Crise financière : la fin du capitalisme ?
677 commentaires affichés.
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- Crise financière...
- ... en crise de confiance en la démocratie; en ce système économique dit "capitalisme" qui devrait être au service de la démocratie mais qui est devenu une institution de l'exploitation du peuple en mondialisation.
L'économie basée sur la monnaie place le profit en une valeur des plus compétitive, et cela corrompt l'idée même de bien commun comme le sont les ressources naturelles, l'idée de fraternité, de solidarité, de liberté, et évidemment d'égalité. Je ne crois pas que la société de consommation apportera des solutions durables, ses progrès technologiques peut-être, mais pas tant que l'économie ne gérera pas les ressources naturelles comme un bien commun mais comme un moyen de faire des profits indécents à la face de la plupart des êtres humains.
Crise de confiance en nos hommes politiques, qui semblent avoir une oreille attentive aux lobbies bancaires et industriels, et qui en deviennent des marionnettes dont le seul but est de conserver ces institutions tout en distrayant le peuple. Qui est encore dupe du fait que la démocratie sert l'économie et non l'inverse ? Ah oui, l'heure est à nous préserver de ces terroristes qui menacent notre sécurité, non de se poser des questions sur l'avenir de ce système consumériste, d'abord et surtout le conserver !
Sincèrement, qui a l'impression que les problèmes systémiques dévoilés par la crise sont pris en charge par nos dirigeants ? Les responsables sont renfloués pour préserver ce système, car ce système ne supporterait pas la faillite de ses éléments les plus toxiques, peut-être car il est gangréné pour ne pas dire corrompu, non ?
"La propriété provoque le crime." - Tant pis si je passe pour ce que je ne suis pas. - Mardi 12 janvier à 14h28
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- Pas de reprise à l'horizon...
- L'illusion de la hausse du Down Jones peut y faire croire...
Ainsi que les bonus qui reviennent.
Le Blatic Exchange Dry Index a repris un petit peu, mais faiblement, on retourne 6 ans en arriere pour le transport de fret!
Cet indice est proportionnel à l'activité REELLE donc un espoir de reprise d"emploi...Mais il est en train de replonger doucement....
L'or est 37% plus cher qu'il ya un an.
Le Down Jones a monté de 30% en moyenne.
Si on laisse tomber le principe politique du dollar monaie étalon, on remarque que le dollar c'est dévalué de 37%, et donc qu'il y a inflation des valeurs boursieres. Bref le Down Jones à dollar constant n'a meme pas remonté!
En clair c'est le résultat obligé du surplus de liquidité qui n'est guere que du crédit, donc du papier monaie adossé à aucune richesse, ni aucune production industrielle. Ni aucune remontée de ce PIB fictif boosté par de la spéculation artificielle!
Donc: Il ne s'est rien passé! Poudre aux yeux.
Pour que cette farce soit réussie il fallait que les liquidités n'aillent pas dans la poche des consommateurs, c'est à dire contenir l'inflation sur l'économie REELLE. N'est ce pas mister Trichet? Esclavagiste!
Pour garder cette richesse fictive, il faut continuer à paupériser le salarié, les entrepreneurs, sinon l'afflux des dollars et l'inflation qui suivrait ferait partir en fumée la pseudo plus-value de ces derniers mois sur les titres boursiers et meme les produits dérivés. Donc: Plus de bonus!!!
Bref c'est du vent...En ce moment l'économie est constipée et retient la M... de ses CDS, CDO et produits dérivés "hors bilans" qui ne valent plus un clou sauf que le gouv US les rachete pour faire croire qu'ils ont de la valeur! (Comme la BCE et Trichet)
Parceque les politiques sont controlés par la finance.
Il faudra bien réinjecter tout ce crédit de la poche des financiers vers le public, sinon la plongée va continuer...
Si cet argent est bloqué par les plus riches comme aurjourd'hui...
Franchement je ne sais pas ou nous allons avec ces politiques publiques de droite néolibérale.
Il nous faudrait un bon Chavez, qui OBLIGE à la redistribution.
Je ne vois pas pourquoi on maitriserait l'inflation en Europe, l'euro est beaucoup trop cher par rapport au dollar...C'est du suicide.
Les plan de relance ne sont que des plans de relance dirigés vers la finance et des grosses boites incontrolables qui s'empressent de continuer à titriser et à speculer dans les paradis fiscaux. C'est en pure perte pour les peuples. Ca ne sert qu'a maintenir la richesse des privilégiés.
Il faudrait:
-Augmenter les impots sur le capital à un niveau trés élévé. Pour ça il faut revoir les traités européens en urgence tellement ceux-ci sont inadaptés et suicidaires.
-Relancer la consommation, prestations sociales et augmentation de salaires. D'ou demande, d'ou embauche.
En se moment proposer de l'offre est absurde!!!!
-L'Etat devrait non pas revitaliser la banque et les multinationales mais faire des grands travaux. Pas forcement des autoroutes comme jadis, mais vers le spatial, l'electronique, les fibres optiques, haut débit, s'équiper de centrales à énergie douce non polluantes etc...Y en a des choses à faire!!!!
Ca ferait du boulot donc de la consommation.
Quand on pense que 3 000 000 000 000 de $ sont partis en fumée depuis un an...
POUR RETOURNER EN ARRIERE!!!!
POUR RIEN!!!
Vivement qu'on les vire ces escrocs.
http://www.investmenttools.com/futures/bdi_baltic_dry_index.htm#bdi
- Lundi 14 décembre à 05h09
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- Un effondrement économique mondial est possible selon la société générale
- Dans un rapport de 68 pages intitulé « Worst-case debt scenario », Daniel Fermon, analyste à la SG, explique que, « Pour l'instant, personne ne peut dire avec certitude si nous avons échappé à la perspective d'un effondrement économique mondial », un effondrement reste possible dans les deux prochaines années.
Les plans de relance n’ont fait que transférer les problèmes du privé vers le public, créant des risques de nouvelles bulles et un endettement qui a atteint un point de non-retour. Cette perspective explique le succès de l’or, valeur refuge, dont le cours s’est envolé à 1150 dollars l’once.
La situation actuelle présente des similitudes avec le Japon durant sa « décennie perdue » avec une différence de taille : le Japon pouvait compter sur la croissance mondiale qui était forte pour tirer ses exportations.
http://www.telegraph.co.uk/finance/economics/6599281/Societe-Generale-tells-clients-how-to-prepare-for-global-collapse.html - Jeudi 19 novembre à 14h13
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- Re-...
- J' avais déjà posé la même question:
Qui a intérêts à dépenser moins en France?
Je n' avais à l' époque pas eu de réponse.
Visiblement, ni le gouvernement, ni l' opposition, ni les élus nationaux, ni les élus locaux, ni les bénéficiares d' allocations, ni les "riches". N' existe-t' il vraiment personne?
Et si la prochaine bulle était celle de la dette publique!!! - Lundi 02 novembre à 22h29
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- Rien à dire?
- La Crise financière ne va pas entrainer la fin du capitalisme, mais plus certainement la fin du "modèle social français".
Il est assez étonnant, pour ne pas dire plus, que personne ne trouve intérêts de discuter de la dette de la France et du déficit chronique de son budget de fonctionnement. Pourtant, l' assemblée discute du budget 2010 dans l' indifférence générale. Pas un politicien de droite, pas un politicien de gauche, pas un journaliste, pas un économiste, personne sur ce forum, non plus!
Bon je vais sur le forum "terrasses chauffés", surement le sujet le plus brulant du moment... Les températures sont en baisse. - Vendredi 16 octobre à 17h53
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- A Tolerance 69
- "que personne ne trouve intérêts de discuter de la dette de la France et du déficit chronique de son budget de fonctionnement."
Il y a un éditorial de Joffrin à ce sujet, la dette de l'Etat , le bouclier fiscal, celui du 20/10. Sarkozy Ier, notre monarque ne veut pas céder. Les députés de droite même ont beau râler, rien n'y fait.
Vous voulez que l'on discute dans le vide?
De comment Sarkozy est devenu monarque? De sa psychologie? De sa pathologie mentale?
- Mercredi 21 octobre à 09h53
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- A Cartesiencitoyen
- Pour ce qui est du système capitaliste je vous renvoie à la lecture de Oncle Bernard et son anti-manuel d'économie tome 2.
Il explique très bien en quoi le système capitaliste est un système immature, pas forcément compatible avec l'écologie par exemple: le court terme, l'accumulation de richesses qui devient la règle etc..etc...
Pour ce qui est du problème français, le président ne voulant pas céder sur le bouclier fiscal, par exemple, ce seront donc enfants et petits enfants qui épongeront.
