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Moraliser le capitalisme ?!?

Possible ? Pas possible ?

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tc10 (122)
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redéfinir nos projets de société
Le commentaire de Micromégas est très pertinent car le clivage droite/gauche est dépassé si on veut aller plus loin pour tenter de trouver de nouvelles possibilités. L'échec de toute forme de dictature qu'elle soit de droite comme de gauche nous le prouve.
La démocratie semble en l'état actuel des choses la plus viable. Pourtant elle aussi a ses écueils. C'est ce que les médias essaient toujours de le signifier en parlant de populisme.
Le démo, la masse c'est aussi du capital, de l'énergie mais se pose alors la question de la direction. La masse manipulée on sait ce que ça donne, depuis Hitler à Mao en passant par les formes de dictatures que nous connaissons.
Par contre l'individu éclairé par la réflexion, la connaissance, lié au reste de l'humanité par son engagement moral, est idéalement le citoyen qui rend dynamique la société. Le problème c'est que le système basé sur le capital poussé à l'extrême, tel que nous connaissons, confisque quelque part le rôle responsable de l'individu citoyen.
Le système c'est la tentation de la dictature, c'est bien cela le problème. Pour entretenir le système il faut le soutien de la masse, la consommation à outrance, la politisation aveugle par exemple. Les bénéfices générés par le système vont bien quelque part. C'est ici que se séparent les chemins des politiques. Pourtant les expériences du passé montrent que ni l'un ni l'autre (droite/gauche) n'a entièrement raison.
Il y a une dynamique positive à déclencher, ce qui demande un positionnement distancié avec beaucoup de sagesse, d'engagement véritable, découlant d'une prise de conscience très élargie.
Or le système continue et se trouve relayé par des individus, des gens, comme vous et moi. Résultat : quelque chose qu'on sait par exemple très nuisible pour notre devenir est utile parce que ça fait vivre dans l'immédiat une quantité de gens.
Le système capitaliste est en train de se constituer en dynamique incontrôlable, comme une sorte de Frankeinstein pour utiliser une symbolique familière. S'il devint incontrôlable pour de bon, bientôt l'individu qui réfléchit sera un problème parce qu'il échappe au système. Pourtant il faut bien passer par l'individu, par son courage, sa tenacité, son humanité. Il n'y a que l'espoir dans une humanité véritablement éclairée, sans démagogie, afin de dévier le cours néfaste d'un capitalisme aveugle.
Samedi 13 mars à 13h30
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Une lueur d'espoir ?
Quand la permanence des crimes couverts par la Justice et l’Etat au plus haut niveau nous accable, (cf http://infos.fncv.com/post/2009/04/17/Cyber-gendarmes-contre-cyber-predateurs-pedophiles) la moralisation semble une utopie !
Car ce n’est plus un bruit, c’est une certitude, l’infamie du réseau de l’horreur dénoncé par cette gendarme du Var n’a pas été stoppée Le réseau n’est pas encore inquiété ! Pourquoi ?
J’ai posé la question (lisible sur les commentaires du Figaro) à Madame Alliot Marie qui doit intervenir demain à 1_ H et en ces termes :

Madame le Ministre,
Ce n’est plus un bruit, c’est une certitude, l’infamie du réseau de l’horreur dénoncé par une gendarme du Var n’est pas encore inquiété ! Pourquoi ? Comptez-vous laisser faire jusqu’après les régionales ?
Je ne comprends pas la démarche républicaine qui autorise ces crimes. Si c’étaient vos enfants ou vos petits enfants ?

Jeudi 11 mars à 01h37
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Plus facile qu'on ne le laisse croire.
les propositions des sites de critique du libéralisme comme programme-politique.com ou critiqueduliberalisme?com réponde PARFAITEMENT à la question!

