Le coin des films, parlons de cinéma
Vos coups de cœur, vos déceptions, vos colères...
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- Acteur et producteur,
- Doddie.
Et bientôt metteur en scène de cette série. Ca y est je suis tombée dedans, je suis sous le charme de cette série ; plus ironique à la Philippe Roth tu meurs.. Oui je sais on va me trouver abusive au niveau de la comparaison...
L'ironie est l'envers radieux de la bonté...
Une merveille, cette série, et je n'irai pas à une intervention d'une Agnès Ougandaise qui vient en Bretagne partager ses expériences d'agricultrice because la série Dr House, qui NOUS soigne, j'ai presque honte.
Salut Doddie. - Mardi 23 mars à 18h23
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- Cependant chère Carolewispleen
- mon message se voulait un brin ironique ( la sauce à l'Américaine - avez-vos remarqué qu'il s'adoucit ou a un problème perso, juste avant de découvrir la potion magique - un peu comme Colombo redevenant sérieux et ne parlant plus de sa femme et de sa 403 au moment de mettre les menottes ) . D'ailleurs auparavant, je détestais ce House et ses mines, sa suffisance, son orgueil, ce côté gamin capricieux ou grand ado attardé... Et puis je me suis laissé prendre sur canapé, mais bon dire que j'aime serait faux. Et encore, toutes ces réunions entre membres du staff où ils les contredit à chaque fois. Un côté concierge ou roman photo quoi.
J'aimais beaucoup ( c'est beaucoup dire encore, moi les séries .. ) Cold Case, la nostalgique Lili, le générique. Mais bon entre les Exerts, FBI etc... Quelle noirceur tordue post 11 septembre il nous sort le Jerry Bruckheimer.
D'ailleurs, ce fait divers atroce relaté dans Libé ( matez les références des deux types ! ) de ce type que j'ai sûrement côtoyé alors :
http://www.liberation.fr/societe/0101624495-un-crime-d-horreur
Ca rigole plus, là. - Mardi 23 mars à 19h36
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- Sex Light (“Vicky Christina Barcelona”)
- La brune sage, la blonde explosive, le latin irradiant la testostérone, l’artiste géniale-suicidaire : voici de superbes archétypes, confrontés comme innocemment par ce pervers de Woody Allen !
Dans ce film, Allen est également parti du principe Hitcockien suivant : si on tourne en Hollande, il faut montrer tulipes et moulins,… donc si on tourne à Barcelone, il y a Gaudi, la chaleur catalane, les expositions d’artistes, les poètes maudits..
Avec autant de clichés, on pourrait imaginer un film « plombé ». !
Eh bien non !
On s’amuse avec ses fantasmes faciles, ses jolies filles, ses ellipses enlevées, sa musique légère…
On sait que Woody Allen fait pratiquement toujours le même film, et on l’aime finalement pour ça, pour le confort qu’on y ressent.
Chez Allen, l'amitié devient amour, les espoirs deviennent déceptions, et la raison, passion sans lendemain…
Au final, « Vicky Christina Barcelona » est un conte moral qui réussi là où l’ensemble des contes moraux de Rohmer échoue (bon, j'admet être sectaire sur ce jugement...mais faut comprendre mon traumatisme ! :-) : le « conte Allénien » reste, miraculeusement, à mi chemin exactement entre le physique et le cérébral, entre le futile et le grave, entre le désenchantement et la fantaisie d’un bel été…
Woody Allen a réalisé le cœur de son œuvre il y a déjà longtemps (entre « Annie Hall » et « La rose pourpre du Caire », pour simplifier)…. mais il bande encore ! :-))
- Lundi 22 mars à 19h27
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- week-end films : TV et ciné mélangés
- "3h10 pour Yuma" :
version de 2007 (et non celle de 1957 que je n'ai pas vue, vous si ??)
Un film qui "sait se tenir" et même si la fin sent un peu THE cowboy solitaire... j'ai passé un bon moment.
