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Education: Dolto a-t-elle tout faux ?
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- pedrogarcia (284)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- C'est à dire que Carlos
- quand même...
- Samedi 14 mai à 01h10
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- grain2sel (1846)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- fait chier ...
- fait chier 3615 AREVA ....!?! *
* saloperies !!! - Mercredi 11 mai à 00h22
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- pastel7 (175)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Mais pourquoi lit-elle?
- Hier, à la radio, une maman demandait ce qu'elle pourrait faire pour que sa fille lise. M'est revenu en souvenir un passage de Dolto dans lequel elle dit quelque chose comme:"C'est en vous voyant lire vous que votre enfant aura, ou pas, le désir de lire."
- Dimanche 08 mai à 09h26
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- copepe (6586)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Exact
- "On ne transmet pas uniquement ce qu'on sait, ou ce qu'on veut, mais aussi ce que l'on est" (Jean Jaurès)
- Mardi 10 mai à 19h22
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- eponine (59)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- oui en partie
- Vous trouverez nombres de parents , grands lecteurs, qui vous parlerons de leur grande difficulté à faire lire leurs enfants.
Le mimétisme n'est pas toujours fonctionnant et heureusement car sinon les enfants des familles où on ne lit pas ne seraient jamais lecteur. Or cela existe, et c'est toujours un plaisir de les voir farfouiller dans les bibliothéques.
On transmet ce que l'on est , certainement.
Et donc parfois aussi son exact contraire. - Mardi 10 mai à 19h50
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- hebadidonk (104)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Ipod et pt´ites pépées
J´avais posté un message, il y a quelques jours sur le forum Sexe, dans lequel j´évoquais la discute que j´avais eue avec une copine, à propos de la manière d´aborder le sujet des premiers rapports sexuels avec ses enfants sans heurter qui que ce soit. Pour une raison obscure, que je ne cherche pas à connaître, le post a été lourdé. Il y avait en annexe un passage du bouquin de Jay McInerney, La belle vie, où un père de famille raconte à sa maîtresse dans quelles circonstances il a surpris sa fille en train d´horizontaler, dans une position pour le moins équivoque (...), avec un jeune gars.
J´abordais par ailleurs, sur un ton léger certes, l´apparition de plus en plus précoce des signes de la puberté parmi les jeunes belettes de l´âge de ma Didonkette. Or en feuilletant ce matin le Nouvel Obs, avec un certain retard puisqu´il s´agit du numéro de la semaine passée, je suis tombée sur l´article de Marie Vaton, "l´ère de la femme-enfant", dans lequel la journaliste pose la question "Où sont passées les petites filles ?"
Univers surconnecté et facebooké à outrance, ultra sexualisé, panurgisme primaire, pression des parents qui se font souvent insidieusement "complices du travestissement" de leurs gamines scotchées 24h/24 au miroir, fardées comme des poufs´, quand c´est pas botoxées dès l´âge de 12 ans, il semblerait que profs, pédopsychiatres et sociologues s´accordent pour déplorer que "des années de lutte féministe pour en arriver là"... et penser que, dans quelques années, les bébé-lolitas devenues adultes regretteront amèrement d´avoir carbonisé les étapes de l´enfance et de la préadolescence.
Je m´étonnais quant à moi, mi-amusée mi-déroutée, de constater que Lulu, la copine de Didonkette, plutôt que de réviser scrupuleusement l´exposé sur les lézards qu´elles devaient présenter en duo, lui expliquait, du haut de ses onze pommes, le b.a.ba du bouchabouche qu´elle met en pratique (selon ses dires) avec un minus du camping où elle passe tous les deux weekends... La scène était plutôt cocasse, sachant que Didonkette ne se farde pas (excepté peut-être pour le carnaval), ne se déshiruste même pas la tignasse le matin avant de courir derrière le bus pour l´école, se fout se savoir si le pull violet qu´elle enfile s´accorde au délavage du dénim et trouve tous les lascars de sa classe (et par extension de son école, de son quartier, de son pays, de la planète...) trop de la wesch, au pire déneuronés.
Je m´interdis l´interdit avec elle, je m´efforce de donner plutôt dans le conseil téléguidé (l´instinct) et le balisage (les bornes à ne pas dépasser). Jusque là, ça fonctionne pas trop mal. Elle n´est ni geek, ni bêcheuse, ni anorexique, ni caillera, ni difficile, ni inscrite à "Germany´s next top model". On ne peut pas dire qu´elle marche droit sur les pas de sa mum qui, au même âge, passait son temps à zoner sur les terrains vagues avec les mectons de son quartier, rentrait à la maison avec une arcade soucillère en sang, mentait comme une arracheuse de dents ("je me suis cognée"), zigzagait en ville en mob quand c´était formellement interdit etc. Or bizarrement, l´autre jour, je n ´ai pas pu faire autrement que remonter les bretelles au père de Didonkette qui y allait de son couplet en rase-motte "que je te prenne pas à cloper un jour, sinon tu vas m´entendre..." alors qu´il nous a bassinées, récemment encore, avec le récit de ses exploits héroiques et ses tactiques de sioux quand il s´agissait que ses vieux ne remarquent pas qu´il clopait un paquet par jour entre 12 et 15 ans.
Il faut sans doute se faire à l´idée qu´il y a quelques années, le gosse avait en partie tendance à idéaliser le modèle parental et à le reproduire. Or sans vouloir généraliser outre-mesure, il semblerait que plus ça va, plus c´est le foutoir, et plus les chérubins tendent à se démarquer, dès passé l´âge du biberon, pour devenir acteur de leur propre vie, sans que certains parents trouvent à y redire. Il faut ajouter à ça qu´entre les pitchounes qui devraient grandir et qui brûlent les étapes, les parents qui cultivent le jeunisme et les grands-parents qui n´en finissent pas de s´épanouir à refaire leur vie, les repères sont devenus fichtrement truqués.
Sur le plan physique, si je prends ma pépette pour exemple, plutôt que de parader en bikini deux pièces, le fait de prendre conscience que son corps se transforme la déstabilise. Alors à la piscine, elle se planque sous un maillot nageur, tout juste s´il faut pas le burkini, elle huuuuuuuuuuuurle si son père fait mine de rentrer dans la salle de bain quand elle est sous la douche, alors qu´elle épie le moindre mouvement de pince à épiler ou d´anticerne (ben quoi ?) pour me demander à quoi ça sert, et que dans le même temps, certaines de ses copines de classe s´achètent elles-mêmes leurs fringues et vérifie que le futal soit toujours aussi ajusté à la taille, sans quoi elles se mettent illico à la diète...
Alors grandir, à quoi ça rime, hein ? Comment devenir un quelqu´un ? Est-ce qu´on marche sur la tête et que la hiérarchie enfant-ado-adulte-vieux est bousculée ? Comment vivez-vous ou avez-vous vécu le passage à l´âge adulte de votre progéniture ?
