sábado, 6 de febrero de 2021

Réactions: Vos souvenirs du bac - Libération

Vos souvenirs du bac

Anecdotes, impressions, résultats... Et pour vous le bac, ça s'est passé comment?

227 commentaires affichés.

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Beau souvenir...
J'avais un BAC pour laver, un BAC pour rincer et j'ai lavé, lavé, toutes les casseroles et ustensiles que j'ai utilisé pour passé mon CAP de cuisine 14/20 Navarin D'Agneau et un savarin aux fruits. Tant veut des IN, Ça ne s'invente pas, mais c'est comme ca.
Dimanche 10 janvier à 15h23
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Le Bac ? connais pas...
Moi, le bac ? connais pas. En Belgique, le bac n'existe pas. Un élève qui a réussit en 6ème année du secondaire a accès aux universités et aux hautes écoles. Les épreuves de fin d'année du secondaires sont rédigées par les profs et corrigés par eux... Est-ce mieux ? vraiment, je ne le pense pas. Je rêve d'une épreuve comme celui du bac. En effet, chez nous, il y a vraiment un nivellement par le bas. La preuve ? Le grand nombres d'étudiants français dans nos universités et nos hautes écoles. Ils y viennent parce que les examens d'entrée en France sont trop "difficiles" à réussir... Même les enfants de Bayrou étudient en Belgique. C'est tout dire !
Dimanche 29 novembre à 14h11
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Parce que vous croyez que c'est mieux en France?
Un bachelier de bobigny n'a pas la même valeur que le bachelier du 16 arrondissement. Le looser de bobigny aura droit à une correction d'examen faite à la louche (le grand modèle si possible). Faut pas ruiner des chances d'intégration. Quitte à ce qu'à un entretien d'embauche le bachelier estampillé 93 fasse une faute de français tous les 3 mots.
Le bac ne veut plus rien dire. Même les illettrés du 93 ont le bac maintenant.
Dimanche 13 décembre à 08h31
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pourvu qu'il ne triche pas...
Il passe la bac et je le surveille. avant le début de l'épreuve, je ne l'avait jamais vu, mais là je sais ce qui lui arrive. Le trou, le vide dans la tête et la panique, et ses voisins qui écrivent, écrivent.
pour le rassurer, je lui souris, mais il ne voit qu'un adulte qui l'empêche de demander à son voisin le plus proche si il peut l'aider.
Il doit être est en train de se dire, c'est pas possible, je vais rater ce putain d'examen qui me donne seulement le droit de continuer...et surtout de quitter le lycée ou l'on me considère comme un ado superficiel.
Le pire, c'est qu'aujourd'hui, le bac on le donne à tout le monde. Et moi, je vais le rater, la honte absolue, revenir au lycée avec les gamins de première, et subir le discours des profs: Tu vois, il fallait mieux écouter mes cours....
Alors il se dit tant pis, je dois tenter ma chance.
Il lève le doigt, je m'avance. Monsieur, est ce que je peut aller aux toilettes???
Qu'est ce que je pouvais dire à part: mais bien sur , jeune homme...