La meilleure façon de réguler: les Verts le préconisaient: un salaire ou des revenus maximum. Au delà d'une certaine limite, c'est indécent voire pathologique.
Point. - Mercredi 21 octobre à 10h46
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cartesiencitoyen (597)
- à marredescons
- merci, je ne connaissais pas le bouquin. Le problême français intégrera de gré ou de force, avec mollesse vraisemblablement, le message et les préconisations des verts. Ok pour la limitation des revenus.
Reste à trouver les moyens de contrôle, une lutte s'engagerait avec les financiers comme la lutte hackers/autorités...il y a de la ruse pour masquer les revenus !...Accélération du blanchiment, il faut le quadriller aussi...C'est possible, et souhaitable, mais ça fait revoir les fondements de a à z...
l'autre voie serait le développement continu, durable de la responsabilité individuelle. Et pour ça, le moins cher reste la culture. Mais là, je vous entend déjà crier, non ? - Mercredi 21 octobre à 11h07
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- A Cartesiencitoyen
- "l'autre voie serait le développement continu, durable de la responsabilité individuelle. Et pour ça, le moins cher reste la culture. Mais là, je vous entend déjà crier, non ?"
Le psycho-rigide, notre monarque , a placé l'écologie comme prioritaire. Enfin si on en croit son discours de clôture lors du Grenelle.
Maintenant il y a des projets notamment autoroutiers qui sont lancés comme celui de l'A65, exemple emblématique, et qui n'apparaissent plus grenello-compatible.
Pourquoi emblématique? L'A65 passera dans 8 zones Natura 2000 alors que la France, s'est engagée pour 2010, à arrêter la perte de biodiversité.
Qu'est ce qui va faire le psycho-rigide? Annuler des projets dévastateurs pour la bio-diversité ou pas?
Selon vous?
C'est un peu le même cas de figure que le bouclier fiscal. Certes, il s'est engagé pour le bouclier fiscal et l'État s'était déjà engagé avant le Grenelle sur des grands travaux mais on peut toujours s'adapter à une situation nouvelle: crise économique et urgence écologique.
A moins que la crise économique est balayée l'urgence écologique. - Mercredi 21 octobre à 13h27
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- A Cartesiencitoyen
- Être dépassés par la vague verte?
Au niveau politique, faut pas rêver, les Verts n'y arriveront pas tout seuls, ils devront passer des alliances.
Par ailleurs, si on prend l'exemple des algues vertes de Bretagne: réduire les apports azotés améliorerait la situation mais pour cela il faut changer de modèle , passer d'une agriculture intensive à une agriculture dite durable (que met-on derrière ce vocable d'ailleurs?)
Première mesure qui n'est pas sans conséquence d'un point de vue politique. (Un libéral qui prône du non-intensif et du durable, j'y crois pas trop)
Ensuite, il faut savoir que même en arrêtant la plupart des activités polluantes, on ne retrouverait des teneurs en nitrates compatibles avec un bon état écologique qu'au bout d'une dizaine d'années au moins
Voilà un peu les enjeux.
Le grenelle de l'environnement, la taxe carbone, c'est bien, ce sont les balbutiements, le début d'une prise de conscience générale, politique et citoyenne.
Ni crachons pas dessus.
Ceci dit il faut ramer. Poids des lobbys économiques qui n'est pas contre-balancé par un secteur -associatif sous représenté, c'est toujours la même rengaine.
Dur, dur de remettre en cause notre modèle de développement. On est donc au stade du curatif préféré au préventif.
Sinon d'un point de vue plus personnel, pas étonnant que vous ayez la fibre verte. Je crois avoir vu un stand des réopéniens (c'est comme çà qu'on vous appelle?) à Eurexpo à Lyon lors du salon dédié à l'environnement?
Vous confirmez?
- Mercredi 21 octobre à 19h09
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cartesiencitoyen (597)
- l'inertie s'estompe naturellement, et court baratin
- à marredesvieuxcons, je vais répondre pêle mêle, sur un ton boursoufflé en plusieurs divagations pour être sûr que l'on puisse s'entendre, vous cernerez ensuite la position à votre guise. je ne suis pas sûr de comprendre votre question. Pour le ton chargé, c'est la liberté d'internet que d'être sentencieux, mon avatar debout sur un banc. Si je comprends bien, vous êtes septiques car les réactions actuelles ont un temps de retard par rapport aux nécessités écologiques rapides, est ça ? la dégradation est plus rapide que le dvp durable en quelque sorte. et bien je serais d'accord avec vous. Mais la meilleur parade reste la direction fertile du développement durable, de l'intégration harmonieuse à moyen terme de l'humain dans son environnement. C'est le seul point d'horizon, nous n'avons pas mieux.
le problème en ce moment est la paralysie due à la multitude voies possibles. Tellement de méthodes d'energies renouvelables sont possibles, que la R&D se partage sur tout les domaines, et donc avance moins vite dans chacun.
L'inertie vient de la multitude de voies possibles. La paralysie du choix, attendre de savoir quelle est la meilleur voie avant d'investir sur 10 ans....Cela va prendre lentement de la vitesse, chaque domaine arrivant lentement à maturité. L'energie marine a elle seule peut nourrir en energie plusieurs dizaines, centaines de fois l'humanité de 2030, 2050 ! ...un seul exemples parmi les 1000 medium d'energie.
Alors il faut mettre le poids des industries pétrolières, plus généralement des energies fossiles, dans la balance. D'ou le frein, d'ou le contre poids énorme au dvp, l'asphixie de voie alternatives...
mais même avec cette volonté, l'humain, des entreprises privées, appatées par le gain, vont vers ces voies d'energies nouvelles ! comme de la mauvaise herbe, avec la force des mauvaises herbes, ou de ces platanes qui explosent lentement le goudron. Idem.
donc, je suis optimiste. L'accélération va être exponentielle, comme l'est le progrès technique.
de là surgira un nouveau mysticisme, un nouveau rapport à la terre comme centre de vie. L'abandon des energies fossiles va modifier nos consciences, notre rapport à l'alterité. Nous repositionner dans les cycles harmonieux, Une vague d'apaisement sur les religions, les dieux généreux, abondants et infinies, la new pacha mama. Le problème sera alors déplacé sur notre rapport à l'univers.
notre rapport à l'univers est déjà ambigu, entre décharge, esprit de découverte, oasis de mystère scientifique, de spiritualité scientifique, au croisement, mais aussi, la vue d'un espace fonctionnel, source de ressource !!!
on commence déjà à faire les mêmes conneries, avec le même état d'esprit. C'est nuancé, mais il y a déjà des dérives inquiétantes...
voilà, avant d'en venir au sujet principal : la fin du capitalisme ? par le dvp de l'analogie capitalisme et plante invasive , je laisse passer quelques minutes, histoire de pas décourager par la longueur.
- Jeudi 22 octobre à 12h43
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cartesiencitoyen (597)
- plante invasive
- le capitalisme, ais je lu quelque part, puis à ma sauce, est comme une plante invasive : il a besoin perpétuellement de conquête pour suvivre. Créant dans son dvp sa mort cellulaire du centre, sa régénération par les bords.
Ainsi le capitalisme consomme les pays, et cherche perpétuellement à conquérir de nouveaux marchés comme autant de matière nourricière. Là est sa richesse, son moteur perpétuel, les nouveaux marchés...le capitalisme consomme les sociètés et les peuples et les chient en être individualistes, paranoaiques, cupides. Disons les encourage dans cette voie. Ces traits étant dans la nature humaine.
En ce qui concerne les solutions...et bien...comme dit plus haut le progès technique, l'érosion des sytèmes basés sur l'energie fossile.. Erosion dis je, pour ne pas dire comme certains septiques que la réponse écologique est lancée
Si le temps qui s'écoule pour notre civilisation était un fleuve, le capitalisme serait actuellement le lit du fleuve, sa pente, la force de l'eau, le débit. Pour filer la métaphore, l'océan, le graal est le profit.
Alors les digues sont dérisoires, à moins de remonter jusqu'à la formule chimique de l'eau....
au moins tenter d'aller à la source...
sinon, il nous faudrait ce phénomène chinois, vous savez, cette marée qui remonte une fois tout les dix ans un fleuve sur 10 km ..vous connaissez ?
il nous faudrait ceci, un élément qui puisse modifier en profondeur les sociètés, un élement de type pearl harbour, pour modifier les consciences...
mais je n'aime pas ces méthodes. Et je déplore l'absence des energies nouvelles dans les prévisions absolument fabuleuses de précision du livre "Le grand échiquier" Zbigniew BrzeziÅ„ski écrit en 1997.
et vous ?
conlusion plus légère sur le comportement humain protectionniste vis à vis de la nature, illusion !
la victime est l'humain, pas la nature. Si l'on considère la nature comme Vie globale. La vie est inatteignable, sera toujours pleine et entière, la somme de vie sur terre est toujours semblable, quand bien même il ne resterait que des bactéries, la vie se redévelopperait !
donc , la vanité humaine est le principal frein, humus, humilité !!! "
des agents aident l'ivrogne à descendre de son banc, il titube et tombe quelques mètres plus loin, rote, puis vomit et s'endort.. - Jeudi 22 octobre à 13h06
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cartesiencitoyen (597)
- après le passage des plantes invasives, de nouvelles plantes !
