Il a même très légèrement augmenté par rapport à fin janvier: +0,1% pour les personnes totalement privées d'emploi (+12,8% sur un an), +0,2% avec celles ayant exercé une activité réduite (+14,1% sur un an).
Photo prise le 04 décembre 2009 dans une agence Pôle emploi à Toulouse. (© AFP Pascal Pavani)
Caramba, encore raté. Le 25 janvier, Nicolas Sarkozy avait pronostiqué avec tambours et trompettes sur TF1 «le recul du chômage dans les semaines qui viennent». Et bien le Président devra encore attendre.
Le nombre d'inscrits au chômage en France métropolitaine a continué à augmenter en février, de 3.300 à 2,667 millions (+0,1%) et de 7.800 à 3,872 millions en incluant les personnes ayant une activité réduite (+0,2%), annonce ce mercredi le ministère de l'Emploi.
Ces chiffres mensuels mesurent le nombre de personnes qui viennent s'inscrire à Pôle emploi pour demander un travail et à bénéficier d'une indemnisation, tandis que l'Insee mesure chaque trimestre le nombre de chômeurs, que la personne soit inscrite ou non.
Chez les personnes inscrites dans la première catégorie (dite A), Pôle emploi recense tous ceux qui cherchent tout type de contrat de travail et n'ayant pas du tout travaillé dans le mois.
La catégorie A comptait 2.667.900 personnes fin février en métropole (+0,1% ou +3.300 personnes par rapport à janvier).
L'autre indicateur englobe les catégories A, B et C, qui a atteint 3,872 millions fin février (+0,2% ou +7.800) en métropole.
En comptant les départements d'outre-mer, la barre des 4 millions de demandeurs d'emploi a été franchie cet automne. Fin février, ils étaient 4,112 millions.
L'ensemble inclut les demandeurs d'emploi qui occupent une activité réduite dont les petits revenus sont déduits de l'indemnisation chômage. Plus d'1,2 million de personnes ont ainsi un pied dans l'emploi, un pied dans le chômage.
La légère hausse de février cache des fortes disparités selon les situations. En métropole, l'augmentation des inscriptions provient surtout des hommes (+0,6% en catégorie A et +0,4% en catégories A, B, C) et de la tranche d'âge des 50 ans ou plus (+1,5% en catégorie A et +1,2% en catégories A, B, C), hommes et femmes confondus.
Le chômage de longue durée accélère, puisque le nombre de demandeurs d'emploi inscrits depuis un an ou plus est en hausse de 30,4% sur un an (catégories A, B, C) tandis que le nombre d'inscrits depuis moins d'un an a baissé de 0,9% en février par rapport à janvier (+7,1% sur un an), selon le ministère.
(Source AFP)