Je me tiens devant la porte, j'entends le bruit du pantalon qui descend, et puis le silence....
Allait-il tenter de sortir de sa poche l'anti sèche préparée la veille. Ou hésiter et reculer devant les conséquences de son acte si jamais je le surprends.
Ce jour là, j'ai prié pour qu'il soit super fort et le fasse si vite et si discrètement que je ne puisse pas le découvrir. Ou qu'il change d'avis, et se dise qu'après tout il lui restait trois épreuves...
C'est le pipi le plus long de ma carrière d'examinateur. Quand il est sorti , je mourrai d'envie de lui dire: ça va mieux?
En tout cas, nous sommes revenu dans la salle, il s'est mis à écrire...l'inspiration, ou peut être que sa vessie qui ne le gênait plus...
J'ai noté son nom pour savoir....Il l'a eu au rattrapage.
Vendredi 27 novembre à 20h36
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1992
Deux souvenirs de mon bac D obtenu en 1992...
Le premier survient peut être deux mois avant l'épreuve...On a nos livret et le sur le mien était ecrit:"Doit faire ses preuves".Pour un redoublant,c'est pas terrible.Quoiqu'il en soit avec une petite bande du lycée,on était très proche du CPE,fan de voile et fétard invétéré!On se retrouve chez lui un soir et il me regarde et me dit:demain si tu veux,je te met du blanc sur ton "doit faire ses preuves" et je te met "avis favorable",un coup de tampon et hop!!J'ai dit non,mais bon..No comment hein!
Deuxième souvenir...l'épreuve...31 points de retard à l'écrit...rattrapage...le stress!..Premiere matière:mathématique...les nombres imaginaire..I²=-1..je savais rien...Et l'examinateur qui s'emporte.."Des grands savants ont passé leur vie a trouver des formules,et vous vous n'êtes pas capable d'en connaitre une seule"...Bing!Ambiance...aucun point de rattrapé (vous imaginez bien!) Deuxième matière:biologie...Les chromosomes...La meiose...Là je suis calé..Mais l'examinatrice.bon Dieu!!Des yeux,un regard..Nos regards..Quelque chose.Je parlais mais je crois bien qu'elle ne m'écoutait plus.Elle me regardait...cette sensation incroyable d'être sur que si je l'avais invité le soir même,elle serait venu(mais ma petite amie attendait dans le couloir)...Au revoir,sourire,émoi fantasmatique d'adolescent.Résultat..14/20 avec 06 à l'écrit...8 points de différence coéficient 4...Bing 32 points..merci messieurs Dames...et merci papa,merci maman de m'avoir fait à son goût...
histoire rigoureusement authentique...vive le brassage allélique!
Mercredi 18 novembre à 14h13
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MON BAC A MOI :))
J'ai pas lu tous les commentaires mais serais curieuse de voir si d'autres ont passé le Bac ...mais pas celui dont tout le monde parle ..de ceux qui ont la chance de pouvoir faire des études dans le processus 'normal' ..

L'E.S.E.U. - Examen spécial d'entrée à l'Université
Voila comment il s'appelait quand je l'ai passé !

Il est aussi dur que le Bac en lui-meme puisque ce diplome -reconnu comme equivalence du Bac et permet donc l'accès à la Fac ainsi que les concours- s'adresse aux personnes qui se sont arrêtés bien avant le Bac niveau troisième ou moins ..

Et il en faut du courage et de l'obstination et de la persévérance !! et de la patience !! pour le bosser et l'avoir !!

Il se fait par des cours du soir donc après le boulot quand on bosse -ce qui était mon cas !- et aussi toute la journée du Samedi
ce qui donne des horaires de 9h30 à 17h30 non-stop !!

Et faut potasser dur le soir après le boulot et ne pas se décourager par l'ampleur de la tache !
des matières qui sont ardues !!
des sujets qu'on ne maitrise pas forcément !

Qu'on ait de l'aide ou pas !

Et puis au bout c'est le meme stress que pour un Bac normal parce que les epreuves le numéro de la table les feuilles le sujet le silence les barres de cereales pour tenir ;) la reflexion et puis les sujets distribués c'est pareil hein

Et au final le meme stress pour voir si on a été reçu ;)

Et je l'ai été :))

Alors oui je crois que je pouvais/peux etre fièr(e) de cette perseverance :))

Et oui je revendique ce Bac dont on parle peu -trop d'ailleurs !- parce que meme si on ne peut pas choisir la meme direction du lycee jusque le Bac et que il en reste un petit pincement au coeur de ne pas y avoir accès parce que x raisons .. au final on l'a décroché aussi ce fameux BAC :))

Et après voici l'ouverture pour la FAC :))
Et les CONCOURS :))
Dimanche 08 novembre à 14h56
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Cuvée 1995
C'est la date de la dernière grosse réforme en court, j'ai eu un bachot scientifique (option physique chimie) dont la particularité est de devoir sa mention à... la Langue Vivante 3! En effet j'ai présenté trois langues vivante, l'anglais, l'allemand et le corse grâce auquel j'ai rattrapé mon relatif naufrage en philo, un 6/20 pour une demi heure d'intenses efforts fournis, au rendement horaire c'est convenable...