"Les beignets de tomates vertes" :
J'avais déjà vu ce film mais le revoir m'a semblé savoureux. Pas d'erreur : il l'est.
"la pivellina" :
genre ? film casse-gueule !
Comment faire un film avec une enfant, (belle et chipie), abandonnée, trouvée par des saltymbanques, les pieds dans l'humidité du camp et le froid de l'hiver ?
Comment ne pas avec ça, faire pleurer, émouvoir à l'excès et rendre le spectateur, complice d'un "trop" qui ne passera pas ?
Et bien on fait ça !!
On film à l'épaule (mais pas artistiquement pour brancher les intellos non, parce qu'on ne peut pas faire autrement (!!), on enlève rien et on ajoute rien, on garde les rires, les chahuts, les prises un peu longues et sans mots, les balbutiements qui proviennent de la caméra et... de la pitchoune, les cris, et on a
un film d'une belle pudeur et d'une grande vérité
et pour le misérabilisme et l'émotion qui coule ? pour les kleenex et les railleries ?
Allez voir ailleurs, ce n'est pas pour cette fois (même si le pas était facile à franchir, justement, parce qu'il ne l'a pas été !)
"The Yards" :
moins les 15' de la fin because the train n'attendait pas...
Comment finir un BEAU w-end avec un temps limité ?
regarder "the yards" était une bonne idée.
Juste un peu "rétro" dans sa forme, juste un peu trop réglé dans ses prises,
si ce n'est le train qui siffle et qui m'appelle, j'aurais sûrement aimé le voir jusqu'au bout... oui oui, je sais la fin maintenant (facile à imaginer qd même !!!) : le tél. portable sert aussi à ça (rires) - Lundi 22 mars à 15h06
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- @Nadpic
Moi c'est le western de 1957 que j'ai vu et pour tout dire, je n'étais pas au courant du remake de 2007. sans doute à cause du boulot.
Celui de 1957 avec Glenn Ford est impeccable. Il va falloir que je le remette en mémoire, car vu en ......??
Quant aux autres films dont tu parle, je suis complètement débarqué. J'ai pris tant de retard que ça ?
C'est simple, le dernier vu en salle c'est bienvenu chez les ch'tis. C'est pas bon du tout. Non, non !!
- Lundi 22 mars à 16h43
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- 3h10 (à Nad et Kad)
- Le 3h10 de Daves était un film sur la justice vs la vengeance, air connu !
Le 3h10 de Mangold est finalement un film d'amour(s) : l'amour d'un père pour son fils, l'amour-admiration d'un salaud charismatique pour celui qui a le vrai courage, l'amour ambigu de l'ange exterminateur pour son patron...
- Lundi 22 mars à 18h21
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- Soul Kitchen
- La première chose que je me dis en sortant du film, « Soul Kitchen », c’est que, si Fatih Akin avait fait ce film-là à la place de « Head on » (son premier), on ne l’aurait pas pris autant au sérieux en tant que cinéaste !
Ce n’est pas que le film ne soit pas bien troussé, c’est que le genre du film c'est : « défouloir entre copains » !
Le propos est léger, la mise en scène « euphorique », voire déjantée (on parlera longtemps, je crois de la scène : « baiser le fisc » ! :-)
C’est l’histoire d’un jeune restaurateur d’origine grecque, Zinos (interprété par le co-scénariste du film, Adam Bousdoukos … bien un film de copains, donc !), gentil nounours partagé entre son restaurant brinquebalant de la banlieue de Hambourg (c’est ça la « Soul Kitchen » ) et son amour pour la belle Nadine, tout aussi brinquebalant, car elle part pour Shanghai.
Zinos accumule les difficultés : la « Soul Kitchen » est menacée à la fois par le fisc, les services de l’hygiène et un ancien copain d’école devenu promoteur semi mafieux, un frère, attachant mais repris de justice et totalement irresponsable, réapparait, un chef cuisinier doué mais caractériel (Birol Ünel, impayable), une hernie discale carabinée, la petite amie qui part…
Bref, « nos héros arriveront-ils… ? »
Une énergie toute musicale, « soul », puis « rock » se dégage du film (j’ai repensé à ce film des années 70, « Car Wash », tout aussi bricolo et électrique…).
