Le travail le dimanche, pour ou contre ?
Une bonne idée qui va créer du travail et de la croissance ? Ou bien tout le contraire...
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- ' pénible et lourd '
- Pour notre président, libérer le travail du dimanche était la troisième étape de son plan de lutte contre la crise (la salope). J’écris ‘être’ à l’imparfait volontairement car je doutasse fortement qu’il eusse ‘été’ plus-que-parfait (pas not’ ‘résident de l’Elyséum Palace, meuh noon ce parfait !.. mais bien sûr, le boulot dominical à lutter contre la ‘kriseheu’). Idée sans queue ni t^te. Ya déjà trop de règles qui nous les cadre menues en France, n’allons pas y ajouter l’équerre de ce grand penseur. D’ailleurs, on l’entend moins batailler sur son cheval, la casaque neuillypassysainthonoré . M’est avis, qu’aujourd’hui, il s’en tape la coquillette, comme du reste d’ailleurs. Il s’en tape beaucoup du coquillard. Et il a raison, fichtre !
Le dimanche y fô pas travailler. Non. Yfô rester sous les plumes, inventorier toutes ses connaissances en bisouX, comblez ses lacunes en botanique, mes ami(e)s, déflorez donc des Ylang Ylang, ploufez dans une baignoire de manille mais jamais Ô grand jamais, ne travaillerez vous. Ne vous prenez pas au sérieux, faites des bébés <?&?> ou encore cheminez sur les 5 caminos, extirpez-vous des ornières de la semaine, catchez cette main tendue en chemin, redressez cet allant qui vous sied et dépoussiérez le big white elephant qui barrit sur l’étagère du haut, mais restez, ô grand bord d’elle, en dehors des choses de la boulotte. Cassez vous loin du gnangnan, plongez dans la baignoire du néant, soyez fait néant(e), aimez, vibrez, susurrez, barritez un contre-ut, soufflez, dévorez, écartez les jambes à déciseler du métré parcouru, du lever au coucher chamboulez, crapchahutez dans les greniers, dévissez vos culs des chaises à clavarder, glissez par le tunnel en cotonnade, prenez-vous de concert, languez-vous du devant du derrière des oreilles, et à la nuit tombée, jouissez, ne languissez jamais de revivre pareil autre dimanche, n'ouvrez aucune conserves, léchez vous les babines, plantez vos crocs dans le muscle blanchi d'une poule au pot, buvez un coup de chinon, déboutonnez, dégraffez, étendez vous du long, bouquinez, caressez, mélangez vos humidités, arquez, démâtez et recommencez jusqu'à l'aube.. vous aurez tout le lundi pour vous reposer.
- Dimanche 06 février à 22h58
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- Cher candidat,
j´ai pris connaissance avec attention de votre courrier. Le programme stratégique que vous proposez de mettre en oeuvre pour botter la "kriseheu" en touche me semble être en parfaite adéquation avec les idéaux qui sont les miens depuis que mes neurones sont en mesure de fonctionner, certes en mode auto-intelligence (se référer à la rubrique "photo" du forum), mais quand même... et ceci tout en sachant qu´objectivement parlant, comme je me tue à le répéter, je m´interdis formellement d´avoir un avis sur tout.
C´est dans cet esprit yfôpatetik que je me propose de voter pour vous à la prochaine échéance électorale et que j´encourage vivement mes compatriotes à me suivre dans cette voie lucide.
Pour ce qui est de la mise en oeuvre de votre politique, de l´examen des différentes modalités, du calendrier ainsi que de tout le bazar qui va de paire avec le job, je vous fais confiance pour nous faire part des derniers détails au plus vite.
Barrisement vôtre.- Lundi 07 février à 14h18
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- pour
- Pour le travail le dimanche, mais à condition que chaque personne concernée y trouve son intérêt et/ou ait le choix.
Tandis que certains rêvent du repos dominical, d'autres s'ennuient à mourir le dimanche. Alors pourquoi pas, pour ces derniers, une petite journée de travail moyennant une petite prime éventuellement. - Mercredi 24 novembre à 23h56
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- µ¬¬µ¬µ
VOILà VOIlà VOila-voilà... S_U_per_bE dimanche ! Comme chaque dimanche, il n’a pas plu ! Je n’ai pas pris de grélons sur la tronche. Nooon mon trésor. Aucun. De simples rayons à enluminure pour capuchons ! C’ était T_I_P top. Trop top génial. Y pleuvait pas. J’étais très bien accompagné sous la dorure ailée d’une fille complétement invisible tant elle était partout. Elle virevollait sur scène, allait de feston en feston, c’était achement magnifique, ça voltait du dessus, c’était buccolique étoutetout ! D’ailleurs, un feu fût tiré du proscenium. Et moi-même, soit moi, n’ai pris seulement les pétards mouillés sur le coin du crâne. Tout baignait. Les décors s’enquillaient à vue et les actes s’enfillaient à fond des artifices lumineux ici mis en scène. A un moment, un pompier de service sort de l’ombre. Monsieur (m’a-t’il dit), elle n’est pas là, vous le savez, alors à quoi bon ?? Nous fermons. Ma gueule aussi ? Vi, nous la fermerons, si vous restez ce rêveur à voix haute. N’êtes pas seul à aimer le théâtre. Faut pas vibrer comme ça sous la foudre, Faut suivre en simplicité les 3 unités, conclut-il. Dis trésor, t’es où ? Que’j’nous’déglingue le rideau des loges et déboîte ton maton !?
- Dimanche 21 novembre à 22h00
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- Vala vala...
cher débigoiseur de rideau.
Dimanche rhône-alpin donc. Samedi itou. Avec la queue leuleu des teufs, décapsulages en série et orgies de douceurs sucrées. Mais pas seulement. Rapport à la bouchonnerie dont je t´ai déjà causé, vindiou ! ça en bouche un sacré, de coin de panse. La merveilleuse gargote en question - dont je tais chafouinement le nom afin d´éviter que toute la Libénautie s´y précipite - est coincée entre la Bourse et l´Opéra. Tu vois ? A deux pas des quais du Rhône. D´ailleurs, pas la peine d´essayer, c´est toujours plein, midi et soir.
La miss Koikessette était passée au mode ronchon, vu qu´elle rêvait d´écarter les arpions auprès du lapin Léon, et non pas de moisir sur une banquette de troquet au bord d´une coupelle de grattons. T´aurais vu la tête et le roulage des orbites vers le haut quand le chef lui a demandé si elle préférait la cervelle ou la bavette à l´échalotte ! Finalement, au grand dema de sa petite-fille, c´est ma mère qu´a opté pour la meunière décervellée (non mais, elle va le chercher où, cet appétit, elle ?!°). Quant à ma soeur, elle s´est fait une joie de goûter pour la troismillionième fois à la quenelle de brochet. J´avions pris l´aloyau aux girolles... à tomber, mortel fondant, ultra goûteux "etoutetout"...
Pendant que ma mum hésitait prudemment entre finir son canon d´anisette et tremper les lèvres dans le ballon de rouge, j´avions sauvé l´honneur de la tablée, ainsi que de la famille (rien de moins), en rinçant héroïquement le pot de tisane (...) lyonnaise. En revanche, ça s´est corsé quand le chef m´a collé une énième louche de cervelle de canut dans l´assiette (que je venais scrupuleusement de finir) en faisant "Allez, allez, on donne l´exemple à la jeune fille !" Je présume que ce mufle aura flairé avec perspicacité ma capacité à rouspéter quand il a intercepté mon oeillade, s´apparentant à un exocet il faut bien l´avouer. "Ouh là..." a-t-il fait en rembarquant le pot de fromage blanc dûment nettoyé, "Elle est pas facile cette table..." (me sous-entendant bien évidemment).