J'ai de bons souvenirs de cette période, le Lycée Masséna de Nice est un bahut tout ce qu'il y a d'agréable pour passer ce pensum, la proximité immédiate de la vieille ville nous a permis de nous gaver de socca et de pizze à chaque pause méridienne.

Le dernier jour, vu que les épreuves avaient fini à midi, nous sommes allé nous échouer sur la plage et le lendemain grosse fiesta chez moi....

Ca fait presque quinze ans.... damned!
Vendredi 30 octobre à 12h23
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souvenir mitigé
Les oraux de français se passaient dans une grande salle de classe, sur une toute petite table, de telle sorte que j'entendais toutes les questions posées au candidat me précédant sans pouvoir délivrer le malheureux du supplice, un vrai supplice.
Tout ce que je sais d'utile, je l'ai appris tout seul et contre les vérités qui m'étaient enseignées, soit dit pour tous ceux qui ont été recalés .
Lundi 26 octobre à 18h38
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Autodidacte, devrais-je m’en excuser ?
Sorti major de la promotion sans diplôme de 1975, j’ai gardé la curiosité de l’enfance pour tout et tous les sujets, je me suis construit une idée et une identité politique à la faveur de mes lectures, toutes mes lectures.

On viendrait, aujourd’hui, me le reprocher. Que nenni, je ne l’accepte pas. Le plus sûr moyen que je me taise étant de rejeter la personne cultivée que je suis. Que cela se soit fait hors des champs éducatifs devrait au contraire appeler au respect, il n’en est visiblement rien.

En rencontrant des personnages de tous horizons, en ayant avec eux des discussions passionnantes qui m’ont intéressé, ouvert l’esprit et permis à celui-ci d’avoir une autre compréhension du monde, je pense, en toute sincérité, avoir mérité que l’on m’écoute lorsque je m’exprime mais que l’on rejète ce que je dis sous le fallacieux prétexte que cela dérange et que je ne sais rien, ça me sidère, alors donc, je me tais.

J’ai puisé et je puise dans mes différentes lectures des matières à réflexion. Il faut savoir que je considère qu’un sujet quel qu’il soit à toujours une portée politique, chaque acte que j’entreprends est, en ma qualité de citoyen, politique.

Si je parle Culture et Art, je parle ouverture sur le beau, l’esthétique, l’architecture, la couleur et le son, je conçois donc le rêve, je forme la mise à disposition de mon âme à ce qui fait que je puisse accepter le quotidien, difficile et dur, que la réalité me fait vivre.

Ouvrir son esprit à la Culture, c’est lui donner une autre dimension de compréhension, et ce la me permet de ressentir des sentiments, lire tous les auteurs qui passent à ma portée me permet de m’évader, de former dans mon conscient et mon subconscient des images qui peuvent me transporter hors de la réalité présente, écrire des textes, des poèmes me permet de verbaliser ce que je ressens.

Voir l’Art dans tous ces aspects, me permet de ressentir des émotions, la peinture est un art, j’aime tel ou tel peintre ou je n’aime pas tel ou tel autre, on peut se faire cette réflexion pour tous les arts. Tel sculpteur a mon agrément, tel autre non. Pourquoi, me direz-vous, je ne sais pas, l’Art est subjectif, suivant ce que l’on est et comment l’on est construit, on voit ou ne voit pas, on ressent ou on ne ressent pas, ce qu’a voulu dire l’artiste.

