Rame Yade a de l'avenir, disent les Français

Rama Yade (UMP) est la jeune personnalité politique à laquelle les Français voient le plus d’avenir, selon un sondage CSA réalisé pour l’émission de LCP «Politique matin» et rendu public.

43% des personnes interrogées voient la benjamine du gouvernement jouer «un rôle politique important» à l’avenir, 42% pensant le contraire et 15% ne se prononçant pas (NSP). Dimanche, sur France 2, la secrétaire d'Etat aux Sports Rama Yade, avait évoqué son parcours de jeune femme politique issue de l'immigration, se définissant elle-même comme une «anomalie statistique» dans un univers «gérontocratique».

«Je suis comme une anomalie statistique dans la classe politique (...) en tant que femme issue de l'immigration (d'origine sénégalaise, ndlr) et jeune, je ne corresponds pas aux canons de la vie politique traditionnelle», a déclaré celle qui, à 33 ans, est à la fois la benjamine du gouvernement et une des personnalités les plus populaires du pays.

Même si le sondage CSA ne laisse apparaître que 1% de différence entre ceux qui y croient et ceux qui n’y croient pas, la secrétaire d’Etat aux Sports est la seule des sept personnalités citées à être en solde positif.

Tous les autres accusent un taux de Français qui ne leur voient pas d’avenir beaucoup plus fort que l’inverse. Deuxième de ce classement, le député-maire PS d’Evry Manuel Valls réunit 24% de personnes croyant à son avenir et 36% d’un avis inverse (40% NSP), soit un différentiel de 12 points.

Olivier Besancenot, porte-parole du NPA, bénéficie de 36% de oui, 53% de non 11% NSP (différentiel de 17).

La secrétaire d’Etat UMP Nathalie Kosciuscko-Morizet (19% y croient, 37% n’y croient pas) et la numéro un des Verts Cécile Duflot (18% oui, 38% non) sont presque au même niveau.

L’eurodéputé PS Vincent Peillon rassemble 18% de Français qui lui prévoient un avenir et 42% d’un avis contraire. Enfin 27% voient de l’avenir à Marine Le Pen (FN) contre 65% qui le lui dénient.

(Source AFP)

Sondage CSA réalisé les 10 et 11 février auprès de 955 personnes interrogées par téléphone (méthode des quotas).