Sinon, que ne t´aurais-je pas déjà raconté ? Léon sera délivré par le gong du prochain printemps. Entre-temps, les névroses du sakapuce ne vont pas en s´atténuant. Parait que c´est pas rare avec l´âge. Suivez mon regard (cramponné au miroir).
Tiens, à propos de névrosés, le dernier opus allenien (Vous allez rencontrer...) m´a laissée un peu sur ma fin. Hein-quoi-qu´est-ce ?! me diras-tu. Ben oui. Léger goût de chewing-gum déjà mâché. Le personnage de la mère illuminée, par exemple, me rappelait plus que fichtrement celui de Whatever works. Dialogues moins percutants que comme d´hab. Pis, je sais pas, mais le cirque vaudevillesque de ces personnages rongés par l´obsession d´exister m´a moins fait marrer que je m´y attendais, ou du moins que ce que ma frangine m´en avait dit. Peut-être qu´elle m´en avait trop raconté ustement. Certes, c´est grinçant, même cruel. Mais bon bref !
Pis t´étais où, toi, nanmédidonk ?!!- Lundi 22 novembre à 18h16
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- Un dimanche à queue de comète
Samedi je prends un avion et ce soir n’en reviens pas de ce dimanche 24h sans chrono. La bouche encore toute parfumée et le souffle de mes poumons sur mode haleine pure, étais tracté par une comète. Les alpes sont définitivement magnifiques. A la surface des lacs gris bleus miroitent encore une étincelle étoilées. Et lorsque le soleil bascule sur le derrière des sommets et lorsque le soleil renaît puis éclate en multiple ciel coloré, j’agrafe cette journée parmi les plus beaux vécus de ma vie. Un vrai dimanche en compagnie d’une très belle amie, à crapahuter sur les chemins suivant les roseaux des lacs, à sniffer l’essence pure des pins sous la bienveillance sculptée des dentelles granitiques, à dévorer des assiettes especiales taillées à la hache par un bûcheron bavarois (50cm de section ?!.. une assiette de spécialités servie sur coupe de bois. Archhhhhhh les Französisch !!
Beaucoup Zuneigung ! manger maintenant !!..
Un dimanche en grains de comète folle.
(pour celles et ceux qui me reconna^traient sur le travers d’une virgule, d’un double point ou d’un modeste chapeau sans tête, sachez, les amis que je vais à merveille, baigne dans le bonheur, rayonne.. bref, c’est la grande forme. Très touché par les lignes de mon jumeau cosmique. A tous, portez vous bien.. le bonheur est dans les alpes.)
- Lundi 01 novembre à 01h22
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- Zil et Zelle - Démâtage dans la mare
Entartrage. Ou fritage électromagnétique avec copilote.
Zelle prit alors une des plus sages résolutions de la mi-journée et sortit s´aérer puis s´encaféiner le neurone. C´est ce moment que Zil choisit pour chatouiller son vibreur. Brrr... brrrr... et lui annoncer vertigineusement qu´il pourrait poser sa fusée non loin de son cratère.
Zelle était sortie de la base pour capter l´appel et apprivoiser la nouvelle. Le soir même Zil la rappelait pour lui dire que les dés étaient pipés. On lui avait chourré des trucs bleus à code puce et tout le bazar.
Zil est finalement sorti de la capsule à réaction le lendemain en milieu de journée. Hirsute un peu crevé mais souriant. Zils ont filé vers le sud. Soleil. Föhn (le vent chaud qui rend fou). Vue dégagée sur les canines cristallisées de blanc. Zils ont débarqué en bordure d´une mare aux reflets incroyables. Camaïeux d´anthracites et bleus de Prusse.
Coup de bol. Le nid offrait sa paille à qui voulait pour le dernier jour de la saison. Ils n´ont rien laissé au nid puisqu´ils étaient venus-nus. Ont juste prévenu qu´ils rentreraient plus tard et... à tire-d´aile se sont sauvés.
Zont calés leurs arrière-trains sur des planches de bois brut. Terrasse d´une gargote sans chichis. Houblon fermenté. Pour les panses, quelques roboratifs remèdes. Salmonidés restés dans la mare. Ambiance bon enfant. Godets de raisins rouges pressés pour amorcer le reste de la soirée.
Vandalisme autour d´un distributeur de clopes. Faut dire qu´éméchés zils étaient.
Surface du virtuel. Plongée. Apnée à plein poumon. Mer de plumes d´oie.
Une fois l´astre levé, la tenancière du nid leur a offert un sourire et une cartolina illustrata.
Se sont s´embarqués godillottement autour de la mare de barm. Avec moult réserves (una mandarina, black 70% et H2O flacon plastoc).
Egarés zils étaient, évidemment puisque sans la boussole restée sous coffre à un kilomètre de la mare. Tournicoté en rond en large en travers.
Affalés zils se sont autour d´une rusticale et néanmoins bûcheronne portion. Re-houblon blond. L´astre comme témoin oblique. Nicht kuscheln, essen !
Billet électronique vespéralement imprimé. Le temps de s´envoyer un bianco au comptoir. Décollage de la fusée.
Aux dernières nouvelles, quelques boost textés plus tard, Zil et Zelle n´ont toujours pas atterri.- Mardi 02 novembre à 21h58
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- Poussin de nuit...
- Tu causes en partie à un mur en pierre de lave fondue...
La walche Marguerite s'est fait la belle. Reste que ce vache de berger des alpages qui ne voit pas la différence entre un tricot d'alpaga et un tricot stéril.....
:-)))
- Mardi 09 novembre à 03h21
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- le dimanche matin faut pas travailler, faut rester au pieu
- Madame,
nous avons l’autorisation de parcourir l’univers. Base de départ : Cerro Paranal, au sud d’Antofagasta - 24°37’63 sud et 70°24’25 ouest. C’est un voyage virtuel entre fiction et réalité. La cathédrale du cosmos est sur une montagne stérile brune avec des coupoles blanches qui se modifient avec la lumière et passent de l’or à l’argent selon les caprices solaires. Nous sommes à deux milles six cent trente mètres d’altitude. Ici il y a trois cent cinquante jours de nuits claires, c’est-à-dire que l’endroit est protégé des dieux. Ptomémée, qui découvrit la constellation de l’Aigle, aurait adoré. Nous allons voyager à la vitesse des longueurs d’ondes ultraviolets et des infrarouges, dans un grand jardin de lumière piqué de mystérieux trous noirs.
Quand nous arrivons au sommet du PAranal j’ai l’impression d’être sur un morceau de MArs telle que je l’imagine, ou de la Lune avec une station pour humanoïde curieux.