Ecouter de la musique qui est un Art également est différent, entre en jeu, le son, bien sûr, mais également celui ou celle qui la transmet

Si je parle Education, je parle connaissance, transfert et transmission de savoir, propagation d’idées, je forme ainsi la verbalisation du monde qui m’entoure dans le seul but de ne pas en être un receveur égoïste mais à des fins de propagation.

Ceux qui ne veulent pas se rendre compte à quel point notre société a perdu de sa culture et de sa capacité de compréhension devraient s’atteler à le vérifier, sur pièces, en allant faire lire ne serait-ce que quelques pamphlets de La Fontaine à des adultes car ses écrits sont étonnamment d’actualité et hautement politiques si l’on se réfère à son temps, je crains qu’alors ils ne tombent de très haut.

Si je parle Economie, je parle argent, objet vil et sale mais nécessaire dans la société où nous vivons. Des rencontres étonnantes avec de personnes oeuvrant à la Bourse de Paris pour la matière éducative et explicative du cheminement de celui-ci me permettent, aujourd’hui, de comprendre les manipulations qui ont cours sur le sujet ainsi que les chemins tortueux utilisés pour le rendre invisible au commun des citoyens, des discussions, en particulier, par Internet m’ont amené également à dialoguer avec des économistes français et européens, ne pas avoir hésité à leur demander des explications sur le ou les sujets traités ont fini de construire ma pensée sur le sujet et que celle-ci soit cohérente.

Etre autodidacte dans la société où nous vivons n’est pas reconnu comme un bienfait, une recherche perpétuelle pour s’élever mais comme une humiliation de l’éducation. Que je n’ai pas pu, pour des raisons qui me sont personnelles, suivre les cursus traditionnels sanctionnés par des diplômes, dénature aux yeux de certains la portée de mes paroles. Que je n’ai pas eu besoin de m'instruire par les parcours habituels, au lieu d’être accepté comme une force intellectuelle m’est reproché comme un manque, une tare, une tâche indélébile que je ne peux effacer.

Que je puisse formuler, parfois, des idées novatrices et des analyses politiques ou économiques avec un phrasé de tous les jours met à mal le concept qui a cours, aujourd’hui, celui qui induit que si l’on parle d’un sujet complexe la phraséologie utilisée doit l’être également. Que je fasse des propositions d’actions en avance sur ce qui se dit au moment T m’est également critiqué. Au lieu d’entendre, que je puisse avoir une longueur d’avance sur l’attente effective de la population, que j’ai donc la capacité d’avoir une analyse rapide, claire et nette sur la sincérité politique de l’engagement de certains peut les amener à agir dans l’urgence, dans le but unique et inavoué de se réapproprier l’espace contextuel et politique du ou des champs que j’ai ouvert en oubliant et en évacuant au passage les attaques personnelles dont j’ai été victime en les énonçant de prime abord.

Rechercher la reconnaissance à tous prix et comme ultime fin n’est pas un but en soi, par contre, demander à ce que l’on me reconnaisse des qualités intellectuelles en est un. Continuer à m’exprimer pour le seul plaisir de faire entendre ma voix n’est pas non plus un acte transcendant en lui-même, par contre, savoir que ce que je dis est entendu et compris par une majorité de ceux qui me lisent ou avec qui je discute est en soi hautement plus gratifiant.

Je laisse donc la parole à ceux qui parlent pour moi, avec des mots que parfois je ne comprends pas, afin qu’ils puissent en toute quiétude dénaturer le sens même des analyses que j’ai mis tant de temps à construire. Je leur laisse tout le loisir de se fourvoyer, non sans, parfois, leur faire savoir mon sentiment sur le sujet, puis de nouveau je me tais, continuant malgré tout à me nourrir intellectuellement de tous ces sujets qui agitent notre monde.

@Autodidacte et fier de l’être.
Samedi 24 octobre à 15h29
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I'm worse at what i do best
Bah moi je vous vois comme un grand érudit éclairé. Mais bon, j'ai qu'le bac aussi... ;')

Sans déc', les diplômes valident et valorisent un niveau dans une discipline, mais nul besoin du diplôme pour avoir le niveau... et pour certains néo-nobles arrivistes et parvenus, nul besoin du niveau pour avoir le diplôme...