- pour conclure la métaphore, il manquait le principal (comme souvent) : les yper-centres mondiaux se déplacent à la manière d'une plante invasive, en ravageant les territoires conquis, disons en les assèchant jusqu'à épuiser les ressources. Par mourir localement faute d'energie !
bref, le centre de la vieille europe, du centre des usa, ravagé par le capitalisme va se régénérer naturellement ous une nouvelle forme.
Donc oui, le capitalisme meurt et accouche d'une nouvelle socièté.
un monde en lambeaux, dans la douleur, ok, mais une nouvelle socièté émerge, l'idée d'une société nouvelle.
la comparaison fonctionne encore en cela : une autre espèce envahit l'espace vide !!!
en ayant intégré les défauts fatals à l'spèces précédentes, disons, par évolution, étant là, ayant suvécu, grandit dans cet environnement..
ainsi, des cendres mentales de nos sociètés, pardon, je pousse le bouchon, nait une nouvelle sociètés, de nos oripeaux..
c'est beau, naturel et à mon avis, une très bonne chose.
j'exclu de ce monologue les guerres actuelles, la course nucléaire, la menace du commerce nucléaire, mon discours est donc limité en cela, entre autres. - Jeudi 22 octobre à 13h41
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- la dette et les déficits (à Cartésiencitoyen)
- Je vous rappelle que le sujet de mon post est la dette de la France et le déficit de l' Etat. Vous me répondez, décroissance, écologie, voire si nous poussons plus loin, le démantèlement du maigre secteur industriel français, qui forcément est polluant.
Le capitalisme serait en France la cause de tout. Il suffirait de le supprimer, n' est-ce pas?
Je vous rappelle que 56% du PIB est des dépenses publiques, dont 35% de transferts sociaux. Pour un pays victime du capitalisme, les chiffres pré-cités semble ne pas vous donner raison. Souhaitez-vous augmenter ce pourcentage? Jusqu' à quel niveau faudrait-il le pousser pour résoudre l' ensemble de nos difficultés?
Et alors, questions fondamentales, à partir de quels pourcentages de dépenses publiques peut-on considérer que nous ne serions sortis de cet ammoral système capitaliste?
A titre personnel, je pense que plus le pourcentage sera élevé, plus nous serons victime du capitalisme. Non pas que ce système soit mauvais par nature, mais plus, nous en serons dépendant. En effet, l' augmentation dramatique de notre déficit budgétaire 2009 est dûe à la baisse de l' activité capitaliste. Je vous rappelle que la création d' emploi est lié à une augmentation annuelle du PIB d' au moins 3%. Or 56% de notre PIB est basé sur du vent; et ce souffle est celui de l' Etat. Or vue le niveau de la dette, la force publique ne nous fera plus vivre très longtemps. Nous n' avons pas encore évoqué la dette social future, retraite et dépendance. Or si nous n' avons plus d' industrie, que vous restera-t' il? Rien. Vous subirez la décroissance, que vous appelez de vos voeux, mais plus personne n' y associera le terme de "positif". Bonne chance à tous. - Samedi 24 octobre à 22h20
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cartesiencitoyen (597)
- à tolérance69, d'amour68, pour volonté70
- je trouve 2 sujets dans votre post : le danger de la dette et le capitalisme nécessaire, non ?
je ne suis pas sur d'avoir parler de décroissance ni démantelement mais renouvellement...la décroissance n'est pas tout à fait mon cheval ni mon poney de bataille....Croissance verte et R&D scande-je.
Pour coller à votre sujet, capitalisme nécessaire et le ratio dépenses publics / pib. Vous semblez dire que la croissance est coute que coute nécessaire, quite à ce qu'elle soit vaine, se reposer sur la vente de voitures neuves par "exemple, ceci pour résorber la dette future.
Dans ce cas là, ce serait une fuite en avant ! balancer le caillou plus loin sur le chemin. Not' diktat président disais " pour ne pas que les mêmes causes produisent les mêmes effets"
vous dites, si je comprend bien, que nous ne sommes pas totalement dans le capitalisme eu éga aux dépenses publiques. Que le capitalisme est sous perfusion des aides de l'état. Que nous avons besoin de lui pour résorber la dette future...Oui, oui, oui, reste à définir quelle croissance !
La solution n'est certainement pas dans le tout Etat. La liberté de mouvement des personnes, des biens et des capitaux est dans le sens de l'histoire, je n'ai pas de problème avec cela. C'est la moêlle épinière de l'Europe par exemple.
vous dites que l'état serait le prolongement volontaire et nécessaire du capitalisme, qui subit un coup de mou. Dites moi si j'interprète mal.
ce qui est condamnbale dans le capitalisme est la vacuité de la recherche de profit pour le profit. Ceci est un problème. Pour la reste, le commerce, la mondialisation...et bien je dirais que le commerce est une interaction nécessaire et positive, un vecteur de développement malgré tout.
le problème de la dette publique provoque le même stress que les familles noyées dans le surendettement. Le problème est la perte de marge de maneuvre des états.
Le monde est Un depuis le début, le commerce international a commencé il y a plusieurs siècles.
je ne suis pas rétrograde ! simplement, notre salut est , selon moi, dans la croissance verte, voire dans le rapport intime au profit.
et les niches de croissances vertes sont exceptionnelles.
nous comprenons nous ? - Dimanche 25 octobre à 08h44
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- Effectivement, rien à discuter (à Marredesvieuxcons)
- Dire qu' il n' y a rien à discuter parce que Nicolas Sarkozy ne souhaite pas revenir sur le bouclier fiscal, ça me laisse perplexe.
La dette de la France est de 1500 milliards d' euros, les recettes de l' Etat sont de 210 milliards d' euros, le déficit de l' Etat pour l' année 2009 est évalué à 140 milliards d' euros. Gloups!!!! J' insiste, quand l' Etat a dépensé 5 euros en 2009, il avait réellement 3 euros.
Alors, si le bouclier fiscal avait fonctionné, il aurait coûté, au mieux, 15 milliards d' euros. Or le bouclier fiscal ne fonctionne pas, il coûte beaucoup moins. La première année complète, il a coûté 800millions d' euros.
Alors pensez-vous réellement que le bouclier fiscal va nous sauver. Le but n' est pas de polémiquer sur ce point particulier, mais il permet à la gauche de masquer encore une foi ces faiblesses... Démogogie vous dis-je!
Si on prenait les bénéfices des 40 plus grandes entreprises françaises, ça ne suffirait pas à boucher le déficit 2009. Si le salaire de l' ensemble des fonctionnaires n' avait pas été versé en 2009, cela ne suffirait pas à mettre le budget de l' Etat à l' équilibre.
Je termine, enfin. Les intérêts de la dette sont de 40 milliards par an, soit à peine moins de 20% des recettes 2009.
Pensez-vous réellement qu' il est pertinent de polémiquer entre gauche et droite? Si nous commencions par stopper ce type de mesquineries!
Je ne vous en veux pas; mais rien à discuter... les bras m' en tombent.
Alors, Mr Joffrin, merci; mais, il va falloir faire beaucoup plus... et si possible sans polémiques partisanes. Le sujet n' en a pas besoin. - Mercredi 21 octobre à 22h15
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- A Tolérance 69
- Vous ne lisez pas les articles qui suivent l'éditorial. (ni ce que j'ai écrit)
Extraits (pour une fois que je cite Libé)
«Le problème, c’est qu’ils ont fait du bouclier fiscal un marqueur idéologique, soupire Marie-Anne Montchamp. Pour nous, en sortir la CRDS serait un marqueur politique, celui de la solidarité dans la crise. Et si on ne le fait pas, le déficit cumulé de la Sécurité sociale, qui est aujourd’hui de 65 milliards, sera en 2012 de 125 milliards. Laisser cela aux générations futures, ce n’est pas responsable.» Mais la députée du Val-de-Marne ne se fait guère d’illusions sur l’issue de la bataille.
Il s'agit de sortir la CDRS du bouclier fiscal. Marie-Anne Montchamp est ump.
Vous qui voulez du non partisan en voilà. C'est une députée umpiste qui parle d'idéologie.