Nous allons passer la nuit à observer le cosmos avec des télescopes géants, nulle autre exigence n’est demandée qu’un peu de poésie et d’abandon. Cette expédition a nécessairement besoin d’une souris. Un clic, deux clics, un autre clic et Bing dans le mille de la Voie lactée. Un café ? Le voyage est extrêmement confortable. Un tour de manège dans notre galaxie et la souris pointe la Croix du Sud. C’est parti. nous nous amusons follement entre les petites galaxies du nuage de MAgellan avec pirouette autour du sac à charbon et pose admirative devant la boîte à bijoux. J’aimerais, d’un clic, naviguer dans le cheveux de Bérénice. C’est très facile, monsieur, c’est à deux cent quatre-vingt-huit années-lumières, c’est-à-dire à côté.
Mon amour, je vous offre la galaxie M104, la galaxie du Sombrero dans la constellation de la Vierge. Nous filons plus vifs que la lumière vers le Centaure pour passer le triangle austral et caresser l’Oiseau de paradis. Sagittaire ou balance ? Allons retrouver l’Indien, le Paon et le Poisson volant avec un clic vers le Petit Chien, trois clics rapides pour le Grand Chien. Ne vous retournez pas, vous ne verriez plus la terre. C’est terriblement glacial, ce coin. Ca suffit, clic, clic et retour à la base. Echappons-nous de cette salle électrique, je veux voir le ciel nu avec mes yeux d’humain, vous tenir par la taille et attendre le jour. Je n’ai aucune envie de ce voyage télescopique, je suis bien là, à ôté de vous, dans votre galaxie.
(vous, vous aurez très certainement reconnu l’auteur de ces lignes. Pour les autres, ceux qui aimeraient poursuivre le voyage, il s’agit ici de Bernard Giraudeau et son ‘Cher amour’.
(PS : J’avais laissé la fenêtre grande ouverte sur mon carreau de ciel, me suis laissé flotter dans cet écrin noir velouté et me suis endormi.
A l’aube, un lointain roucouli libéra chimère enserrée par mes deux bras. J’ouvris mes oreilles à la réalité du monde naissant. Des mélodies d’adorants avec des piu-pius frétillants orchestraient une symphonie -la pastorale, le piquant aigu du rouge-gorge en creva l’ouverture. Il faisait jour. Gris, dois-je écrire, un immense à-plat de gris plissé par un maître. Suis descendu puiser la chair rouge de deux figues. Dehors, le grain quittait le ciel en mode crescendo, se transforma en de dévalantes hallebardes.. aucun espoir. Suis remonté m’allonger, ouvert le livre et lu la page recollée ci-dessus. Magnifique ce livre. Redescendu. Puis partagé vos pas vers les hauteurs, vers le bleu. Arrêté de me cogner à la rampe de l’escalier. Gargouillé. Redescendu casse-croûté à cette même gargote. Quelle superbe matinée.:-)
- Dimanche 10 octobre à 16h04
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- Dimanche m´a tuer
Auberge du faucon (Falkenhütte), Engtal, dans le Karwendel, Autriche... à Auberge du mérou, Calanques, France.
Espace, que Giraudeau et ses "je pense que c´est cela, l´amour, regarder la lumière changer sur le visage de l´autre" vous ait transporté n´est pas une excuse, Je vous ai attendu, bougre d´endimanché !
A l´heure où noircit la campagne et où je vous parle, il m´est tout juste possible de bouger l´orteil gauche inférieur et encore, c´est du surmenage.
L´aube était pure. Le mercure, ce pleutre, se pelotonnait au fond du tube. La route, elle, serpentait de Vorderriß en Hinterriß. Jusqu´à ce que les érables, pour certains jusqu´à six fois centenaires, tirent leur flamboyante révérence. Ainsi que les verts encore glorieux, les roux s´enflammant à faire pâlir d´envie la palette des rouges et les dorés, brûlantes copies d´"éternels soleils"...
La grimpette grimpait, n´ayons pas peur des superlatifs. Qui d´autre que devinéki aurait pu prendre un hors-piste supposé couper en diagonale pour tout compte fait rallonger la balade de deux heures ? Je vous l´fais pas dire... Pour dire la vérité, ma responsabilité est immense. Je faisais le raccord entre les ceusses de le tribu et le dénivelé insolent. Cent mètres derrière moi, une Sanzescalette, prête à me jeter en pâture aux faucons, ronchonnante de mauvaise foi, sous prétexte que "Maman, t´avais dit que ce serait pas très long cette fois. Faut encore que j´apprenne mon vocabulaire d´anglais et que je révise ma bio pour mes contrôles de demain !!!"
Chevilles, mollets, cuisses mis à contribution. Pour tout doping : un sachet d´abricots secs. Et en mon fort intérieur, le tumulte : ça t´apprendra à faire la maligne et à reprendre deux fois du Federweisser (vin bourru) à l´apéro et trois fois du rouge à table quand F t´invite à manger (et, par la même occasion, à l´aider à préparer) les lasagnes aux épinards frais, à te resservir un bout de fromage pour finir le vin et du vin pour finir le bout de fromage...
Très cher et tendre, permettez que je vous laisse, le temps d´une mousse en baignoire et des globuli d´arnica.. AAAArrrrghghhhh.
PS. Impossible de faire une croix sur la carte postale ci-jointe (la photo n´est pas de moi) mais si vous zoomez, les parasols jaunes - comme feu votre avatar - Espace, c´est là que je trépignais attablée devant une mousse en chope et une soupe aux knödel.
http://farm5.static.flickr.com/4098/4792889054_c0e94621b9_z.jpg
Je vous ai attendu.- Dimanche 10 octobre à 20h56
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- Cher vous,
un tantinet casse-gueulant l´atterrisage dans la molle routine du lundi. Mais n´y a-t-il pas un prix à payer pour tout ?
Ce que je ne vous ai pas encore raconté... c´est qu´une fois le derrière bien calé sur le bois brut du banc de l´auberge du faucon, j´ai laissé mon regard vaquer alentour. Les marcheurs matinaux profitaient du dernier répit avant le débarquement des troupes de lève-plus-tard. Le coin est couru par les Allemands, surtout par grand beau. D´ailleurs paradoxalement, depuis l´Autriche on n´accède pas à ce coin d´Autriche. Possible seulement depuis l´Allemagne. Les majestueux lacs de montagne, le chic Tegernsee et le sauvage Walchensee sont à portée de deux ou de quatre-roues.
Mais revenons à nos hauteurs... Débarque un coupe d´allure assez sportive, avec une mouflette haute comme trois pommes. La famille toute en harmonie. La mouflette marche, mais a sûrement fait l´ascension dans le sakado du père, une merveille de technicité, puisque également équipé d´un ingénieux système d´hydratation (gourde et pipette... si si pourquoi vous mentirais-je). Les Allemands sont toujours équipés du vêtement dernier cri. Même pour faire trois kilomètres en vélo, ils enfilent le cuissard et le maillot thermoactif.
Bref. Le couple en question s´installe à ma gauche. Après avoir été servis, la maman découpe les spaghettis bolognese de la pitchoune en tous petits bouts. Elle a commandé la même soupe de knödels que bibi. Le père se frotte les mains à l´idée d´attaquer son assiette de Leberkäse-frites. Mais la mistinguette louche tant et plus sur les bâtonnets croustillants qu´elle finit par tremper le doigt dans la flaque de ketchup. Maman-diplomate a un sourire tendre mais est décidée à se montrer intraitable. "Tu voulais des pâtes, tu manges tes pâtes s´il te plaît, mon trésor".