Et d´ailleurs, si c´était à refaire... ?
Bref, votre avis m´intéresse !- Vendredi 29 avril à 22h53
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- tiphon (1636)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- @ Hebadidonk - Grandir?
- « Alors grandir, à quoi ça rime, hein ? Comment devenir un quelqu´un ? »
Moi je dirais, mais ce n’est qu’un avis personnel, je dirais que le problème dans cette affaire de découverte de sa propre sexualité, de son corps qui croit, de soi, de son être, le problème (et la chance) c’est que chacun est unique, totalement, et qu’il ne sait pas qui il « est » où il doit aller, comment, etc…
Et que personne ne sait. Ni les parents (surtout pas eux, ni ses ami(e)s), ni personne.
Et que la vie c’est peut-être tout simplement ça : la vivre le mieux possible avec le moins de souffrances possible et le plus de joie…
Comment faire ? Je dirais, mais c’est un avis personnel… que chacun a à se débrouiller dans son propre labyrinthe, unique, se cogner sur les murs, se faire mal, apprendre, essayer, tâter l’un, l’autre solution, la porte, la fenêtre, les livres, les auteurs, les romans, quelques bons amis, un tel là bas, une autre, d’« autres » rencontrés au hasard…
Un amour, deux, trois…
Et l’on avance, on prend connaissance de soi de son désir, de son génie, on y va..on le vit (on essaie)
La sexualité comme le reste…
Rencontres, écoute, possibilités de parler… la richesse.
Je dirais…
- Lundi 09 mai à 06h57
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- hebadidonk (104)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Merci Tiphon
votre réponse se distingue de la masse (!) par la clarté du propos.
Il y a un truc qui me fait ronchonner, c´est la façon dont beaucoup de mômes et d´ados ont tendance à vouloir se construire uniquement par rapport au regard que les autres vont porter sur eux, plutôt qu´en essayant de se frayer leur propre chemin dans le fameux labyrinthe que vous évoquez. Sans vouloir rabâcher sans arrêt les mêmes radoteries, je m´efforce de rappeler de temps à autre à la miss Didonkette que l´acceptation de sa différence fait sa force... Je crois qu´elle a déjà bien intégré cette donnée. Pour ce qui est de la mise en pratique au quotidien, le processus est déjà plus tortueux...
Sinon, votre commentaire "Et que personne ne sait. Ni les parents (surtout pas eux)" m´effraie, figurez-vous ! Je pense que j´ai quand même un rôle à jouer dans l´histoire, et pas des moindres, qui va consister à gérer au mieux le détachement de ma gosse au passage à l´adolescence, en le rendant le plus sécurisant possible sans pour autant l´étouffer. Bref... va falloir y a aller avec des pincettes. (Ça se trouve en grande surface, les pincettes ?)- Lundi 09 mai à 09h52
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- tiphon (1636)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Personne ne sait? (@Hebadidonk)
- "Sinon, votre commentaire "Et que personne ne sait. Ni les parents (surtout pas eux)" m´effraie, figurez-vous !"
Je comprends bien sûr votre effroi...et je dois dire que j'ai un peu forcé le trait. Les parents croient tellement "savoir" qui est leur enfant...
J'aurais du préciser:"personne ne sait qui je suis" ("je", 'tu', "il", c'est interchangeable dans la phrase)
Personne ne sait vraiment qui "est" l'enfant, qui est cet être unique engendré, qui va passer sa vie à "persévérer dans son être".
C'est de cela dont il s'agit.
"j'ai quand même un rôle à jouer dans l'histoire"!!
Oui, un grand rôle, une fois admise cette "évidence... ce socle.
Quoi?
Je dirais: être là, l'accompagner dans ses errances, lui tenir la main, l'encourager, le féliciter, poser les interdit, le cadre, qu'il parle, qu'il dise, l'écouter, et puis surtout parler de soi, de nos peurs, de nos malaises, de nos difficultés que nous avons rencontrées au même âge...
Que ça parle...
Mais personne ne sait... je crois que c'est la base.
- Lundi 09 mai à 13h49
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- hebadidonk (104)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Hello Tiphon,
vous savez quoi ? Didonkette (haute comme onze pommes) est rentrée de l´école aujourd´hui en roulant les yeux vers le ciel, genre "c´est effarant, la vie".
Quand je lui ai demandé ce qui pouvait bien la rendre aussi désabusée, ellle m´a répondu que sa copine Laura avait "encore" reçu une lettre d´amour ("la troisième...") de Manuel, et que Laura la lui avait fait lire dans le bus.
Le "encore" m´a interpellée. Je me suis demandé si Didonkette commençait à trouver lassant le pilonnage relou de la boîte aux lettres de Laura ou si elle exprimait par là son désarroi de ne pas être à la place de sa copine. Connaissant Didonkette comme si je l´avais inventée... j´ai tout de suite penché pour la première hypothèse, mais ai très vite rattrapée par la panique, en pensant à ce que vous m´aviez écrit. Peut-être que Didonkette, dont j´ignore la double vie, a un amoureux qui le bombarde de mots d´amour, mais pas assez exaltés pour son goût.
J´ai donc esquivé la question qui me brûlait les lèvres et j´ai poursuivi, en prenant mon air surmené par les impératifs du quotidien....
- Et elle disait quoi, cette lettre d´amour ?
- Ben sur une page, y avait marqué en lettres énormes "I love you".
- Eh bé, y s´est pas trop foulé, le Manuel...
- Ouais, mais de l´autre côté, il a écrit que quand il regardait les yeux de Laura, il devinait toutes les couleurs de l´arc-en-ciel
(Didonkette, pouffée en quatre de rire, moi pas loin non plus...)
- Ah, c´est déjà mieux, ça...
- Et aussi que pour lui, Laura comptait autant, et même plus que les membres de sa famille, surtout sa soeur...
- Et c´est tout ???
- Et aussi que sans elle, la vie n´aurait plus aucun sens...
- Ouh là, là, on verse carrément dans le mélo !
- Ça veut dire quoi "verser dans le mélo" ?
- Ça veut dire qu´on se croirait au théâtre, dans une pièce dramatique, qu´il en fait un peu trop...
- ........................... On mange quoi à midi ?
- Des raviolis et des asperges ?
- Encore des asperges !- Mardi 10 mai à 17h44
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- hedayat (3149)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- - Encore des asperges ?
- - Oui, mais avec du bärlauch...
- Ah, chouette alors ! - Mardi 10 mai à 18h04
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- hebadidonk (104)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Bär(lauch) vous même !
Venez promener votre atelier papilles dans ma cuisine et vous verrez que, quoi qu´on fasse quoi qu´on dise, au quotidien, c´est jamais aussi bien chez la mère de la copine...
PS. Grrrr...- Mardi 10 mai à 21h24
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- hebadidonk (104)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- aussi bien...
QUE chez etc.- Mardi 10 mai à 21h25
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- tiphon (1636)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Heb@didonk
- Bonsoir.