Joffrin a parlé de fronde à droite.
Si après çà vous ressortez le même refrain sur les faiblesses de la gauche, c'est que manifestement vous ne voulez pas y mettre du votre - Mercredi 21 octobre à 22h35
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- Vaine polémique! (à Marredesvieuxcons)
- Je ne vous parlais que du déficit du buget de l' Etat. Effectivement, il faut ajouter celui de notre système social. Hou là là! La CRDS va tout résoudre. Le déficit et la dette vont avoir peur de l' idée de Mme Montchamp.
Toutefois, les élus de droite ont raison de réagir, il faut un début à tout. J' aimerais être sûr que ce type de réaction est totalement désintéressé. Mais, il ne vous aura pas échappé, que Nicolas Sarkozy va proposer une réforme de notre "système étatique local". Le but est de diminuer les coûts de fonctionnement, n' est-ce pas? Les baronnies locales, gauche et droite, vont forcément s' y opposer.
Bon, j' arrête. Je vois trop de vices... Bien que, ne touche-t' on pas là, à l' essence même de l' art de la politique. Je te donne ça, tu me donnes ça,... - Mercredi 21 octobre à 23h01
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- A Tolérance
- "Toutefois, les élus de droite ont raison de réagir, il faut un début à tout."
Puisque manifestement vous ne prenez pas la peine de lire les articles je vous re-mets un extrait, la suite du même.
"Quant à ceux à l’UMP qui voudraient poursuivre la fronde, ils doivent s’attendre à des mesures de rétorsion. Pour Marie-Anne Montchamp, c’est déjà fait : elle a pratiquement perdu sa circonscription dans le redécoupage électoral."
Ça c'est pour répondre à la question "comment Sarkozy est devenu monarque?"
Sinon, notre monarque semble bien décidé sur la réforme des collectivités à passer la vitesse supérieure.
J'ai déjà réagi à ce sujet. J'ai parlé de centralisme régional ce qui en tant que citoyen ne me parait pas rassurant pour une bonne gestion.
Pourquoi d'après vous on a décentralisé ces derniers temps? Pour multiplier le nombre de fonctionnaires? - Mercredi 21 octobre à 23h21
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- A Tolérance
- "Alors, si le bouclier fiscal avait fonctionné, il aurait coûté, au mieux, 15 milliards d' euros. Or le bouclier fiscal ne fonctionne pas, il coûte beaucoup moins. La première année complète, il a coûté 800 millions d' euros."
A préciser. 15 milliards, c'est l'ensemble de la loi TEPA (heures sup, succession, emprunt immobilier, bouclier fiscal...). Même en vitesse de croisière, le bouclier c'est de l'ordre de 600 millions. Mais comme on ne parle plus que de ça, on finit par oublier que le gros des mesures n'est pas là...
Attention, son importance toute relative n'en fait pas moins un symbole important en ces temps de crise... - Mercredi 21 octobre à 22h42
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- symbole ou pas (à Copepe)
- Depuis 30 ans, nous ne discutons que des symboles. Alors, on peut continuer, mais l' essentiel est-il là?
Sur le fond, vous n' avez pas tord; sur la forme, j' aimerais commencer, pour une fois par autre chose que des symboles. Le président fait du bouclier fiscal une question de principe. Alors passons au-dessus, pour engager une réforme nécessaire et si possible consensuelle. Nous reviendrons sur ce sujet a fortiori, en gardant l' idée qu' il faut privilégier l' investissement. - Mercredi 21 octobre à 23h20
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- A Tolérance
- Je veux bien conserver l'idée du bouclier fiscal, ça ne me gêne pas vraiment, surtout que comme je l'ai rappelé, ça ne coute pas 15 milliards mais plutôt 500 millions. Cependant, je serais plutôt favorable à un taux de 80 %, avec un impôt sur l'IR allant jusqu'au même taux... De fait, on règle la question des bonus, surprimes et autres salaires complètement loufoques, on revient à des niveaux de rémunérations plus acceptables en ces temps de crise et de fait on privilégie au sein des entreprises une politique d'investissement à long terme plutôt qu'une politique de haut-salaires à court-terme (prends l'oseille et tire-toi). On rétablit du même coup un semblant de contrat social plus juste et on se donne en partie les moyens pour éviter une nouvelle crise spéculative qui est en train de se préparer actuellement, vu le faible niveau des réformes actuelles du système financier...
- Jeudi 22 octobre à 12h30
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- bouclier fiscal à 80% (à Copepe)
- Vous proposez un bouclier fiscal à 80%, au nom de la solidarité nationale et pour lutter contre les profits de la finance et en particulier des traders.
Soit, admettons la solidarité nationale...
Passer le bouclier fiscal de 50% à 80%, représente une augentation de 60% des prélevements pour ceux qui sont concernés; gloups! Mais bon, c' est vous qui fixez les règles. La solidarité nationale réclame toutefois de l' égalité, n' est-ce pas? Alors, Copepe, quel effort êtes-vous prêt à faire,... par mesure d' égalité républicaine? A ce stade, vous allez me répondre, que vous ne vous êtes pas goinfré comme les traders. Je vous répondrais que vous êtes responsable de la dette à la hauteur de vos revenus. Alors, Copepe, même si vous ne payez pas d' impôts sur le revenu (hypothèse), vous payez la TVA. Pour aller dans votre sens, pourquoi ne pas tomber d' accord sur une augmentation de la TVA de 60%?
Soit, admettons les traders...
Mais que faites-vous des "riches" qui investissent et créent de l' emploi en France??? Je vous rappelle et je l' ai écrit dans un post précédent qu' en prélevant, 100% des bénéfices des entrerpises de CAC40, cela ne suffirait pas à combler le déficit de l' Etat en 2009 et 2010. Alors, que proposez-vous?
- Samedi 24 octobre à 22h56
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- A Tolérance
- "Mais que faites-vous des "riches" qui investissent et créent de l' emploi en France??? "
Ca, j'aurais pu y croire il y a quelques temps... J'avais même laissé du temps à la politique de Sarko pour faire ses preuves avant de juger. Le moins que l'on puisse dire maintenant, c'est que cette présentation n'est qu'une excuse pour diminuer les impôts des plus riches. Le nombre d'exilés fiscaux est assez réduit (il est surtout symbolique, les symboles, nous en parlions il y a peu), et surtout, le nombre de retours, en conséquence de cette mesure, est peanuts...
Pour le reste, si on ne fait rien (notamment sur l'impôt sur le revenu), tout augmentera mécaniquement : les impôts locaux, la csg, les cotisations santé, etc, en ordre dispersé voire cacophonique... Belle hypocrisie que de prétendre ne pas augmenter les impôts mais de laisser filer tout le reste. L'IR est sinon le plus juste, en tout cas, celui qui permet, a posteriori de contrôler plus efficacement l'échelle des revenus. Et ce contrôle est une condition sine qua non pour faire "avaler" tout le reste... Et comme ça ne suffira pas, en terme de ressources : réexamen sans tabou de toutes les niches fiscales, de la loi TEPA, tva sociale etc... - Jeudi 29 octobre à 21h18
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- la fin des niches fiscales? Je suis pour! (à Copepe)
- Vous admettrez que quelques bénéficiaires d' allocations sociales fraudent l' Etat. Pensez-vous qu' il est nécessaire de supprimer l' ensemble des aides sociales? Evidemment, non!
Quelques "riches" bénéficient d' avantages indus, les traders. Est-il nécessaire de mettre tous les "riches dans le même panier? Oui ou non! Au vue de votre post, votre réponse serait oui. Je pense que vos écrits ont dépassé votre pensée, n' est-ce pas?
Supprimons les niches fiscales!!! Tous les français bénéficient d' un abattement fiscal, êtes-vous pour le supprimer? Vous limitez-vous aux avantages touchant les "riches"? Dans ce cas, l' égalité est-elle un droit auquel les "riches ne pourrait prétendre?
Je vous rappelle qu' un certain nombre de niches est lié à l' investissement dans la recherche ou l' industrie, lié à l' entretien de nos forêts ou de monuments classés. Que fait-on?
Vous comprenez que je me fais l' avocat du diable, mais, tout de même, je vous rappelle qu' une majorité d' emploi ont été créée et pérénisée par des "riches". Si la banque ne vous rémunère plus vos livrets, qu' allez-vous penser? La même chose que les "riches, n' est-ce pas?
Je vous rappelle que si l' Etat avait prélevé 100% des revenus 2008 des foyers fiscaux soumis à l' ISF, le budget de l' Etat ne serait toujours pas à l' équilibre. Depuis 30 ans, les prélèvements augmentent régulièrement, sans que le budget de l' Etat revienne à l' équilibre.