Les délicieuses bouclettes dorées du bout de chou rendent sa moue irrésistiblement craquante. Son idée est derrière la tête, et pas ailleurs... L´a pas l´intention de s´en laisser conter, la trois-pommette. Pendant ce temps, les nouilles refroidissent. Papa-biscottos n´a pas l´éloquence très grandiloquente. On devine d´ores et déjà sa capacité de résistance aux attaques de la mignonette aussi riquiqui que ma volonté face à une tablette de chocolat noir. Ainsi, il prend l´assiette de spaghettis et tend ses frites à la fillette. Durant une poignée de secondes (quelque chose de l´ordre de l´éternité) on entend, à défaut de mouches, le hurlement d´un rapace percer le silence. Maman buse affûte son regard. Le silence s´amplifie. Papa-doudou rêve de se faire mimétique et plonge sans broncher sa fourchette dans les spaghettis prédécoupés... Les frites, elles, ne font pas long feu. "Mange au moins ton leberkäse" dit maman-regard-infrarouge qui se contient pour ne pas faire une scène au pied des "dentelles granitées", reléguant par la-même la cocotte minute au nombre des machines à produire de la tiédasserie. Papa-mollets-d´acier, dans un ultime élan d´inconscience autodestructive, suggère alors : "Laisse là donc, si elle veut aller faire de la balançoire. C´est dimanche... ".
Après quoi, il y a l´apocalypse.- Lundi 11 octobre à 10h30
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- deux lieux.. un même dimanche.
-
Ouf ! Heureusement pardi que ce n’était pas l’apocalypse de l’Aigle du Saint Jean qui trompetait à l’auberge du Faucon. Vous auriez été dévissé de vos kneudèles, ma chère. J’ose imaginer déjà la fin des fins déborder de vos yeux.
C’est étonnant ça ! tout ce monde que vous avez vu sur les hauteurs ! alors que moi, situé en plaine n’est croisé qu’un quidam. Tiens vous raconte. (c’est lundi, pouce, pause.)
donc après m’être cogné à la rambarde verticale du château arrière, ai bien tenté une sortie du derrière des cloisons. Boudiouuuuu, le déluge s’abattait à gros seaux d’eau. Normal, c’est un déluge, me dis-je. Pas voulu tenter le diable. PAs voulu imaginer une embarcation de sortie ou lancer du pont une arche de secours pour tremper mes deux bras de méduse à ras de l’eau. Attendre donc. Jusqu’à la clémence (la coquine) venue à deux heures de la fin d’après-midi. Il n’y avait plus d’eau dans le ciel. Toute, elle était tombée sur la plaine. Pas de soleil, juste un rayon de sourire. Le mien. Enfile mes quilles dans du caoutchouc moulé à leur forme et m’échappe par le jardinet. Au bout, il y a un cannelé, (ne pas confondre avec la délicieuse pâtisserie bordelaise) une sorte de ruisseau qui alimentait autrefois les aubes d’une vieille centrale à fée électrique. Il n’a pas débordé. N’est pas sorti de son lit. Ouf ! Soulagement. Pisse à gros bouillon sous le regard effrayé d’une poignée de mulets (mulettes? difficile de distinguer le sexe des poissons avec tout ce remous). Tout remis en place, l’ordre de dame nature enfin revenu, démarre la promenade horizontale à large coup de ciseau, enjambe ici une branche, là un tronc échoué. Par endroit, quitte le fil du cannelé qui s’engouffre sous la route et ressort trois maisons plus loin le long d’un trottoir. Arrive au pied de la vieille centrale, enfin ce qu’il en reste, un mur à empreinte moyen-âgeuse et un trou béant ceint d’une barrière de chantier. La ville transforme la vieille bâtisse en glorieux logements sociaux. Quelle belle idée ! Tiens ! Croise un humain. Lui monte la rue et moi la descend. Je m’arrête. Porte mes yeux sur l’avancée du chantier. Le quidam cesse son ascension du haut de la rue. Je sens bien qu’il m’observe. Tourne la tête vers lui. Exact, Son corps est complètement retourné face à moi. Bon connais pas. Continue de scruter d’autres restants de l’ancienne fée à eaux. Puis à reculons m’éloigne par la rue perpendiculaire. Une vue d’ensemble et un angle mort. Le quidam déboule à l’angle vers moi en me fixant bien du regard. Il a les cheveux au carré coupés net. Pas de frange. Une démarche légère, un flottement, un regard insistant. Presque gênant. Qu’est-ce qui peut bien briller tout au fond de mes yeux ? Doit bien y avoir quelque chose qui illumine mon visage, c’est pas possible autrement, d’être observé à ce point ! Serait-ce une coupe garçonne ou encore autre chose que filment mes yeux ? A moi-même : Y a un bail qu’un mâle ne t’a pas observé de la sorte. Pffffffff !
Suis retourné dans mon antre.
- Lundi 11 octobre à 17h03
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- Un dimanche de mai
Cher vous,
alors comme ça, d´un seul de vos regards doucement ténébreux, vous ne trouvez rien de mieux, pour occuper vos dimanches, que de transcender les quidams coiffés façon Jean Sarkosy. Mais dites-moi, qu´ai-je donc fait pour que nos avatars s´accrochent ainsi !
Et sinon, de quels caprices météo se jouent votre méridionalité aujourd´hui ? Ici, le mercure a franchi dans la nuit la barre des moins. Glagla matinal. Mais grand beau persistant.
S´il vous n´êtes pas trop pressé, je prendrais volontiers la liberté de vous parler d´un dimanche du printemps dernier, où F et moi avions convenu de nous embarquer pour une randonnée dans les contreforts d´un massif montagneux qui longe la frontière de la République tchèque. Peut-être avez vous déjà entendu parlé de la Bayerischer Wald. C´est une région coincée entre une ligne qui s´étend à l´ouest de Regensburg (Ratisbonne en français) à Passau, et à l´est la frontière tchèque donc. Il s´agit d´une terre toute en rudesse, que j´ai moi-même découvert un peu sur le tard hélas, mais qui m´enthousiasme à chaque fois que j´ai l´occasion d´y traîner mes godillots, surtout quand la perspective de faire des kilomètres de queuleuleu dans les bouchons pour atteindre les Alpes me rebute.
Paysages authentiques, comme je viens de vous le dire, de tourbières, de forêts préservées, de rivières et de lacs qui me rappellent fortement un coin de France auquel je suis fortement attachée, le Jura. L´ai-je déjà évoqué ? J´ai passé plus de vingt ans de ma vie à faire des aller-retours plus que réguliers entre Lyon (ou ailleurs) et le Haut-Jura. Pour tout vous dire (vous avez raison, pour les confidences, ce forum à faible fréquentation est au poil), un de mes premiers amours était jurassien. Le deuxième aussi d´ailleurs. Le premier était bûcheron. L´hiver, quand les forêts devenaient impraticables, il emmenait des groupes de sportifs en ski de fond. C´est comme ça que je connais mieux le Jura sous la neige que n´importe quelle autre région. Je me souviens aussi du regard étonné de ma mère, une fois que M est passé me chercher au chalet pour partir à ski, apprenant que sa fille s´initiait aux plaisirs de la vie avec un tronçonneur. Elle qui, outre quelques nourritures terrestres indispensables à sa survie, a toujours préféré s´abreuver de lectures, cette intello donc, férue de lettres anciennes, classiques ou modernes... réalisait soudainement qu´en l´espace de quelques mois, son aînée s´était entichée d´un mécanicien, la deuxième d´un cuisto et la cadette d´un abatteur d´arbres. Ambiance...