Je vais vous dire mon sentiment à la lecture de votre sympathique post : Je trouve que vous avez une très bonne communication avec votre "Didonkette" et qu’elle a de la chance d’avoir une maman comme vous, qui pose des questions, qui l’écoute, qui donne son avis, et qui lui permet de donner le sien, de parler, de donner ses humeurs…
Il est là je dirais, le labyrinthe, il est en place, il fonctionne chez vous…
C’est un beau cadeau !
Elle n’aime pas trop les asperges ?
Elle aime donc bien les raviolis ? Cool !
- Mardi 10 mai à 22h46
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- hebadidonk (104)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Avé Tiphon...
merci pour vos gentillesses. Aucune raison de râler en effet, l´autisme n´a pas sa place à la maison. Les téléphones sont bien branchés. Pourvu que ça dure.
Ma collègue, à la quelle je parlais hier du texte enflammé du jeune Manuel se gondolait évidemment. Elle m´a dit se souvenir, comme si elle y était encore (dans la cour de récré) du tout premier billet doux qu´elle avait reçu à l´âge de Didonkette. Son loveur avait adopté un ton plutôt sobre pour lui écrire "Ich mag dich", ni plus ni moins ("je t´aime", mais beaucoup plus contenu que l´enflammé "Ich liebe dich"). Très chouette. Non ?
Et que pensez-vous des dernières lignes de la lettre (parfum vanille) qu´un de mes neveux avait reçue d´une pépée qui en pinçait pour lui : "Je te quitte du stylo, mais pas du coeur" ?!! Si ça vous transforme pas un muscle en guimauve, ça !
Sur cette note méli-mélo, je vous souhaite une belle journée.
PS. Si vous aviez une recette pour déguiser des asperges ni vu ni connu (ailleurs que dans des raviolis, Didonkette n´est plus dupe), je suis preneuse. Il en pousse partout dans ma région (avec le houblon évidemment !) et c´est l´intraveineuse quasi quotidienne.
- Jeudi 12 mai à 09h38
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- tiphon (1636)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Des fraises? @ Hebadidonk
- « L´autisme n´a pas sa place à la maison. Les téléphones sont bien branchés. »
Oui, oui, mais des fois ça parle… mais ça ne dit pas grand-chose.
Là il semble que ça parle vraiment.
Ce qui me touche, comme vous dites, c’est la qualité de communication que vous avez avec votre fille.
Pas forcément les mots doux entre jeunes « amoureux » des écoles du monde entier…
Ce qui est rare c’est le fait que votre fille vous raconte son désir, ses coups de cœur…
Avec le temps cela pourrait devenir plus secret… et ce serait sans doute normale et même souhaitable peut-être, je ne sais, mais ce lien va rester, va continuer à vivre sa vie et c’est une chance énorme pour elle (et pour vous).
Pour les asperges, je ne sais pas… faire du troc avec des fraises des bois ?
- Jeudi 12 mai à 23h21
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- hebadidonk (104)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Hola Tiphon
vous bilez pas, j´avais bien saisi le sens de votre commentaire. Merci pour le rab d´explication. Z´êtes un coeur.
J´essayais tout bonnement de faire diversion au moyen de quelques futilités. C´était aussi l´occasion de préciser (sans doute inutilement) que les gosses me touchent au delà de l´imaginable quand ils se frottent à la magie des mots pour exprimer ce qui leur travers la carafe et le palpitant.
Tenez, autre autre exemple (j´aime bien m´enfoncer). Une blague (trouvée dans le dernier Causette) a fait hurler de rire Didonkette, parce qu´elle en cherchait des pareilles avec sa grand-mère pendant les dernières vacances :
Monsieur et Madame Hypervitemonslip ont un fils, comment s´appelle-t-il ? **
** Jean-Philippe !!!
Oui, je sais...
Bonne journée ! Au plaisir.- Vendredi 13 mai à 07h33
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- tiphon (1636)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- @ Hbadidonk
- Pas mal la vanne!
Mieux peut-être avec M et Mme Hervitemonslip?
Buongiorno à vous! - Vendredi 13 mai à 08h33
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- utopix (4979)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Ah! J'adore ce m'sieur'dame! ;')
- Didonkette sait-elle ce que c'est qu'un canif?
-> c'est un petit fien... - Vendredi 13 mai à 23h28
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- claudius (14897)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Uto
Chuttt !!!
Bzzz
.- Samedi 14 mai à 00h25
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- eponine (59)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Les parents ne savent pas...
- Je pense assez le contraire: les parents savent un grand nombre de chose sur les possibilités de leurs enfants, sur ce qu'ils pourraient devenir ou les chemins possibles à emprunter, les dangers et soucis qui surgissent.
Parce que le parent est tout ampathie avec sa progéniture et réve de lui epargner toutes les douleurs , souffrances et errements.
Mais, et c'est là le paradoxe et bien souvent le noeud d'incompréhension entre l'adulte et l'enfant, rien ne sert d'en informer , menacer, prédire ou prevenir les chéres têtes blondes car la construction de l'identité , de sa voie propre se fait par l'experience , l'experimentation physique et psychique des choses.
Experience de la souffrance, , du sentiment de différence comme d'indifference, experience des questions métaphysiques, experience des sentiments, de la seduction, experience de la projection du desir des autres sur son corps...
La seule chose que peut faire le parent pour son enfant arrivé à cette phase informe de la vie me semble t-il , c'est le rattacher à un ensemble, à une chose commune à tous tout en étant differente pour chacun, même à nous, le parent, qui fut un jour boutonneux, mal dans son soutif, gêné, exalté, boudiné, deguingandé, abandonné de tous, incompris, tout puissant....
- Lundi 09 mai à 11h04
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- tiphon (1636)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Un grand nombre de choses (@ Eponine)
- "Je pense assez le contraire: les parents savent un grand nombre de chose sur les possibilités de leurs enfants, sur ce qu'ils pourraient devenir ou les chemins possibles à emprunter, les dangers et soucis qui surgissent. "
Oui, vous avez sans doute bien raison. Mais je ne parlais pas de "chose", mais d'être. Voir la réponse à Hebadidonk.
Les parents ne savent pas qui est leur enfant, qui est ce "est".
L’accepter, l'accueillir, l'encourager.
L'aimer!
Pour qu'il avance dans son labyrinthe, sans peur (et sans reproches).
- Lundi 09 mai à 13h54
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- commode (4392)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- L'hypnose
- peut-elle rendre ataraxique, nom d'un phoque ?
- Samedi 16 avril à 13h58
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- luki (913)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- m'enfin
- vous savez bien que la seule méthode est l'effort de persévérer dans son être
Vous semblez déjà bien entraîné à stimuler votre homéostasie à partir de soins intenses prodigués à votre scrotum et votre crémaster
Ce qui est très difficile puisque nous savons depuis Aristote que "la verge et le coeur sont des organes qui se remuent d'eux-mêmes".