Qu'attendent nos députés ? Qu'on les vire ?
Jeudi 11 mars à 01h26
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COPIER COLLE SUR INTERNET !!!!
A VOIR C'EST INTÉRESSANT JE CROIS :

" A diffuser avant censure "

Après ça faut'il voter ?
Mardi 09 mars à 22h59
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PEUX T ON MORALISER L ESCLAVAGISME ?....
En résumé voilà en quoi se résume cette question ? Les marxistes posent la question sur un angle différend qu'un simple problème de morale. En effet, il y a une contradiction croissante entre le développement des forces productives et les rapports de propriété des moyens de production. En effet, avec l'essor des technologies, la concentration accélérée du capital, les capacités de production ont décuplé depuis plusieurs décennies...Or, le marché solvable va en rétrécissant...En claire, les rapports de propriété capitalistes imposent une pénurie artificielle. Bien évidemment, l'anarchie de la production capitalistes entrainent d'autres dérèglements, notamment écologique.

Rappelons que la base du capitalisme, c'est la dictature d'une minorité d'individus qui possèdent par héritage l'essentiel des grandes entreprises...Or, le capital de ces mêmes entreprises ont été crées par les travailleurs...Ce capital devrait être exproprié et socialisé sous le contrôle démocratique de l'ensemble des travailleurs...

D'ailleurs, le clivage politique n'est pas entre la gauche et la droite, le premier des clivage, le clivage social c'est entre ceux qui défendent la propriété privé du capital et ceux qui sont pour l'expropriation et l'abolition de la propriété du capital. Après existe bien sur un autre clivage au sein de mouvement ouvrier, entre réformistes ou prétendues réformistes...et révolutionnaires. Mais là c'est un autre débat.

Lundi 08 mars à 16h28
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pixies (557)
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trotsky2020fr

Le problème, c'est que le projet marxiste (la vision de la société) remplace une dictature, par une autre.

Celle que vous décrivez, par celle du prolétariat.

Ca s'appelle toujours dictature, trotsky2020fr.






Essayez plutôt d'inventer quelque chose de nouveau. Je n'arrive pas à croire, que parmi tous ceux qui ont des idées marxiste, il n'y a pas un qui puisse proposer un nouveau model.

Pas du rechauffé, ou du "mal-appliqué" comme on appelle pudiquement, en France, le désastre ex Pays de l'Est.

Soyez inventif.
Ne proposez plus un model inventé il y plus d'un siècle.

Vous rendez-vous seulement compte, que vous proposez un retour en arrière?
Avouez, que pour des gens qui aiment se déclarer, progressistes, l'application des dogmes d'il y a plus d'un siècle, ça fait désordre (pour rester poli, autrement le terme qui conviendrait, ça serait "réac")
Mardi 09 mars à 23h34
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pixies (557)
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Bien à vous
Désolé, j'ai cliqué trop vite.
Mardi 09 mars à 23h35
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Redéfinir le capitalisme ? Ou sa finalité ?
Une gauche essoufflée, à cours d’idées, d’audience et de puissance, éreintée à force de combattre un capitalisme qui s’est imposé dans sa version la plus cynique à travers le monde. Einstein disait joliment : Quand il n’y a pas de solution, c’est que le problème est mal posé. La question n’est pas d’être pour ou contre le capitalisme. Le capitalisme est la conséquence de l’épopée marchande de l’humanité. Il est là depuis des siècles, et l’informatique l’a totalement transcendé jusqu’à rendre fous les hommes. Aujourd’hui la remise en question cruciale est la finalité du capitalisme, non son existence. Il est totalement vain de proclamer un parti Anti-Capitaliste. Que peut-on mettre à la place aujourd’hui ? Quel système neuf peut se substituer à des siècles d’histoire ? Même Disney n’en ferait pas un scénario ! Par contre, dire d’accord, le capitalisme est le système financier majeur pour coordonner les échanges financiers entre les hommes. Mais QUELLE EST SA FINALITÉ? Moi ou tous ? La hiérarchie du moi ou la transversalité du tous ?

Pour reformuler cette question et redynamiser la politique nationale, abandonnons définitivement les termes gauche et droite. Nous pourrions de façon plus vivante, moderne et pertinente, utiliser les termes républicain et démocrate comme aux U.S.

Pourquoi c’est le bon moment pour faire ce changement important, en dehors des prochaines échéances électorales ?