Mais le post part déjà dans tous les sens, alors que j´avais pour intention de vous parler de ce dimanche de mai. J´étais passée chercher F dans son appartement de Ratisbonne. Après qu´on ait déjeuné de quelques bretzels beurrés, la matinée était trop avancée et notre motivation trop ramollie pour qu´on s´embarque dans l´ascension du Grosser Arber qui culmine à plus de 1400 m. F a alors proposé de nous contenter d´une randonnée dans les terres plus plates, aux environs de Regen et de la rivière du même nom. Le réseau de sentiers de marche y est très développé. Il est également possible de batifoler sur l´eau en canoë ou autres embarcations. Les villages qu´on traverse sont pittoresques à souhait et les animations folkloriques commencent à y battre leur plein, comme pour faire la nique aux longs mois d´hiver.
Nous voilà donc gaillardement embarqués. On ne s´était pas vus depuis des semaines, si bien que les papotages allaient bon train. On marchait depuis - à tout casser - une bonne demi-heure quand F a laissé échappé un "auah !" ("aïe !" en allemand) déchirant, tout en se tenant la cheville qu´ il venait ostensiblement de se fouler ou peut-être même pire, au vu des grimaces qui déformaient son visage. Instinctivement j´ai levé les yeux au ciel puisque je connais bien l´animal. Il n´y a pas plus hypocondriaque que lui. Pourtant il avait vraiment l´air de souffrir. Moi que les gambettes démangeaient depuis le début de la semaine, je nous voyais déjà retourner illico à la case départ. Sans parler qu´il me voyait déjà le porter (comment ???) jusqu´à la voiture... ce qui bien évidemment me faisait me tordre de rire.
Ouille... Comme le temps passe, Espace. Je reviendrai plus tard vous raconter la suite de ce printanier dimanche, si vous êtes toujours là.- Mardi 12 octobre à 12h16
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- Entre le café et le pousse café,
je m´empresse de continuer mon récit haletant, mon cher, me demandant si vous vous êtes endormi à la première ou à la troisième ligne.
Ouhlàlà... Que n´avais-je fait là ?! Écorcher l´amour propre d´un homme ! Un homme qui en avait vu d´autres, des galères. Prises au hasard : moult fois tombé en rade au milieu de nulle-part lors d´une transhumance en 4L entre Munich et Ouagadougou (aventure certes vieille d´une voire deux décennies, mais quand même...), contaminé par des cochonneries pas possibles lors du dernier vagabondage en Colombie... J´en passe et des pires. De ce fait, il aurait été exclus de laisser une donzelle mal embouchée porter atteinte à sa dignité d´humain par d´ incessantes railleries.
Clopin-clopant, nous étions donc repartis. Mais je voyais bien qu´on n´irait pas très loin. Arrivés à hauteur de ruines d´un château moyenâgeux, nous avions décidé de nous poser, le temps de nous désaltérer. Or loin d´être laissées à l´abandon, les vieilles pierres étaient occupées par une troupe de théâtre réduite à son minimum, à savoir un Bavarois bon teint (affublé d´un costume d´époque), son fiston et une splendeur racée, sa fille selon ses dires, devant laquelle F était tombé à l´arrêt, tous trois nous invitant à prendre place au soleil pour les écouter redonner vie aux légendes locales.
Assis à même la pierre, F dont la générosité n´est plus à prouver, faisait son possible pour me décoder dans le creux de l´oreille les subtilités du patois du Haut-Palatinat ou de Haute-Franconie, je sais plus, qui me passaient au dessus de la cervelle. Quelques passants avaient comme nous décidé de faire une pause dans ce cadre insolite. Après avoir trinqué en compagnie de cette joyeuse troupe avec des godets d´époque contenant une solution... disons un peu moins aqueuse que le contenu de nos gourdes, nous avons repris notre chemin.- Mardi 12 octobre à 14h51
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- Vivement dimanche
Cet ajout est délicieux, me désarc-boute de quelques humus.
J’avais craint d’être abattu tel un vieux noyer perdu. Voilà que vous m’emportez dans les ruines d’un folklore vivant qui m’est encore inconnu.
Je ne parle pas de la 4L allemande à l’arrêt que j’ai moi-même croisée il y a deux décennies quelque part très au Nord d’Arlit. Elle prévoyait de descendre plus bas. Son radiateur crevé manquait d’eau. Les bidons étaient taris. Nous y avions remédié et l’astucieux mécanicien de notre groupe colmata la fuite. Ils reprirent la route de Niamey et nous celle du Nord vers le Tahat. Je n’ai qu’un lointain souvenir de l’Autriche. Emmailloté dans un duvet, m’être endormi en bord de route sur la moquette verte d’une aire de repos et sous la voûte étoilée puis au matin, d’être réveillé par les rires gras d’un groupe bien campé sur leur gros pieds qui m’entourait et se foutait de ma gueule.
Très chère me raconterez-vous avec autant de précision et cette même couleur sémantique qui m’enlumine, votre dimanche prochain ?
- Mardi 12 octobre à 16h56
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- En effet, ce n´est que mardi, très cher,
mais où en étais-je donc du fil de mon dimanche ?
Je vous disais donc que le schnaps avait fortement dilué notre rage d´en découdre avec les kilomètres de sentiers et que, le temps passant plus vite qu´on aurait pu l´imaginer, il a fallu se rendre à l´évidence : nos estomacs criaient Ô Famine Ô Dessèchement ! Dans la seule et unique intention de coller fidèlement à la réalité des faits et à leur enchaînement, je dois vous avouer que nous n´avions pas beaucoup progressé. En y repensant, je me dis que le parking où nous avions garé l´arrière-petite fille de la 4L (la même que vous éreintiez donc le long du fleuve Niger) devait encore être visible à l´oeil nu si nous nous étions retournés...
Nous longions toujours, mais beaucoup moins vaillamment qu´au démarrage, la rivière Regen (qui, au passage, signifie "pluie" dans la langue d´Angela), tantôt en la surplombant depuis quelque hauteur, tantôt en trempant nos semelles dans l´eau. Au bout d´une petite vingtaine de minutes de cloche-pied exténuant, nous profitâmes de ce qu´une barque opère des traversées régulières pour passer sur l´autre rive. Arrivés sans encombres à bon port, force était de constater que l´astre verticalait déjà dangereusement. C´est pourquoi il nous fallût opter pour la solution la moins déraisonnable : accepter l´idée de devoir faire une nouvelle halte dans une de ces petites gargotes typiques qui essaiment le long de la rivière.
(Un léger grésillement sur mon antenne me pousse à interrompre l´émission le temps d´une brève pause post-scriptum que je vous glisse discrètement ci-dessous)
PS. "Vivement dimanche". Comme vous y allez ! (j´allais rajouter "vieille branche", rapport à votre somptueuse humusserie. Vous connaissez mon penchant pour la facétie, et je sais votre capacité à rire de beaucoup d´insolence, figurez-vous, du moins j´espère...).