C’est donc joyeux, burlesque, non plausible, absurde, trash…
On peut alors se poser la question : à quoi sert donc ce film ?
Ben, oui, c’est plutôt superficiel, « clichetonesque », à consommer sur place…
Et alors ?
Alors rien, c’était une petite saveur du printemps qui commence…
Transparait tout de même une certaine nostalgie de ces quartiers populaires de Hambourg, de fait les quartiers des immigrés oùont grandis Fatih Akin et Adam Bousdoukos, quartiers qui sont petit à petit investis par artistes et bobos…
Ah oui !…. film à voir aussi pour ses actrices, belles et intenses : Nadine la petite amie, Lucia la serveuse, Anna la Kiné …
- Lundi 22 mars à 13h48
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- A elge
- Je guettais les horaires de "Soul kitchen" quand je tombe sur ton post.
je voudrais "sortir" le fiston pour voir ce film clin d'oeil pour lui (je crois !!), fiston qui est plutôt côté cuisine dans ses études et côté Cohen /Tarantino etc... côté ciné : à voir !?!?! - Lundi 22 mars à 14h45
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- Plastic mister fox !
- Oui, le plastique - avec le retour des mercantiles et rusés Gorillaz ( des gorilles plus malins que des renards ? ) et leur cd Plastic beach -, disons la plastique des films d'animation cette année sera à l'honneur. Là, le héros est un voleur de poule, un animal. Mais, comme dirait le fiston, l'est-il vraiment - ce héros - ?
" Oui, pa', j'te verrais bien si on te mangeait toutes tes poules ", voulant dire, et les humains, bordel !! Pas si con, les femmes et hommes passent tellement pour des c.o.n.s et des tortionnaires dans les films d'animation - le but du jeu, il faut dire, comme tout contes et fables - et ce, depuis des lustres, des mangas aux " pixar ", qu'on prendrait presque aussi parfois nos semblables dans nos bras à la fin et sous notre coupe !
Et si la future génération revenait plus lucide sur l'homme pour ne pas voir chaque fois en lui, un bourreau ? ... C'est vrai, ces enfants, à la fin, on les infantilisent ! Et ces grands ados d'informagiciens, de faiseurs de jeux, de rêves et de trucages, ces nostalgiques du bisou de maman après " l'histoire " du soir, s'en donnent à coeur joie !
Donnons leur une tétine ! des " Gorilles " nazes ( qui ont tout pigé quant au commerce des gogos goodies ) vous la vendront pour cher aux enchères sur ebay ! - Dimanche 21 mars à 20h53
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- Alice In Wonderland...
- Bon, il faut encore supporter une énième version d'Alice ( livres comme films ) et un énième retour du couple Burton/Depp ( on pense à la Chocolaterie, dont Tim a dû repiquer quelques plans et Johnny quelques mines déjà empruntées à Edward, etc... Quel cabotin ce JD ! ) . Passé le cap, il faut bien le dire, c'est génial ( Tiens, le Magicien d'Oz l'était pour son époque, l'est toujours par ailleurs ) . Vraiment, le film que j'ai vu était de très bonne qualité, au cinéma ( 3d pour elge ) ce devrait être sans comparaison, on va dire du grand, grand Burton, même si cela est un peu long, décors, personnages ( en particlulier les animaux ) sont fan-tas-tiques ( c'est le but du film je crois !! ) ...
Et nous les mecs, on a qui pour rêver ? Alain ( Delon ) et les Belmondo ? - Dimanche 21 mars à 19h25
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- American Dream
- Au cinoche , il est vrai que les américains et leur usine à rêve , sont les meilleurs et ils tiennent en Tim Burton un bon spécimen .