Que nous dit la langue française ? Dans les origines latines, la gauche, « la sinistra » a donné des termes très péjoratifs : Tu fais une gueule sinistre ! Le sinistre comme équivalent au drame, à l’accident… Plus près de nous, la gauche a été symbole de différence voire d’anormalité, de maladresse, de nombreuses expressions populaires l’attestent : Tu as deux mains gauches, tu es gauche, passer l’arme à gauche (mourir), mettre de l’argent à gauche (hors circuit), le gaucher a été associé au diable dans l’histoire, …
Inversement, la position enviable et reconnue est la droite. Déjà sous Jésus, à la droite du Christ, et de la même façon, le bras droit d’un dirigeant, le droit chemin, dans l’adresse, adroit est l’inverse valorisant de gauche, la loi, c’est le droit, marcher droit, se tenir droit, … Tout ce qui est bien est droit, tout ce qui est bancal est gauche.

Tout cela pour en venir où ?
Nous tous, françaises et français, vivons avec cette langue apprise dans notre enfance. Elle structure nos idées, notre pensée et notre façon de voir le monde. Ces deux mots, droite et gauche, que nous sommes parmi les derniers à utiliser en politique, contiennent un incroyable déséquilibre inconscient. La gauche souffre de beaucoup de maux à commencer par ce premier mot qui la désigne en permanence comme maladroite.
Qu’en serait-il si, au quotidien, tous les médias nous parlaient de démocratie populaire, de parti démocrate, de forces démocrates ? N’y a–t-il pas plus d’idées neuves dans le mot démocratie, à réinventer chaque jour, que dans le mot gauche, usé jusqu’au trognon ? A noter que pour la droite, on utilise beaucoup plus souvent le mot républicain.
Donc la mutation gauche/droite vers démocrate/républicain peut se faire de façon claire et surtout, elle illustrera de façon beaucoup plus nette deux concepts qui se confrontent aujourd’hui dans de nombreuses études sur les sociétés : le duo hiérarchie/concurrence, sur lequel sont bâtis 95 % des systèmes d’entreprises, de partis, d’organisations, de religions, qui laisse de plus en plus la place à un autre duo transversalité/collaboration, deux valeurs profondément… démocrates ?

On a réussi à changer de monnaie, on peut bien changer deux mots dans le langage courant. Moi, je commence aujourd’hui. Et vous ?
Jacques Pary.
Vendredi 26 février à 10h29
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Hum....

Républicains / Démocrates......d'accord ! mais......c'est qui qui récupère Petain ? :-)]


Vendredi 26 février à 19h37
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pffff !!!
J'ai pas trouvé à quel moment il fallait rire !
Mardi 02 mars à 19h06
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loug (73)
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Moraliser le capitalisme ?
N'est-ce pas plutôt le gouvernement des Etats qu'il faudrait moraliser ?
Accumuler les déficits,faire marcher la planche à billets et se mêler de tout en négligeant de remplir ses propres missions,est-ce bien moral? Le capitalisme a bon dos et on peut,bien sûr,le charger de tous les péchés du monde...
Dimanche 21 février à 11h54
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izarn (900)
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L'IFRI raconte n'importe quoi sur ordre du clan Bilderberg
IFRI, cet organisme inutile fondé par de Montbrial en 1973, sbire du néo liberalisme franchouillard (Jobert, Barre, Poncet...) et Membre du Comité directeur des conférences de Bilderberg depuis 1976.
Vous avez tout compris. Inutile de faire un dessin...
Donc revoili un membre de ces pseudos experts (Directeur de rechecher à l'IFRI, c'est du sérieux, ouaf!) invité chez Colombani (Lui aussi c'est un sérieux journaliste, genre guignol de l'info) racontant une anerie sur les CDS puis des poncifs sur l'Europe meme pas digne de Quatremer.
D'aprés lui les propietaires de CDS seraient contents d'attaquer le Grece pour toucher le Jack-Pot. Selon lui donc, votre CDS permet de toucher le remboursement du crédit à la place de l'assuré! N'importe quoi!