J´ai déjà du mal à vous faire le récit de ce dimanche printanier sans être interrompue en permanence par le félin qu´il faut aller faire vacciner ou Sanzescalette qui me demande des conseils pour son devoir de rédaction (le sujet "imagine une histoire vivante qui ait un rapport, peu importe lequel, avec un vélo"... En guise d´histoirette, elle a défouraillé un conte limite gore mais bon, ça a le mérite d´être "vivant") alors quant à songer à celui qui va venir, cela équivaudrait à se projeter dans de la science fiction.- Mardi 12 octobre à 17h40
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- Quand je dis gargote,
je veux en fait parler d´une de ces imposantes auberges bavaroises qui n´ont pas d´équivalent en Allemagne ou ailleurs puisqu´elles offrent plus la plupart de fabuleuses terrasses à l´ombre de chênes, de châtaigners ou autres... toutefois rarement de palmiers. On les appelle Biergarten ce qui, traduit littéralement signifie "jardin de bière". Le Biergarten est une institution chez les descendants de Lulu (le roi kitsch). On en trouve partout, les plus somptueux sont à Munich, les plus populaires également et les plus rustiques ou les plus modestes sont isolés dans la pampa. On prend place le plus souvent sur des bancs en bois massif et les tablées sont généreuses. La convivialité est le mot d´ordre dans ce genre d´endroit. On partage en général sa table avec d´autres boit-sans-soif, à moins d´être assez nombreux pour squatter la place. On y mange des plats roboratifs mais il n´est pas rare (de moins en moins hélas, rétrécissement des porte-monnaie oblige) d´amener son propre pique-nique. Enfin, il est très mal vu d´y boire autre chose que de la bière (un litre mini-minimum). A la limite un Radler, qui est un mélange de bière et de beurk-limonade. Voilà pour la partie dépliant touristique de ce fil.
Pour ce qui nous concerne, nous avions trouvé un coin confortable pour nos fessiers malmenés par la marche (...) avec vue imprenable sur la Regen et la scène. Quelle scène, me direz-vous. Celle de l´orchestre, très cher. Le weekend, à la belle saison, les musiciens locaux enflamment la galerie. J´en profite pour vous rappeler que nous nous trouvions là un dimanche. F et moi partagions la table avec un couple de retraités, ayant revêtu pour l´occasion leurs costumes traditionnels. Elle le Dirndl ou robe tablier taillée dans une étoffe colorée (à mi-chemin entre l´accoutrement de Sissi et celui de Blanche-Neige) mettant généreusement en valeur ses formes bustées... et lui une culotte de peau retenue (on se demande bien pourquoi) par des bretelles, chemise à carreaux et chaussettes de laine grimpant jusqu´aux genoux. Tous deux ne lésinaient pas sur le lever de coude, pas plus ni moins que nous ou que les quatre motards charpentés en bout de table.
Quand j´ai l´occasion de manger au Biergarten, je résiste rarement à la tentation de prendre l´obazda si elle est préparée maison. Il s´agit (accrochez-vous) d´un mélange de fromage (camembert écrabouillé), de crème, d´oignons, de cumin et de paprika et qu´on tartine sur des bretzels croustillants. Je ne dérogeais pas à mon habitude cette fois encore. F lui s´était décidé pour la salade saucisse-oignons-fromage. En mon fort intérieur, je me disais qu´il n´allait sans doute pas tarder à regretter ce choix, rouspétant que le pain de seigle aller lui causer des ballonnements à moins que ce soit l´oignon qui l´indispose. En tout cas, la fête battait son plein. On s´entendait à peine hurler dans l´oreille de l´autre, tant la fanfare (cuivres, accordéon et tout le tintouin) s´en donnait à coeur joie. Bon, je vous l´accorde, il y a plus aérien que cette musique folklorique, mais la chaleur et l´euphorie aidant, j´ai fini par céder à l´insistance de F pour aller faire le pitre et me déhancher sur la piste, figurez-vous.
Si vous n´y voyez pas d´inconvénients, cher vous, j´aimerais rester sur cette note fleur-bleue pour clore le récit de cette randonnée de l´extrème. L´odyssée du retour vers le parking m´a paru sans fin. Il me semble me souvenir vaguement que l´astre déclinait et... nous également.
A bientôt.- Mardi 12 octobre à 20h57
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- dimanche avec un..
... simple coup de fatigue. Vous étiez à bout de relief ! A cran de bretelles et de chemises avec carreaux énervants, manquiez de croustillant, trop de bretzels parmi vos mots qui ce soir encore, butent sur quelques liaisons inhabituelles. Vous dansiez ma belle et vous, vous la reine des ponctuations, cramâtes le fou pour sauver le roi.
‘Déhancher’ sur la piste de seigle frottée aux oies à coup de gnons.. vous avalâtes un jars, voilà tout ! L’astre verticale qui décline se résume à un dimanche. Moi-même madame, qui n’ai plus bandé depuis... Hou lala la belle lurette, préfère encore me taire et faire semblant de vivre la grande ascension, celle des écrins. Quel massif !)
(Ps : dites amour, pris ne veut pas dire disparu. Ferme une fenêtre sur ce for intérieur antique et garde le fantastique de votre récit .)
Penserai à vous demain dès l’aube, pour votre reprise. Tendresse,- Mardi 12 octobre à 22h15
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- Monsieur canard
vous déboulâtes ici, sachez que je ne vous en veux pas. Simplement ne sais quel rôle vous donner dans ce théâtre.
.. et de théâtre, c'est celui de la vie. Simplement ami plumé, Sanzescale en est une merveilleuse, n'allez pas me la disperser quelque part dans ces marais.
plumitivement votre,- Mardi 12 octobre à 22h55
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- Dispersions - diversions
Calispera, très cher vous,
j´ai bien peur que l´expédition de demain soit réduite à une peau dégoulinante de chagrin. Es regnet in München, il pleut à Munich. Je prends donc la liberté de vous rapporter mon samedi. Enfin, seulement si vous n´avez pas déjà déserté ces lieux devenus peu fréquentables.
Comme je vous l´écrivais ce matin, j´ai passé une partie de la journée au bureau. Devinez qui m´a poussée à déserter les open-space surchauffés... Le crachin certes (j´aime quand le ciel crachotouille figurez-vous). Mais surtout le texto de F : "Suis au Barista, si ça te dit de passer, je t´attends".
Vous allez me faire remarquer qu´à force, F commence à vous siffler dans les oreillettes. J´en profite (non sans malice) pour vous rappeler un passage du livre que vous avez lu récemment qui m´avait fait sourire et penser à vous justement :
"Je ne vous ai rien demandé au sujet de ce type, genre italien ou moyen-oriental, qui vous fait la cour et auquel vous n´êtes pas insensible puisque vous lui souriez et que peut-être, je n´en ai pas la preuve, vous avez accepté de dîner avec lui chez Casa Nostra et même, de prendre un dernier verre chez lui ou, ce qui serait épouvantable, chez vous. Il est grand temps que vous vous rendiez compte que c´est un crétin, un petit séducteur des plages. Vous me décevez."
F tapotait un message sur son Iphone quand je suis entrée dans le café bondé. Après les embrassades de rigueur, j´ai eu droit aux "Dis-donc, t´en as mis un temps ! Je te signale que j´ai dû repousser les demandes de trois beautés aux jambes inimaginables. Elles étaient prêtes à jouer des griffes pour prendre la seule chaise vide qui reste... Tiens, assieds-toi".
