Politiques 24/03/2010 à 10h11 (mise à jour à 10h57)

Polémique sur son logement parisien: Tron s'explique

Selon le Canard Enchaîné, le nouveau secrétaire d'Etat à la Fonction publique continue de louer un appartement HLM de 118 mètres carrés payés 1.200 euros par mois.

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Georges Tron à son arrivée le 23 mars au ministère de la Fonction publique à Paris (© AFP Bertrand Guay)

Le nouveau secrétaire d’Etat à la Fonction Publique, Georges Tron, dont le Canard Enchaîné affirme qu’il continue de louer un appartement HLM de 118 mètres carrés payés 1.200 euros par mois, hors charges, à Paris, s’est défendu, mardi soir dans un communiqué.

HLM ou ILN? «Il ne s’agit évidemment pas d’un appartement HLM mais d’un appartement Immeuble à Loyer Normal, ce qui signifie qu’il n’y a aucun système de conventionnement, aucun seuil, ni plafond de loyer à l’entrée dans les lieux», assure le député de l’Essonne, tout juste promu, lors du remaniement de lundi.

Pour ce logement que lui avait attribué la Ville de Paris, Tron dit payer un «loyer principal» de 1.401,88 euros mensuels et des charges «de 591,63 euros (références loyer février 2010)». «Cela laisse clairement apparaître un montant loyer plus charges de 1.993,51 euros mensuels», se justifie le villepiniste.

Précisant que sa famille est locataire du logement depuis octobre 1992 «et y a élu résidence de façon constante depuis», Tron affirme que le bailleur, la société anonyme d’HLM Domaxis, «a procédé à des augmentations de loyer de l’ordre de 5% par an ces dernières années, excepté en 2009 où la dite augmentation a atteint un montant de 2%, soit deux fois, cependant, celui de l’indice de référence».

Cet appartement de six pièces, situé dans le XVe arrondissement de la capitale, lui avait été attribué le 30 septembre 1992 sur le contingent de logement sociaux de la mairie de Paris, dirigé à l’époque par Jacques Chirac, selon le Canard Enchaîné, dans son édition de mercredi. Et Tron s’était vu reprocher par des élus locaux, en décembre 2007, l’utilisation de ce logement, dont l’existence avait été déjà évoquée par un article de l’hebdomadaire satirique.

Le gouvernement était alors agité par un scandale immobilier visant Jean-Paul Bolufer, le directeur de cabinet de la ministre du Logement, Christine Boutin. Ce dernier avait été contraint de démissionner à la suite d’un article du Canard Enchaîné révélant qu’il louait un appartement à loyer modéré appartenant à la RIVP (Régie immobilière de la ville de Paris) depuis 1981 et payait ses loyers, depuis cette date, au tarif fixé par la Régie.

Cité par Le Parisien le 26 décembre 2007, Tron avait réfuté tout amalgame avec l’affaire Bolufer, indiquant que l’appartement HLM n’était «pas son lieu de résidence» mais celui de son épouse et de ses filles et qu’il était «loué au prix du marché». Il avait ajouté qu’il était «en négociation pour acheter».

(Source AFP)

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