On vous aimerait plus loquace, mais souffrant de la m^me pathologie à être interloqué par la bêtise crasse, je n'en savoure que mieux vos (trop) rares interventions.

Je vous souhaite un bon week-end, pour le moins!
Samedi 24 octobre à 18h35
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PtitPolochon
Bonsoir,

Je vous trouve très modeste. Trop? Surement!

Vous devriez nous donner votre recette: comment un autodidacte peut-il écrire aussi bien?
Beaucoup sur ces forums auraient besoin de savoir, de votre savoir, ne serait-ce que pour écrire deux lignes sans faire de faute.

Est-ce dû à votre pensée finement structurée? Je le pense, sincèrement.

Personnellement je considère que l'intelligence et la culture sont des choses différentes. Il existe des gens cultivés par ailleurs stupides. À l'inverse, des gens qui n'ont pas eu la chance, ou les moyens, de faire des études, dites supérieures, peuvent être plus rationnels dans leur forme de penser que beaucoup de "lettrés".

Il suffit de faire un petit retour sur l'actualité récente pour s'en convaincre... La naissance ne rend pas intelligent... heureusement.

Je pense comme Utopix: vos "savoureuses" interventions sont trop rares.

Cordialement.

PetitLeon.
Samedi 24 octobre à 21h02
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Bonsôôôôaaaaar.....
ptitpolochon ! juste pour répondre à votre bonsoir ! mais avec la bouche un peu plus ouverte. Du coup je sais vraiment pas pourquoi, mais demain, je me fais un restau thaïlandais ! thaïlandais = pas cher !!!! alors qui sait, j'y ferai peut-être des rencontres people ! non je plaisante, je trouve ça dégueulasse... contrairement à d'autres.
Samedi 24 octobre à 22h09
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Auto à didacte
Mais les gens n'aiment pas que
l'on suive une autre route qu'eux
...chantait Brassens.
On ne sait pas qui vous êtes, disent-ils, alors on suppute, on en parle, on cause... il faut traduire "à tous prix", c'est ça qu'est intéressant... parce que sinon, on peut pas se faire sa petite opinion, on est comme privé de ce jouet-là bof bof... ça amène au bouc émissaire, éventuellement, vous reprendrez bien une petite croix?
Tout à l'heure à la télé, ça parlait de la grippe H1N1... ça disait "comment vivre dans cet univers d'incertitude"... univers d'incertitude... ah le joli mot!
Et puis tout ça parle pour les autres bien sûr... au nom de quelque chose qui soutient le discours en même temps qu'il en tire son autorité, sans bien remarquer la contradiction ben non... sans blague.
Rien de nouveau à l'ouest.
Bof
Passez donc de temps en temps... et arrêtez de regarder les réponses!
Samedi 24 octobre à 22h25
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Je vous trouve bien pessimiste
Il faut espérer que cette société soit surtout composée d'autodidactes, sinon comment pourrait-elle fonctionner ?

Un diplôme sanctionne l'acquisition d'un niveau de connaissances dans une discipline donnée. Il ne reflète, par ailleurs, qu'en partie le fait qu'une personne ait réellement intégré, à ses processus mentaux, le mécanisme qui lui a permis d'acquérir cette connaissance. Il est, par ailleurs, parfaitement possible de devenir un as de la théorie des statistiques et ne pas savoir comment l'appliquer.

De la même manière, un diplôme ne sanctionne en aucun cas un niveau de culture générale. Les grandes écoles produisent chaque années des ingénieurs dont le français est à peine lisible, l'anglais bachoté mais inutilisable, les connaissances en matière de management embryonnaires.

A l'inverse et il est possible de le constater, presque chaque jour sur ces forums, des gens dont la maitrise de la langue peut sembler approximative, et dont le niveau d'étude est relatif, savent placer les mots qu'ils veulent là où ils veulent qu'ils soient pour qu'on les comprenne.