La clientèle du Barista varie en fonction des jours. En semaine, on y trouve pas mal d´étudiants qui viennent s´encaféiner le neurone entre deux cours. Le weekend, ce sont des couples qui flânent à siroter des petits noirs tout en rêvant de s´offrir la Rolls-Royce des machines à café (qui au passage se vendent comme des bretzels en dépit les tarifs exorbitants. Je ne vous parle évidemment pas des terminators à capsules que vante Clooney, mais d´authentiques machines à vapeur).
J´ai passé commande d´un capuccino pour F et d´un doppio pour moi. Puis joué la dinde outragée. F aime être rassuré dès qu´il s´agit de ses conquêtes féminines (le râle de la bête en mâle de séduction). F et moi avons été très proches à une certaine époque. D´où cette grande liberté de ton. Beaucoup de complicité. Et un peu de tendresse insolente aussi. Enfin vous voyez...
Une fois sortis du café, nous nous sommes dirigés vers un magasin de meubles. Voilà des lustres que je suis à la recherche d´un tapis. J´ai besoin d´un autre avis que le mien pour m´aider à me décider. F en a acheté dernièrement. Quand il m´a dit que le même existait en vert, j´ai pensé que c´était sûrement ce que je recherchais. Il m´avait prévenue que les vendeurs étaient sous pression et baissaient les prix "comme des malades". On n´avait d´ailleurs pas commencé à reluquer le 230 x 170 cm noué main qu´un pingouin cravaté a annoncé la couleur : notre prix serait le sien. J´ai joué la nana peu sensible à la petitesse du geste et fait mine de quitter les lieux en entrainant F par le bras quand le tarif a encore plongé... Je pense que je passerai prendre la merveille dès lundi.
La fine pluie persistait. Si bien qu´après avoir relevé nos cols de vestes, nous avons pris le chemin du cimetière sud. Il y a des années de ça, après avoir débarqué un soir de février à Munich, j´ai emménagé à deux pas du Südfriedhof. C´est une des oasis les plus paisibles de la ville. Il m´arrivait régulièrement de partir gambader matutinalement en traversant le parc du cimetière pour rejoindre les rives de l´Isar.
Depuis que j´ai déménagé, chaque occasion est bonne pour retrouver la quiétude de l´endroit. Je souriais en poussant la grille alors que F, qui a eu cet été une brève aventure avec une jeune caille originaire de Vienne, m´apprenait que les Autrichiens utilisent le terme "friedhofsblond" (blond cimetière) pour parler de la tignasse qui grisonne avec les années, qui justement nous rapprochent du cimetière.
C´est là que repose une bonne partie du gratin de la ville. Architectes, physiciens, aristocrates, poètes, peintres, chercheurs... les von Klenze, Reichenbach, Zenetti, von Pettenkoffer, et toute la clique des Wilhelm, Karl-Friedrich, Konrad et autres Maximilian qui ont donné pour beaucoup leurs noms aux rues de la ville. La plus vieille partie du cimetière servait à l´origine à enfouir sous terre les carcasses des pestiférés à l´extérieur des enceintes de la vieille ville. Aujourd´hui, on n´y enterre plus personne. Mais les promeneurs sont nombreux qui viennent respirer l´odeur des fougères humides, écouter le commérage des piafs, s´amuser du spectacle des écureuils qui se coursent le long des arbres et s´émouvoir de celui des vieilles dalles rongées par la mousse et les herbes folles.
Mon estomac commençait à faire la grimace. Je proposais d´aller manger un bout dans un bistrot du quartier. Mais F devait passer prendre quelques photos du chantier de la deuxième salle d´escalade qui se construit un peu plus au sud de la ville. Pendant qu´il s´activait, j´observais une poignée de spécimens aux muscles fuselés qui rampaient les long des parois verticales.
Pour finir, très cher vous, j´ai opté sans trop réfléchir pour le plat du jour d´un petit bistrot sans prétention : un plat de pâtes au pesto d´ail des ours. Deux verres d´un jus de raisin (un peu raide à mon goût) pour faire descendre le tout. Après quoi F m´a déposée à la gare de Munich. Je viens de rentrer et j´ai voulu vous écrire sans attendre.- Samedi 16 octobre à 23h59
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- hey crétine man ? you touch myyy wife ??
Bon souvenir ce grizzly qui fumait dans le tapis. M’en rappelle bien du fulminé qui négociait 2 bouts de moquettes façon emporte pièce. Il jouait le coq de l’étalage. Son chant se résumait à un did. Il me prend par le colback et m’assène à nouveau le : Heyy man d’you touch’ y wife ?
Bien sûr ma première réaction était de directer mon poing dans la tronche du guignol. Il mesurait quand même 40 cm de plus que moi ! Que faire ? Comment parer la furie du lourdaud ? Sans toucher sa wife bien sûr venue spécialement ici acheter une boîte colorée de nouvelles épingles à linge anti-glissement. Le col enserrée dans son étau, j’étouffais. Alors direct lui ai balancé un gros coup de latte dans le bas de l’armure. (la coquille a explosé.)
Le gardien du magasin arrive à la rescousse avec l’oreillette en mode grichhhhhhh-rogers-grichhh-charly,y a eu du tango et tous le binz rayon tapisserie. Une lancinante plainte à tête dégondolé lancinait : Hey fuck man.. d ‘n’t touch’ ed myyyy wif... bouhhhhh hououou... sniff !! Il pleurait sa mère. Z’êtes blessé ? me demande la sécu.
Moi non ! Mais le morse oui !
L’ambulance l’a embarqué. L’ait resté sonné. Déjà 3 semaines que d’n’tm’ywi’f’f’e du bac à sable pointe à l’atelier couture et raccommodage de l’hôpital. Peiné, le boutiquier offrira dès ce lundi le 230 par 170 à la pauvresse esseulée.- Dimanche 17 octobre à 01h33
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- Le travail le dimanche
- Le débat autour du travail le dimanche continue à se dérouler en France. L’idée de travailler le dimanche est assez nouveau pour ce pays et les controverses ont commencé quand Sarkozy a suggéré que certains grands magasins devraient ouvrir le dimanche. En étant contre le commerce le dimanche, je soupçonne que le système ne soit pas juste pour tous les citoyens.
Tout d’abord, il y a toujours deux côtés d’un problème. Au regard de la modernité, je comprends tout à fait que ces jours-ci le travail n’est pas réservé aux heures du jour ni à une semaine de lundi à vendredi. C’est complètement normal pour un ouvrier de travailler le soir et même le weekend ; par contre, ce comportement oppose les valeurs de la France, celles de la tradition et de la famille. La France est un pays avec des habitudes qui proviennent des siècles. La France est un pays ancien donc les traditions y sont beaucoup plus importantes que dans un pays plus jeune comme l’Australie. Il faut certainement continuer d’honorer les coutumes qui sont précieux pour la France.
Le commerce le dimanche n’attirera pas les employés s’il n’y a pas d’avantage, précisément l’augmentation de salaire. Assurément, les employés qui sacrifient leur dimanche pour travailler sont payés le double. En vérité, ce n’est pas le cas pour tout le monde. Certaines professions ne touchent pas les privilèges financiers, c’est-a-dire les bibliothécaires et les serveurs de restaurants pour nommer quelques-uns. Cette injustice aggrave le débat de commerce le dimanche. En outre, le transport pose un problème pour plusieurs travailleurs. C’est vrai que beaucoup d’entre eux ont l’accès à une voiture, pourtant pour ceux qui prennent le bus ou train, l’irrégularité du transport public le dimanche les empêche de travailler.
