Parlons bouquins
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952 commentaires affichés.
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- la mémoire des cèdres
- Après la première guerre mondiale, François le Bruel, jeune Français de Montpellier, s'installe au Liban, dont il fera sa patrie.
Pourquoi le Liban ?? parce que son père emmenait tout petit son rejeton admirer des tableaux orientalistes au musée, qu'il lui faisait admirer les couleurs chaudes, fortes de ses toiles et tout le mystère qui s'en dégageait;
Après des études de droit, il ira donc enseigner cette matière à Beyrouth, sur le bateau, il rencontrera sa future femme Marthe, qui lui donnera 4 enfants et s'installera donc définitivement dans ce pays.
Ses enfants grandissent, se marientl, l'une avec un Musulman, une autre avec un Juif .Mais lorsque la guerre s'allume au Proche-Orient, les liens familiaux se délitent, et ses petits-enfants sont projetés dans la violence.
Agé, désespéré, François voit s'affronter les siens, et sous ses yeux, s'anéantir le paysde lumière et de paix dont sa jeunesse avait fait le Paradis.
Un grand roman qui commence en 1929 et se termine en 1976, etnous fait vivre et comprendre le destin du "Pays des Cèdres".
Ce roman touffu fait 700 pages et je ne me suis pas ennuyée une minute, au contraire, au fil des pages, vous passez par toutes sortes d'émotions jusqu'à la déchirure finale ....
Ecrit dans un style magnifique par Jacqueline Massabki et Francois Porel. - Jeudi 25 février à 10h30
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- Merci country
- je cherchais justement un roman à lire. Y a un côté saga déroulé sur 100 ans de solitude et ici vous proposez du bien être ; dès que j'ai un moment dispo, je rends visite à mon libraire. d e plus j'adore les cèdres. bonne soirée.
- Vendredi 26 février à 23h38
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- Ayez une vie sociale, tiens... pfff...
- Bon, vous connaissez des gens, ça arrive, même à un ours comme moi, pis ces gens, là, et ben un jour c'est leur anniversaire, genre. Donc vous vous dites qu'un petit cadeau, hein, ça peut pas faire de mal.
Malheureux ! que n'avais-je pas pensé là !
Passe que moi cadal : livre. Donc librairie... donc tentations multiples et surtout tentantes !
- bon le livre-cadal, forcément.
- Mystic river (je sais pas quand je vais pouvoir le lii-iire-euh ! stridule-je)
- 2 livres sur la photo (un essai - commencé ce matin ! - et une histoire de)
- et un livre de ... hum ... euh ... cul ? (la face cachée des fesses) mais érudit, je sauve mon image ou pas vraiment ? et la petite caissière mignonne comme un cœur qui me demande "je vous mets un petit sac ?".
Béru - trop dure la vie - Mercredi 24 février à 10h43
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- Livres pour détente !
- Vous est-il arrivé de vous retrouver dans une salle d'attente sans livre ? Vous est-il dans les mêmes conditions et pourquoi pas le même jour (mal parti !), de n'avoir en plus, pas prévu le stylo ni le chtit papier sur lequel, par défaut, vous pourriez noter les qq. pistes (rares) trouvées dans les revues cornées et empilées sur la table de la dite salle ?
Si oui, c'est terrible et je compatis, sinon, je ne vous le souhaite pas.
Comme je fréquente un peu ces lieux ces temps-ci, je suis de + en + organisée.
Alors, il faut :
un petit carnet, tt petit à cause du poids (on n'y pense jamais assez au poids des sacs à main : les "gars" on ne rit pas), un crayon ou stylo (attention : bien vérifier qu'il fonctionne car sinon, c'est encore + difficile comme déconvenue au dernier moment !)
puis bien sûr LE LIVRE :
pas trop gros (même raison que précédemment), pas trop hardu (because la p'tite dame qu'est à côté de vous dans la salle, va s'empresser quand elle aura vu vôtre tête baissée, de parler à sa voisine (le voisin s'est eclipsé de l'autre côté de la pièce) et de dire assez fort, le but de sa visite avec les détails que les secrets médicaux ne peuvent pas contrer : dommage !!!
OUI LE livre : pas n'importe lequel..
Bien sûr, il y a celui que vous avez pratiquement fini mais qu'il serait idiot de terminer dans de "mauvaises" conditions, OUI il y a celui de votre copine qui a l'air sympa mais il peut se corner ds le sac, ce n'est pas la même attention apportée à celui-ci que si c'était le vôtre...
Alors il reste le livre pour ça : pour les moments entre deux, pour le bus, le train, les salles d'attente diverses, les cafés (quoique là, le choix est + large)...
