sábado, 6 de febrero de 2021

Réactions: Quel avenir pour le PS ? - Libération

Quel avenir pour le PS ?

Dans quelle direction se dirige le parti avec Martine Aubry à sa tête ? Comment faire cohabiter ses courants ? (suite de l'ancien forum : L'éternel casse-tête au PS ?)

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Le PS n’a aucune raison de pavoiser
C’est l’impopularité de la droite beaucoup plus que l’attrait du PS qui a permis à ce parti de remporter les élections.

L’abstention, qui a surtout touché les classes populaires, devrait faire réfléchir le PS qui a abandonné cet électorat.

Cette victoire électorale, comme celle de 2004, risque de faire oublier au PS qu’il n’a toujours pas de programme, toujours pas d’idées pour sortir de la crise, toujours pas d’esprit critique à l’égard du néolibéralisme européen, et toujours pas de leader pour 2012.
Lundi 15 mars à 22h03
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Région IDF - Le PS n'offre rien de bien génial...
Budget 2010 dont nous avons reçu ce matin dans le métro un prospectus (aux frais du contribuable): 4,7 G€ dont 1 G€ d'emprunt.

Je note : rien sur le logement qui est la préoccupation principale des franciliens (dans le même prospectus, 86% des franciliens indiquent qu'il est difficile ou très difficile de se loger). Rien ou presque concernant les crèches qui sont un autre gros point noir sur la région.

En revanche des dépenses sociales en pagaille dont certaines sont à mon sens peu utiles: exemple 6 M€ pour les livres gratuits dans les lycées et seulement 5,7 M€ pour la petite enfance. 125 M€ pour la tarification sociale dans les transports en commun.

Le prospectus parle d'investissement... je cherche quels investissements d'avenir justifie 1 milliard d'emprunt...

Je note encore et toujours qu'on a décidé de nourrir le budget à la dette. A croire qu'on apprend jamais rien de nos erreurs. Après un endettement abyssal en France, on va rajouter les régions maintenant... Bien!

A droite ils proposent plus de sécurité... ca n'est pas moins pathétiques face aux enjeux réels. Décidément les années électorales, c'est la garantie d'une mauvaise utilisation des dépenses publiques.
Vendredi 12 février à 14h22
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Appel
Je supplie le parti socialiste de tenir et garder l'Ile de France en faisant tout ce qui est humainement et politiquement possible pour faire ré-elire Huchon à la tête de la région, avec des verts, des communistes, des npa, même des centristes et même des barnums avec Segoléne s'il le faut . Mais tenez le fort , quoi qu'il en coûte
S'il vous plait , non , pas Pecresse.
Ne nous abandonnez pas , nous les franciliens à Valerie.

Ailleurs, faites au mieux , comme vous pourrez , mais ici , en IDF, ne nous laissez pas tomber, ne nous laissez pas seul avec valerie Pecresse.
S'il vous plait.
Mardi 09 février à 14h16
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Quel PS Apolyne?
Celui dont parle la grande Martine montée son tabouret, longue vue à la main et drapeau rose dans l'autre (laquelle?), telle Bonaparte au pont d'Arcole, s'adressant à ses troupes valeureuses et galvanisées: "La seule balle qu'on se tire dans le pied dans la vie, c'est quand on s'assoit sur la morale et les valeurs. Ca, je ne le ferai jamais"?
Dans le pied ou dans la vie? Oubliant sans doute, dans le feu de l'action oui, oui, c'est ça, le siège genre strapontin de Solferino (encore l'Italie!) sur lequel elle a grimpé avec ses petites mains et poussée par des gros bras malins. Alors le PS pourra sortir encore le champagne des régionales, sans doute aussi avec Huchon, ce vieil Huchon bien gras, et croire encore à la morale (et nous faire croire au père Noël) ? Mais bon sang si on arrêtait un peu ces discours sur les valeurs, le cœur sur la main ? Ou alors faudrait être irréprochable, chaque seconde de chaque jour, ce qui est impossible et pas du tout souhaitable en plus. Qui veut faire l'ange...
Mercredi 10 février à 06h14
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Tiphon
Sur ce coup là, je suis purement pragmatique, foin d'ideologies grandioses ou je ne sais: les regions c'est de la gestion de technostructure economique et territoriale pure et dure qui se decide directement avec les cabinets ministeriels concernés et surtout les grands corps de l'Etat , planifiant à 10, 15 ou 20 ans devant nous.
Elles se colorent à peine d'une incidence à court terme par des actions à valeur societalement symbolique et donc ideologiquement reconnaissable, genre gratuité ou demi prise en charge des transports pour les chomeurs de longue durée ou les ayant droit de la CMU.Pour que l'electeur y reconnaisse qui et qui , mais sans plus.
Huchon n'est ni si gras ni si rose et malgré ce qu'on veut bien dire , plutôt bosseur, pas trop poseur, plutôt honnête dans le contexte où il agit ( ne me sortez pas sa femme, le juge a tranché que c'etait mal venu mais avec un vrai job pour elle et sans retour d'interêt pour lui. A choisir entre les montres et les liquidités de Dray et le job de la femme de Huchon, je vous assure qu'il y a pas photos)
Dans ce contexte, donc , nous ne sommes pas dans une hyper politisation de la fonction de prdt de region , mais plus là où le politique se confond avec un grand serviteur de l'etat, un negociateur de haut vol, un haut fonctionnaire mais elu avec le soutien de son parti mais sans pour autant rendre des comptes à son parti. ( voyez l'histoire Frêche, personnage anti-thése de Huchon mais son poid , son independance vis à vis du parti, même joué sur un autre ton qu'en IDF sont parties prenantes de cette institution qu'est la region . Le prdt de region ne peut pas être un porte parole afidé à son parti parce que c'est au niveau des ministeres , de Bruxelles , des grandes entreprises que se joue la parti...)
Madame Pecresse n'entre pas dans ce profil, elle est ideologiquement beaucoup trop asservi et sans independance au service d'un projet regional, Madame Pecresse est un porte flingue du sarkosisme envoyé au front pour tenter de prendre une place forte difficile, un chien de chasse qui doit rabattre et surtout revenir au pied.
Au depart, elle est envoyé au casse pipe, sans reel espoir .
Là je trouve le PS avec sa vague rose deferlante bien sûr de lui , bien à l'ecoute de la manne sondagiere qui le donne placé gagnant.
L'election est dans un gros mois et sur le terrain, on ne voit pas de campagne à l'oeuvre.
En face, Pecresse a l'artillerie lourde de la com UMP, radio, tele , porte parole du gouvernement , et scrutateur de la vie politique qui la rende bien visible pour l'electeur francilien .
Huchon , c'est son 3eme tour , il y a l'usure autant que la connaissance .la 3 éme c'est comme la 1ere fois, une election difficile où tout se rejoue, on a eu le temps de faire ses preuves alors l'electeur demande à être re-seduit . C'est pas le moment de se reposer sur ses lauriers. C'est pas le moment de vendre la peau de l'ours avant d'avoir battu Pecresse.
Mercredi 10 février à 10h07
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Mais Apolyne...
Vous ne dites rien sur Solferino ni sur le pont d’Arcole, j’étais pourtant content de ma petite gravure italo-napoléonienne… :)
Vous avez sans doute raison de vouloir Huchon et non pas Precresse. Sans doute mille fois. Ceci dit :
1/ J’aimerais voir appliquer par le PS (et les autres si possible) la règle d’un seul mandat, et d’un seul renouvellement. Cela permettrait d’éviter des dérives quasiment générales de tout pouvoir (municipale, député, régionale, présidentiel…) avec les installations de systèmes de réseaux et autre turpitudes possibles, et cela amènerait un peu d’air, de renouvellement, de jeunesse, d’autre chose quoi, obligatoirement, dans le personnel politique de notre pays. Dédramatisation aussi des enjeux notamment.
2/ L’histoire du « grand schlem » à venir pour les régionales vanté par M. Aubry est un peu une histoire drôle. Que le « PS » ne capable que de s’occuper de grandes villes et des régions, et ne soit reconnu que pour ça n’est pas très flatteur comme résultat. D’autant plus que même lorsque le candidat « de gauche » n’a pas l’aval du pas (Frêche) il gagne quand même, comme potentat de ce qu’on dit au-dessus. Donc c’est pas Solférino qui gagne, ni donc M. Aubry, ce sont les potentats locaux qui s’incrustent, qui s’installent, et les sourires de la Martine pourraient être un peu plus discrets. Quel est le programme du PS pour les « régionales » ?
3/ La mère des élections, en France, et encore plus depuis le quinquennat, c’est la présidentielle. C’est le gouvernement (président) avec qui les présidents de régions doivent négocier (vous le dites bien), et c’est le président (gouvernement) qui décide les grandes orientations politiques (hors celles imposées par l’UE et la mondialisation) : la relance, les impôts, le traitement du chômage, les retraites, l’école, la recherche, l’université, la culture, etc etc…
Donc, ok pour les régionales, du rose partout (est-ce si bien que ça ?) mais on voit bien que le vrai enjeu, même dans le discours sur ces régionales c’est la présidentielle de 2012 qui démarre en sous main. Quel programme, quel leader ?
Les programmes j’ai dit souvent qu’il était déjà écrit partout. Un exemple : « Agir, c'est donc relancer massivement l'industrie par des dépenses clairement ciblées sur les secteurs d'avenir : la santé, l'énergie, l'agriculture, les infrastructures, l'environnement, les nouveaux matériaux, les logiciels, les nanotechnologies, les neurosciences, les services de pointe et les industries culturelles. Et, pour cela, augmenter significativement les salaires des chercheurs, des professeurs, des médecins, des ingénieurs, c'est-à-dire de tous ceux qui, par leur créativité, apportent au pays. Au détriment, si nécessaire, des revenus et privilèges de ceux qui les dirigent, les financent ou les distraient. Agir, c'est aussi accepter provisoirement des déficits ciblés pour financer ces dépenses d'avenir. C'est promouvoir de nouveaux modèles d'entreprises, plus soucieux du long terme, proches de ceux des ONG et des services publics. C'est orienter la finance vers la prise de risque dans les secteurs de long terme et non vers le profit pour compte propre.
Ce n'est pas d'un nouveau plan de relance dont nous avons besoin, mais d'une véritable prise de conscience des urgences culturelles et politiques. Et en particulier d'une remise en cause radicale de la répartition des pouvoirs entre ceux qui créent et ceux qui financent, condition, une fois de plus, de notre survie. » ( J. Attali - l’express 16/06/09) . Pour moi cette histoire d’augmenter les salaires des vrais créateurs c’est excellent, entre autres…
Le leader ? Alors là, la compétition va reprendre dès l’annonce des résultats du premier tour des régionales, dès que Huchon va faire sauter les bouchons (de champagne) avant de reprendre son travail de président, tranquille, pépère.
Mercredi 10 février à 13h04
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Tiphon
(Pas certaine d'être aussi calée que vous sur Bonaparte, donc...)