Mais chez nous , le rêve , si c'en est un , ne peut tenir dans la contemplation béate de Delon ou Bébel . On est bons pour le ciné "vérité" ou la satyre sociale , mais on n'est pas trés forts pour dispenser du rêve . Bon , il est vrai que çà coûte trés cher en effets spéciaux et tout le toutim mais j'ai beau chercher l'ébauche d'un film décalé , qui appelle à une réflexion autre que celle d'un problème psychologique ou existenciel , dur dur . Peut-être une histoire avec un héro(ine)s lisse , naïf , propre sur lui , qui porte sur le monde un regard pur et enfantin , avec une photo aux couleurs éclatantes , une musique simple , un scénario limpide voire un peu mou du genou et paf! je pense aussitôt à JP Jeunet et sa petite Amélie , gentille tout plein , goûtant les choses simples et dispensant le ben à tout-va . Bref le genre de film dont on sort avec l'envie de claquer la bise à la premiere ou au premier venu et de s'installer à la terrasse d'un café pour siroter un biabolo-menthe en regardant la beauté du monde défiler devant soi .
Le Rêve quoi !!! - Lundi 22 mars à 11h14
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- La bande annonce ...
- ... m'a fait penser à "Niarniar" : belle princesse blanche, en armure, avec une armée pour sauver je-ne-sais-quoi ...
... du coup, ben, ça m'a refroidi (en plus du déguisement très "Chocolaterie" en effet, de Depp, film que j'ai détesté)...
C'est idiot ce que je dis ?
Je dois me forcer tout de même ?
Dis-moi ! - Lundi 22 mars à 13h54
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- réellement
- je l'ai dit en préambule ( waouh je me la joue que je te tens ! ) du post, il faut faire fi des contes - surtout Alice au pays des merveilles - et aimer voir et/ou revoir un ( too much ) " précious " et excité Johnny Depp, frère jusqu'au bout des ongles du Chocolatier ( jsuqu' au chapeau haut-de-forme et autres extravagances ) ..
Il n'empêche - et je réponds là aussi à nadpic - ce n'est pas du Narnia, c'est assez ... incroyable ! il y a une telle animation, de tels décors ( les cartes - méchantes - changent du premier Walt Disney - car ne l'oublions pas c'en est un ! - , les animaux sont extrêmement bien fait et hilarant ( ça foisonne à tout va,, plein de petits détails à repérer ( ils font les imbéciles par exemple presque hros cadre ) , etc, etc.. Narania c'était plat et niais, là c'est fort et intelligent ( passé le " préambule " ou le champomy ) .. - Lundi 22 mars à 16h24
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- A dod... on télécharge ?
- trêve de plaisanterie, alors :
Je vais aller voir "Alice"
je vais voir les films de Tim Burton,
j'ai aimé "La chocolaterie"
j'aime rêver
et j'aime que le conte soit revisité une fois, deux, trois fois par des auteurs différents qui prennent des risques car le conte a ça en lui : un cadre, même tordu et fou, mais un cadre qd même et j'aime voir comment on le bouscule...
- Lundi 22 mars à 14h42
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- "Déçu en bien !" (La Rafle)
- « Déçu en bien !»… c’est une expression que j'ai entendue de mon arrière grand-mère; je pense qu’elle prend racine dans un ancien sens de décevoir = tromper … qu'on retrouve encore en anglais : « to deceive »)
Bon après cette introduction liminaire autant que linguistique ! :-) ...
A priori, « La Rafle » est un pur "film de producteur " !
J’imagine :
« Coco, j’ai le thème : la rafle du Vel d’Hiv !... c’est le bon moment pour que les français assument cette période noire de notre histoire, blah blah,... j’ai une belle brochette d’acteurs qui va accepter de tourner ce thème, et puis on fait le « focus » sur les enfants, c’est « porteur » ça, regardez « les Choristes », et puis c’est « tire-larme », … et puis c’est ma femme qui sera la réalisatrice… »
En France, en général et à part Berri, ce type de film produit des … (vous m’avez compris !)
Ben, les amis, ce n’est pas ça du tout !