Ce matin, mise en pratique de tt ça avec "Bouquiner, autobibliographie" de Annie FRANCOIS.
Petit, tt petit livre sans prétention sur ... le livre !
Encore, dirons certains ? OUI mais un livre fait pour une balade ds les livres : livres qu'on garde, qu'on jette, qu'on n'ose pas prêter ou que l'on donne, un regard sur le livre, la lecture et parfois, un rire pour une grande similitude, un sourire pour une émotion retrouvée qu'on ne sait pas soi-même, bien dire...
Un "livre de filles" ? je crois que oui, mais ce n'est pas dans ma bouche, péjoratif et réducteur, plutôt réaliste.
Bon les garçons vont dire : et nous, on le met où le chtit carnet, le livre (même petit) ?
Vous les garçons, vous attendez dans la voiture avec à la radio, les derniers résultats des jeux olympiques, c'est bien connu (riresssssssssss). - Mardi 23 février à 11h34
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- les livres en salle d'attente
- Désolée Nadpic, mais j'ai pas compris à quoi servait ton ch'tit carnet ??
quand aux bouquins à lire en salle d'attente, je n'arrive pas à me concentrer quand les autres patients discutent de tout et de n'importe quoi, idem sur la plage ou dans les aéroports ou trains ....
donc pour en revenir aux salles d'attentes, c'est le seul endroit où je lis des magazines, j'essaie d'en trouver des pas trop tartes ...
idem chez le coiffeur..
à propos de bouquins en ce moment je termine un pavé de 700 pages qui s'appelle "la mémoire des cèdres" et qui raconte 50 ans de l'histoire du Liban, quand ce pays qualfié de "petite Suisse orientale" a complètement sombré, il me reste un chapitre, c'est extra, je le conseille à tous ceux qui aiment lire la "petite histoire" dans la grande.
Asuivre .. - Mardi 23 février à 11h44
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- A country
- le chtit carnet est toujours, dans mon sac. Là, il appuyait mes propos pour relever des pistes de bouquins dans les livres de dames (ça c'est pour Béru !), mais il est là comme un prolongement de moi (comme la photo mais en moins lourd que mon appareil que je ne peux, hélas, pas toujours emporter partout toujours cause du poids !!).
Petit carnet d'idées, de pistes pour écritures, pour lectures donc et de mots entendus TRES souvent aussi : ds les sales d'attente notamment, et là, ça vaut son pesant de cacahuettes !
je ne pas lu le livre dont tu parles mais en ai entendu du bien. - Mardi 23 février à 12h58
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- A Country (encore moi !) et Béru
- Moi, le train, je l'ai déjà dit ici, j'adoreeeeeeeeeee et un livre + train, c'est le début d'un voyage ds tous les sens du terme, d'un cadeau.
Pour ce qui est des magazines : je ss d'accord avec toi country.
Chaque fois, je "révise". Je me rends compte que je suis surprise d'une info people alors qu'en refermant la revue, je vois qu'elle date de l'année dernière !!! Il y a un paquet de conneries des fois ds ces journaux, que tu te demandes comment c'est possible de lire ça régulièrement.
OUI Béru a raison : pour les dames, y a de quoi faire mais alors, faut pas être (nous) difficiles, c'est bien ciblé :
perdre du poids en un mois,
faire dormir son fils sans lumière,
savoir monter la chantilly
décorer sa maison sans sous :
bref, pfuitttttttttttttttt !!! SUPER !
les mecs ont "Le Point" : si si, c'est sûr que ce sont eux qui le lisent, car il est dans la pile qu'est bien encore rangée à l'équerre en fin d'journée et une revue sur les Woitures (les grosses, j'parle des voitures hein ?!!)
Hé ! Béru !
J'ai vu qd même un toubib, un cabinet homme/femme, une salle d'attente commune où il n'y avait QUE des livres sur l'équitation... vrai ! Je me suis emm... comme c'est pas permis, surtout que c'est forcément le jour où j'avais
pas de carnet
pas de livre...
si je vous dis que c'était chez le gynéco, ça vous fait rire ? (véridique !)
- Mardi 23 février à 13h09
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- à Béru et Nadpic
- quand je trouve dans les salles d'attente, des "Marianne", des "Nouvel Obs" ou "le Point" , je suis ravie ...
bon des fois ya des "Geo", çà aussi je suis preneuse ..
quant aux magazines people, désolée, franchement je n'y arrive pas .. au grand désespoir de ma coiffeuse qui me dit tj que je suis la seule cliente à lui demander autre chose !!
pour Béru = faites comme mon cher et tendre, apportez vos Sudoku ou mots croisés, comme çà vous vous enquiquinerez pas ... - Mardi 23 février à 15h59
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- Un gars
- Merdre, les salles d'attentes...