1/ sur l'application du non cumul.
Je reproche plus au PS de s'en servir comme un argument bateau que de ne pas l'appliquer. Car en fait, derriere ces 2 petits mots " non cumul" des mandats , il ya pas une simple application morale ou technique d'une regle politique, il y a la reformulation de toute l'organisation de la representation politique en france et de son decoupage territoriale et administratif.
Cette question n'est pas celle du PS mais celle de tous les partis, tous les elus.
Et pour la trancher, il faut que toute la representation politique soit d'accord pour d'abord se saborder: reduire la classe politique hautement pletorique en France, supprimer des mandatures, des echelons adm mais aussi des communes, des elus, des postes....
Avec ce degressage massif, il faut repondre à la question du devenir de l'elu, à la rationalisation ou nom de la fonction, son niveau de remuneration, sa sortie de la representation et son devenir professionnel ( apres 10 ans d'election, comment on fait pour redevenir medecin, avocat, restaurateur plombier ou quand on n'a jamais bossé en vrai ,si on est pas fonctionnaire, prof en dispo...)
Il faut parler de la remuneration des elus, des maires, des adjoints, des deputés. En moyenne à vue de nez ( le mien), le cumul à partir des communes de 10 000 habitants sert à assurer des revenus mensuels compris entre 5 et 10 000 euros. C'est beaucoup, c'est peu, j'en sais rien, elu, c'est dur et contraignant , maire c'et être responsable du moindre chien écrasé ,même si ya des avantages. Je ne porte pas d'avis.
Et bien discutons de la remuneration des elus. A partir du moment où il y en amoins , on peut mieux repartir, mieux les payer et limiter le cumul. Qui n'a pas d'autre objet que celui là: stabiliser un revenu de cadre sup pour 60 h de presence par semaine et d'engagement sur la responsabilité personnelle.
Le service de la nation c'est bien mais il faudrait sortir de ce phantasme christiano-republicain, du sacrifice de soi pour 2 ronds. Que les emmerdes et pas le pognon , ça peut pas marcher . C'est les emmerdes quotidien à gerer ET le pognon.
Je m'eloigne du PS. C'est plutot son manque de courage pour faire sortir cette question qui gêne.
2/ Pas si sûr que ce soit si pepere à la region, surtout en IDF; la compet internationale est rude, surtout avec les lands allemands.

3/le programme du PS.
on est tous à attendre le programme du PS. Mais que font les militants? Il n'y a que 2 options:
Soit le ps veut vraiment gouverner à gauche, plus prêt de l'economie administrée que du marché, plus prêt de l'impôt au risque de l'impopularité.
Soit le ps est en gros au centre et il fait comme Jospin, on peut pas tout faire, on accompagne le marché mais on lui laisse la bride, on fait de l'emploi aidée mais on suit Bruxelles et le Traité de M.
Alors que choississent les militants du PS?
Si le PS n'a pas de programme , donc de ligne claire c'est que le militant socialiste continue à croire au Pere Noêl , à croire qu'on peut avoir la chévre et le chou, la taxation des bourses et la sanction des entreprises qui delocalise ET le marché concurentiel avec les plus values qui rapportent, le même nombre de fonctionnaires avec leur retraites garanties , la baisse de l'impôt ET le maintien du même niveau de richesse de la Nation.
Que le militant socialiste choississe sa ligne, c'est lui qui a le cul entre 2 chaises: pas de marxisme et pas marché librement concurentiel.
Et bien c'est pas possible.
Mercredi 10 février à 17h10
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Potentaux locaux et petits arrangements
Je suis d' accord avec Typhon sur les potentats locaux.
Je pense même que les barons socialistes locaux se souhaitent pas qu' un candidat PS gagne les élections présidentielles. Les raisons sont relativement simples et rejoignent les arguments du dernier post de Apolyne; pas de programme, et grand écart entre les souhaits de l' électeur socialiste et la réalités de notre situation économique. Il suffit pour s' en convaincre de lire certains posts concernant le débat sur les retraites et la dette de la France, n' est-ce pas Cépajuste? Un Président socialiste garantirait une défaite au élection régionale suivante.
Mercredi 10 février à 21h39
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à Apolyne
1/ Cumul : Globalement accord sur votre position / cumul etc… l’affaire ne peut être que globale, mais justement, oui pour tous. Pas de cumul et un seul renouvellement. Comme un but à atteindre, moi j’aimerais bien voir ça. Un peu d’air, des nouvelles têtes, dé dramatisation de la fonction, etc…
Mais quand vous dites : « C'est les emmerdes quotidien à gérer ET le pognon », vous considérez forcément que la tache est « emmerdante », alors faut pas y aller. Il faut du plaisir, on est d’accord. Personne n’est obligé…
2/ PS programme : le PS ne doit pas se poser la question s’il veut gouverner vraiment à gauche, mais plutôt jusqu’où vers la gauche peut-il proposer un programme qui a la chance d’emporter la décision, ce qui n’est pas pareil. La France se gouverne au centre. Au droit, ou au centre gauche. Le reste est de la stratégie électorale, slogans attrpae gogos, et paroles mensongères pour des futurs dupes (voyez les "déçus" d'Obama, par exemple).
Ceux qui sont trop « à gauche » sont les alliés objectifs de la droite, forcément.
Depuis 1983 le pays a choisi sa voie(après un essai très improductif et très démonstratif face à la réalité) . Le programme de centre gauche est connu, archi connu. Manque un leader incontesté, et une unité derrière en ordre de marche.
D’accord avec vous sur le PS et le père Noël ! Mais un leader ne demande pas la ligne à suivre à ses militants, il l’impose, et ils suivent ou se cassent…
Mercredi 10 février à 23h24
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Tiphon
"D’accord avec vous sur le PS et le père Noël ! Mais un leader ne demande pas la ligne à suivre à ses militants, il l’impose, et ils suivent ou se cassent…"

Je ne suis pas si sûr de ça. Est ce le leader qui fait la ligne ou la ligne qui fait le leader? Un peu des 2 .
Prenons l'exemple d'Obama: c'est pas 15 jours avant l'election qu 'il a decidé en se rasant d'y aller. Le personnage est brillant, charismatique et la decision de l'amener là où il est , ils doivent être une petite equipe de 3 ou 4 , aussi brillant que lui, à l'avoir décidé 3 ans avant et puis d'avoir mis en oeuvre toutes les ressources pour y parvenir, sur la base d'un projet conforme en gros aux valeurs democrate, dans un pays beaucoup moins clivé que nous en terme ideologique.
Mais ce n'est pas seul qu'il reussit.
Comme Sarkozy.
Le leader s'impose avec le soutien d'une petite equipe qui va souquer ferme pour que la barque arrive au port, en passant par une etape decisive au fur et à mesure où se rapproche l'election: cette petite equipe convaint le parti malgré ses courants internes de faire du donnant donnant: en rang serrée sans faille derriere le leader durant le temps de la campagne en contre partie de l'assurance de la victoire.