CDS: Credit Default Swap. Voyons Wikipedia visiblement plus compétent ou surtout moins menteur et manipulateur que l'IFRI:
"L'acheteur de protection (CDS) verse une prime ex ante annuelle calculée sur le montant notionnel de l'actif (souvent dit de référence ou sous-jacent), au vendeur de protection qui promet de compenser ex-post les pertes de l'actif de référence en cas d'événement de crédit précisé dans le contrat. C'est donc, sur le plan des flux financiers, comme un contrat d'assurance."
Je résume: C'est une assurance que prends une banque sur un crédit ou une obligation. La difference avec une vraie assurance, c'est que cette assurance est titrisée et est vendue de gré à gré. (Le n'importe quoi total depuis 20 ans que le capitalisme à pris la grosse tete)

"Il s'agit d'une transaction non-financée : sans obligation de mettre de côté des fonds pour garantir la transaction, le vendeur de protection reçoit des primes périodiques et augmente ses avoirs sans nul investissement en capital si aucun événement de crédit n'a lieu jusqu'à maturité du contrat. Dans le cas contraire, événement plus ou moins probable mais très coûteux, il est contraint de faire un paiement contingent, donc de fournir des fonds ex post. Il s'agit donc d'une exposition hors-bilan."

Je résume: Le propriétaire du CDS peut n'avoir pas le moindre fond pour rembourser le preteur! C'est donc une assurance-arnaque que prends la Banque, mais elle s'en fiche: Elle se couvre d'avance en vendant ces CDS qui ne sont en fait que du vent, et permettent à la banque de prendre d'énormes risques en respectant la réglementation "prudentielle" (Genre Bale II, Solvency et autres attrape-couillons). Elle se débarrasse du risque donc sur les gogos apres au gain. Vous imaginez: Toucher tous les ans une prime sur un investissement minable et hors-bilan! En effet le spread (faible) dépend du sous-jacent, mais le CDS est vendu à un prix bien inferieur, d'ou effet de levier. Le rendement est donc excellent! Le CDS est tellement scandaleux et juteux qu'ils n'osent meme pas l'introduire sur les marchés. C'est du Madoff pur jus...Hors bilan veut dire que si vous devez rembouser (Origine de notre fameuse crise financière), ce passif restera bien sur hors-bilan. Grosso modo l'entreprise qui joue à ce jeu est devant les marchés en bonne santé, alors qu'elle est endettée à mort pour payer des remboursements de CDS...Qui bien sur ne valent plus un clou! Les actifs toxiques de ce genre, ne valent rien.
On joue sur les mots: Actifs toxiques? Bel oxymore! Ce sont des passifs toxiques!

La Grece:Quand la Goldman Sachs prete elle s'assure, elle ou une comparse, en créant des CDS. Comme le spread de la Grece est élevé , le rendement du CDS est trés bon, et en plus on peut le revendre à bon prix! Ainsi l'attaque contre la Grece est justifiée.
Le risque est courru par le porteur du CDS qui devra payer la Goldman si la Grece refuse de rembourser (Comme l'Argentine). Mais comme les porteurs de CDS n'ont pas le sou, la Goldman s'expose donc et risque dans ce cas de (re)faire faillite.

La Grece démontre de manière parfaite, que malgrés le blabla des G20, rien n'a changé, tout continue comme avant la crise. C'est cela que l'IFRI veut surement cacher. Il n'y a jamais eu la moindre "moralisation" de la finance depuis 2008. On s'est contenté d'arroser les banques de liquidités, en rachetant leurs produits toxiques. grosso modo, in fine dans le plan de ces banksters, cela veut dire que c'est le contribuable qui va payer les assurances que des crapules ont consenties et d'autres ont acheté n'importe comment par juste volonté d'enrichissement rapide.
La seule solution, c'est de les laisser couler. Mais il y a le chantage à l'emploi, l'interdiction faite à la BCE de preter directement. Les banksters sont doublés de maitres chanteurs, de preneurs d'otages, et maitres de lobbies divers qui soudoient les politiques et les fonctionnaires des institions européennes.
Merci France Culture: L'enfumage continue...