Au plan psychique il n'y a pas grande différence, pour stimuler l'ataraxie, il faut prodiguer des soins à ce qui y remue de soi-même (on trouve là quelques variations individuelles).
Elle est plus facile à obtenir, toutefois, en adoptant des principes de philosophie anti-sceptique, qui préservent de l'anxiété, l'anxiété étant une humeur généralement fatale à l'ataraxie.
(certains spécialistes préconisent pourtant pour tout vous dire, de creuser et confronter d'abord ses états anxieux pour pouvoir prétendre à l'ataraxie, l'égalité psychique atteinte par les anti-sceptiques n'étant pour eux qu'une forme bravache d'anosognosie).
Quand à la compagnie des phoques, je n'ai pas d'opinion.
- Samedi 16 avril à 15h27
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- commode (4392)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- enfin une réponse !
- merci beaucoup.
Mon scrotum et mon crémaster, que je muscle régulièrement en lui faisant soulever des petis pois, se portent mieux que mon psychisme qui mériterait de se muscler également.
J'ai encore récemment connu une crise de larme parce que j'avais smatché une mouche qui passait entre mon tamis de raquette et la balle lors d'une partie de tennis, perdue, contre une fillette de 2 ans et demi.
Comment prodiguer des soins à ce cerveau fébrile qui remue tout seul, presque autant que mon membre viril ?
L'ataraxie me paraissait et me paraît donc la solution adéquate quoique ce que vous me dites de l'anxiété, antonmique avec l'ataraxie, me refroidit quelque peu...
Je suis très angoissé, en effet et je comptais précisémment sur l'ataraxie pour me guérir de cette navrante tendance.
Il y a peu, encore, j'ai été pris d'une terreur nocturne en entendant le vrombissement inquiétant d'une mouche grise coincée dans ma penderie.
J'espère que l'hypnose me permettra, donc, d'atteindre plus tôt cet état d'ataraxie attendu.
Je compte sur vos précieux conseils.
Bien à vous. - Samedi 16 avril à 16h44
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- luki (913)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- rebond mou
- Vous savez cher souffrant que nous ne sommes pas là où nous pensons, et que ce que nous disons n'est pas du tout là où nous parlons, mais ailleurs, plus ou moins loin, mais pas très, de ce que nous sommes. Suite à ces quelques éclaircissements qui vous auront j'espère tout illuminé, et bien qu'il soit téméraire au demeurant et pas du tout professionnel de vous interpréter tout de go et tout à trac sans préliminaires et fignolage, je pense; sans y être donc, (voir précédemment), que vous cherchez à nous dire :
-que vous souffrez d'avoir à échanger avec des partenaires dont le niveau de jeu et de rebond d'imagination est pour vous celui d'une fillette âgée de 2 ans 1/2 (genre dans lequel j'aurais tendance évidemment à me situer); que cela vous amène à vous concentrer et vous émouvoir sur des détails pour vous aussi insignifiants qu'une mouche, qui d'ailleurs pourrait très bien passer au travers des mailles de votre raquette à jouer en temps ordinaire. Et avoir le sentiment de smasher des mouches vous tire des larmes.
-que vous souffrez de soirées conjuguées ou solitaires d'un ennui très profond permettant d'entendre une mouche voler dans le placard. Et que cet état de fait, qui ouvre sur l'abîme intérieur de votre souffrance vous terrorise. Pour la penderie, il s'agit bien entendu de vos états d'âme que vous pensez avoir relégués au vestiaire, mis à plat et sagement pendus sur des cintres.
Pour l'hypnose, je crois savoir que vous avez beaucoup de relations, tant dans la gente à poils que glabre, je ne connais pas du tout cette partie de l'art d'apaiser les âmes affolées et serais ravie d'entendre le témoignage des fruits de votre expérience.
Bien à vous
(même si vous l'aurez compris, il est très difficile de s'appartenir et donc de se dédier)
(congelés les petits pois bien sûr ?) - Dimanche 17 avril à 20h27
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- lolo_fr (2595)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Certains des plus grands esprits
- de ces forums prétendent être arrivé à une sorte de nirvana en se concentrant longuement sur l'avatar de Panama_one...
Ils planent depuis dans une espèce de célestitude béate qu'il est difficile d'assimiler à l'ataraxie, mais chacun peut constater qu'ils sont désormais exempt de la moindre trace d'agressivité !
Une sorte de communion des âmes incarnée dans un même cigare.
La science essaie depuis par tous les moyens de les "déshypnotiser" mais on touche là aux limites actuelles du progrès, semble-t-il... - Samedi 16 avril à 16h36
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- panama_one (3087)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- ;-))))))))))
- Tu m'as bien fait rire.
Tu crois que je devrais faire payer ? - Dimanche 17 avril à 20h36
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- lolo_fr (2595)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- C'est bien malgré moi
- mais j'ai eu comme une révélation après visionnage de ce modeste drame des tous débuts de l'oeuvre du grand Bergman (Groucho bien sûr):
http://www.grapheine.com/classiktv/index.php?module=see&lang=fr&code=1b2882e8de05a59945fc30a2d5b965ea
- Dimanche 17 avril à 21h07
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- luki (913)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- 3) Intégration, bandes et identité nationale (Erich Fromm suite)
- "-l’union fondée sur le conformisme au groupe, à ses coutumes, pratiques et croyances.
-Deuxième solution partielle : le conformisme
La plupart des gens ne sont même pas conscients de leur besoin de conformisme. Ils vivent avec l’illusion qu’ils suivent leurs propres idées et penchants, qu’ils sont individualistes, que les opinions auxquelles ils sont arrivés représentent l’aboutissement de leur propre réflexion - et que, si leurs idées rejoignent celles de la majorité, c’est en quelque sorte une coïncidence. Le consensus de tous sert de preuve à la justesse de « leurs » idées. Comme persiste malgré tout un besoin de ressentir quelque individualité, ils le satisfont sur des différences mineures ; les initiales sur le sac à main ou le tricot, la plaque portant le nom du caissier de banque, l’appartenance au parti démocrate par opposition au parti républicain, ...deviennent l’expression des différences individuelles. Le slogan publicitaire « c’est différent » révèle ce besoin pathétique de différence, alors qu’en réalité c’est à peine s’il en subsiste quelqu’une.