Le PS est parvenu à cette dynamique avec Mitterand depuis plus rien.
Pour une raison simple, que l'on peut regretter ou pas: la gauche du ps ne veut pas se fondre dans un tout, elle ne veut pas la bipolarisation de la vie politique en 2 camps attrape- tout, 2 partis qui englobent toutes les tendances. C'est sur cette voie que nous emmene Sarkozy depuis son election et le PS qui conspue l'Ump d'aller chercher les electeurs du Front Nat ont tort et jouent contre leur interêt.
Sarkozy cherche à transformer le paysage politique en 2 grandes tendance droite / gauche où les electeurs nationalistes ou liberaux s'allient aux gaulo- centriste sous la banniere bleue pour prendre le pouvoir. Le PS en tirant à vue sur cette strategie se tire dans le pied qui de son coté de la barriere est le seul moyen pour lui de reprendre le pouvoir . Et cette stratégie passe par le retour à un discours en prise direct avec les electeurs sympathisant de gauche, hors les directions de partis . Le PS doit aller chercher les electeurs du PC , du NPA, des Verts autant que des centristes.
Tant qu'Aubry n'arrivera pas à parler en direct autant aux ouvriers et aux caissieres qu'aux enseignants et aux directeurs de pme, il ne se passera rien pour le PS aux elections nationales.
Et pour ça , il faut être d'accord avec Sarkozy: aller chercher les electeurs de Lepen comme les ouvriers c'est de bonne guerre, à nous de faire pareil dans notre camps.
Jeudi 11 février à 10h30
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La ligne et le leader (Apolyne)
Pour moi, mais je peux me tromper, la ligne de la victoire à gauche, elle est archi connue. Il n’y en a pas trois mille. Ils nous disent tous, c’est vrai : « on y travaille, ça va venir, tout le monde bosse comme des fous.. »
Tout ça c’est du pipeau pour les gogos. Compte tenu des accords européens et internationaux du pays, compte tenu de l’état économique et sociologique de la France, il n’y pas douze politiques réalistes et réalisables un peu à gauche (maximum à gauche = centre gauche) techniquement possibles… Il y a ensuite les slogans, la façon de le dire, d’en parler, de présenter une bonne mesure phare pour faire slogan accrocheur, ça c’est du marketing…
Donc la ligne est connue. Et le leader, il « lead », sinon c’est pas un leader. Il entraine, convainc, aspire… Les autres, les proches sont OK avec lui. Le plus difficile est de trouver le leader (qui va porter ce projet, et surtout savoir convaincre une majorité ensuite d’électeurs que ce projet est faisable, que tout ira mieux, et le fasse un peu rêver). Jospin en 2002 semble-t-il n’en voulait plus, il était lessivé par 5 ans de cohab exténuantes, une équipe explosée (pas d’unité, plus de charisme), et Royal en 2007 a été dézinguée avant, pendant et après par l’appareil qui n’en voulait pas (pas d’unité). Et qui s’est allié aux slogans d’en face pour la faire trébucher.

« Le PS est parvenu à cette dynamique avec Mitterrand depuis plus rien. » Oui, mais au prix d’un lourd mensonge (changer la vie, programme « anticapitaliste) qui est venu s’affaler sur la réalité (tournant de 1983 d=sans un mot…), avec ses cohortes de déceptions…et ses rêves maintenus d’une politique « vraiment » à gauche possible (laquelle ?).
Mais vous avez raison, c’est au candidat de gauche de convaincre les électeurs qui revent encore à l’EG, mais pas que, il doit ratisser large, tout le spectre. Mais convaincre que le centre droit et le centre gauche ce n’est pas bonnet blance ert blanc bonnet. Ce qui n’est pas simple. D’accord avec vous sur le discours que devrait tenir Aubry à ce sujet (et c’est un peu ce qu’elle essaie), mais le problème, d’après moi, c’est que notre Martine Chérie a déjà eu du mal à rassembler un (toute) petite majorité au PS, n’apparaît pas comme suffisamment émergeante par elle-même pour être charismatique (ou l’inverse), plus cette « image » de râleuse, chiante, un peu cassante et sectaire qui donne pas vraiment envie. Cinq ans de tristesses, de larmes ? Même à gauche toute ?
Vendredi 12 février à 08h08
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Tiphon vous voulez le beurre et l'argent du beurre
On ne veut pas du Bling bling paillette genre Sarko ou Dray ( c'est pour l'equilibre de la fOrce ;)
On ne veut pas du grisou un peu tristou pas fun genre Aubry ou Fillon ( toujours pour l'equilibre;)
Bon alors qui?
Obama n'est pas français, ça va pas être possible et pour l'avoir les US ont dû aller jusqu'à la cave dans leur choix de Prdt avant lui pour enfin toucher le fond et remonter.
Ne me dites pas qu'il faut qu'on elise Mme Royal? ce serait notre maniere à nous de toucher le fond pour remonter en 2017.
Franchement , ce serait dur.
Aubry , elle a l'usure , lui manque la fraicheur du nouveau venu. Mais par gros temps, le petit coté Merkel "on n'est pas là pour se marrer mais pour bosser" pourrait , au délà des tendances de son parti , plaire aux electeurs.( qui eux rament assez et se marrent pas tous les jours)
Vendredi 12 février à 15h40
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Je vais vous dire...
Il n'y a pas de candidat parfait. Impossible. Je suis pour l'alternance et les contre pouvoirs. Le pouvoir corromp, et chacun a tedance à en abuser toujours trop.
Aubry, ce que j'en ai vu de sa "prise" de pouvoir" à Reims ne m'a pas ébloui... je ne suis pas sûr qu'elle apportera ce renouveau, cette joie que l'on a envie de vivre....
Mais bon, why not ? je serai (tout) contre ensuite, dès le lendemain, si elle gagne.
Je pense que le plus efficace, le plus talentueux, comte tenu des problèmes majeurs (économiques) du pays et du monde pourrait être DSK. Centre gauche, il faudra qu'il convainc la "vraie?" gauche qu'il en fait un tout petit peu partie. Celui là peut s'occuper de mettre en musique une bonne partie du "programme" d'Attali...
Sinon, le beurre et l'argent du beurre, oui, en rêve. Mais juste en rêve. La réalité n'a rien à voir.
Vendredi 12 février à 20h08
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A carolespleen
J’essaie de rester objectif. Je n’ai pas une grande sympathie pour Cohn-Bendit mais c’est un homme de gauche et je ne le compare pas à Sarkozy. Lorsqu’il dit des conneries, je le dis, mais lorsqu’il défend la réduction du temps de travail, j’applaudis ; d’autant plus qu’il l’a fait spontanément et d’une façon plus intelligente que Martine Aubry qui s’est contentée de défendre sa loi face aux attaques de Demorand.
Dimanche 31 janvier à 19h24
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"S'est contentée de défzndre sa loi", bah dis il y avait intérêt oui à ce qu'elle le fasse.
DCB roule pour lui, peut toujours aligner des jolis mots en s'arrêtant de hurler de temps en temps, et faire de la phrase sur le temps de travail, il disait tout le contraire auparavant, il ne roule que pour lui et côté responsabilités politiques n'a rien a son actif.... Pèpère tranquille derrière son fauteuil de député européen, c'est tout. C'est un faiseur, un caméléon qui s'adapte. Un Sarkozy, avec la même haine de ce qui n'est pas d'accord avec lui, et un éhonté défenseur du TCE et de l'Europe et de son Allemagne chérie et de son europe Ecologie financée par l'Europe. C'est un faux. Faudra faire avec, c'est tout.
Dimanche 31 janvier à 19h43
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à carolespleen
Défenseur éhonté du TCE : oui. Mais citez-moi un seul présidentiable socialiste qui ne soit pas pour le TCE et le traité de Lisbonne ? Et tous ne sont pas des défenseurs des 35 H ! Par exemple DSK et Royal ont tenu des propos très critiques sur la question, Royal se déclarant même contre la généralisation des 35 H qui figurait pourtant dans le programme du PS.

Alors même si ce n’est pas grand chose, même si ça semble naturel pour des gens de gauche de défendre l’âge légal à 60 ans et les 35 H, c’est toujours bon à prendre.
Dimanche 31 janvier à 19h52
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En passant! (à Cépajuste)
L' impossibilité du PS a adopté une position unique sur des sujets tels que le TCE, les 35H, la retraite à 60 ans, est peut-être un signe encourageant. Je m' explique.
L' UMP nous montre aussi sur certains sujets une division importante.
En même temps, on voit des militants politiques, PS et UMP, se rattacher à ce qui devrait être le fond de commerce idéologique de leurs parties respectifs.
On voit aussi, parmi les citoyens non politisés, une évolution vers un consensus et du bon sens. En effet, les sondages montrent que même si les français ne souhaitent pas revenir sur les 35H, ils pensent que l' effet sur l' économie de notre pays fut négative. De même, les français ne souhaitent pas revenir sur la retraite à 60 ans, ils savent que nous ne pourrons économiquement pas faire autrement.
Depuis de nombreuses années, le PS adopte un discours tourné uniquement en direction de ces militants. Ce discours rassurent les militants, mais éloignent du PS des électeurs potentiels. Le PS ne peut pas gagner les élections présidentielles, car l' aspiration des militants est trop loin de celle de l' ensemble des français.