Et, si on expérimentait la baisse des dépenses. - Lundi 02 novembre à 22h14
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- A Tolérance
Je ne cherche pas à supprimer les avantages des riches ou toutes les niches fiscales. Pas plus que je n'oppose riches et pauvres...
Je dis juste :
- en tant de crise et pour éviter une nouvelle crise, ou encore en temps de déficit record, il est temps de contraindre un peu mieux l'échelle des revenus, c'est une question de budget et c'est une question d'éthique,
- et il temps de faire un examen un peu soutenu et un peu cohérent des niches fiscales...
Quant à l'ISF, on traine ce boulet depuis des dizaines d'années, et il nous fait faire et dire les pires conneries. On doit très certainement pouvoir le supprimer à condition 1. que la gauche se calme et 2. que l'IR augmente au moins dans les mêmes proportions...
Quant à la baisse des dépenses, pour parler crument, diminuer le nombre de fonctionnaires, on commence par qui ?...- Lundi 02 novembre à 22h46
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- Et le capital emprunté, on le remboursera quand?
- Un emprunt de 2,6% ça semble sympa et bon marché. Rien que 20% des recettes! Dites vous...
Sauf que ce sont des emprunts OBLIGATAIRES.
C'est à dire que l'Etat ne rembourse rien du tout pendant la durée de l'obligation émise, mais ne paye que les interets!
Bref une obligation de 10 milliards sur 10 ans? Et bien cela fera 10 milliards à rembourser...Immédiatement dans 10 ans!
On pourra pas...Alos? Ben on fera encore une autre emprunt pour rembourser l'emprunt, etc...Du moment que ça marche!
Du pur Madoff....
En fait les 20% de remboursement de la dette, ne sont pas du remboursement mais seulement le paiement d'interet de la dette!
Imaginez votre budget avec ce genre de concept!
Un jour quand on atteindra 50% de paiement d'interets, on ne nous pretera plus et la France fera glou-glou, comme jadis l'Argentine.
Les Etats se soumettent aux dictats du capital globalisé, pour avoir leur ration de drogue: L'emprunt pour boucler leur budget.
Désormais les Etats empruntent pour soutenir la finance!
Cette finance meme qui nous propose des emprunts!
Bref une histoire de fous...
A ce propos les banques ont remboursés leur emprunt car emprunter aux USA est bien meilleur marché...
Si la France emprunte à 2,6% c'est qu'elle emprunte en dollars aux banques américaines qui elles trouvent des emprunts à 0,5% auprés de la FED. FED qui inonde le marché de T-Bonds achetés par les chinois qui ont la trouille que le dollars coule...
Mais le dollar commence à couler; le dollar ne vaut plus un kopek...
Le dollar n'est pas une monaie de refuge, quand ça va mal il remonte car les chinois et autres asiatiques achétent les T-Bonds américains pour le soutenir, monaie qui reste celle des échanges internationaux.
A quoi bon exporter en dollar si ca ne rapporte plus un clou?
La crise financière n'est pas terminée. Le renflouage a permis aux banques de continuer à distribuer des dividendes promis sur leurs produits dérivés ubuesques et scandaleux, d'ou les benefices phénoménaux, et les bonus délirant, dépassant l'imagination d'un Al Capone.
Rien n'a changé, mieux, la situation est bien pire qu'avant!
La prochaine bulle sera encore plus catastrophique...
La fin du capitalisme approche grace au G20.
Les vieux communistes doivent se réjouir...Marx avait raison. - Jeudi 22 octobre à 18h58
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- Sarkovert ou la fin des haricots.
- Merci... Mais je continue dans la provoc...Surtout contre un type comme Cohn Bendit, le Sarkovert.
Vous avez raison, les libéraux n'ont rien à fiche d'une production de biens qui ne rapporte pas d'argent. Remarquez que le mot "bien" ne veut pas dire "richesse".
Les libéraux n'existent que parceque la production de bien produit une plus value, ce qu'ils nomment richesse. Si le PIB ne monte pas chaque année dans une marche historique jusqu'au paradis du capitalisme qui se résume dans un univers bling bling, ou on se ferait chier au bout de trois jours, nos libéraux dépriment, s'égoisillent à la Crise, et menacent si l'Etat lache un Lheman Brother, de mettre la clef sous la porte pour se payer la nouvelle Rolex chinoise.
Chiche, les mecs, cassez vous sur Jupiter, bon débarras.
On aurait du laisser s'écrouler la finance, tout reprendre à un euro symbolique. Puis etatiser le secteur banquaire.
On aurait économisé 13 000 milliards de $ réinjecté dans la sécu, la recherche, le crédit aux entreprises, une politique de grand travaux, la conquète de Mars, le relèvement de l'Afrique, s'attaquer sérieusement à la faim dans le Monde. Au lieu de cela on s'endette pour 40 ans pour sauver la SG, BNP paribas, Caisse d'Epargne Banques populaires, Natixis, etc...Qui sous nos yeux s'empifrent de bonus historiques, d'augmentation de 20% de leur salaires devant le prolétaires viré de sa boite délocalisé en Roumanie ou en Chine. Oui la Chine est aussi en europe comme la roumanie, c'est nouveau, ça vient de sortie, l'UMP est le parti frère du PCC, tous populaires, tous populistes, tous pourris, tous menteurs.
On aura tout vu dans le foutage de gueule universel. Ca dépasse l'imagination. On vit une époque formidable, tant de tarés au metre carré, on croit devenir un génie par comparaison.
Ce sont des salopards. Le gouvernement français est traitre à la nation française. Sarkosy doit etre destitué, avec Brown, Merkel et Berlusconi.
Obama est un faible, téléguidé par Bernanke et Geithner anciens de Goldamn Sachs, torpilles de JP Morgan et Bank of América, actionnaires de la FED pseudo indépendante.
Ils font du Madoff en redistribuant en capital des emprunts d'Etats qu'ils ne pourront jamais rembourser sinon en continuant à emprunter.
Le serpent se mords la queue, la finance produit de la finance. Il n'ya aura plus d'industrie, plus de travailleurs, plus rien sauf des montagnes de dollars dévalués.
Vu l'effrayante incompétence, le zero absolu des reformes du capitalisme, le zéro absolu des reformes de la globalisation, les paradis fiscaux courrent toujours car ils restent légaux. On nous bassine avec la fraude, mais ce n'est pas la fraude la plus génante.
Transparence des paradis fiscaux? Rien à cirer. Il est légal que Peugeot Finance paye 4% d'impots à Malte qui n'a jamais été sur la liste grise ou blanche des paradis fiscaux! Ni bien sur la City de Londre...
Des dizaines de milliards peut-etre 100 milliards de moins chaque année dans les caisses de l'Etat...Parce que ces salopards ne payent pas d'impots. S'engraissent comme des porcs. Polluent comme des porcins en Bretagne.
Alors on veut nous faire payer une taxe CO2...C'est nous les coupables!
Ben voyons! Si les industriels polluent, c'est pour se faire du fric absorbé par les actionnaires.
Et pourquoi le CO2? Le CO2 ne menace personne, pas meme le climat.
Cette thése est une foutaise extraordinaire.
Mais les Verts cachent leur trotskysme: CO2=Bagnole=Capitalisme
A bas le CO2, suppot du Capital!
Verts idiots...Totalement manipulés par ceux qu'ils prétendent combattre!
La vraie pollution vient de la chimie, des manipulations génétiques, du nucléaire, de la déforestation, du saccage des mers, de l'agriculture irresponsable dans une surproduction imbécile et inutile.
Les africains ont besoin de se nourrir sur place, pas en important la nourriture des US ou de l'Europe!
Le CO2 me fait chier.
Le GIEC raconte des idioties. Cela ne respecte meme pas les lois de la thermo-dynamique:
http://www.pensee-unique.fr/effetdeserre.html
Explication GIEC de l'effet de serre emprunté à De Saussure:
Couvrez une boite noire par une vitre et exposez au soleil: Vous verrez la temperature augmenter dans la boite. Pourquoi? Ben parceque la lumiere donnne de l'énergie aux parois qui renvoient des rayons Infra Rouge dans la boite, mais comme les rayons IR ne peuvent plus sortir par la vitre étanche aux IR, que celle-ci reémet les rayons IR à l'interieur, la temperature dans la boite augmente.
Remplacez la vitre par du CO2 et hop voila!
Eh non. C'est faux. R.W.Wood l'a prouvé.
A la place de la vitre en verre mettons une vitre en halite qui laisse passer tous les rayons, surtout IR.
Meme expérience. Normalement pas d'effet de serre, puisque les IR vont ressortir. Et bien si, la temperature augmente aussi de manière quasi identique!