La tendance croissante à l’élimination des différences est intimement liée au concept et à l’expérience de l’égalité telle qu’elle est en train de se développer dans les sociétés industrielles les plus avancées. Egalité avait signifié, dans un contexte religieux, que nous sommes tous des enfants de Dieu, que tous nous participons à la même substance humano-divine, que nous sommes tous un. Il signifiait aussi que les différences véritables entre les individus devaient être respectées, que s’il est vrai que nous sommes tous un, il est également vrai que chacun d’entre nous constitue une entité unique, un cosmos par lui-même. Une telle conviction de la singularité de l’individu s’exprime par exemple dans l’affirmation du Talmud : « Celui qui sauve une seule vie est comme s’il avait sauvé le monde entier ; celui qui détruit une seule vie est comme s’il avait détruit le monde entier ». L’égalité comme condition de développement de l’individualité, c’est également le sens que la philosophie occidentale des lumières conférait à ce concept. Il signifiait (Kant en a donné la formulation la plus claire) que nul ne doit se servir d’autrui comme moyen de ses propres fins. Que tous les hommes sont égaux dans la mesure où ils sont des fins, et seulement des fins, et jamais des moyens l’un pour l’autre. S’inspirant des idées de la philosophie des lumières, des penseurs socialistes de différentes écoles définirent l’égalité comme l’abolition de l’exploitation, de l’utilisation de l’homme par l’homme, qu’elle soit cruelle ou « humaine ».
Dans la société capitaliste contemporaine, la signification de l’égalité s’est transformée. Par égalité on se réfère à une égalité d’automates ; d’hommes qui ont perdu leur individualité. Aujourd’hui égalité signi-fie « similitude » plutôt que « singularité ». C’est une similitude d’abstractions, d’hommes qui exécutent les mêmes travaux, qui s’adonnent aux mêmes loisirs, qui lisent les mêmes journaux, qui nourrissent les mêmes sentiments et les mêmes idées. A cet égard, il nous faut aussi considérer avec quelque scepticisme certaines réalisations que l’on vante en général comme des signes de notre progrès, notamment l’égalité des femmes. Cela va sans dire, je ne prends pas parti contre l’égalité féminine ; mais ce qu’il y a de positif dans cette tendance à l’égalité ne doit pas nous abuser. Elle fait partie de ce courant qui porte à l’élimination des différences. L’égalité s’achète à ce prix même : les femmes sont égales parce qu’elles ne sont plus différentes. La proposition de la philosophie des lumières, l’âme n’a pas de sexe (en français dans le texte) est devenue une pratique générale. La polarité des sexes est en voie de disparaître, et avec elle l’amour érotique, qui se fonde sur cette polarité. Les hommes et les femmes deviennent les mêmes, non des égaux en tant que pôles opposés. La société contemporaine prêche cet idéal d’égalité non-individualisée parce qu’elle a besoin d’atomes humains, tous semblables, pour les faire fonctionner dans un vaste agrégat, doucement, sans frictions ; tous obéissant aux mêmes ordres, mais chacun étant néanmoins convaincu qu’il suit ses propres désirs. Tout comme la production moderne en grande série requiert la standardisation des produits, ainsi le processus social requiert la standardisation de l’homme, et cette standardisation, on l’appelle « égalité ».
L’union par conformisme n’est ni intense ni violente ; elle est calme, dictée par la routine, et pour cette raison même, suffit rarement à pacifier l’angoisse de la séparation. L’incidence de l’alcoolisme, la toxicomanie, la sexualité compulsive, et le suicide dans la société occidentale contemporaine sont des symptômes de cet échec relatif du conformisme à la foule De plus, cette solution concerne surtout l’esprit et non le corps, et dès lors s’avère également déficiente en regard des solutions orgiaques.Le conformisme à la foule ne présente qu’un seul avantage ; il est permanent, et non spasmodique. Dès l’âge de trois ou quatre ans, l’individu est introduit dans le pattern de conformisme, et par la suite, ne perd jamais son contact avec la foule. Même ses funérailles, qu’il anticipe comme sa dernière grande affaire sociale, demeurent en stricte conformité avec le pattern.
Outre le conformisme comme un des moyens de soulager l’angoisse jaillissant de la séparation, il importe de considérer un autre facteur de la vie contemporaine : le rôle de la routine du travail et du plaisir. L’homme devient un « huit heures - midi, deux heures - six heures », il fait partie de la force de travail ou de la force bureaucratique des employés et directeurs. Il a peu d’initiative, ses tâches sont régies par l’organisation du travail ; même entre ceux qui se situent au haut et au bas de l’échelle, la différence est restreinte. Tous accomplissent des tâches prescrites par la structure d’ensemble de l’organisation, à une vitesse prescrite, et d’une façon prescrite. Les sentiments eux-mêmes sont prescrits : gaieté, tolérance, honnêteté, ambition, et capacité de s’accommoder avec tout le monde, sans frictions. De façon similaire, quoiqu’avec moins de rigueur, les loisirs sont routines. Les livres sont choisis par les clubs de livres, les programmes de cinéma par les distributeurs de films et les propriétaires de salles, avec l’appui de la publicité qu’ils financent ; le reste est tout aussi uniformisé : la promenade dominicale en voiture, la séance de télévision, la partie de cartes, les réceptions. De la naissance à la mort, du lundi au lundi, du matin au soir, toutes les activités sont routinées et préfabriquées. Comment un homme pris dans ce filet de routine n’oublierait-il pas qu’il est un homme, un individu unique, qui n’a reçu que cette seule chance de vivre, avec des espoirs et des désillusions, avec des peines et des craintes, avec le désir nostalgique de l’amour et la terreur du néant et de la séparation ?"
("The Art of Loving /L'Art d'Aimer" -Traduit de l’américain par J.-L. Laroche et Françoise Tcheng)
- Lundi 04 avril à 23h21
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- luki (913)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- 2) armagnac et partouzes rituelles (Erich Fromm suite)
- "-Première solution partielle : les états orgiaques (abolition du moi séparé)
Une des manières de réaliser cet objectif consiste en toutes sortes d’états orgiaques. Ils peuvent se présenter sous forme d’une extase auto-provoquée, parfois à l’aide de drogues. Bien des rituels en honneur dans les tribus primitives offrent une image vivante de ce genre de solution. Dans un état transitoire d’exaltation, le monde extérieur disparaît, et avec lui, le sentiment d’en être séparé. Dans la mesure où ces rituels se pratiquent en commun, s’ajoute une expérience de fusion avec le groupe, qui rend cette solution d’autant plus efficace. A cette solution orgiaque est intimement liée, et souvent confondue avec elle, l’expérience sexuelle. L’orgasme peut produire un état similaire à celui engendré par l’extase ou comparable aux effets de certaines drogues. Des rites d’orgies sexuelles collectives faisaient partie de nombreux rituels primitifs. Après l’expérience orgiaque, il semble que l’homme puisse continuer pour un temps sans trop souffrir de sa séparation. Et lorsque peu à peu renaît la tension de l’angoisse, l’accomplissement réitéré du rituel lui sert à nouveau d’exutoire.