Le jour où Martine Aubry, DSK, Laurent Fabius, et Ségolène Royal auront le courage de leurs opinions, le PS pourra gagner à nouveau. Je rappelle pour mémoire, que Laurent Fabius, premier ministre, a mené une politique ultra-libéral, que DSK est membre de clubs internationaux défendant le capitalisme. Je vous propose de reprendre les propos à la fois de Ségolène Royal et Martine Aubry pour y trouver de nombreuses incohérences. Ne vous en faites pas, le même exercice est possible avec Nicolas Sarkozy.

Le problème est que le militant, tel l' amoureux transi, est aveugle, et ne voit que ce qu' il veut voir.

Le signe encourageant? C' est que l' esprit unique des partis politiques se fissure.
Lundi 01 février à 22h52
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à tolérance69
Vous prétendez parler au nom des Français, savoir ce qu’ils pensent des 35 heures ou de la retraite à 60 ans, cependant rien ne vous permet d’affirmer ce genre de choses. Les sondages montrent que les Français sont pour la retraite à 60 ans et pour les 35 H.

Ensuite il y a les réalités sociales : le "travailler plus" de Sarkozy signifie plus de chômage, notamment plus de chômage de longue durée pour les jeunes et les seniors qui devront attendre plus longtemps avant de percevoir leur retraite, laquelle sera très amputée suite aux réformes successives. La paupérisation croissante des jeunes et des vieux, ça ne peut pas être le programme de la gauche, ni d’ailleurs de la droite.

Aujourd’hui, parmi les présidentiables, il n’y a que des candidats très conformistes sur le plan économique. Cependant, la situation qui se dégrade de plus en plus obligera tôt ou tard la classe politique à revoir son modèle, car tout simplement c’est la ruine et la faillite qui menacent les pays de l’OCDE si l’on continue comme ça.
Mardi 02 février à 11h10
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questionnement(à Carolespleen)
Je suis un simple citoyen. Une question me taraude quand je vous lis. Pourquoi des hommes politiques de tous bords seraient-ils favorables au TCE, si ce traité était si mauvais que ça?
Vous semblez affirmer que DCB est un opportuniste. Affirmerez-vous que l' ensemble des hommes politiques favorables au TCE sont des opportunistes?
Peut-être disposez-vous d' informations OBJECTIVES que vous souhaiteriez porter à ma connaissance?
Lundi 01 février à 22h10
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Question : pourquoi dites vous que les hommes (et femmes politiques) de tous bords ont voulu le TCE, c'est faux.
Voyez certains socialistes, Melanchon, Fabius, qui ne voulait pas mais a dit oui, godillot sans doute, l'extrême gauche, les communistes, et, malheureuseusement et pour des raisons toutes différentes l'extrême droite, de Villiers ; par ailleurs 56% des français ayant repoussé ce référendum, ( ce sont les hommes et femmes politiques les plus important du pays, ce me semble) (et oui), je constate que votre question commence par des contre-vérités. Donc pourquoi répondrais-je plus avant.

Ou bien vous me baladez, ou bien vous êtes ignorant. Donc travaillez un peu vos dossier et on en reparle plus tard.

Quant à "me taraude", vous n'en dormez pas la nuit c'est ça?
Mardi 02 février à 08h32
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Compromission et facilité (à Carolespleen)
Vous citez les hommes politiques qui se sont exprimés contre le TCE.
L' extrême gauche et l' extrême droite ne compte pas; ils sont contre, par principe, tout changement ou évolution. De Villiers ne représente que lui-même. Quant à Laurent Fabius,... C' est un bien triste personnage de politique française; 100% de politique, 0% de conviction. Il reste Mélanchon; 100% d' idéologie du début du XXème siècle.
Je vous parle d' homme politique sérieux, prêts à assumer le pouvoir, dans le respect de nos institutions et de notre histoire.

Je vous prie de m' excuser, c' était mon quart d' heure de provocation.

56% de français contre! Je pouffe...
je suis au regret de vous annoncer que ma position dans la société française ne me permet pas de comprendre le TCE, mais plus encore les implications et les conséquences du TCE. Je suis admiratif de constater que l' ensemble des français a une opinion aboutie sur le sujet, alors même que la presse d' opinion ne se vend pas, les français n' ont pas lu le TCE,... Est-ce cela que nous appelons la science infuse?

Je vous propose d' éduquer les masses, et de commencer par moi, à propos du TCE, et ses conséquences. 100% d' opinions éclairées, démocratiquement, ça a plus de gueule, non?

Intellectuellement, ce "56%" vous satisfait-il? Vous répondez oui! Bip... Bip... Bip...

Mercredi 03 février à 21h57
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Cohn-Bendit prêt à soutenir le candidat PS à la prochaine élection présidentielle
Sa seule condition, semble-t-il, est d’obtenir au moins 50 à 100 candidats aux élections législatives de 2012.
Qui sera le candidat PS et avec quel programme ? Visiblement il s’en fiche. Les idées, ce n’est pas son truc.
Il a également détaillé sa thèse : "Nicolas Sarkozy a de grandes chances de gagner la présidentielle mais il va perdre les législatives". Thèse idiote. Car s’il gagne les élections présidentielles, il gagnera dans la foulée les législatives.

Qu’en pensent les Verts ? Sont-ils prêts à déserter la principale élection de la Ve république ? Manqueront-ils de sens stratégique comme leur ami DCB ?
Jeudi 28 janvier à 16h39
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Les idées ?
Quelles idées, Cepajuste ? Où avez vous des idées au PS ces derniers temps? On ne vote pas pour des idées, à mon avis si onveut pas trop se tromper, si on veut pas trop, mais plutôt pour une direction, un élan, une trajectoire. Voyez le programme présidentiel de Sarkozy en 2007, qu'est-ce qu'il en reste ? Voyez le PS actuellement avec le programme qu'ils ont en train de concocter vis à vis des retraites: un truc infaisable qui ne va pas résister à la réalité... comme d'hab. Par contre ce qu'allait faire Sarkozy après 2007 on pouvait le lire à travaers les actions, la vie, le comportement de Sarkozy avant 2007...
Que NS gagne ou non en 2012, CB sait très bien que dans tous les cas le candidat vert ne peut pas gagner. Par contre s'il réussit à avoir un groupe à l'assemblée, là il peut influencer un peu plus la politique du pays.
Vendredi 29 janvier à 05h46
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Pas tout compris... siouplaît tiph

Pourriez éclairer ma lanterne ?
"On ne vote pas pour des idées, à mon avis si onveut pas trop se tromper, si on veut pas trop, mais plutôt pour une direction, un élan, une trajectoire."

La direction, l'élan ce serait pas un petit peu traduit par des idées ? Genre celles de Sarko en 2007, vous vous souvennez ? Travailler plus pour gagner plus et autres fumisteries ça vous rappelle quelque chose?

Surtout que le PS a beaucoup,plus de candidats potentiels que d'idées. Le plus con c'est qu'apparemment aucun de ces candidats n'a l'air d'avoir la moindre foutue idée d'où il nous mènerait...

Une idée c'est pas forèment un programme détaillé selon moi. Un projet de socièté, c'est commme une idée de la société vers laquelle on voudrait aller. Non ?
Vendredi 29 janvier à 07h39
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Vous avez raison Toutmenerve
mais dans le texte la notion "d'idées" signifie un peu programme, pas direction ou perspectives. Idées épigrammatiques. Quelles pourraient être les idées nouvelles qui sortiraient là d'un chapeau PS. cela fait des années qu'ils nous disent qu'ils travaillent à "ça"... et quoi elles sont où ces "idées"? Non, moi je vous dis, la gauche c'est pas une "idée neuve, c'est plutôt une façon de marcher, un état d'esprit, une envie...
Vendredi 29 janvier à 22h52
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a tiphon
<<Non, moi je vous dis, la gauche c'est pas une "idée neuve, c'est plutôt une façon de marcher, un état d'esprit, une envie...>>

Bof,bof, bof.

Pas envie de voter pour un type juste parce qu'il a le label "gauche véritable" dessus.
Pas non plus envie de voter pour des gars qui pensent que l'important est de virer Sarkozy ou l'empêcher de gagner. C'est en ce moment le seul discours audible du Ps.
Aucun intérêt.
La victoire n'est pas une finalité (je conçois que ce soit un un but politique), c'est surtout un moyen. Le moyen de faire quelque chose.
Il faut bien le définir "ce quelque chose". Ce ne peut pas être on fera pas pareil que Sarkozy.