La dernière en date, pas de stylo (argl !), pas de livre (de toute façon avec la gueule que j'avais, pas envie de lire), juste les zournaux...
Bon alors déjà, c'est bien d'avoir sexué le truc, parce qu'une salle d'attente, y a que des bonnes femmes qui doivent y attendre. Voyez plutôt : Bricole ma maison, Bricole mon look, Bricole mes mômes. Bref, que des préoccupations de bonnes femmes.
Et quand on pense mecs : bagnoles, bagnoles, sport, bagnoles...
La seule fois où que j'ai eu un toubib bien (médecine du sport) : zique classique, livres (des vrais !), magasines de société et un peu de sport.
Béru - pfff.... je dois prendre rendez-vous... pas envie - Mardi 23 février à 11h47
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- Louise
Louis Guilloux était l'ami d'Albert Camus. Celui-ci avait rédigé l'avant-propos à "La Maison du Peuple". "Un jour où nous parlions de justice et de condamnation, Guilloux me dit : La seule clé, c'est la douleur. C'est par elle que le plus affreux des criminels garde un rapport avec l'humain". (Si ce ne sont pas les mots exacts, ce n'en est pas bien loin, foi d'animalE).
Ah, "Le Sang Noir" !! ".... Des petits malingres portaient à leur chapeau le signe de la mort prochaine. Comme ils avaient l'air peu guerriers, cependant, peu faits pour la mort. Comme ils paraissaient peu se douter de la mort !".
"L'Herbe d'Oubli", également, est irrésistible.
- Mercredi 17 février à 21h17
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- Noir c'est noir, il n'y a plus d'espoir...
- "Le sang noir" est un des livres les plus forts mais aussi les plus irréductiblement désespérés (sur la condition humaine) qu'on puisse lire. Vallès et Gorki font figure de joyeux apologistes du Club Med en comparaison.
Outre "Le sang noir", je n'ai lu que "Le pain des rêves", souvenir mitigé de poésie sensible et de crudité sordide. Le "O Verlaine" de Teulé que j'ai lu il y a quelques semaines me l'a rappelé (à tort ou à raison).
Je ne connais pas "l'herbe d'oubli" ; je vais essayer de le trouver. - Jeudi 18 février à 08h39
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- Merci pour ce conseil, surtout s'il est plus proche de Zola...
- Car chez Zola, il y a de la vie et même de la force vitale, de la poésie, voire du lyrisme, de l'espoir et même de grands maelstroms d'énergie et d'ambitions dont certaines aboutissent, il y a des combats positifs et souvent on perçoit la lumière à laquelle ils conduisent, il y a des œuvres érigées qui ne s'effondrent pas toujours, il y a de l'humain avec ses défauts et ses qualités, avec ses chagrins et souffrances mais aussi ses joies et plaisirs…
Chez Guilloux, il n'y a guère que des êtres enlisés irréversiblement dans la bourbe épaisse et putride de la misère, autant l'indigence matérielle que la pauvreté d'âme (même s'il voit de la beauté dans les sentiments des miséreux qu'il décrit). On ne s'élève jamais. Il a beaucoup de force, tant dans son écriture que dans le sens qu'il donne aux situations qu'il crée, mais cette force ne construit rien. Elle cogne et fait mal, mais je ne suis pas sûr qu'elle fasse vraiment réfléchir et donne envie d'agir, car on en sort plutôt groggy.
Les deux sont indispensables à lire, mais Zola nous mène plus loin et plus efficacement. Je compte d'ailleurs relire prochainement (une 3ème fois) l'intégrale des Rougon-Macquart... Quand j'aurai préalablement relu Musil ! - Jeudi 18 février à 09h43
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- Courage !
- Dans des sables mouvants, il est utile de s'accrocher à une branche si on en trouve une, en effet !
Sinon, essayez de faire la planche pour flotter (planche à saucisson ou à fromage pour vous rassasier et repartir avec plus d'ardeur ; mais criez bien fort avant : tu n'abattras pas mon moral, Guilloux !).
Tenez-nous au courant. - Jeudi 18 février à 15h20
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- Paroles, paroles, paroles
Juste parce que je trouve cette parution intelligente, je voudrais rappeler que Christophe Boutin (agrégé de droit public, enseignant à Caen) a produit chez Flammarion un ouvrage intitulé "Les grands discours du XXe siècle". Cinquante discours célèbres s'y succèdent, allant de Jean Jaurès en 1914 (Lyon-Vaise) à Barack Obama le 4 novembre 2008 (Yes, we can).