Aussi longtemps que ces états orgiaques sont affaire de pratique commune dans une tribu, ils ne produisent ni angoisse, ni culpabilité. Agir de la sorte est correct, et même vertueux, car c’est là une voie empruntée par tous, approuvée, et recommandée par les guérisseurs ou les prêtres ; il n’y a donc aucune raison de se sentir coupable ou honteux. Il en va tout autrement lorsque la même solution est adoptée par un des membres d’une culture qui a délaissé ces pratiques communes. L’alcoolisme et la toxicomanie sont les formes que choisissent les individus dans une culture non-orgiaque. En contraste avec ceux qui participent à une solution érigée en modèle social, ils souffrent de culpabilité et de remords. Alors qu’ils tentent d’échapper à la séparation en se réfugiant dans l’alcool ou les drogues, ils se sentent encore plus séparés lorsque l’expérience orgiaque a pris fin, si bien qu’ils sont poussés à y recourir avec une fréquence et une intensité croissantes. De ceci diffère peu le recours à une solution orgiaque de nature sexuelle. Dans une certaine mesure, il s’agit d’une forme naturelle et normale pour surmonter la séparation, et d’une réponse partielle au problème de la solitude. Néanmoins, chez bien des individus dont le sentiment de séparation ne trouve aucun soulagement par d’autres voies, la recherche de l’orgasme revêt une fonction qui ne la différencie guère de l’alcoolisme et de la toxicomanie. Elle devient une tentative désespérée d’échapper à l’angoisse de la séparation, mais n’aboutit qu’au sentiment toujours croissant d’être séparé, compte tenu que l’acte sexuel sans amour ne comble jamais la distance entre deux êtres humains, sinon pour un instant.
Toutes les formes d’union orgiaque ont trois caractéristiques : elles sont intenses, même violentes ; elles mettent en jeu la personnalité totale, esprit et corps ; elles sont transitoires et périodiques."
("The Art of Loving /L'Art d'Aimer" -Traduit de l’américain par J.-L. Laroche et Françoise Tcheng)
- Lundi 04 avril à 23h20
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- luki (913)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- synthèse et foutaises
- @tiphon,
Suis tombée sur des fragments de textes d'Erich Fromm (psychanalyste de l'école de Francfort, philosophe et sociologue que je n'ai jamais lu pour l'heur hors quelques internetteries) qui synthétisent assez bien ce problème fondamental de la séparation et de son angoisse de dingue qu'on doit tous se coltiner, et sur laquelle vous revenez régulièrement vous interroger et nous questionner. De plus les solutions socialement usitées et mises en exergue, même si datées un peu dans l'analyse (1956) correspondent notablement aux thèmes récurrents de l'intégration au conforme et similaire; et de la ré-union dans l'armagnac ou la partouze virtuelle qui tissent une partie de nos échanges forumiques ;)
Je copie-colle flemmardement en 3 morceaux.
(il s'agit d'extraits de "The Art of Loving /L'Art d'Aimer" -Traduit de l’américain par J.-L. Laroche et Françoise Tcheng)
Séparation
Certes, nous rencontrons l’amour, ou plutôt un équivalent de l’amour, chez les animaux, mais leurs attachements relèvent surtout de leur détermination instinctuelle; chez l’homme, par contre, seuls des vestiges de cet équipement instinctuel apparaissent encore en action. Ce qui, précisément, est essentiel dans l’existence de l’homme, c’est qu’il a émergé du règne animal, de l’adaptation instinctive, qu’il a transcendé la nature - bien qu’il ne la quitte jamais ; il en fait partie - mais aussi, qu’une fois arraché à la nature, il ne peut la réintégrer; dès l’instant où il est éjecté du paradis - cet état d’unité originelle avec la nature - des chérubins aux épées de flammes lui barreraient la route s’il essayait d’y revenir. L’homme ne peut avancer qu’en développant sa raison, en trouvant une harmonie nouvelle, et qui soit humaine, au lieu de l’harmonie préhumaine qui est irrémédiablement perdue.
De par sa naissance, l’homme, entendez la race humaine aussi bien que l’individu, est expulsé d’une situation qui était déterminée, aussi déterminée que les instincts, dans une situation qui est indéterminée, incertaine et ouverte. Il n’y a de certitude que sur le passé - et sur l’avenir que dans la mesure où il porte la mort.
L’homme est doué de raison ; il est vie consciente d’elle-même ; il a conscience de lui-même, de son semblable, de son passé, et des possibilités de son avenir. Cette conscience de lui-même comme entité séparée, la conscience de la brièveté de sa propre vie, du fait qu’il a été engendré sans sa volonté et qu’il meurt contre sa volonté, qu’il mourra avant ceux qu’il aime, ou eux avant lui, la conscience de sa solitude et de sa séparation, de son impuissance devant les forces de la nature et de la société, tout ceci fait de son existence séparée, désunie, une prison insupportable. Il sombrerait dans la folie s’il ne pouvait s’évader de cette prison et tendre vers l’avant, s’unir sous une forme ou sous une autre avec les hommes, avec le monde extérieur.
Angoisse de la séparation et besoin de la surmonter
L’expérience de séparation suscite l’angoisse ; elle est, à vrai dire, la source de toute angoisse. Être séparé signifie être coupé de, sans être du tout en mesure d’exercer mes facultés humaines. Dès lors, être séparé signifie être démuni, incapable de saisir le monde - objets et personnes - activement ; cela signifie que le monde peut m’envahir sans qu’il soit en mon pouvoir de réagir. En ce sens, la séparation est source d’extrême angoisse. De plus, elle suscite un sentiment de honte et de culpabilité : sentiment qui s’exprime dans l’histoire biblique d’Adam et Eve. Après avoir mangé de l’“ arbre de la connaissance du bien et du mal ”, après avoir désobéi (il n’y a ni bien, ni mal, à moins qu’il n’y ait liberté de désobéir), après être devenus humains en s’étant affranchis de l’harmonie animale originelle avec la nature, c’est-à-dire après leur naissance comme êtres humains - ils virent “ qu’ils étaient nus - et ils eurent honte ”. Pourrions-nous supposer qu’un mythe aussi ancien et élémentaire que celui-ci témoigne de cette moralité prude, caractéristique du dix-neuvième siècle, et que le point important enseigné par cette histoire soit la confusion d’Adam et Eve lorsqu’ils s’aperçurent que leurs organes génitaux étaient visibles ? Il peut difficilement en être ainsi, et en interprétant l’histoire dans un esprit victorien, nous manquons le point principal, qui semble le suivant : devenus conscients d’eux-mêmes et l’un de l’autre, l’homme et la femme prennent aussi conscience de leur séparation et de leur différence, dans la mesure où ils appartiennent à des sexes différents. Mais tout en reconnaissant leur séparation, ils restent étrangers parce qu’ils n’ont pas encore appris à s’aimer l’un l’autre (ce qui est aussi mis en lumière par le fait qu’Adam se défend en blâmant Eve plutôt qu’en essayant de la défendre). La conscience de la séparation humaine, sans réunion par l’amour - est source de honte. Elle est en même temps source de culpabilité et d’angoisse.