Pas besoin de définir ce quelque chose en une liste 100 mesures.
En entendant que Royal avait écrit une telle liste, les gars de la campagne d'Obama avait dit "c'est 99 de trop...."

Cela se résume en fait à une définition de l'intérêt général. C'est en fonction de cette définition que les décisions ensuite seront prises, les arbitrages arrêtés.
Samedi 30 janvier à 11h19
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à typhon
Je ne sais pas comment vous fonctionnez, Typhon, mais en ce qui me concerne, je vote sur des idées, et je ne crois pas être le seul. Les gens de gauche sont comme ça, il leur faut un programme. A droite c’est différent, il leur suffit d’avoir un chef.

Il faut une direction bien sûr, mais aussi des idées concrètes, et une stratégie pour y parvenir. Je ne vois rien de tout ça pour l’instant au PS. Tout indique qu’il va refaire comme en 2007 : un programme bâclé au dernier moment. Le PS ne tire pas les leçons de ses échecs, c’est ça qui est incompréhensible.

Pour la retraite, il ne suffit pas de dire que l’on est pour la retraite à 60 ans, il faut présenter des propositions crédibles pour assurer le financement des régimes de retraites.
Vendredi 29 janvier à 13h19
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Ah, intéressant, Céplajuste
Vous dites "je vote sur des idées". Bon, ok. Alors, allez y. Quelles idées? La retraite à 60 ans c'est une idée, ça? Ha bon! Vous croyez vraiment que c'est le bâclage du programme qui a fait perdre la gauche en 2007? Vous croyez que c'est le programme de Sarkozy qui l'a fait gagner? Vous en êtes sûr?
Vendredi 29 janvier à 22h56
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à tiphon
Oui, je pense que donner des solutions sur les problèmes qui préoccupent les Français, c’est un moyen de convaincre les électeurs. Sur la retraite notamment, mais pas seulement. Il ne suffit pas de dire « la retraite à 60 ans », il faut expliquer comment on va la financer.

Sarkozy a mis en avant des idées : travailler plus pour gagner plus. C’est une idée fausse et simpliste, mais une idée. Le problème, c’est que le PS n’a pas expliqué pourquoi cette idée était fausse, parce que sur la question du temps de travail, il est sur la défensive, alors qu’il a raison. On ne travaillera pas plus dans les années qui viennent, parce qu’il y aura de moins en moins de travail. Si certains travaillent plus, ça signifie qu’il y aura encore plus d’exclus, de chômeurs et de précaires. Ca c’est une réalité, qu’on le veuille ou non, le temps de travail réel baisse partout. Face à cette situation, il y a 2 politiques possibles : soit on organise le partage du travail, soit on laisse la marché creuser les inégalités. La philosophie de la gauche n’est pas la même que la droite.
Samedi 30 janvier à 10h23
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a tiphon
<<Vous croyez vraiment que c'est le bâclage du programme qui a fait perdre la gauche en 2007? >>

Oui.

Pendant la campagne, n'importe qui était capable de citer 2-3 mesures que Sarkozy prendrait si élu.
Pas forcément en étant d'accord avec.
Il avait promis tout et à tout le monde, pas difficile de faire son choix non plus.

Côté Royal, personne ne savait ce qu'elle ferait si elle était elue: les 35 heures? le Smic? Que du flou, de l'approximatif.
Donc beaucoup ont voté pour elle pour essayer d'éviter Sarkozy, par défaut en somme.

La campagne de Royal a été nulle.
Un seul fait: elle a laissé dire Sarkozy qu'il incarnait la rupture, le mouvement sans que tout le monde rigole.


Samedi 30 janvier à 12h36
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à Poilonez
Bravo en tout cas pour votre nouvelle image, Poilonez, je ne sais pas je trouve que ça vous va bien (mieux ?). Vous dites "oui". Vous connaissez mon point de vue. Moi je pense, mais c'est mon opinion personnelle et je ne veux en rien vous l'imposez, juste l'exposer, et je vous remercie en tout cas de me le permettre, je pense donc que le PS en 2006 a été furieux de s'être fait "mettre" par une "petite donzelle sans cervelle" (dixit le discours « orienté » de la droite qui a bien fonctionné même à gauche) au cours des primaires. Petite donzelle qui avait tout compris sur le fond (sécurité, entreprise, écologie, drapeau, modem, etc..) et sur la forme (voir le plan « com » de Martine aujourd’hui, ses boucles d’oreille, son rouge aux joues, ses débats « participatifs », etc.…), mais qui s'est mis à dos de par ce fait tout l'appareil du PS qui a préféré saborder sa candidature, et laisser passer Sarkozy que de faire front unis avec elle. Voilà où nous en sommes, maintenant à pleure pour la "casse sociale" de la politique actuelle... Bande de fanfarons... Alors que vous me disiez que la dame n'a rien fait pour etc.. Ca c'est possible, et je n'en sais rien. mais ce que je sais c'est qu'avec une forte volonté de gagner de l'ensemble du PS de Rocard à Hollande en passant pas Fabius etc..) ça devait largement le faire... Et nous aurions maintenant DSK premier ministre et une dame présidente.
Mais le programme.... c'est un peu de la confiture pour les gogos, non?
Ah non vous disiez "oui" tout à l'heure que non, quoi..
Entre nous Poilonez on le connait le programme de la gauche de gouvernement: un peu plus d'impôt, un peu plus de services publics, un peu plus de culture... La gauche "anticapitaliste" celle qui veut changer de système (« Pour mettre quoi ? Nous travaillons dessus, ça demande du temps… ») ne peut pas gouverner, ou à se dédire, et fait, en restant sectaire, le jeu de la droite objectivement, comme le faisaient les communistes avec De Gaule, si j'ai bien appris mon livre d'histoire...
Un leader reconnu, une équipe forte derrière, convaincue… Le programme, les idées, c’est pas ça qui manque. A mon avis. Mais bon…
Dimanche 31 janvier à 08h06
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a tiphon
Bon que l'appareil ait été surpris, que les cadors aient peu appréciés de perdre face à Royal, c'est évident.
D'un autre côté, si elle gagnait, il y avait pas mal de bonnes places à prendre, il y avait de la soupe pour tout le monde.
Alors la théorie du Ps qui plombe Royal pour se venger je n'y crois pas.

Royal a essayé de faire sans le parti, pour l'appeler à la rescousse en Février 2007. Trop tard, La machine Sarkozy était lancée à pleine vapeur.

La vérité est que le Ps cette fois là n'avait rien: ni candidat, ni programme.
Royal n'a jamais su expliquer pourquoi elle voulait être élue. A la fin son argument était juste tout sauf Sarkozy.
Pas assez pour donner envie de voter pour elle, juste suffisant pour voter contre l'autre. Très court.

En 2012, il n'y aura qu'un seul programme au fond: moins de déficit.
La question portera sur quelles dépenses réduire ou rendre plus efficientes, et/ou quelles recettes augmenter ou créer.
Tout autre discours sera démago et ne tiendrait pas 6 mois à l'épreuve des faits.
Dimanche 31 janvier à 10h34
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à poilonez
"En 2012, il n'y aura qu'un seul programme au fond: moins de déficit."

Ce n’est pas un programme, c’est un objectif. Le programme, c’est comment avoir moins de déficit : en réduisant les dépenses (lesquelles ?), en augmentant les impôts (lesquels ?), en relançant la croissance (de quelle manière ?), en réduisant le chômage (comment ?), etc.

Bref, on en reviendra toujours aux choix politiques car le débat ne peut pas être de nature comptable.

Ceci étant dit, qui sait quelle sera la situation en 2012 ? Personne n’en sait rien, lorsqu’on prévoit de réduire les déficits, on se base sur des prévisions de croissance qui ne se réaliseront sans doute pas. S’il y a une nouvelle crise, ce sera de nouveau la récession et les déficits continueront d’augmenter quoi que l’on fasse.