A quoi servirait d'ailleurs un ingénieur ou un docteur de l'université dont les connaissances seraient identiques à ce qu'elles étaient trente ou quarante années en arrière alors que la discipline évolue tous les trois à cinq ans ? Seuls ceux qui continuent à se former sont capables d'être durablement utiles.

Les diplômes servent aussi d'enseigne et permettent à ceux qui en sont les détenteurs d'atteindre des niveaux de rémunération que les institutions qui les délivrent cherchent à garantir. Ceci constitue un mécanisme délicat du fonctionnement des organismes de formation. Une formation, qui nécessiterait un investissement financier et personnel important et qui déboucherait sur des revenus austères, serait-elle susceptible de conserver durablement des clients ?

La société française est effectivement caractérisée par la place que l'esprit de caste y tient à tous les niveaux. Il est assez facile de constater chez nos voisins britanniques, par exemple, que la mobilité sociale est plus facile. Une personne qui aurait choisi d'arrêter tôt ses études, peut assez facilement continuer à développer d'autres compétences et parvenir à un poste plus en accord avec ses aspirations. L'ascenseur social peut aussi s'y transformer, dans certaines situations, en descendeur social, mais c'est une autre question.

L'une des clés du changement de fonctionnement, à cet égard, de la société française, réside sans doute dans la réforme de la formation professionnelle , dont tout le monde s'accorde à dire que son retour sur investissement est médiocre tant du point de vue de ceux qu'elle forme que de celui de ceux qui la financent, mais à laquelle on a choisi, en ces temps de crise, d'accorder une priorité plus faible, qu'à des réformes, d'un intérêt plus discutable, mais d'un meilleur rendement électoral.

Mozart qui était un génie et qui savait de quoi il parlait, disait que le talent est avant tout le produit de nombreuses années de travail. Il faut cent fois remettre l'ouvrage sur le métier pour devenir réellement bon. Ce qui ne veut pas dire que la compétition constitue la clé de tout. Il vaut mieux souvent trouver le bonheur dans son propre pré.
De nombreux artistes qui ne retiennent pas l'attention des éminences du sujet n'en possèdent pas moins de nombreux admirateurs qui seraient fort marris de les voir changer d'idées.

Bon. Autant le dire simplement. En tant que membre déclaré de votre fan club, vos états d'âme m'ont surpris et inquiété, et j'ai fait long parce que je ne sais pas comment m'en sortir. Vos interventions sont trop rares et vous devriez vous manifester plus souvent : voilà tout.
Dimanche 25 octobre à 01h46
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Bacaniculaire
1976, année chaude: Le bac plus la canicule! Je me souviens des révisions
avec le ventilateur qui fonctionnait à plein-temps et apportait un peu de fraîcheur...
3 en maths, 7 en physique, pas terrible pour une élève de terminale C!
Heureusement, les sciences naturelles ( on ne disait pas SVT à cette époque lointaine!), l'histoire et les langues étrangères m'ont sauvée; j'ai donc obtenu mon diplôme avec mention...passable!
Ma fille est en terminale... Je lui souhaite une belle réussite...
Lundi 14 septembre à 16h10
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Frou frou
"""le bas décroché avec mention AB."""
Tu mets des bas pour passer le bac, toi ? Je savais pas que ça existait encore, ces vieilleries-là que les vieux cochons trouvent encore érotiques...
Dimanche 06 septembre à 16h56
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Entendez ma Prière!

Le roman, le roman, le roman, le roman... Je me disais, si quelque chose existe la haut, alors qu'il se manifeste maintenant..! Coup de chapeau, le roman. Pure hasard, arretes de tout remêttre en question!!

Première phrase, citation. Inventée la citation. Un nom d'auteur, Camerounais l'auteur, qui fut connut pour ses contes notament.

Une peur equivalente a un désir de mort.