Samedi 20 février à 14h45
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nouveau concept, nouveau mot
C'est la première fois que je vois ce mot bankster. Il est très représentatif de cette nouvelle délinquance de la finance. A faire tourner sans modération.
En trente ans, la banque est passé du service, au commerce, au racket. Mais comme pour la téléphonie où le marché est totalement captif de quelques acteurs, où les amendes de 500 millions d'€ pour entente illégale passent comme une lettre à la poste et ne changent strictement rien dans les comportements, sur ces marchés donc, le consommateur est géré avec la "brutalité courtoise" qui s'installe aujourd'hui.
Un encart relevé hier : le nouveau patron de France Télécom qui vient de prendre ses fonctions " plaide pour des pratiques commerciales plus honnêtes". ça en dit long sur l'état du marché !
Mercredi 03 mars à 10h31
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ak74 (12)
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au choix
Si moraliser le capitalisme c'est préparer la vaseline avant de nous la mettre, je pense que c'est faisable.

S'il s'agit d'adopter des regles "éthiques" ou "morales", ce ne serait plus vraiment du capitalisme....
Mercredi 17 février à 22h47
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ormuzd (960)
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AK47 et mort au capitalisme !
Et si on commençait à ne plus cultiver ce qui nous empoisonne...
Jeudi 18 février à 04h20
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ak74 (12)
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Attention...
Vous devenez hautement subversifs.
Samedi 20 février à 00h20
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Mon portefeuille (vide)
Emmerde le capitalisme.


Béru - et moi aussi tiens...
Mercredi 17 février à 19h49
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horsujet (161)
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...............
c'est plutôt lui qui t'emmerde et lui il a les bourses pleines.
Mercredi 17 février à 21h15
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Avec tout le respect que je vous dois : zut !*
Et pis je vais bouder tiens...


Béru - et prems, ça marche ? ou c'est déjà trop tard... ?

*(vilain !)
Mercredi 17 février à 21h56
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Moraliser ??
Et si on commencait d'abord par moraliser la politique

Plus simple, plus facile et plus efficace a faire, le reste suivra tout seul
Mardi 09 février à 19h43
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ormuzd (960)
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Comme ériger une éthique des lois ...

... non plus pour protéger les acquis et la propriété privée et intellectuelle, mais pour protéger et partager avec ces idées républicaines et démocratiques les biens communs qui participent à notre identité comme l'éducation, à notre bien-être comme la santé et la recherche, et comme consommateurs pour tout ces produits qui font tourner une économie qui nous échappe au bénéfice d'une oligarchie avide de ses finances et du pouvoir hérité de cette très vieille tradition d'esclavagiste et colonialiste qui se projette dans une économie qui s'est développée par le génocide et maintenant en mondialisation qui privatise et marchandise et qui nous asservi par une politique productiviste qui n'existe que pour sa croissance.

Un esprit des lois qui aille dans le bon sens de la communauté et non du consensus d'une élite qui ne se donne le rôle d'œuvrer pour notre bien que dans ses communications et ses belles paroles.

Des lois qui respectent le principe que l'air que nous respirons, l'eau que nous buvons, les produits qui répondent aux besoins essentiels, et l'environnement culturel et social sont des biens communs à l'humanité, et que l'intelligence est de les partager dans la paix, non d'en jouir de manière égoïste avec avidité pour une minorité et avec manque et frustration pour une majorité.

Je ne respecterais plus ces lois qui justifient l'avidité comme un droit et qui méprise l'intelligence nécessaire pour être en paix.

Nous ne respectons les lois que quand nous les CROYONS justes. Et je refuse cette autorité qui voudrait nous voir moins autonome, critique, et indépendant d'un système qui va à sa perte.
Mercredi 17 février à 17h52
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Un exemple?
Ce que tu décrit est bien beau (pour peu que l'on soit humaniste, ce que l'on a le droit de ne pas être... ou pas...) mais je doute que tu arrives a imaginer des lois permettant de préserver des valeurs qui fondent le vivant en général et l'être humain en particulier, à savoir la propriété privée, le technologique, la liberté etc...
A partir du moment ou l'on est d'accord sur ce postulat, on peut imaginer un tas de choses afin de réduire les inégalités, améliorer la redistribution des richesses mais tu ne peux pas remettre en cause ces valeurs sans au choix:
- aboutir a une dégénérescence politique et l'instauration d'un régime totalitaire (seule manière d'uniformiser les consciences) mais au final pour un résultat probablement improductif (a moins d'arrivée à une société style fourmis mais ca m'étonnerait que ca marche pour l'homme)