Dimanche 31 janvier à 14h57
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a cepajuste
<<Ce n’est pas un programme, c’est un objectif. Le programme, c’est comment avoir moins de déficit :>>

Je crois qu'on est d'accord en fait non?
Le débat portera sur la façon de réduire ces déficits. Sur qui faire porter la charge, le rythme de la réduction, etc.
Il faudrait une croissance de plus 3,5 -4% pour espérer que le système réduise les déficits de lui-même et encore très lentement.
Cette fois là au moins, Sarkozy aura du mal à dire qu'il n'est pour rien dans la situation.
Dimanche 31 janvier à 17h25
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à Poilonez
"il y avait de la soupe pour tout le monde" Non, justement, Poilonez, ils savaient bien qu'elle ne prendrait pas tout le monde parce que cette histoire remontait à loin, depuis Jospin au moins, Allègre, etc... Elle était prise de haut par un paquet d'entre eux, et ils savaient bien qu'elle n'oublierait pas. Ils savaient les nuls, Poilonez. Alors ils ont tout fait pour saboter la branche, et elle n'a pas su empêcher ça.
Le programme? C'est pas un problème il y a plein de monde capable d'en écrire des tonnes de programmes. Il faut un élan dans un grand rassemblement, ce qu'a su faire Sarko. Pas le PS. Voyez Rocard par exemple qui lui demande de se désister entre les deux tours ? Voyez Hollande qui lui lance des projets pourris dans les jambes. Voyez la tronche de DSK quand il lui donne sa clé USB ? Etc… Leader + unité. Le programme c'est pas vraiment un problème, juste un symptome, comme un faux semblant pour s'invectiver, pour se dire qu'on n'aime pas, qu'on ne suit pas. Une façon de parler. Une fausse excuse.
Dimanche 31 janvier à 15h55
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a tiphon
<<Non, justement, Poilonez, ils savaient bien qu'elle ne prendrait pas tout le monde parce que cette histoire remontait à loin, depuis Jospin au moins, Allègre, etc...>>

Si ce que vous dites est vrai (je m'en fous un peu, à vrai dire), alors leur réaction était logique. C'est leur soutien qui eût été surprenant.
Elle a donc tort de se présenter comme une victime.
Il lui aurait fallu gagner sans leur soutien. C'était impossible, tout simplement.
Dimanche 31 janvier à 16h24
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à tiphon
Ca ne sert pas à grand chose de revenir sur l’échec de Royal en 2007. Je pense pour ma part que sans le soutien d’une grande partie de l’appareil du PS, elle n’aurait jamais pu être candidate. N’oubliez pas qu’elle était soutenue par de nombreuses et puissantes fédérations. Ensuite, c’est sûr qu’elle ne faisait pas l’unanimité, mais personne ne fait jamais l’unanimité.

Vous dites : « Le programme? C'est pas un problème il y a plein de monde capable d'en écrire des tonnes de programmes. » C’est sûr qu’un catalogue de mesures hétéroclites, improvisé sur un coin de table en 10 minutes, tout le monde peut en faire un. C’est un peu ce que fait le PS depuis 10 ans qu’il ne travaille plus les dossiers. Ce n’est évidemment pas ce genre de programme qu’il faut faire. C’est parce qu’il ne réfléchit plus sur le fond que le PS ne parvient pas à s’opposer à Sarkozy ni à proposer une politique alternative crédible.
Dimanche 31 janvier à 16h26
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Le fond Cepajuste?
Mais le fond existe, on le connait, le PS travaille, pas plus mais pas moins que les autres, mais citez moi un leader "unifiant" depuis Jospin ? C'est à dire incontestable, incontesté? Cette usine à gaz des soit disant primaires, cette comédia dell'arte du dernier congré, tout ça c'est symptomatique de ce malaise, de cette absence. pas du fond, mais d'une parsonnalité incontestée qui pourrait en parler et convaincre. Alors Martine elle se trouve là à cette place, poussée par les antiSR, les Fabius, les Delanoe, elle commence à apprendre à sourire, se met des boucles d'oreilles, elle bafouille un peu tritounette... elle essaie, et Hamon qui la surveille de près si jamais elle vire un peu trop pas assez à gauche, et DSK là bas, qui dit rien qui peut pas dire, et qui est devant elle en popularité, et les autres qui piaffent. Ridicule!
Lundi 01 février à 07h36
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à tiphon
Jospin tellement « unifiant » qu’il s’est trouvé éliminé au 2ème tour en 2002…
Arrêtons d’idéaliser le passé. Jospin a gagné en 1997 parce qu’il avait un programme de gauche (les emplois jeunes, les 35 heures, la CMU), il a perdu en 2002 parce qu’il n’en avait plus (« mon programme n’est pas socialiste »). Non, le fond on ne le connaît pas, on ne le connaît plus parce que chaque responsable tient un discours différent, les uns proches de Sarkozy comme Valls, d’autres proches de Mélenchon comme Hamon. Et entre les deux des opportunistes qui naviguent à vue.
Il y a une crise financière et économique qui remet en question le paradigme sur lequel les pays de l’OCDE ont vécu depuis 30 ans. Demain sera différent d’aujourd’hui. Qui pense la France de demain au PS actuellement ? Il y a un nouveau modèle à faire émerger, il faut redéfinir la place des services publics, le financement de la protection sociale, la politique industrielle dans la mondialisation en crise, l’évolution de l’Europe qui est en panne. Or le discours du PS est toujours le même, on pourrait penser qu’il ne s’est rien passé depuis 10 ans, parce qu’il n’est plus à l’écoute de la société et qu’il ne réfléchit plus sur les problèmes tels qu’ils se posent ici et maintenant.
Lundi 01 février à 12h27
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à Cepajuste
"cessons d'idéaliser le passé" vous avez mille fois raison. Jospin n'a pas "gagné" en 97, c'est juste Chirac qui n'a pas su jeter Juppé, mal conseillé par Villepin, alors qu'il n'avait qu'à mettre Seguin à la place, alors la France, contre Chirac a élu une majorité PS à l'assemblée. Et Jospin est arrivé. Ensuite effectivement il n'a pas su conserver l'unité, alors qu'il devait passer en 2002, mais ne refaisons pas le passé, n'idéalisons pas. Un leader ET une unité, c'est mon point de vue. Les deux seuls programmes qui peuvent marcher, qui peuvent gagner, plutôt, c'est soit celui (bien connu) de centre droit, soit celui (bien connu) de centre gauche. Ceux qui sont plus à gauche et refusent l'unité sur le programme (bien connu) de centre gauche font le jeu de la droite... objectivement. Aussi "sympathiques" soient-ils, parce qu'ils sont inapplicables en l'état (UE, accords OMC, mondialisation, etc...). Mais c'est quoi ce(s) programme(s) au fait de la gauche de la gauche?
Lundi 01 février à 17h52
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tiphon
Je suis un homme de gauche, pas du centre. Si par ‘centre’ vous voulez dire continuation, au nom du réalisme, de la politique suivie depuis 25 ans, c’est clair pour moi que cette politique a échoué et qu’il faut envisager des changements importants. La crise actuelle nous y invite car notre modèle économique est au bout du rouleau, si on ne le transforme pas, ça finira par exploser. Alors certes il y a des blocages comme l’UE, des contraintes comme la mondialisation, mais ça ne doit pas nous pousser à l’immobilisme et au fatalisme. Sinon, à quoi bon faire de la politique ?
Lundi 01 février à 18h08
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Vous êtes, vous êtes, Cepajuste
un "homme de gauche". Ah bon? Mais ce n'est pas le problème. Juste savoir si on (vous) veut comme président soit un président de centre droit, soit un président de centre gauche. Il n'y a pas beaucoup d'autre alternative, en fait. Ce que vous êtes importe peu. A mon sens. Et ceux qui vote contre le représentant de la "gauche" (du centre gauche en fait) (ou s'abstienne si c'est un président de droite qui gagne), favorisent l'élection d'un président de droite (centre droit). De ce que j'ai compris. Mais peut-être me trompe-je...
Lundi 01 février à 22h21
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à tiphon
Je vais donc être clair : pour moi Bayrou ou Sarkozy, c’est la même chose.
Par conséquent, si le choix est entre bonnet blanc et blanc bonnet, je vote blanc ou je m’abstiens.
Si l’on doit supporter encore 5 ans une politique de droite, il vaut mieux que ce soit la droite qui la conduise. Au moins les choses seront claires.
Rien de pire qu’une prétendue gauche qui fait une politique de droite.
Mardi 02 février à 10h53
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à Cepajuste
Une "politique" de gauche mise en œuvre par un mec de gauche. Tout ça c'est parfait Cepajuste, encore faut-il bien dire ce que ça veut dire, et ce qui est possible, la réalité quoi, le réel. Vous voyez les beaux discours d'Obama, et la réalité de la vie politique, le réel tel qu'il se présente, le monde, les lobbies, les forces en présences, les contraintes internationales, la réalité économique et sociologique interne de son pays, son histoire, etc..? Centre droit ou centre gauche ce n'est pas la même chose. Moi, pour ma part je préfère une politique de centre gauche, sans trop demander à ce qu'elle "change ma vie" ou "la vie", mais sérieuse, un peu plus claire, à un projet dit de "gauche" bien utopique, mais qui n'a aucune chance de passer, ou qui sera obliger de décevoir ("les déçus du socialisme...") à un politique de centre droit qui va passer à cause, finalement, de l'intransigeance ou l'infantilisme d'une bonne partie de l'électorat dit "de gauche"... et qui va ensuite venir pleurer à la "casse sociale" avec des beaux cortèges de banderoles de toutes les couleurs (couleuvres ?), etc. Je pense que non, Bayrou et Sarkozy c'est pas pareil. Mais je ne me fais pas trop d'illusion sur l'un ni sur l'autre. Un président, en France, aujourd’hui n'a pas vraiment beaucoup de marge de manouvre, juste des discours possiblement menteurs qui peuvent faire croitre l’inverse (voir le cinéma que fait Sarkozy avec le patron de Renault pour faire croire que c'est possible d'interdire de délocaliser, alors que ce n'est pas vrai). Mais c’est dans ces petites marges qui restent que se nichent quelques possibles et qu’il s’agit d’aller voir.
Mercredi 03 février à 06h33
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à tiphon
Vous parlez de casse sociale, et bien justement : que ce soit sur les 35 heures, la retraite à 60 ans ou d’autres choses, les centristes tiennent le même discours que la droite.
Je ne suis pas un utopiste, mais je pense que le chômage et la régression sociale ne sont pas des fatalités, que ce n’est pas une évolution naturelle que les salariés aient de moins en moins de droits et de protections, c’est le résultat d’une politique. Ceux qui disent qu’on ne peut rien faire, ce sont ceux qui ne veulent rien faire. Seulement voilà, on a atteint un point tel dans les déséquilibres que les choses ne pourront plus continuer longtemps comme ça. Alors qui est utopiste ? Celui qui pense que la crise est passée et que les choses vont reprendre comme avant ou celui qui dit que la crise est devant nous et qu’il va falloir trouver des nouvelles solutions pour s’en sortir et redémarrer ?
Mercredi 03 février à 13h10
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à Cepajuste
Le centriste (sang triste?) ça n'existe pas vraiment, ou plutôt ça ne peut pas exister dans le système électoral actuel. Il y a forcément deux projets qui s’affrontent (sous des discours souvent outranciers et/ou menteurs) : une politique de centre droit et une politique de centre gauche (je me répète). Les autres utopies sont faites pour les gogos qui s'agitent en faisant souvent le jeu des forces adverses d’ailleurs.
35h, retraite etc… ce sont quand même un peu des slogans aussi, des chiffons que l’on agite pour faire croire que…. Le chômage c'est un vrai problème effectivement oui. Les droits des travailleurs, je ne suis pas sûr qu'ils soient si diminuant que vous le dites.
Pour faire décroitre le chômage, on connait les recettes, mais elles sont longues, structurelles, et ne peuvent pas forcément donner des résultats au cours d'un quinquennat: école, formation, réorientation, tutorat, encadrement personnalisé, et aussi que le personnel actif des "pole-emplois" soient vraiment des professionnels de 'l’outplacement" ce qui est loin d'être le cas, et surtout activer la croissance, la création d'entreprises, l’initiative, etc… Politique de centre gauche. Utopique ?
Jeudi 04 février à 12h28
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à tiphon
C’est là où nous divergeons fortement, car je suis persuadé que, pour vaincre le chômage, il faut réduire le temps de travail et faire en sorte que l’Europe nous protège mieux de la concurrence déloyale que nous subissons de la part des pays qui pratiquent le dumping social et fiscal. Il faut aussi une monnaie stable et non surévaluée comme l’est l’euro.

