Politiques 18/01/2010 à 00h00

Royal-Bussereau : chants de bataille en Poitou-Charentes

La présidente sortante et le secrétaire d’Etat ont tenu leur premier meeting des régionales samedi.

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La présidente de Poitou-Charentes, Ségolène Royal à La Rochelle, samedi (Regis Duvignau / Reuters)

L’histoire retiendra que c’est par une pluvieuse et humide journée, et sur les chapeaux de roues, qu’a démarré, samedi, la glorieuse campagne du Poitou. Et, à quelques heures et à quelques encablures de distance, les hostilités électorales entre Ségolène Royal, tenante du titre, et son challenger, le secrétaire d’Etat aux Transports, Dominique Bussereau. La mère de toutes les batailles pour l’ex-candidate à la présidentielle qui, en 2004, avait érigé cette victoire en rampe de lancement pour la conquête de l’investiture socialiste. Et qui, en nette et continue perte de vitesse depuis sa défaite au congrès de Reims, entend bien empoigner cette opportunité politique pour se relancer vers la suite des opérations présidentielles.

Il y a six ans, Ségolène Royal avait démarré très fort avec 45%, meilleur score PS du premier tour. Et sa victoire au second, dans un territoire longtemps tenue par Jean-Pierre Raffarin, avait fait d’elle - seule femme à s’emparer d’un exécutif régional -, l’icône du quasi grand chelem socialiste. Avant de la propulser vers d’autres aventures…

Cette fois, alors qu’il faudra marquer les esprits pour se projeter vers 2012, l’équation s’avère infiniment plus délicate. Pour cause de dispersion de la gauche. Et parce qu’en face, l’UMP est bien disposée à lui mettre des bâtons dans les roues;

Photo Rodolphe Escher 

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