Ainsi donc, le besoin le plus profond de l’homme est de surmonter sa séparation, de fuir la prison de sa solitude. L’échec absolu à atteindre cet objectif signifie la folie, car comment surmonter la panique d’une complète solitude, sinon par un retrait si radical du monde que le sentiment de séparation disparaît - parce que le monde extérieur, dont on est séparé, a lui-même disparu.
L’homme, - de tout âge et de toute culture - se trouve confronté à la solution d’un seul et même problème : comment surmonter la séparation, comment accomplir l’union, comment transcender sa propre vie individuelle et trouver l’unicité ? Le problème se pose dans les mêmes termes pour l’homme primitif vivant dans les cavernes, pour le nomade qui veille sur ses troupeaux, pour le paysan d’Egypte, pour le commerçant phénicien, le soldat romain, le moine du Moyen-Âge, le samouraï japonais, l'employé de bureau et l’ouvrier modernes. Le problème est le même, car il jaillit du même sol : la situation humaine, les conditions de l’existence humaine. Certes, la réponse varie. Le culte animal, les sacrifices humains ou les conquêtes militaires, la complaisance dans le luxe, le renoncement ascétique, le travail obsessionnel, la création artistique, l’amour de Dieu et l’amour de l’Homme, voilà autant de solutions différentes.
Néanmoins, si nombreuses soient les réponses - le catalogue en est l’histoire humaine - elles ne sont pas innombrables. Au contraire, dès qu’on néglige les différences minimes qui relèvent plus de la périphérie que du centre, on découvre qu’il y a seulement un nombre limité de réponses qui furent données et pouvaient être données par l’homme dans les différentes cultures où il a vécu. L’histoire de la religion et de la philosophie est l’histoire de ces réponses, de leur diversité, aussi bien que de leur limitation numérique.
Les réponses dépendent, dans une certaine mesure, du degré d’individuation atteint par un individu. Chez le jeune enfant, le moi n’est encore que peu développé : il continue à se sentir un avec la mère et n’éprouve pas le sentiment d’être séparé aussi longtemps qu’elle est présente. A son impression de solitude remédient la présence physique de la mère, ses seins, sa peau. Mais à mesure que l’enfant développe son sens de séparation et d’individualité, la présence physique de la mère ne suffit plus et le besoin se fait jour de surmonter la séparation par d’autres voies.
De même, la race humaine dans son enfance se sent encore une avec la nature. La terre, les animaux, les plantes sont encore le monde de l’homme. Il s’identifie avec les animaux, ce qui se traduit par le port de masques d’animaux, par le culte d’un animal totem ou de dieux animaux. Mais plus la race humaine émerge de ces liens primitifs, plus elle se sépare du monde naturel, plus intense devient le besoin de découvrir de nouvelles manières d’échapper à la séparation.
- Lundi 04 avril à 23h18
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- tiphon (1636)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- @ Luki
- - L’homme, - de tout âge et de toute culture - se trouve confronté à la solution d’un seul et même problème : comment surmonter la séparation, comment accomplir l’union, comment transcender sa propre vie individuelle et trouver l’unicité ? ...
Formidable livre "L'art d'aimer" d'Erich Fromm... que vous me donnez envie de relire...
"La révolution de l'amour est, pour Erich Fromm (une dee grandes figures de l'École de Francfort et lecteur attentif de Freud et Marx) l'unique alternative à la destruction de l'humanité. Une psychanalyse adaptée au social, un socialisme humanitaire, une grande confiance dans l'homme qui peut construire une société différente, fondée sur le respect de la vie et sur l'amour.... L'Art d'aimer: un art, l'art même qui fait l'homme libre."
Thanks! - Mardi 05 avril à 07h29
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- la_bande (131)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Bande de ragondins...
Une manie de vieux garçon
Moi j'ai pris l'habitude
D'agrémenter ma solitude
Aux accents de cette chanson
Quand je pense à Fernande
Je bande, je bande
Quand je pense à Felicie
Je bande aussi
Quand je pense à Léonore
Mon dieu je bande encore
Mais quand je pense à Lulu
Là je ne bande plus
La bandaison papa
Ça ne se commande pas.
C'est une mâle ritournelle
Cette ancienne virile
Qui retentit dans la guérite
De la vaillance éternelle.
Quand je pense à Fernande
Je bande, je bande
Quand je pense à Felicie
Je bande aussi
Quand je pense à Léonore
Mon dieu je bande encore
Mais quand je pense à Lulu
Là je ne bande plus
La bandaison papa
Ça ne se commande pas.
Afin de tromper son cafard
De voir la vie moins terne
Tout en veillant sur sa lanterne
Chante ainsi le gardien de phare
Quand je pense à Fernande
Je bande, je bande
Quand je pense à Felicie
Je bande aussi
Quand je pense à Léonore
Mon dieu je bande encore
Mais quand je pense à Lulu
Là je ne bande plus
La bandaison papa
Ça ne se commande pas.
Après la prière du soir
Comme il est un peu triste
Chante ainsi le séminariste
A genoux sur son reposoire.
Quand je pense à Fernande
Je bande, je bande
Quand je pense à Felicie
Je bande aussi
Quand je pense à Léonore
Mon dieu je bande encore
Mais quand je pense à Lulu
Là je ne bande plus
La bandaison papa
Ça ne se commande pas.
A l'Étoile où j'étais venu
Pour ranimer la flamme
J'entendis émus jusqu'au larmes
La voix du soldat inconnu.
Quand je pense à Fernande
Je bande, je bande
Quand je pense à Felicie
Je bande aussi
Quand je pense à Léonore
Mon dieu je bande encore
Mais quand je pense à Lulu
Là je ne bande plus
La bandaison papa
Ça ne se commande pas.
Et je vais mettre un point final
A ce chant salutaire
En suggérant au solitaire
D'en faire un hymne national.
Quand je pense à Fernande
Je bande, je bande
Quand je pense à Felicie
Je bande aussi
Quand je pense à Léonore
Mon dieu je bande encore
Mais quand je pense à Lulu
Là je ne bande plus
La bandaison papa
Ça ne se commande pas.
A part ça, pour la bataille rangée, c'est où ?- Jeudi 31 mars à 22h20
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- lolo_fr (2595)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Cher Ragondin,
- Jeudi 31 mars à 22h07
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Cette contribution, contraire à la charte de Libération, a été envoyée au cimetière des commentaires.
- panama_one (3087)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- excuse moi Lolo
- mais ton profil pourrais tu écrire Panama_one en majuscule. Ça me ferait plaisir.
Si tu veux pas j'insiste pas.
- Jeudi 31 mars à 22h20
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- lolo_fr (2595)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- (moi qui allait me répandre en excuses...)
- Mais c'est en majuscules !
Faut-il écrire One avec une majuscule aussi ? - Jeudi 31 mars à 22h38
- Signaler au modérateurRépondre
- panama_one (3087)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- oui
- mais integralement en majuscule, et le one aussi
PANAMA_ONE
et si tu pouvais aussi le glisser dans ton humeur du jour, la je t’embrasserai carrément.