Le résultat est … tout de même étonnant !
D’abord, il y a un vrai travail sur la dramaturgie.
Le système de suspense « à la Titanic » a été complètement compris par le couple Goldman/Bosch qui dirige cette production : on sait que ça va mal, très mal, finir ; nos héros vont-ils tout de même « vivre » un peu, un peu profiter d’instants « suspendus », peut-être même réaliser leurs rêves ? …
Le premier plan en travelling/contre-plongée à l’intérieur du Vel d’Hiv (en images de synthèse, je pense) est même un plan « Titanien » par excellence : la machine infernale est en marche, tous ces « individus » sont perdus…
Le montage est classique mais efficace.
Le parallèle est très bien équilibré entre le particulier et le général, entre Petain/Laval/Bousquet et nos véritables héros … le personnage de Bousquet, même s’il est montré brièvement, est particulièrement marquant… je serais moins enthousiaste avec les scènes montrant Hitler et son entourage… ça n’apporte pas grand-chose, et même au contraire … il ne faut pas, je crois, sous-évaluer la responsabilité et le zèle du gouvernement français … je ne suis vraiment pas sûr que Hitler ait quelque-chose à voir avec ça !
La direction de la "brochette" et des enfants est plutôt bonne…
Sobriété chez « la brochette : Sylvie Testud, Anne Brochet, Gad Elmaleh, Jean Reno, Mélanie Laurent…
Burlesque et tendresse chez les enfants ...
Même si les ficelles sont grosses et le propos bien monolithique, et il faut ça pour ce genre de film, sinon "à quoi ça sert de se décarcasser", … Il y a quelques moments de subtilité plutôt intéressants.
Je pense par exemple à ces plans furtifs de la boulangère du quartier, qui a mis un panneau « boulangerie aryenne » dans sa vitrine, qui semble se plaindre de ces enfants turbulents qui portent une étoile (mais est-ce parce que ce sont des enfants ou parce qu’ils portent une étoile ?), qui a pourtant un regard bienveillant, voire chaleureux, sur ces enfants (bref, elle « oscille », elle « fait son possible »…) ; mais le matin de la rafle, elle braille avec les loups (l’histoire arrête son oscillation du côté du plus fort).
Bon bref :
Sans véritable enthousiasme, j’y étais allé pour le montrer à mes enfants… et c’était finalement une bonne idée, je crois !
- Mercredi 17 mars à 14h25
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- ouaip !
- C'est vrai mon ami, aucun. Sauf que j'ai été bluffé par Gatliff que je ne connaissais pas et que j'adore les films " manouches " ( bon là, c'est le génocide, c'est pas la même histoire ) ou tziganes ( Le temps des gitans ) ... Cette liberté ! De ton, de paroles, cette liberté tout court ! Il paraît que j'en ai dans le sang vu que mes arrières arrières grand-parents vendaient en carriole des produits qui " soulageaient " - d'où le nom de ma mère que tout le monde s'en fout - avant de s'installer en Bresse Bourguignonne/Franc-comtoise.
- Lundi 22 mars à 20h22
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- la Vérité de Clouzot
- je n'avais jamais vu ce film et hier soir, ouh là j'ai été scotchée devant mon petit écran, pourtant je n'aime pas BB, son éternelle moue boudeuse et sa voix geignarde ....
mais là j'ai été bluffée, elle joue très bien ce rôle dramatique !! et la pléiade d'acteurs autour d'elle, chapeau bas !! Paul Meurisse, Charles Vanel dans leurs grandes joutes oratoires sont très crédibles, le président du tribunal un Louis Seigner majestueux, j'ai reconnu tout de suite Jacques Perrin dans un des jeunes hommes qui gravitent auteur de BB, par contre, j'ai vu au générique Claude Berri, et ne l'ai pas reconnu. Quelqu'un peut me dire quel rôle il jouait ??
j'adore Sami Frey, je ne l'avais jamais vu aussi jeune, désarmé et désarmant devant le beauté animale de BB, et la fin est superbe et tragique, bien sûr ..
en résumé un superbe Clouzot en noir et blanc qui date de 1960, mais qui,je trouve, a bien vieilli. - Mardi 16 mars à 10h15
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- Ah zut!