La réduction du temps de travail et la retraite à 60 ans, c’est lié au problème du chômage, par conséquence ce ne sont pas des slogans mais des enjeux importants.

L’école et la formation continue ne peuvent que réduire le chômage à la marge, en adaptant l’offre à la demande, mais ce n’est pas cela qui créera de l’emploi.
Jeudi 04 février à 12h43
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à Copepe
Vous avez quand même les mêmes slogans que le PS de 97. Le monde a changé depuis, Copepe. Le temps de travail, les 35H c'est quand même pas suffisant, ni la panacée pour tout ni tous. On l'a bien vu. Il est quand même très utile d'augmenter les richesses (production, services), de s'adapter à la mondialisation au lieu de fermer les frontières de l'Europe (je ne suis pas contre, mais je ne crois pas que ce soit possible, comme ça, en claquant des doigts, donc ça reste un slogan). C'est comme l'Euro, baisser la parité c.a.d. augmenter la dette "pétrole", les produits importés. Tout ça n'est pas simple. Mais nous savons qu'un pays comme la France ne peut s'en sortir qu'en innovant, cherchant, créant, avant tout. Sur quoi vivons-nous en ce moment ? TGV, centrales nucléaires, Airbus, Ariane, etc.. résultats de la recherche scientifique des années 60/70 et même avant. Innover, innover, créer, inventer... avant de distribuer et répartir (retraite, temps de travail).
Jeudi 04 février à 18h14
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A tiphon qui me prend pour Copepe !
Vous dites que le monde a changé depuis 1997. Pas vraiment. En fait, le monde a changé depuis 20-25 ans mais il n’a pas tellement changé depuis 1997, la situation s’est seulement aggravée, dégradée, mais les problèmes sont de même nature.

On a un problème de chômage de masse, un problème de compétitivité qui est insoluble dans les conditions où nous sommes placés, parce qu’on ne pourra jamais nous adapter à la mondialisation avec un euro surévalué, des règles européennes nous interdisant d’avoir une politique industrielle, des frontières grandes ouvertes, des droits de douanes quasiment inexistants, et un dumping fiscal et social à l’intérieur même de l’UE.

Vous parlez de nos réussites passées : TGV, Ariane, Airbus, nucléaire. Justement : ce sont des réussites du secteur public. Aujourd’hui avec les règles européennes, on ne pourrait plus les mettre en œuvre.
Jeudi 04 février à 18h34
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à Cepajuste (pas Copepe, mille excuses)
Situations aggravée, dégradée, pas changée, si vous voulez, juste que l'application des 35h ont montré aussi leur limite et leur coté un peu "tordu", et que depuis au moins 10 ans le budget "recherche" fond comme neige au soleil. Alors les délocalisations, le chômage augmente, notamment depuis ces derniers mois, et le pays continue à redistribuer mais de moins en moins en volume, les caisses étant vides et les entreprises pas vraiment compétitives (voir le contre exemple allemand), il reste les "vieux" produits des années 80/90 à vendre, le Rafale, etc... que l'on brade d'ailleurs pour ne pas mettre encore la clé sous la porte. Il est grand temps de relancer l'innovation, la recherche, la formation, l'esprit de création, l'école, l'Université, une vraie prise en charge formatrice des chercheurs d'emploi, etc... La redistribution viendra naturellement (avec une politique de centre gauche). Mais pas l'inverse.
La France et en retard, non compétitive alors elle demande la fermeture des frontière par peur du monde, alors qu'il faut au contraire repartir à la conquête du monde. les frontières ne peuvent plus être fermées, comme la dévaluation de la monnaie est devenue impossible. Un euro plus faible, vous vendez mieux, mais vous achetez (à la Chine notamment la plupart des produits manufacturés construits avec des machines allemandes...) plus cher (le gaz, le pétrole, le fer, l'acier, le bois...). Nous n'avons que des cerveaux. Qu'il s'agit de réveiller un peu... La France doit retrouver son génie, celui de l’invention, de l’innovation, de l’idée…
Vendredi 05 février à 08h49
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à tiphon
L’Allemagne est compétitive, mais au prix d’une baisse du pouvoir d’achat et de la consommation des Allemands, qui ne s’en sortiraient pas sans la consommation des autres pays européens, en premier lieu de la France . Lisez cet article de Christian Saint-Etienne, avec lequel je suis en désaccord sur bien des points, mais qui a le mérite de montrer que l’UE est dans une impasse (1) : l’Allemagne dépèce ses partenaires européens (la France et l’Italie notamment), c’est une voie sans issue car ça affaibli l’ensemble européen, même si pour l’instant l’Allemagne s’en sort mieux que nous. Son exemple n’est pas généralisable.

(1) http://www.lemonde.fr/opinions/article/2010/02/04/quelle-politique-economique-pour-faire-sortir-la-france-de-la-crise-par-christian-saint-etienne_1301110_3232.html

Vendredi 05 février à 13h04
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à Cepajuste
Oui, possiblement, mais l'Allemagne possède un atout majeur: des entreprises de taille moyenne et très innovantes sur des créneaux avec très peu de concurrence comme conséquence. D'où effectivement leur dépendance du marché extérieur, mais avec une balance commerciale très positive, contrairement à la France. L'Allemagne vend beaucoup aux pays émergeants, notamment la Chine, et sera absolument contre le moindre mouvement vers une taxation des produits importés qui entrainerait une réciprocité tout à fait néfaste pour sa balance commerciale. L'innovation, l'intelligence, c'est la ligne positive à retrouver à la place du repli, de la crainte du monde...
Vendredi 05 février à 19h49
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à tiphon
Certes, cependant l’Allemagne est dans la même zone monétaire que nous, notre sort est lié au sein de l’UE.

L’Allemagne ne sera pas toujours protégée, il viendra un moment où les pays émergents seront en capacité de la concurrencer sur ses secteurs.

