Le quotidien a affirmé que la patron du FMI était client d'un tailleur qui confectionnerait des costumes pouvant atteindre les 35.000 dollars. Ce que dément Strauss-Kahn, critiqué, ces derniers jours, pour son train de vie.
Dominique Strauss-Kahn le 19 février à Paris (© AFP Fred Dufour)
Le directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, a annoncé, ce vendredi dans un communiqué, avoir chargé ses avocats «d’assigner devant le tribunal de grande instance de Paris, France Soir» et une de ses journalistes, «à la suite de la publication de fausses informations relatives à son train de vie».
«Tenu par son obligation de réserve à l’égard du Fonds monétaire international, M. Dominique Strauss-Kahn est dans l’incapacité de répondre lui-même aux attaques dont il est actuellement l’objet», expliquent les avocats.
DSK «a cependant chargé ses avocats d’engager sans délais les procédures de nature à réparer le préjudice qu’il subit du fait de campagnes médiatiques destinées à lui nuire», poursuivent-ils.
«Tailleur Georges de Paris»
Depuis une semaine, le candidat favori des Français dans les sondages pour la primaire socialiste est la cible de critiques d’une partie de la presse sur son train de vie et son patrimoine familial. «Mes Jean Veil et Dominique de Leusse vont assigner, devant le tribunal de grande instance de Paris, France Soir ainsi que Mme Pascale Tournier, journaliste, à la suite de la publication de fausses informations relatives à son train de vie», est-il écrit dans le communiqué.
Le patron du FMI a également «demandé à un avocat américain d’examiner les suites à donner aux propos prêtés par Mme Tournier à un tailleur de Washington appelé "Georges de Paris", tailleur dont M. Dominique Strauss-Kahn n’a jamais été le client», affirment ses conseils.
France Soir a affirmé que DSK était client de ce tailleur qui, selon le quotidien, confectionne des costumes pouvant atteindre les 35.000 dollars. En outre, il a prévenu qu’il avait chargé «ses avocats de veiller à poursuivre tout propos, concernant lui-même ou ses proches, tombant sous le coup des textes réprimant la diffamation, l’injure ou le racisme».
Le journa a pris acte de cette action avec «sérénité» et maintient ses informations, a réagi la direction. «L’article est le fruit d’un travail journalistique sérieux, on a des preuves de ce qu’on avance», assure un responsable de la direction.
(Source AFP)