16.

Pour la peine, j'ai relu " le hasard impossible"
Jeudi 27 août à 16h55
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Super Louche !
Remise des diplômes : bulletin coupé en deux et rescotché, blanco sur la partie "mention"... plutôt craignos pour un diplôme officiel et prétendument anonyme, permettez moi d'en douter puisque les sujets sont reçus par les établissements à l'avance et qu'aucun huissier peut attester que les angles d'anonymat ne sont pas ouverts à un moment donné par un prof en particulier... Craignos aussi les correcteurs, perso j'avais demandé à consulter une de mes copies car l'écart entre la note attribuée et mon estimation étant de presque 10 points sur 20, je me suis permis de demander à vérifier ce qui clochait et oh surprise, un trait rouge vertical dans la marge de toute ma copie avec pour seul et unique commentaire comme justificatif "que du bla-bla" - Merci ça fait plaisir, d'autant que ma moyenne annuelle dans cette matière avoisinait les 15/20 et que je connaissait mon sujet, je vous prie de croire que j'ai plus que des soupçons quant à l'intégrité du correcteur... (ou peut-être était-ce la femme de ménage venue lui prêter main forte ? Qui sait ?!) En tout cas, et cela n'engage que moi, je pense (merci de respecter ma liberté de penser) que les corrections manquent cruellement de contrôle et de sérieux et je ne serais pas surprise d'apprendre que certains enseignants avant de s'y mettre fassent l'apéro, la bringue, se fument un pétard ou s'envoient un rail de coke pour "en faire un max" avant les vacances tant méritées... A bon entendeur, vive la démolition nationale !
Jeudi 27 août à 16h40
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mais non, mais non
n'aie pas peur, moi, je l'ai eu en 68
il était pas bradé
après, et maintenant .................................
mais rassure_toi,
en 2009,
il a fallu remonté les notes massivement pour qu'une majorité atteigne 6 de moyenne,
J'ai oui-dire que des correcteurs ont claqué la porte .............
tellement la ficelle etait grossière
Mercredi 19 août à 20h06
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Tout le monde ne va pas jusqu'au BAC Jacques !!
dommage que tu ne puisses pas penser Jacques ..que tout le monde n'a pas forcement accès à celui-ci !!

Et que si tu penses que tu l'as eu bradé ..crois moi que l'E.S.E.U. -(voir ma note sur ce que c'est) n'est pas donné à tout le monde oh que non !!

La séléction est meme à mon sens un peut trop sévère !!..