- Idem, c'est un des copains étudiants de tablée. Perrin était blond, Berri est brun et mince, quasi méconnaissable.
Je me suis retenu de ne pas nommer tous les acteurs pendant le film, j'aurais exaspéré ma chère et tendre (casting impressionnant qui nous rappelle tant de monde à nous, les plus de 40 ans). - Mardi 16 mars à 11h02
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- Qui a déjà vu "Le soldat bleu" ?
- Waouhhhhhhhhhh ! quelle claque ce film !
de l'humour, une femme blonde et bien de sa personne qui jure comme un cow-boy solitaire et qui rote, un jeune soldat emprunté
puis
tout à coup
une fin
hallucinante de violence avec des scènes de viol de femmes Cheyenne et de tueries d'enfants (surtout) que je n'ai jamais vues au cinéma !!
UN CHOC,
sans doute un des meilleurs westerns que j'aie vu...
REvu
aussi
"The visitor"
je l'avais aimé à sa sortie, je l'ai aimé en DVD aussi...
Une poésie teintée d'humanisme, un Richard Jenkins super : cet acteur est vraiment qq. un de rare. Je n'ai ss doute pas vu ts ses films mais il tient, avec son physique quelconque et son air de ne pas y toucher et de passer discrètement devant la caméra, une place phénoménale !
Je ne relis pas, trop crevée pour corriger mes fautes............ - Lundi 15 mars à 23h54
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- Dieu qu'elle est belle ! (Respiro)
- Les couleurs, primaires, pleines de soleil de cette petite île italienne, la trompette qui onirise ce film jusquà le rendre grave, profond, sensuel. Les scènes dans l'eau qui me rappelle mon enfance sous quasiment les mêmes latitudes, les rapports certes violents, mais simples, francs.
Et Grazia ! belle, fantasque, femme, tendre, fragile, forte, rieuse, libre surtout. Libre.
Et ça, c'est rare.
Alors les images, les dernières surtout, vont m'accompagner, ainsi que cette musique envoûtante car toute en vibration. Et cette Grâce... tenter de retrouver dans le regard bovin et éteint de mes concitoyennes quelque chose qui ressemblerait à une étincelle de vitalité inaliénable et salvatrice (euh...).
Tiens ! mais que je suis-je bête ! je ne les regarde même plus ! je préfère lire ! c'est ballot !
Béru - comment ça "sale type" !
> mon dieu ! cette musique !!! - Jeudi 11 mars à 22h33
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- Cadeau !
- Ah ! Louis Jouvet !
revu hier soir dans "Quai des orfèvres" : un bijou, un cadeau, un film sans ride, sans rien de trop ni en moins.
Je me suis dit que + il y avait de chaînes sur ma TV, moins de films comme ceux là repassaient.
Quand je pense entre parenthèses, que mon fiston ne sait même pas qui est Louis Jouvet : quel gâchis ! je m'en vais te lui faire voir ce film, enregistré pour l'occasion... faut pas qu'il grandisse idiot qd même.
Des répliques à remplir mon chtit carnet, des regards et des poses à tenir la dragée haute à beaucoup, de l'art, voilà : de l'ART !
GRAND dommage, après il y a avait "L'assassin habite au 21" mais moi ne l'ai point vu sur l'programme... OUPS ! - Mercredi 10 mars à 16h53
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- Cure de Jouvet...
- Jouvet n'a pas vieilli. Comme certains Gabin ou Ventura par ex, pourtant bien éreintés par la critique post 68arde. De plus , celui qui en a pris plein la figure en tant que réalisateur - le pauvre, il a dû en être malade, tellement il aimait le cinéma - a été, Duvivier. Que j'aime également.