Mais attention, je suis exclusive, je ne veux pas d'autres pseudo à coté ou au dessus. - Jeudi 31 mars à 22h42
- Signaler au modérateurRépondre
- la_bande (131)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- @panama_one
Madame,
Mes camarades et moi souhaitons savoir pourquoi ce sont toujours les mêmes qui ont droit aux honneurs des médias.
Nous, les petits, les sans grade, faisons partie de la bande au même titre que vous.
Veuillez considérer ceci comme un dépôt de préavis. Nous demandons plus de considération- Jeudi 31 mars à 23h07
- Signaler au modérateurRépondre
- lolo_fr (2595)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Parce qu'avec un pseudo pareil
- adopté et venu au beau milieu de la bagarre m'agresser, vous n'êtes rien cher anonyme, du moins en ce qui me concerne, qu'un crétin de plus venu foutre la merde dans les forums (je crois que d'autres vous l'avaient déjà signalé)
... un malheureux "élément" d'un phénomène de groupe"... donc autant s'adresser au groupe en entier qui vous représente !
Contentez-vous de faire nombre, de poster au dessus de moi dans des forums où vous n'avez jamais mis les pieds ou de griser, si vous êtes cette sorte de personne.
En ce qui me concerne, ma correspondance avec vous s'achève bien entendu ici.
Je préfère discuter directement avec les leaders de votre syndicat.
- Vendredi 01 avril à 06h28
- Signaler au modérateurRépondre
- lolo_fr (2595)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Désolé Panam'
- Les dernières fois que tu m'as "embrassé", c'était une technique pour me mettre dans ta poche... ensuite tu es venue à chaque fois me planter ton couteau dans le dos !
Alors j'ai rien contre les bisous d'habitude, mais là je peux rien pour toi.
Comment va ton nouveau paon ? - Vendredi 01 avril à 06h32
- Signaler au modérateurRépondre
- la_bande (131)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- ensuite tu es venue à chaque fois me planter ton couteau dans le dos !
Elle aussi.
Ce n'est plus un dos, c'est une pelote d'épingles !
Puis-je également ?- Vendredi 01 avril à 15h34
- Signaler au modérateurRépondre
- la_bande (131)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Rappel important
Vous commencez à nous les pomper grave avec vos histoires…
Entre ceux qui pensent que certains savent mais ne disent rien, ceux qui ne savent pas mais font croire qu’ils savent en ne disant rien, ceux qui savent que certains sont connectés mais ne disent rien tout en sachant qu’ils pourraient dire quelque chose sur ceux qui ne sont pas connectés mais qui en sauraient quelque chose, les zézayeurs de mes fesses, les faux innocents, les escadrilles, les paranos, les narcissiques, les nombrilistes, les revanchards, les jaloux, les tristes, les prétentieux, les vantards, les délateurs, les menaçants, les comploteurs, les effarouchés, les moralistes, les mesquins, les pervers, les cachés, les faux-amis, les fausses alliances, les complots bidons, les faux initiés, les vrais cons, les perdus qui se raccrochent aux brindilles, les connaisseurs bidons de le connexion libé, les faux propriétaires de ces forums, vous nous faite caguer, profondément. On veut de l’air.
Ici, c’est un forum dédié au fonctionnement de Libé. Pas un lieu pour savoir si Maurice a raison d’être copain avec Roger qui s’est vu refusé par Aglaé l’envoi de sa petite culotte dédicacée. ON S’EN FOUT, DE VOS HISTOIRES. Le moindre poil de cul de Youki le blaireau est bien plus intéressant que vos pignolades. Voilà.
- Jeudi 31 mars à 23h01
- Signaler au modérateurRépondre
- tartouil (19782)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Rappel
- ce forum est consacré aux échanges de recettes de Dolto. Et c’est tout !
- Jeudi 24 mars à 19h01
- Signaler au modérateurRépondre
- luki (913)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- émotions fortes in vivo
- Je suis tombée au hasard d'un clic sur cette vidéo montrant un bébé terrifié par sa mère en train de se moucher.
http://www.youtube.com/watch?v=phBOAKvbbMo
où l'on voit,
-que le bébé est à la merci de ses émotions qui envahissent et submergent son corps entier comme une tempête.
-que le bébé est doté d'habileté sociale et donc capable de prendre sur lui (refouler sa peur) pour tenter de rétablir un rapport de bonne cordialité par le rire partagé.
-que c'est Maman (en l'occurrence) qui met les mots sur les émotions et apprend au bébé par le langage à nommer et qualifier ses émotions (tu as peur), à établir des lien de causalité (parce que je me mouche), pour pouvoir les raisonner. Tout en continuant à lui faire peur et à se moucher...(pour le contentement futur des voyeurs de la vidéo...?)
-que le bébé qui dépend totalement de la toute puissance de l'adulte nourricier a affaire à docteur Jeckyll et Mister Hyde quand même.
- Samedi 19 mars à 13h15
- Signaler au modérateurRépondre
- panama_one (3087)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- avec la creve carabinée
- que je me traine depuis une semaine, je vais plus oser me moucher.
;-))
Cigare ? - Samedi 19 mars à 13h26
- Signaler au modérateurRépondre
- deplume (16433)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- hello
- Ne vous bouchez plus
Trois Aspirine, un litre de rhum et une chapeau. Couchez vous en posant le chapeau face au lit. Buvez la bouteille de rhum, avalez les aspirines. Lorsque vous voyez trois chapeaux, vous êtes guérie
Bon je vous souhaite un bon rétablissement
Bernard
- Samedi 19 mars à 13h36
- Signaler au modérateurRépondre
- brodway (35911)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Autre recette qui m'a réussi ...
Fièvre de cheval.
La cuisinière chinoise m'a préparé une sorte de bouillon de poulet avec des légumes (comme dans certaines soupes chinoises) une poignée de riz deux oeufs crus une louche (!) de piment.
Avale ça. Hop au lit avec un tas de couvertures. Grosses suées toute la nuit.
Au matin , fatigué mais les microbes se sont barrés en courant !
Tu guéris ou tu en meurs ...
- Samedi 19 mars à 13h48
- Signaler au modérateurRépondre
- madamegaston (11875)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- lol
- *
- Samedi 19 mars à 15h47
- Signaler au modérateurRépondre
- luki (913)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- allons, allons,
- Panama, il y a un temps pour tout; un temps pour vivre et un temps pour penser, un temps pour se moucher et un temps pour se flairer.
En tous cas si vous recourrez au remède proposé par deplume, tâchez de vérifier quand vous verrez 3 bébés, lequel est le bon ;-) - Dimanche 20 mars à 13h00
- Signaler au modérateurRépondre
- tartouil (19782)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Oui
- Au moins on ne vas pas me les briser ici.
J'ai donné mon avis sur le bon forum. - Vendredi 18 février à 08h00
- Signaler au modérateurRépondre
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