Monde 12/05/2011 à 18h54 (mise à jour le 13/05/2011 à 11h12)

Le Français tué à Benghazi est le fondateur d'une société de sécurité privée

actualisé

Pierre Marziali, 47 ans, a été tué jeudi «au cours d'un contrôle de police» dans le fief de la rébellion libyenne, selon le ministère des Affaires étrangères. Quatre autres Français ont été arrêtés.

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Le Français tué jeudi à Benghazi est un ancien militaire, fondateur et responsable d’une société de sécurité privée employant d’anciens soldats.

Agé de 47 ans, il avait créé en 2003 la Secopex, qui se présente sur son site Internet comme une «société d’appui stratégique et opérationnel», installée à Carcassonne. Contactée par l’AFP, la Secopex a reconnu avoir des hommes présents à Benghazi mais s’est refusée à tout autre commentaire.

Quatre autres Français ont été arrêtés.

La victime, Pierre Marziali, fut sous-officier chez les parachutistes du 3e RPIMa de Carcassonne. Il a été tué «au cours d'un contrôle de police» dans le fief de la rébellion libyenne, d'après le ministère des Affaires étrangères. «Cinq ressortissants français ont été interpellés. L'un d'entre eux a été blessé par balle et est décédé dans la nuit à l'hôpital de Benghazi», a raconté le porte-parole du ministère, Bernard Valero.

Selon les sources spécialisées dans les milieux de sécurité privée, les activités de la société ont à plusieurs reprises suscité l’intérêt des services de renseignement français, la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) et la Direction de la protection de la sécurité de la Défense (DPSD).

En 2008, Pierre Marziali affirmait que sa société était capable de «lever 2.000 personnes mobilisables» dans une quarantaine de métiers allant des plongeurs, linguistes ou pilotes d’avions et infirmiers. Il avait alors annoncé avoir conclu un contrat avec les autorités somaliennes pour lutter contre la piraterie maritime. Mais aucune activité concrète ne semble en avoir découlé, selon une source de l’AFP.

Marziali aurait eu un rendez-vous avec des responsables des rebelles libyens à Benghazi, auquel il ne s’est jamais rendu.

Si les activités de conseil et de formation militaires sont autorisées, la fourniture de mercenaires à l’étranger est interdite par la loi française.

(Source AFP)

 

 

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