C'est marrant, des acteurs, des jeux et des films ont vieilli ( on en a parlé récemment ) ou molli, pas Jouvet et ceux que j'ai cité ( comme Capra par ailleurs ) , une pêche, un dynamisme, alors, quand il y en a qui se radinent avec des " coups " des 70/80 - y'avait rien d'autres, pas étonnant ?! -, je leur dis de réviser les classiques, les vrais où l'âme et le casting font et prônent la différence.... Le dynamisme, quoi !! ( une bobine ça ne tourne pas au ralenti ) ... - Mercredi 10 mars à 18h23
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- Jouvet vs Poubelle
- « Je me suis dit que + il y avait de chaînes sur ma TV, moins de films comme ceux là repassaient »
Combien de jeunes aujourd’hui ne connaissent pas Jouvet ou ils n’ont rien vu de Chaplin, Keaton ou Tati entre autres ?
Je trouve vraiment honteuse l’évolution de la TV pendant les dernières 30 ans. Ca peut sonner à vieux, mais dans la course pour l’audimat, avec tous ces concours de célébration de l’individualité et de l’humiliation, la TV a abandonné sa responsabilité sociale et éducative. Ils sont au service du modèle économique du « tous contre tous et les faibles à la poubelle »On tire les hommes vers le bas et puis on fait des programmes sensationnalistes sur la manque de valeurs de la jeunesse. Et en Espagne ou en Italie c’est encore pire.
Excusez-moi, si je me suis égaré du sujet, mais actuellement je ne suis pas en France, et en essaient de regarder la TV d’ici (plus d’une vingtaine de chaines !) mon sang s’est réchauffé.
- Jeudi 11 mars à 11h08
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- A joanb : TV de l'inculture
- NON tu ne t'égares pas.
je ss sidérée de l'inculture des jeunes ados liée directement à ce qu'on leur propose. Ils ont de la culture, oui, si, c'est leur culture propre, c'est autre chose, c'est perso et je respecte bien ça.
Non je parle comme tu le fais si bien, de l'inculture de masse, de la pauvreté culturelle mise en avant, entrenue comme un atout comme une vraie valeur ! Donc celle qu'on devrait leur transmettre !
OUI oui les jeunes peuvent fouiller mais si on leur donnait une autre matière, en TV, médias, etc. ils fouilleraient autrement. les bases quoi !!
De bons films, de beaux films, des films noirs qui leur plairaient, des frissons transmis par des Grands du cinéma, etc. il y a de quoi leur donner une autre vue de la culture à ces ados.
ça se fait en collège, ds certaines classes cette "éducation au cinéma", ça fait ds ce cas, partie d'une "ouverteure culturelle" : voilà, ça porte BIEN son nom !!
Mais à la TV, et ailleurs, on met tte la famille devant des conneries et on en profite pour leur dire que : il n'y pas de problème dans ce bas monde...
je m'égare............
Mon ados (15 passés) est dans un monde où le père est prof d'arts pla. sa mère bibliothécaire, son frère a fait des études de cinéma
et alors ?
ben dans cet univers ouvert et où il y a livres, films, BD, romans, courts métrages, échanges, etc. il ne sait pas qui est Gérard Philippe, qui est Jouvet... A pleurer !
alors, tu imagines s'il fallait qu'il fouille ds la masse de bêtises qu'on leur donne facilement ?
OUI il fouille ds les bêtises, ça, pas de souci,
mais pas là, dans les classiques de ce genre,
parce que "là", c'est pas pour lui, c'est des trucs de nases ou des films de vieux avec des vieux acteurs ?
je ne sais pas, c'est surtout que dans la multitude des données, Jouvet ne fait plus le poids, il est noyé dans le reste (c'est PLUS ça, je crois, car dans sa culture ciné par exemple, il regarde les films en VO et donc n'est pas hostile à l'effort... enfin, pour ça (rires)
et pourtant Jouvet...
j'm'en vais lui montrer que SI, il a du poids et un sacré ! - Jeudi 11 mars à 11h53
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