L'on notera les grands classiques : Ibarruri (No pasaran), Abbé Pierre (hiver 54), De Gaulle (Appel du 18 juin 40 - Paris libérrrré - Je vous ai compris), Luther King (I have a dream), Malraux (Entre ici, Jean Moulin), El-Sadate devant la Knesset en 77, Césaire (La négritude), Mandela (Une nation arc-en-ciel) .... j'en passe et d'excellents.
Et l'on retrouvera le texte de deux joyaux (enfin, à mes yeux et oreilles) : Simone Veil (Dépénalisation de l'avortement) et Robert Badinter (Abolition de la peine de mort).
Des textes à mettre en toutes les mains et à remettre dans le creux de toutes les oreilles.
- Dimanche 14 février à 22h17
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- "Ibaruri (No passaran)"
- Ce soir il pleut. Il pleut autour de la maison et sur la mer aussi. Le film restera ainsi, comme il est. Je n'ai plus d'images à lui donner. Je ne sais plus où nous sommes, dans quelle fin de quel amour, dans quel recommencement de quel autre amour, dans quelle histoire nous nous sommes égarés./carré blanc
- Mercredi 17 février à 16h01
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- Une autre Pasionaria
Je ne suis pas certaine ;-) que vous citiez là un extrait du discours de Dolores Ibarruri .... Je peux me tromper ;-)
En revanche, je suis certaine (parce que je l'ai appris par coeur) qu'avant le passage que vous nous offrez, figure ce fragment : "Vous penserez que le miracle n'est pas dans l'apparente similitude entre chaque particule de ces milliards du déferlement continu, mais dans la différence irréductible qui les sépare, qui sépare les hommes des chiens, les chiens du cinéma, le sable de la mer, Dieu de ce chien ou de cette mouette tenace face au vent, du cristal liquide de vos yeux de celui des sables, ....".
Sublime. Forcément sublime.
- Mercredi 17 février à 17h42
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- 2008 !!!!!
C'est une ré-édition dans ce cas.
Ecoute, je n'ai pas le texte sous les yeux. Arrivée ici dans l'urgence, j'ai apporté ma carte Visa et ma brosse à dents. Pas mes chers livres, hélas !
Le texte de "L'Homme Atlantique" est si précieux à mon coeur que j'ai souvenir de 16 feuillets (32 pages). Donc, la page 6, c'est un piège, c'est ça ? Il n'y a pas de texte dessus ? Juste l'adresse des Editions de Minuit et l'ISBN ? Non ? Et en regard : "Vous ne regarderez pas la caméra. Sauf lorsqu'on l'exigera de vous". (paragraphe) "Vous oublierez". (à la ligne) "Vous oublierez". (paragraphe) "Que c'est vous, vous l'oublierez".
Je peux continuer. Si si !
Donc, la page 6, il faut la laisser en l'état. Ne pas la colorier. Si un jour, tu vas voir la version cinématographique, tu verras un écran .... noir. Et tu entendras la voix de Duras lisant son texte.
- Mercredi 17 février à 19h48
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- Truman and true dullness
J'ai été amenée à lire deux fois la (courte) allocution radiodiffusée de Harry Truman au lendemain du drame de Hiroshima.
Monstrueux exemple de négationnisme, déni à l'état pur, imperméabilité pétrifiante. Aucun risque d'insomnie chez ce coeur sec. Aucune velléité de prise de conscience non plus.
- Mardi 23 février à 12h33
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- Il y eut "L'Etabli" de Linhart en 1978 ....
.... et "Quai de Ouistreham" de Florence Aubenas en 2010.
Avant que Libé n'ouvre ses lignes au nouvel ouvrage de son ex-journaliste, voici les bonnes feuilles de ce livre qui sortira dans une semaine aux Ed. de L'Olivier.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/societe/20100211.OBS6614/dans_la_peau_dune_femme_de_menage.html
- Jeudi 11 février à 12h36
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- Louise
Je suis allée un peu vite en parlant du "Cahier Livres" : il s'agit du Cahier que l'on trouve au centre du journal (papier) tous les jeudis.
Cette semaine, donc, en page V de ce "Cahier Livres", une pleine page est consacrée à l'ouvrage de Florence Aubenas (elle est toute mimi avec ses p'tites lunettes). L'article est signé de Béatrice Vallaeys. Y sont reprises des phrases cinglantes du "Quai de Ouistreham", notamment, lors d'un pot de départ : "On est bien obligé d'avoir une télé chez soi. Sinon, qu'est-ce qu'on ferait quand on a des invités ?"