Et pourquoi? En fait il s'agit d'un phénomene de convection. L'air commence à chauffer au contact des parois, isolé dans la boite, il ne peut sortir par la vitre. Se produit un phenomene de convection; l'air chaud monte, laissant la place en bas à l'air froid et ainsi de suite, peu à peu la temperature augmente.
Les parois chauffent l'air qui ne peut s'échapper et ainsi échanger sa chaleur avec l'environnement, donc il s'echauffe de plus en plus.
L'effet de serre n'existe seulement que si l'air interieur n'a pas de contact avec l'air exterieur. Tous les agriculteurs le savent: Il suffit d'un trou au plafond de la serre pour que l'air chaud s'échappe, et partant, la temperature diminue considérablement.
Voici ce qu'a écrit Robert William Wood : "Il en résulte qu'il est nécessaire d'être précautionneux quant au piégeage du rayonnement (NDLR : infra rouge) en concluant que la température de la terre est affectée par l'atmosphère. Les rayons solaires traversent l'atmosphère, réchauffent le sol qui, à son tour, réchauffe l'atmosphère par contact et courants de convection. La chaleur ainsi reçue est stoquée dans l'atmosphère et y reste à cause du très faible pouvoir radiatif des gaz. Il me semble très douteux que l'atmosphère puisse se réchauffer notablement en absorbant les radiations (NDLR: infra rouges) émises par les sol, même dans les situations les plus favorables."
Il n'existe aucune preuve de l'effet de serre tel décrit par le GIEC.
Aprés simulation sur ordinateur, ils ont découvet virtuellement une zone aux dessus de l'équateur à 10Km d'altitude, trés chaude appellée "hot spot".
Manque de bol dans les mesures effectives par radio -ondes dans l'atmosphere, aucun "hot spot" nulle part!
Mais ils 'en foutent. Ces religieux du CO2 continuent à vendre leur salade qui rapportent du financement aux chercheurs qui ont besoin du GIEC pour survivre. Mais pourquoi le capital finance ces recherches falsifiés?
Mon hypothése c'est de soumettre tous les Etats à une réglementation mondiale pour les soumettre à la globalisation néolibérale peinte en verte: Le green buziness.
Ensuite pour faire durer la mane pétrolière pendant encore des siécles: En se serrant la ceinture et en payant trés cher cette énergie. Bien sur le green business ne fera aucun effort pour remplacer totalement le pétrole...Ils ne vont pas tuer la poule aux oeufs d'or de sitot...
Gagnant-gagnant les salopards...
Alors Sarkohn Bendit l'image grimaçante de Big Brother?
- Samedi 24 octobre à 00h06
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- A Izarn
- Izarn ton ramage se rapporte à ton plumage , tu es le plus beau provocateur des hôtes de ses bois.
Alors premièrement Cohn Bendit, il a des bouclettes rouquines oui.
Oui mais.
Europe ecologie ce n'est pas que Cohn Bendit. Les paradis fiscaux, la délinquance financière ,Eva Joly ,je crois bien qu'elle a son mot à dire en tant qu'experte.
Rivasi a créé la criirad et est experte en nucléaire, tu sais le milieu opaque qui envoie ses déchets ultimes en Russie, ailleurs quoi.
Etc...etc...
Y'a pas que du politicard véreux partout. Regarde à droite la fronde actuelle concernant les finances de l'État.
Je vais d'ailleurs finir par croire qu'à droite ils ont plus de couilles qu'à gauche.
Sur le sujet de la dette de l'Etat, et plus globalement ce qui touche l'économie. Faire attention à la communication sarkozienne. Derrière se cache une idéologie malsaine.
Creusement des déficits (là on est au niveau record depuis 1945), casse des services publics, engraissement des plus riches.
Faut savoir déchiffrer, mais comme le français est globalement nul en économie, c'est facile de le berner par des beaux discours.
Sinon pour le réchauffement climatique, t'as tout le forum "humus".
- Samedi 24 octobre à 13h55
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- A Tolérance
- "La Crise financière ne va pas entrainer la fin du capitalisme, mais plus certainement la fin du "modèle social français"."
Bah, de toutes façons, tout repart comme en 40 (avec un déficit qui a grossi). Jusqu'à la prochaine crise sans doute, puisque la spéculation repart comme avant, trop vite pour juger que la leçon ait été bien apprise. Les Etats viendront de nouveau à la rescousse, s'ils en ont la possibilité, car s'ils n'ont pas vraiment les moyens d'assurer un bon système social, ils ne devraient pas non plus avoir les reins suffisamment solides pour aider à nouveau les banques... - Mercredi 21 octobre à 13h27
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- Value at Risk, value of Madoff!
- La banque JP-Morgan avait inventé un indicateur unique de suivi des risques reposant sur des probabilités évoluant sur une "loi normale" (la courbe de gauss en cloche). Théoriquement les risques ne devaient pas s'écarter au maximum d'un ou deux écart-types de la moyenne prévue. En fait pendant la crise on a remarqué chez Goldman Sachs:
"-On a vu des choses qui étaient à 25 écarts types, pendant plusieurs jours de suite"
Cette probabilté est de l'ordre d'un jour sur 13 milliards d'années!!!
Et pourtant cela a eu lieu. La VaR exclue les crises! Faite sur mesure pour faire croire à une croissance parasidiaque sans probléme.
D'aprés ce que je lis, la possibilité de révoltes populaires est aussi exclue des calculs...Le fanatisme néolibéral impose une voie monomaniaque à l'humanité.
Les salariés ne se révoltent plus ils se suicident, les syndicats sont grassement payés par le MEDEF pour la fermer par intermédiaire de caisses noires métalurgiques. Leur discourt sonne creux. Déja en 1968 ils n'étaient plus crédibles, maintenant en plus ils sont achetés, la CGT conclut la privatisation d'EDF avec Sarko sous Chirac en faisant endosser le cout des retraités EDF par le régime général sans jamais avoir cotisé pour lui! (Invention d'un polytechnicien énarque sous-doué comme le Jancovici de chez Hulot et qui nous les casse avec sa taxe carbone ubuesque)
Les délégués syndicaux sont des Besson...A part à SUD...
Les socialistes continuent a occuper des postes au FMI et à la Banque Mondiale qui ne sont que des tentacules du capitalisme globalisé aux ordres US. Les socilaistes européens votent Barosso le pro-Blair guerre en Irak. Les communistes continuent à rever d'un Etat totalitaire hiérarchisé pour continuer à polluer la planete et exploiter le bon peuple pour la gloire du Communisme, la droite reve au retour de l'Empereur, homme prodige qui tel Alexandre le Grand nous donnera la victoire sur le reste du Monde, et nous proposera Jean sans terre le prince héritier.
Bref je m'égare, mais enfin, la France devra comme en 1793 vider les écuries d'Augias remplie par le crotin des présidents de la Vieme république, meme en se servant de croc de boucher dans le genre débat Sarkosy-de Villepin, et comme en 1871 aprés la panade de Napoléon le petit, nous donner une vraie république démocratique et parlementaire.
Il y en a assez des mérovingiens de la politique et des Attila de la finance.
- Vendredi 23 octobre à 22h07
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- Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Juste un petit rappel, excusez pour la lapalissade
- Mais la crise mondiale est ... mondiale !, pas française. Je sais que certains veulent tout rapporter à la France et à son modèle social honni et porteur de tous les péchés, mais le problème de l’endettement, qui est crucial, se pose aujourd’hui à l’échelle planétaire. Ce n’est pas seulement notre modèle social qui est menacé, l’enjeu est hélas bien plus important : c’est la faillite du modèle économique dans lequel nous vivons depuis une génération (quand je dis « nous », c’est pas nous français, c’est « nous » occidentaux des pays dits riches.)
- Jeudi 19 novembre à 15h05
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- la prochaine crise (à Cépajuste)
- Effectivement, la crise est mondiale. A ce titre, il est vrai que l' ensemble des économies occidentales est en situation délicate.
La France a la particularité d' avoir un déficit chronique, et ce quelquesoit, la situation économique mondiale; 3% du PIB lorsque tout va bien, et 8,5% lorsque tout ne va pas bien. Dit comme cela, ça n' est évidemment pas impressionnant, mais... Le PIB, ça vous parle? Evidemment, comme vous, je sais ce qu' est le PIB, mais le PIB reste un chiffre abstrait. Lorsque le nombre de milliards d' euros devient trop important, nous ne comprenons plus rien. Pourquoi les gouvernement successifs ne donnent-ils pas le déficit en pourcentage du budget de l' Etat? Imaginer que annuellement, vous dépensiez 10% de plus que ce que vous gagnez lorsque tout va bien, et plus de 30% lorsque tout ne va pas bien,... depuis 1975. Je pense que vous dormiriez mal. Or non, vous cherchez des indices, comme tout le monde, pour continuer à faire l' autruche.