L’UE n’a pas de politique industrielle avec interventions coordonnées des états au niveau européen sur des grands programmes. A la place, elle a une politique de la concurrence qui a des effets désastreux. Pour s’en sortir comme l’Allemagne, au détriment des autres, il faut baisser le coût du travail et faire du dumping fiscal (par exemple l’Allemagne a instauré une TVA sociale), mais si tous les pays faisaient ça, l’Europe s’effondrerait.
Samedi 06 février à 14h24
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à Cepajuste
Assez d'accord avec vous, pour ce qui est de l'absence de politique industrielle européenne, mais cela ne se fait pas en quelques mois, même si on pourrait rêver que les dirigeants aient vraiment envie d'y aller (dans ce sens), mais cela ne pourrait se faire sans mettre en place parallèlement une politique sociale européenne etc... ce qui n'est pas évident compte tenu des disparités criantes actuelles entre les 27.
Par contre en ce qui concerne l'Allemagne, elle peut conserver son avance technologique (la France aussi d'ailleurs) si s'intensifient fortement les budgets recherche, innovation, intelligence, etc.. ce qui est d'ailleurs la seule chance de survie de ces pays s'ils ne veulent pas devenir la "Venise" du monde. Un grand musée visité par des cohortes de touristes de toutes les nations émergeantes.
Lundi 08 février à 09h53
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à Copepe
Un chef pour appliquer ce qui a été décidé en commun, oui.
Mais pas un chef qui décide tout seul, un beau matin, de revenir sur la retraite à 60 ans sans en avoir discuté avec personne et alors que c’est à l’opposé du programme de la gauche depuis toujours. Sarkozy peut faire ce genre de choses, dire n’importe quoi, changer d’avis, se contredire. Je ne crois pas qu’à gauche on tolère ce genre de comportement et Martine Aubry vient de s’en rendre compte.
Samedi 30 janvier à 12h38
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A Cepajuste
"Un chef pour appliquer ce qui a été décidé en commun, oui."

Ce n'est pas mon avis. Vous donnez une bonne définition du porte-pancarte. Il faut un chef pour guider les décisions. Pas un type qui arrive une fois le programme bouclé. C'est la méthode qui a prévalu en 2007, avec le succès que l'on sait. Et entendre après coup Ségo dire que le programme qu'on lui a filé était pourri, bonjour la crédibilité du processus...
Samedi 30 janvier à 12h50
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à Copepe
Guider les décisions à la rigueur, pas les imposer sans discussion.
Je suis désolé mais le programme de 2007, malgré tous ses défauts, était dans la lignée de ce qu’est le programme du PS depuis longtemps. Si des gens comme Royal, Valls ou d’autres sont en complet désaccord avec ce projet, que font-ils depuis des années au PS ?
Ca me fait penser à Rocard qui répète qu’il a toujours été contre la retraite à 60 ans. Mais bon sang ! pourquoi a-t-il adhéré au PS en 1974 ? La retraite à 60 ans, tout comme les nationalisations, faisaient partie du programme de la gauche depuis 1972.
Ségolène Royal avait le moyen, au sein du PS, comme les autres courants, de défendre ses positions, d’infléchir le programme du PS dans le sens qu’elle désirait, mais pas d’imposer des politiques non voulues par la majorité des socialistes.
Si elle n’était pas d’accord avec ce programme, rien ne l’obligeait à être candidate du PS et à devoir le défendre durant la campagne.
Samedi 30 janvier à 13h19
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A Cepajuste
"Guider les décisions à la rigueur, pas les imposer sans discussion."

Certes, mais entre un porte-pancarte et un dictateur de poche, la palette est large. Je plaide pour ma part pour que le PS se dote le plus tôt possible d'un vrai chef, qui exprime clairement ses ambitions, au lieu de tous ces hommes et femmes qui y pensent en nous rasant le matin, mais qui se contentent de dire jusqu'à la veille du scrutin : "le moment venu, ce sont les militants qui trancheront"...

Bien qu'on sente quand même une légère inflexion dans leur approche du sujet (ils ont l'air de vouloir faire des primaires plus tôt)...

Enfin, moi ce que j'en dis c'est pour le bien du PS. Ils sont assez grands pour se planter tout seul, après tout !... Il est d'ailleurs très probable que je ne vote pas pour eux aux prochaines élections...
Samedi 30 janvier à 17h58
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à Copepe
Des gens qui expriment clairement leurs ambitions de devenirs des vrais chefs, ce n’est pas ce qui manque au PS.
Ce qui manque en revanche, c’est quelqu’un qui a un projet alternatif à la politique de Sarkozy et qui ait le charisme et la détermination nécessaires pour rassembler le maximum d’électeurs autour de lui. Là c’est clairement le désert.
Samedi 30 janvier à 18h13
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A Cepajuste
"Ce qui manque en revanche, c’est quelqu’un qui a un projet alternatif à la politique de Sarkozy et qui ait le charisme et la détermination nécessaires pour rassembler le maximum d’électeurs autour de lui. Là c’est clairement le désert."

Et ceci nous emmène à conclure, si je ne m'abuse, que le PS sera infoutu de présenter un programme qui tienne la route...
Samedi 30 janvier à 18h18
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à Copepe
Je partage malheureusement votre conclusion, car si le PS voulait un projet qui tienne la route, il aurait déjà entrepris un travail de fond et de reconquête idéologique, ce qu’il ne fait plus depuis 10 ans.
Samedi 30 janvier à 18h39
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a copepe et cepajuste
Ça fait un bout de temps que ps n'a pas présenté un programme à peu près vertébré.
En 2007, ni la version ps de base ni la version Royal 2.0 n'était emballantes.
Juste une liste de promesse en espérant que la croissance miraculeuse permette de les financer.
Royal allait même jusqu'à dire que son ´élection en elle-même amènerait un surcroît de croissance.
C'est dire la crédibilité du truc.

Depuis quelque temps, le Ps semble s'être mis d'accord pour faire désigner son candidat par les militants des partis concurrents.
Bon c'est une formule.
Pas sûr d'être gagnante tout de même.

Donc on a un parti qui ne sait pas faire un programme ou discipliner ses troupes pour défendre une doctrine de base commune (ce qui revient au même), il renonce à désigner son candidat lui même.
Que reste-t-il?

Des élus locaux appréciés, des circonscriptions à négocier, un réseau de militants en état de marche.
Si ça intéresse quelqu'un, faire une offre rue de Solférino.

Dimanche 31 janvier à 15h16
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a cepajuste
Non sur le fond c'est pas con.
Ça ressemble à une idée que j'avais exposée ici alors forcément...

Le Ps a des circonscriptions à négocier, pas Royal ce qui limite l'intérêt de discuter avec elle...

Sur la forme.
Pas très malin d'en parler maintenant. Il vaudrait mieux attendre la fin des régionales et voir combien pèsent les écolos.
Mais de ça, il se fout, c'est son propre poids qui l'intéresse contre celui de Duflot.

De toutes les façons, l'idée est sans doute morte-née, Valls a dit que c'était intéressant, le Ps va donc finir par dire le contraire.
Vendredi 29 janvier à 07h53
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à poilonez
Je pense que DCB fait l’impasse sur l’élection présidentielle pour des raisons personnelles : il sait qu’il ne peut pas être candidat et de toute façon, il est hostile au régime présidentiel. Mais ses motifs personnels ne sont pas forcément compatibles avec les impératifs des verts. L’élection présidentielle est la principale élection, ne pas s’y présenter, c’est prendre le risque de ne plus exister (souvenez-vous du PCF qui avait appelé à voter Mitterrand dès le premier tour de 1974, même Mitterrand avait été étonné de ce renoncement qu’il n’avait pas demandé).
Etre contre la Ve république, c’est une chose. Refuser de voir l’importance des présidentielles et l’impact qu’une victoire de Sarkozy aurait sur les législatives qui suivent, c’est de l’aveuglement de la part de DCB. Ou une méconnaissance de la politique française, ce qui est tout de même surprenant de sa part.
Mais surtout, ce qui me frappe, c’est que seul le nombre de candidats écologistes semble l’intéresser. Or ce qui compte, c’est d’abord dans quelles circonscriptions (éligibles ou pas) et ensuite, sur quel programme de gouvernement.
Bien sûr, le moment aussi est mal choisi. Il a tout faux.
Vendredi 29 janvier à 12h59
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a cepajuste
Il a faux sur le moment, oui.
Avant de parler de partage de circonscription, il faudrait se mettre d'accord sur une base commune avec le Ps, voire inclure le Modem dans la danse pendant qu'on y est.

Autre paramètre: si un candidat Ps gagne la présidentielle, il y aura du monde pour le soutenir, il y aura aussi plus de sièges (possiblement) à se partager.
Si c'est une gamelle encore, alors le Ps voudra sauver ce qu'il peut et ne voudra plus rien partager.

Peut-être qu'il surestime l'importance des législatives et sous estime la présidentielle. Possible aussi.

Stratégiquement ça se défend, mais tactiquement, c'est une erreur. D'accord avec vous là dessus.
Vendredi 29 janvier à 13h12
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