En regardant un peu les deux côtés de l’argument c’est clair que l’organisation du commerce le dimanche n’est pas équitable et c’est pour cette raison que je ne suis pas d’accord avec le concept. Il y a beaucoup de changements et modifications qui doivent être impliqués pour que je sois pour cette notion.
- Jeudi 07 octobre à 14h25
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- Et pourquoi ouvrir le mardi et pas le dimanche ou le lundi lol?
- En général, les magasins ouverts le dimanche depuis quelques années ont vu leur chiffre d'affaires augmenter. Qui dit chiffre d'affaire qui augmente, dit aussi retombées intéressantes pour les salariés.
Et en quoi ouvrir le dimanche pose plus de problèmes que d'ouvrir le mardi?
Avoir un jour de congé en semaine, ça peut être bien aussi :0) Il y a vraiment des employés, dans certaines enseignes qui sont volontaires pour travailler le dimanche, que cela arrange même... - Samedi 28 août à 14h20
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- Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- CONTRE
- Et il fait quoi unforgiven ? Y fait président ??? Pas genre derrière les talus pourtznt... l'avez caché où l'raton laveur ??
Je lance une opération portes-ouvertes. Y s'aime; pas dans les talus, c'est une hommr avant fardiste de l'époque, il tienyt à ses vacan cesw, mais jamais Ô gr - Samedi 03 juillet à 00h21
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- Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Contre ?
- Alors tout contre.
Pour eune fort guy yves eun je sais pas. Deririère le talus y'avait un cas qui gerbait son pinard, mais j'ai pas su son nom. Juste des bords beaux rythmes. Genre beuaarrr, raaa, beuuuh. Pas tr'éclair. Par contree le raton laveur je l'ai vu d - Samedi 03 juillet à 00h25
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- Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Reste là toua ! J'ai pas fini.
- Donc pour le raton l'est dans le lavoir derrière le pré vert à gauche en entrant. Pas à droite y'a la fosse morte.
Pit ^t' qu'il est dans la fosse ton homme four guy yves eune. Se sera trompé de porte ...
Je sais pas moi. Je joue pas au foute.
Content de te croiser en tous les k - Samedi 03 juillet à 00h28
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- La piscine ?
- J'ai du mal à la mettre à température top niveau. J'ai du voir grand, elle va des Côtes de St Malo à New York en passant pas Portsmouth ou Reykjavik. Mais j'ai un truc dedans qui fait des belles vagues. Les filles s'amusent comme des folles.
- Samedi 03 juillet à 00h34
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- Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- et la restauration alors?
- Il me semble que certaines categories d'employés sont oubliés dans ce débat... J'ai travaillé 10 en restaurants, le travail le dimanche ne m'a jamais été proposé comme une "option", le planning est établi sur les 7 jours de la semaine, c'est comme ça, si t'es pas content tu te casses. La paye? la meme que les autres jours, pourquoi? Vous croyez que parce que vous aller manger dehors le dimanche, les employés sont payé plus? Allez, 25% non? Meme pas, salaire normal. Au passage, je n'ai vu aucune annonce où le salaire était supérieur au SMIC hotelier (qui n'est pas le meme que le SMIC normal, ils correspond bien à 1000€ nets, mais pour 39h par semaine, payées 35. Soi-disant qu'il y aurait des "temps morts" pendant ces 39h...). Je ne sais pas où passe la baisse de la TVA, mais en tout cas pas dans les salaires, en tout cas en province. Alors le travail le dimanche... Ahah
- Mercredi 17 février à 11h45
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- Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Carrefour veut licencier trois employés pour avoir refusé de travailler le dimanche
- Le député PS Christian Eckert a dénoncé jeudi la décision du groupe Carrefour de licencier trois employés d'une de ses enseignes d'Oyonnax (Ain) pour avoir refusé de travailler le dimanche, soulignant que la loi sur le travail du dimanche "condui(sai)t au licenciement".
Licenciés en juin dernier pour "non-respect des horaires et insubordination" ces trois salariés ont porté l'affaire devant les prud'hommes de Créteil, dont le jugement est attendu en octobre prochain.
Christian Eckert (PS, Meurthe-et-Moselle), qui s'était battu à l'Assemblée, contre le texte de loi sur le travail du dimanche, a souligné dans un communiqué que leur situation "était prévisible dès l'adoption de ce texte ambigu" et que l'on constate "une multiplication des cas de licenciements pour refus de travailler le dimanche".
Il rappelle que "le travail du dimanche ne peut être fondé que sur le volontariat et qu'aucune sanction ne saurait être prise contre un salarié qui refuse cette astreinte".
M. Eckert demande au ministre du Travail Xavier Darcos de "communiquer au plus vite la liste des communes concernées par la loi sur le travail du dimanche (adoptée l'été dernier) et de réaffirmer que le travail du dimanche s'effectue sur la base du volontariat".
http://www.travail-dimanche.com/
- Vendredi 05 février à 14h09
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- Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- travailler le dimananche
- Dans la nouvel loi, il y a apparament deux type de travalleur, suivant la zone ou il travail.
Les zone ou le travail ne sera pas obligatoire et majorer financierement.
Les zone ou le travail sera obligatoire et pas majorer.
Cela va encore creer une division de plus lorsqu il faudra revevdiquer contre les patron.
J ai connu sa dans un grand organisme public qui
employai des pompiers professionnel, ou environ 50% etait des ancien militaire qui touchai une retraite de l armé et lesautre n avai que leur salaire pour vivre.
Il y a aussi certain emploi style caissiere, garde d enfant dans les école (avant et aprés la classe) chauffeur de bus scolaire et surement d autre que je ne connai pas, qui voie leur journée de travail diviser en tranche
de 2 ou 3 heures et qui pour des raison geographique ne peuve pas rentrer chers eu.
Il y a aussi certain probleme dans le milieu du transport ou le personnel qui assure le chargement et le dechargement et dont les temp d attente ne son pas ou peut remunerer.
Sa conserne aussi les ambulance privés qui assure desastinte pour le SAMU (il y a de moin en moin d ambulance au SAMU qui pour des raison de budget soutraite au privé)
Souvant ses emplyer ne son pas sou contrat de travail 35 Heure.
SUREMENT LE TRAVAIL DU DIMANCHE N'EST PAS UNE BONNE CHOSE MAIS IL NE FAURAI PAS QUE L ARBRE CACHE LA FORET!!!
MAIS QUE FOND LES SYNDICAS peut etre se fond t il dédomager leur frais de bouche par le MEDF ? - Vendredi 28 août à 07h18
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- Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Syndicacats
- Les syndicats, ils sont plutôt mous depuis quelque temps. Toujours prêts à retourner leur veste, on se demande pour qui ils roulent, parfois....
Une bonne révolution, ça serait plus rapide et on se ferait moins chier... - Vendredi 28 août à 13h35
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- Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Et c'est bien là le problème !!!
- Et à tous ceux qui souhaitent travailler le dimanche. Je souhaite moi qu'ils soient dans une zone touristique où ils n'auront pas le choix et ne gagneront pas plus tout en travaillant plus. Le problème, c'est que ce sont encore leurs collègues qui ne désirent pas travailler le dimanche qui devront payer les pots cassés ! Mais patience... Tout a un prix. Et un jour où l'autre, il faut passer à la caisse.
- Jeudi 17 septembre à 23h05
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