Nous avons eu la crise pétrolière, la crise internet, la crise financière; le prochain crack sera dû aux déficits publics. A bientôt!
Quant à savoir si la crise est le signe d' un système économique à bout de souffle, c' est peut-être vrai. Mais, on pourrait se poser la question suivante: n' est-ce pas le signe de l' exploitation du système par l' homme, pour lui-même? Je parle là, de cupidité; celle des patrons, certes, mais surtout celle de l' ensemble de la population. Le déficit est à la fois constitué des allégements de charge, mais aussi de la redistribution sociale. Ce qui me rassure, c' est que la prochaine crise sera celle de tout le monde. - Mercredi 25 novembre à 21h59
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- tolerance69
- Vous ne voyez que l’endettement public, mais il y a l’endettement privé : celui des entreprises et des ménages. L’un vaut-il mieux que l’autre ? Un modèle économique reposant sur des déséquilibres commerciaux, un système monétaire instable, une croissance financée à crédit, des écarts sans cesse croissants entre les plus riches et les plus pauvres, ces derniers étant condamnés à se précariser, s’endetter et/ou à dépendre de la solidarité publique, est-ce que ce modèle est viable à terme ? C’est cela la question et pas le déficit chronique de la France qui n’est que la conséquence de cette politique.
- Mercredi 25 novembre à 22h40
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- Causes et conséquences (à Cépajuste)
- Depuis quand l' endettement des ménages posent-ils un problème en France? Depuis que vous l' avez décrêté!
Je vous renvoie sur les chiffres de l' épargne des français.
Depuis quand l' écart entre les revenus ménages modestes et aisés augmentent-ils? Depuis que vous l' avez décrêté!
Je vous renvoie aux statistiques sur la réparatition par déciles des revenus des français. Le nombre de millionnaires a baissé de 12,6% en France entre 2007 et 2008.
Par contre le surendettement de la France est une réalité. Evidemment, l' analyse est fortement influencé par la vision, microscopique ou macroscopique, gauche ou droite, des événements.
J' ai une certitude, nous trouverons bien pour mettre sur le dos des riches la prochaine bulle de la dette publique. Il est vrai que lorsque les traders vont se mettre à spéculer sur la solvabilité des Etats, voir à se revendre des bouts de dette publique qu' ils auront titrisé, nous pourrons tous, avec une mauvaise foi à peine voilée, être certain que notre cupidité n' en sera pas la cause. Je disais... Causes et conséquences!
Je ne dis pas que vous avez tout à fait tord dans votre opinion, mais les deux facettes du miroir sont aussi intéressantes l' une que l' autre.
- Vendredi 27 novembre à 18h40
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- tolerance69
- Concernant l’évolution des inégalités, je vous renvoie aux analyses de Thomas Piketty qui a démontré que les inégalités aux USA ont fortement augmenté depuis 30 ans, retrouvant leur niveau des années 30.
Si le nombre des millionnaires a baissé en 2008, c’est évidemment la conséquence de la crise financière, ça ne remet pas en cause mon argumentation.
L’endettement des ménages pose des problèmes dans de nombreux pays, notamment aux USA puisque c’est cela qui a déclenché la crise des subprimes. En France, l’endettement privé est moins important, justement parce que c’est la dette publique qui a pris le relais. Dans tous les cas, on constate que la baisse des revenus a conduit à l’endettement, soit privé, soit public (voire les deux). L’endettement global de la France n’est pas plus élevé (voire plutôt moins élevé) que celui des autres pays développés.
- Vendredi 27 novembre à 19h28
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- Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Accepter les réalités
- Depuis trente ans les français vivent à crédit et consomment en moyenne 150 € de plus par mois et par famille qu'ils ne produisent, ce qui ne choque personne ne voyons nous pas en pleine récession de brillants économistes se réjouir que la consommation ne baisse pas.
OUI IL NE FAUT PAS AUGMENTER LE POUVOIR D' ACHAT MOYEN MAIS LE DIMINUER.
Reste le probléme de la répartition de la richesse nottament entre les vieux et les jeunes dont le revenus moyens n'est plus que le quart des premiers.
Il serait juste de baisser massivement les retraites pour redonner du pouvoir d' achat aux jeunes.
Bien sur si vous dites ça sur Libé les fonctionnaires lecteurs s' évanouissent... - Jeudi 25 juin à 19h06
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- Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Augmenter les impots des plus aisés.
- En fait le néo-libéralisme triomphant des années 90 s'est attaqués aux salaires. Les classes moyennes ont vu leur pouvoir d'acaht s'arreter, puis regresser. Comme stimuler la demande?
Le crédit! Mais c'est du court terme...Au bout d'un moment les dettes s'enflent trop...C'est la crise. Surtout que le dévéloppement par le crédit n'a aboutit à rien: Que des délocalisations, et c'est la Chine et les financiers et grosses boites qui ont fait les plus gros profit.
On a joué avec la titrisation des crédits, pas qu'aux USA, mais en Europe, et en France ou c'est autorisé. Par exemple Peugeot Finance titrise ses crédiuts auto, via une société qui se trouve à Malte, paradis fiscal européen ou on paie seulement 4% de taxes...
Peugeot Finance sse trouve aussi à la City de Londres, paradis fiscal bien connu. Bien sur ils ne sont pas sur la liste "Grise" du G20...
Sans parler les CDS, assurances crédits à fort rendement s'échangeant de grés à grés, hors marché. Il y aurait plus de 10 000 milliards de dollars de CDS qui pour la plupart ne valent plus tripettes...
Les banques survivent grace à la caution des Etats, et donc des contribulables...
Voila la réalité...Et les petites mesures étatiques sont du pipi de chat face à ce qu'il faudrait faire face à la finance mondiale...
- Jeudi 02 juillet à 14h02
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- Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- brut ou net(à Iznar2)
- "le néo-libéralisme triomphant des années 90 s' est attaqué au salaire".
Le salaire net, certes, n' a pas progressé suffisamment rapidement pour suivre les hausses de prix de ces denières années.
Le salaire brut a, lui, augmenté tout à fait correctement par rapport à la hausse des prix.
Etes-vous, tout à fait certain, que le "néo-libéralisme trionphant" soit responsable de l' augmentation des prélèvements obligatoires?
Parce que, si c' est le cas, ça veut dire que l' étatisation rampante et le néo-libéralisme triophant ne font... ...qu' un. Gloups!!!! - Jeudi 02 juillet à 22h22
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- Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Ne mélangeons pas tout.
- Les salériés ne profitent pas eux des déductions d'impots et ont vu leurs impots locaux, leurs taxes de toute sorte augmenter. c'est exact!
Pourquoi et bien pour payer la hausse des salaires des fonctionnaires ou assimilés! Du train de vie de l'Etat, de travaux inutiles et stupides entrepris par les maires de gauche ou de droite pour se faire réelire et faire croire qu'on est encore à l'époque des 30 glorieuses. Bref, n'importe quoi.
Dans le privé on a délocalisé, les gens sont au chomage. Et la voyez vous on peut pas dire qu'ils gardent leur pouvoir d'achat:
C'est ça le le néoliberalisme. Alors applaudir à ça quand on est fonctionnaire ou patron, c'est un peu bizarre comme posture...
- Mardi 07 juillet à 13h46
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- Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Chronique d'un jour ordinaire - été 2009
- La canicule régnait cet été là partout dans l'hémisphère nord.
Le soleil se levait sur l'extrême-orient... La veille au soir , la Grande-Bretagne était en faillite : personne n'avait souscrit son emprunt
d'état et elle avait du faire appel au FMI pour un prêt; cette faillite accélèra le flux migratoire : les anglais quittaient leur ile et
on surprit, parmi eux Toni Blair qui, lui, fuyait le courroux de la population.
Les nouvelles des Bourses asiatiques tombaient une à une : Tokyo, Hong-kong, Shanghai,Seoul ... toutes enregistraient des pertes gigantestques
et avaient dues être fermées pour arreter l'hémorragie.
Le gouvernement chinois se mit à accèlerer ses achats de matières premières (cuivre, platine,...) et or en énormes quantités avec des dollars
dont il était le premier détenteur au monde.
Le cours du dollar se mit à chuter à une vitesse vertigineuse ... panique ... panique qui se propagea à toutes les bourses du monde au fur
et à mesure qu'elles ouvraient...
A Washigthon, le président Obama, bien qu'il soit tard réunit un conseil de crise... les caisses de l'état américain étaient videes
bien que la planche à billet tournait à plein régime... Déjà le mois dernier, la Californie avait fait faillite et licencier ses fonctionnaires:
la privatisation de tout ce qui pouvait l'être avait commencé: écoles, hopitaux, routes, police...