Sur Libé+, le texte de cet article apparaîtra demain (pour tout le monde). Il est intitulé "Florence Aubenas en femme invisible". Il faut le lire, Louise, c'est une excellente synthèse.
Bise itou.
- Jeudi 18 février à 21h27
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- merci
- Jeudi soir université populaire d'Antony j'ai assisté à un cours sur le roman policier pour la troisième fois, dernier cours le 11 mars après on passe a plus sérieux VICTOR HUGO.
- Jeudi 18 février à 23h04
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- Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Au rapport !
Là, t'es convoquée, ma belle, t'es convoquée ! Victor Hugo !!!!
Tu nous feras le compte rendu. La prochaine fois, tu ne nous mettras pas l'eau à la bouche !
Tu notes tout de suite : on a rendez-vous en mars !
:-)
- Jeudi 18 février à 23h10
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- Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- mes lectures sont impulsives
- Elles sont le reflet de l'esprit du moment
Quand je lis, c'est la passion qui m'envahit. Nul autre monde n'existe autour. C'est moi et moi seul.
La lecture peut être destructrice de ce point de vue
Maintenant un bouquin ne peut être anodin. Il parle au moins, au minimum à une personne. A ce titre il a un pouvoir qu'aujourd'hui on ne sait mesurer.
En même temps le livre me rassure, peut être par la matérialisation (le livre) d'une pensée....
Un point peut être, pour rester optimimiste sur l'évolution de la pensée
qui devra sortir des carcans qui aujourd'hui l'emprisonnent
- Samedi 06 février à 01h46
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- Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Détruire, dit-il
Je reviens sur votre post, Kal. Précisément sur sa troisième phrase (n'ayant pas de débat sur le reste de son contenu).
"La lecture peut être destructrice de ce point de vue", dites-vous. Parlez-vous de l'isolement, du lien rompu avec l'entourage immédiat, lors des heures de lecture ? L'investissement intrinsèque total dans une activité artistique qui nous happe, quelle qu'en soit sa nature, détruit le lien social. En cela, les forums qui nous sont ici offerts sont épanouissants puisque nous pouvons échanger sur les impressions, le ressenti aussi, les analyses émanant de nos découvertes (musicales, théâtrales, littéraires .. etc.). Votre remarque demeure novatrice : l'on parle (à raison) de la solitude de l'écrivain, l'on parle fort rarement de la solitude du lecteur.
Maintenant, s'il s'agit d'une destruction "par" la lecture .... eh bien, je suis toute ouïe ! Cela m'intéresse beaucoup. Passionnément.
(J'exclus, bien évidemment, le cas de la lecture de "Suicide : Mode d'emploi" mais vous l'aviez compris).
- Dimanche 07 février à 22h29
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- Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Il le dit, vi vi....
Chère Hanna, désolé de vous répondre si tard ….
Je ne puis dissocier la seconde phrase de la troisième, ensuite j’insiste sur la notion de probabilité.
Oui je pense que la lecture peut être destructrice pour le lecteur envahi par un contenu qu’il ne maîtrise plus.
Quels que soient les styles, romans ou autres, le livre peut toucher le lecteur au plus profond de lui-même.
Qui peut dire qu’il a toujours maîtrisé ses lectures ?
Combien se sont identifiés à des héros et sont passés aux actes ?
Les dictatures se sont toujours méfiées du livre et l’ont en même temps utilisé pour diffuser leur « pensée ». Sans aller chercher plus loin, il suffit de voir ce qui s’est passé durant le XXème siècle
Les religions, les sectes religieuses ou autres, utilisent le support qu’est le livre à merveille. On voit bien, aujourd’hui, le coté destructeur des interprétations qui peuvent être données aux textes.
Et plein d'autres exemples encore .....
Peut on dire qu’on peut mettre n’importe quel livre entre toutes les mains ?
Je vous écris avec « Dire Straits » entre les oreilles, c’est génial …
- Mercredi 10 février à 22h16
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- Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Avis partagé
Hier après-midi, mon libraire m'a donné à choisir le motif de fond de ma carte de fidélité. J'ai écarté à regret "La Princesse de Clèves" qui a causé bien des soucis à notre Guichetier-en-chef (je possède déjà un joli badge turquoise avec l'inscription "Je lis La Princesse de Clèves").
J'ai opté pour le logo "Lire tue" (encadré noir, caractères hauts rappelant le "Fumer tue") suivi en police minorée de .... "l'ignorance et les préjugés".
- Vendredi 12 février à 05h59
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