Politiques 12/02/2010 à 12h37 (mise à jour à 19h08)

Jean Ferrat et un syndicaliste Caterpillar au Front de gauche

Echos de campagne J-33

... Et aussi: Frêche soutenu par Gérard Collomb, un allié de Frêche assigne le PS, les Français voteront selon les enjeux locaux, Pécresse (UMP) fait campagne sur la sécurité.

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Des listes à haute teneur en leaders syndicaux

Les couleurs du Front de Gauche, qui a déposé ses listes pour les régionales, seront portées, en mars, par plusieurs leaders syndicaux, dont Pierre Piccarreta, fer de lance de la fronde des Caterpillar à Grenoble (23e en Isère), avec le soutien du chanteur Jean Ferrat, installé en Ardèche. La liste, menée par la conseillère régionale sortante Elisa Martin (Parti de gauche), compte parmi ses candidats un délégué syndical CGT, Antoine Fatiga (Savoie) et des meneurs de la lutte contre la privatisation de La Poste ou pour le soutien aux sans-papiers, non encartés.

Collomb vole au secours de Frêche

«légitimité du vote des militants» pour les régionales. «Si effectivement la direction du parti socialiste avait voulu que Georges Frêche ne soit pas candidat, c’était en septembre qu’il fallait le dire», s’agace le socialiste auprès de l’AFP, en appelant «au calme pour que la direction constate, à un moment donné, que [Frêche] a une véritable implantation populaire».

«Je connais Georges Frêche depuis 20 ans. Il se trouve que je suis allé avec lui en Israël et il est tout sauf antisémite. C’est même quelqu’un qui est "pro" Etat d’Israël», a ajouté Collomb, après les propos controversés du président de région (divers gauche) sur la «tronche pas catholique» de Laurent Fabius. (Crédit: Charles Platiau/Reuters)

Pro et anti-Frêche devant les tribunaux

Bras-de-fer entre Solférino et Georges Frêche, énième reprise. Didier Codorniou, l’allié du président (divers gauche) de la région Languedoc-Roussillon, a assigné jeudi le PS  pour faire annuler sa liste anti-Frêche, conduite par Hélène Mandroux. La présidence du tribunal de grande instance de Paris a fixé l’audience au 10 mars, quatre jours avant le premier tour. Dans son assignation, Codorniou, conseiller régional sortant, estime que «la décision autoritaire du bureau national désignant Hélène Mandroux, hors de tout vote des adhérents, [...] et, plus largement, hors de tout processus démocratique, constitue une violation des statuts du parti socialiste et de son règlement». (Crédit photo: AFP/Eric Cabanis)

Les enjeux régionaux d’abord

Les deux tiers (65%) des Français assurent qu’ils se prononceront surtout en fonction d’enjeux régionaux, mais 80% estiment que le gouvernement devra tenir compte de leurs résultats, selon un sondage BVA pour Canal+, rendu public vendredi. 34% feront leur choix en fonction d’enjeux nationaux et 1% ne se prononçant pas, d’après ce sondage. Les sympathisants de droite sont plus nombreux que ceux de gauche à privilégier les enjeux régionaux (70% contre 58%).

(sondage BVA par Internet du 10 au 11 février auprès d’un échantillon de 1.084 peronnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.)

Ringard Grand Paris

«vision de l’aménagement du territoire datant des années 1970». La candidate écologiste en Ile-de-France lui oppose «une autre vision fondée sur la coopération entre les régions», a-t-elle déclaré, en marge d’un débat organisé à Rouen par la liste EE de Haute-Normandie. (Crédit photo: Charles Platiau/Reuters)

La sécurité, dada de Pécresse et de Chatel

Les ministres de l’Education et de l’Enseignement supérieur (cette dernière étant aussi candidate de l’UMP en Ile-de-France) ont plaidé jeudi soir pour «la sécurité en Ile-de-France», lors d’un meeting au Bourget, en Seine-Saint-Denis, où la liste départementale est conduite par le policier, Bruno Beschizza. «Le premier droit des Franciliens, c’est le droit à la sécurité!», notamment dans les établissements scolaires, a lancé Luc Chatel. «Nous, nous mettrons en place une politique de sécurisation des lycées», a promis Valérie Pécresse. «Nous, nous ferons un plan global de sécurité», «parce que la région peut apporter un plus à l’action de l’Etat», a-t-elle insisté, égratignant au passage «les régions bunkers, contre-pouvoirs de l’Etat».

Fillon et la «manipulation» du NPA

«manipulation» du NPA dans le choix du parti de présenter une jeune femme portant un foulard sur sa liste Paca. «Cette façon d’utiliser les convictions religieuses pour faire parler de soi relève de la manipulation», déclare le Premier ministre dans une interview à Nice Matin. Fillon participera vendredi à Toulon à un meeting de soutien à la tête de liste UMP, Thierry Mariani. Le Comité exécutif du NPA a pris ses distances avec la désignation d’Ilham Moussaïd, décidée localement, prévenant que «la décision prise dans le Vaucluse ne créait aucune jurisprudence» et que le congrès de novembre était «souverain» sur cette question. (Crédit photo: AFP/Martin Bureau)

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