A washington donc, il fallait trancher dans le budget, de toutes façons, il n'y avait plus d'argent; donc Obama décida de couper les bugdets,
tous les budgets, meme militaire et retira ses troupes d'Irak mais aussi d'Afganistan...
Et ce qui devait arriver arriva: les talibans entrèrent dans Kaboul, Ben Laden en tete... les soldats francais resistèrent vaillamment,
mais ce fut un nouveau Dien Bien Phu....
L'Inde inquiète de la victoire des talibans et de leur éventuelle propagation au Pakistan,puissance nucléaire, massa ses troupes le long de
la frontière.
Aussitôt les nouveaux maitres de Kaboul signèrent un accord militaire avec l'Iran. Israel prit peur. Elle, qui depuis des mois,
entrainait son aviation à aller bombarder les centrales nucléaires iraniennes décida que c'était l'heure de frapper... et c'est ce qu'elle fit.
En riposte, l'Iran alla bombarder les terminaux et les champs pétroliers du Golfe... la Terre s'embrasait et le prix du pétrole s'envola
Ce matin là, les américains se reveillèrent avec la geule de bois : coupe des budgets sociaux, nouvelle défaite militaire, Wall Street fermée,
cours du pétrole au zénith, dollar toujours en chute libre ce qui créa un debut de panique. Les gens allant retirer
leurs avoirs des comptes bancaires, ce qui obligea Barack Obama à fermer toutes les banques et suspendre la conversion du dollar avec toutes
les autres monnaies et avec l'or.. Ce fut la fin du dollar....Des émeutes éclatèrent partout, la Garde Nationale se déploya
dans tout le pays.
Pendant ce temps là, en France, on profitait des congés payés sous la canicule et le règne du petit Nicolas...
La veille, le Président de la république alors qu'il se promenait dans les jardins du Palais de l'Elysée avait reçu une fiente de pigeon
sur sa chemise, il se mit en colère et convoqua le ministre de l'intérieur et de la justice: désormais, il serait interdit de nourrir
les pigeons dans les jardins publics et des detecteurs, comme ceux des aéroports, seraient installés aux portes des parcs publics pour
empêcher l'introduction de nourriture pour pigeons. La presse s'empara de la question, discuta de la longeur des files d'attente à l'entrée
des jardins, moults experts furent interviewés... c'était vraiement interessant... on apprit également que le projet initial avait été de
nourrir les pigeons uniquement avec des produits qui les auraient constipés... Mais Daniel Cohn-Bendit s'était rendu à l'Elysée et avait su
convaincre son hôte de renoncer à cette idée... Daniel fut raccompagné chez lui en voiture officielle avec une escorte de douze motards ce
qui occasionna un gigantesque embouteillage dans Paris ... pour une "vert" le bilan énergétique n'était pas favorable, on parlait de plusieurs
tonnes de Co2 émises par ce déplacement, alors que s'il avait pris les transport en commun il n'aurait consommait que 50 g de Co2...le vert,
ce jour là, était noire de suie...
Ailleurs,le ministre de l'immigration et de la Honte nationale se félicita de l'arrestation d'un aveugle qui avait été surpris
en train d'aider un clandestin à traverser une rue de Calais au passage pieton...
Le porte-parole de l'UMP, Frederic Lefevre, fit une nouvelle proposition: les chomeurs pourront travailler chez eux le dimanche... les télés
interrompirent leur programme pour une édition spéciale, de même firent les journaux...intellectuels, hommes politiques, journalistes et
tutti quanti discutèrent du bien fondé ou non d'une telle mesure ....Seul Francois Chereque était en colère: l'Elysée ne l'avait pas prévenu
à l'avance.
Ce matin-là, à sa une, Libé faisait de nouvelles révélations sur l'attentat de Karachi... le chef de l'état en fut irrité...
il fit racheter le journal par son copain Bouygues-TF1 et fit nommer Philippe Val à la place Laurent Joffrin. Ce dernier fut arrété à l'aube
chez lui, emmené dénudé au commmissairiat, mis en garde à vue, fouillé et humilié, enfermé dans les sinistres géoles du Palais de Justice
en attendant de passer devant un juge. C'est pas facile d'etre journaliste à Libé.
Mais les informations provenant d'outre-atlantique et les images de guerre au Moyen-orient vinrent troubler cet état de grace: les images de
CNN provoquèrent un émoi dans la population française qui se précipita pour retirer son argent des banques. Le président donna l'ordre aux
banquiers de fermer leurs établissemenst. Ceux-ci s'executèrent; au passage, ils s'attribuèrent chacun un bonus de 1 milliard d'€ pour
conditions exceptionnelles et le mirent en sécurité dans les paradis fiscaux...
Au coeur de la crise, Francois Bayrou convoqua la presse pour un communiqué urgent: "Non, il ne pensait pas à la présidentielle tous les
matins en se rasant, mais seulement le soir, avant d'aller se coucher ce qui lui permettait d'ailleurs de faire des rêves agréables".
A Moscou, Poutine comprit qu'il avait une carte maitresse en main avec le manque de pétrole, généré par le bombardement iranien: lui qui
n'avait jamais digéré le rapprochement des pays de l'Est avec l'Union Européenne coupa le robinet du gaz vers l'Europe. Les pays les
plus dépendants n'eurent d'autres choix que montrer patte blanche à la Russie: l'Union Européenne se désagrégea. Seule restait unie, la zone
euro.
Le manque de gaz eut aussi des conséquences en France: il fallu remplacer les cuisinières au gaz par des cuisinières éléctriques en toute
urgence. Conjugué à la canicule qui faisait tourner à plein régime les climatiseurs, la consommation electrique explosa...
Malheureusement, à cause de la canicule et donc du manque d'eau, les centrales nucléaires tournaient au ralenti, sinon leur refroidissement ne
pouvait plus etre assuré. Bilan, la moitiè de la France était sans electricité ce qui n'améliora pas l'humeur de Nicolas S, ni des francais
d'ailleurs.
Les capacités d'emprunt de l'Italie s'étaient notablement amoindries: elle devait payer un taux d'interet de plus en plus important
et le différentiel avec l'Allemagne s'accroissait, ce qui faisait pesait une menance directe sur l'Euro.
La journée avait été exténuante, mais n'était pas terminée... A Rome, Berlusconi, malgré la crise menaçant l'euro, invitait ses lolitas;
au cours de la soirée, il prit sa guitare et chanta "Bambola"... tandis qu'à Paris, après une journée stressante, énervante, le petit Nicolas,
pleins de tics et de tocs décida de s'allonger ... Carlà prit sa guitare et chanta "Bambolo"....
Mais la crise de l'euro faisait rage, GianFranco Fini, président de l'Assembée Nationale italienne s'envola pour Berlin... à Melle, Segolène
Royale décida de se rendre également à Berlin... le sort de l'Euro était en jeu : l'Allemagne ou la BCE devait garantir l'emprunt italien...
Aux USA, les scènes d'émeutes embrasaient le pays. Il était tard quand Barack Obama déclara le couvre-feu sur tout le pays et pensa en
allant se coucher qu'on lui avait confié le pire boulot jamais confié à un noir.
*** avec l'aide des articles de la presse francaise et internationale, des sites web d'analyse économique et politique - tout ce qui est
écrit ici ne saurait etre fortuit - Jeudi 25 juin à 16h47
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- Capitalisme...
- Comme tout le monde j'avais ma petit idée sur la nature de la crise financière. Et quoi que je sache parfaitement que nous sommes en face d'un phénomène complexe mais tout de même lié au système capitaliste qui fonde la production de la richesse sur l'exploitation du travail manuel et intellectuel je n'ai pas m'empêcher de penser qu'au fond le capitalisme financier fondait la source de sa riche sur l'exploitation non plus seulement des ouvriers et des intellectuels, mais sur l'exploitation des industries et compagnies capitalistes. En somme, de super-capitalistes ont-ils trouver les moyens d'exploiter les capitalistes eux-mêmes se qui ne pouvaient qu'entrainer la chute des deux structures et de l'ensemble de l'économie. A capitalistes, capitalistes et demi!
- Vendredi 19 juin à 18h04
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- Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Prochaine étape...
- "le capitalisme financier fondait la source de sa riche sur l'exploitation non plus seulement des ouvriers et des intellectuels, mais sur l'exploitation des industries et compagnies capitalistes"
Absolument, et on ne peut qu'en attendre que plus rapidement la prochaine superstructure qui viendra tondre la laine sur le dos au capitalisme financier : je propose que ce soit l'Etat qui assume désormais ce nouveau rôle !... - Vendredi 19 juin à 19h11
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