Alors réjouis-toi .. si tu as pu aller jusqu'au bac par la filière traditionnelle et que tu penses l'avoir eu 'comme on le donne à tout le monde' ..
Dimanche 08 novembre à 14h59
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déterminisme sociologique
Je regrette un peu d'avoir passé mon bac. Ma mère était très pauvre. J'ai eu une maladie honteuse qui s'appelle : l'ambition. Mais pas de sous. Et j'ai pourtant continué de rêver. A une fiche de paye. J'ai été faire le larbin jusqu'en Australie sur la promesse d'un emploi, une fois de retour, à Valenciennes. Peau de balles. Vingt ans en apnée en banlieue sud, sans connaître personne, sans voir grandir mes deux enfants, et maintenant : licenciement économique et obligée d'aller m'enterrer dans une région "pas chère", mais inconnue de moi. L'ascenseur social, c'est que pour les fils de profs.
Lundi 17 août à 15h23
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Tours, 1989
1989. Une ville mortelle, pleine de petits vieux, d'habitudes stériles et de sous_entendus, un lycée désert au allure de camp de travail stalinien, perdu au sommet d'une colline à demi_boisée, et un nom, le mien, qui s'affichait en toute lettre sur une vitre, au milieu de centaines d'autres noms, tous anonymes. Autour de nous, la foule exubérante, soignée, des jeunes cons, et des brillantes connasses BCBG, aux socquettes Burlington, cheveux longs bien dégagé sur les épaules, pantalons de clowns, idées courtes, ivre de joie, criant, vociférant, s'embrassant, bavant, trépignant, éructant, comme des saintes en adoration, clamant leurs joies infinies, leurs espoirs cupides d'en être arrivé là. C'était la fête au village, cadence 3, version Guy Lux, la vieille saga, l Les papa et les maman d'hier qui étaient nettement plus sages, que les papa et les maman d'aujourd'hui (eux au moins fourguer pas de la came_chichon à leur progéniture) attendaient sagement de l'autre coté de la barrière, que l'on en aient terminé avec le cirque, les célébrations cancaniéres ou putassières. Dans la nuit qui nous ramenait insensibles et délicats vers le centre_ville, la plupart d'entre nous parodiaient leurs avenirs à grande dose de J and B, avec l'espoir avide, d'en faire quelque chose de bien. Au loin, pointait déjà la mécanique morne, sobre, bien huilé de l'ennui, les habitudes rentrées et indéfinissables d'un simple job qui viendrait délimiter les contours d'une existence miteuse et d'une vie foutue. On venait d'avoir ce foutu bout de papier, qui ne donnait droit à rien et l'on rentrait l'air de rien, dans la grande décennie des rêves avortés, des TUC, et du chômage qui bientôt déboucherait sur tant d'autres maux. Le Mitterandisme dans sa version expurgée avait accouché de ses rêves morts-nés : SOS racisme finalement c'était pas pire que SOS Amitié, fallait simplement prendre en compte que cela ne servait à rien et qu'il n'y avait personne au numéro que vous aviez demandé. Le temps nous disait tout, et viendrait bientôt flinguer dans l'allègresse, ce qui nous restait de rêves et d'espoirs béâts. Ce jour là, j'étais venu avec mon chien, un jeune coker distrait qui avait l'air triste. J'ai félicité l'une de mes camarades de classe, une grande brune filasse aux épaules larges, championne de natation qui venait d'arracher in extremis les rattrapages. Je crois me souvenir que cela ne l'arrangeait pas du tout. Elle n'était pas contente. Elle devait préparer les JO de Séoul pour lesquels elle s'était brillament qualifié sur 200 m brasse lors des championnats de France. Nous étions des jeunes cons funambules qui entendaient flirter avec les sentiments vrais des vies interdites. Mais nous n'étions pas encore assez fort pour nous jeter sur la route. Mon coker a pissé le long du trottoir. La brune filasse, et aux bras engourdis par des heures d'entraînements s'est plantée. Pas de Bac en Septembre, et pas davantage de médaille chez les niakoués. Pour sa dernière représenation, la RDA avait encore sa palanquée de dopés.
Dépêche Mode, shake the disease.
Vendredi 14 août à 01h07
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les migrants du bac à laure et à...
souvenirs du bac... ressac incessant, petit vent d'ouest, des gens qui s'accrochaient, des inquiets, des heureux et des vomissant, et pourtant plus possible de repartir en arrière, il fallait aller de l'avant sur ce bac étrange, fait de bric et de broc... et puis enfin quelqu'un dit: terre! terre! et là, tout d'un coup retentit un grand ouf de soulagement. car nous arrivions enfin sur la terre ferme. c'était les migrants du bac à Laure et à... François, Marcel Paul Jacques...
Samedi 08 août à 14h23
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Souvenirs lointains..
Je n'avais aucune confiance en moi, ni intellectuellement, ni physiquement.
A part en maths, mes résultats étaient plutôt bons, ms j'avais l'impression que ça ne signifiait rien..J'ai adopté une stratégie qui m'a été tr utile, car elle m'a évité tout stress : pour le bac, pour mes études, à chaque exam, je partais tranquille, en me disant que je raterai tout. Pour propédeutique, je suis allée voir les noms affichés, et n'ai pas vu le mien. C'est une copine qui m'a dit le lendemain que j'avais réussi...
Vendredi 31 juillet à 22h36
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