- aboutir à l'extinction d'espèce humaine (car le ce sont ces valeurs qui ont permis et permettent encore la survie de l'espèce)

Bref, c'est pas si simple. L'utopisme est utile mais pas une fin en soi.
Mercredi 17 février à 18h16
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ormuzd (960)
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Les personnes morales.
Je pense particulièrement aux entreprises, ces "personnes morales" qui ont accès à la propriété et que les lois profilent pour être des prédateurs avides qui externalisent les effets négatifs à leurs profits. Et plus largement à ces entités abstraites au nom desquelles des qualités néfastes sont des valeurs ajoutés (spéculler sur la baisse de l'€ par ex). À mon niveau et avec ma sensibilité, je m'intéroge sur l'esprit des lois qui conditionnent le fait que nous sommes plus dépendants de l'économie que de notre environnement pour ce qui est de la société, alors que c'est fondamentalement faux. Ainsi j'essaye de replacer les valeurs humaines et naturelles en haut de la hiérarchie des priorités alors que pour résumer la monaie semble détrôner ces valeurs quand on considère son pouvoir et la dictature de l'argent roi dans nos civilisations.

En fait je prône une évolution spirituelle laïque face à un monde trop matérialiste qui fait souffrir l'humanité de mon point de vue. Car nous ne pouvons plus considérer que la famine d'un peuple n'est en rien lié à notre "style" de vie, du fait que dans un monde limité nous sommes interdépendants et l'autonomie est relative.
Mercredi 17 février à 18h51
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Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
Un monde meilleur
Concernant les entreprises en tant que personnes morales, elle n'ont pas elle meme acces a la propriété, elles sont la propriété de ceux qui en detiennent les moyens de production (soit le capital). Au commencement, une entreprise necessite un investissement afin de mettre en oeuvre des moyens de production. L'entreprise appartient légitimement à ceux qui ont investi. Aprés, les buts de cette investissement leur appartiennnent, pourvu qu'il respect la reglementation en place. Il peut, mais n'a pas vocation à être anthropologique. C'est la liberté. On est donc dans le "capitalisme" liberal. Alors il est clair que le vrai capitalisme, au sens braudelien, est problematique (dans le fait qu'il permet l'accumulation de richesse sur fond d'opacité dans l'exercice de certaines activités). Mais on ne peut les resoudre, comme evoqué plus haut, qu'en intervenant dans la reglementation mise en place et dans le respect de certaines valeurs fondamentale (propriété, liberté etc..). Et la c'est le role du politique. D'ou l'idée de porter plus d'attention sur la moralisation du politique (ce qui est réaliste, presque une évidence) plus que sur le "capitalisme", ce qui d'un point de vue journalistique ne veut rien dire car ils font allusion a l'economie en géneral. Mais cela revient a vouloir moraliser l'investissement initial. Mais comme vous l'imaginez, il est libre de ses intentions et je ne vois en quoi on pourrait "moraliser" cette intention, au risque de l'annihiler (consequence: plus de société qui repose en grosse partie sur l'investissement de chacun en gros), d'intenter à la liberté ou la propriété (impossible car fondement de base de la société) ou de la diriger selon une volonté unique telle une état totalitaire, ou monarchie religieuse...

Bref, compliqué mais encore une fois, clairement, il y a des choses a faire, je suis de votre coté et votre vision me fait envie! Par pragmatisme, je me pencherais sur le cas du politique
Jeudi 18 février à 00h34
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ormuzd (960)
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La liberté n'est pas la propriété ...
... alors que le concept est identique; c'est à dire qu'elle s'arrête là où commence celle de l'autre.

Au fond je pense que rien ne nous appartient sauf peur-être les choix éclairés quand on croi au libre arbitre, et la responsabilité que cela engendre. La vie est un don, nous ne pensons pas à faire battre notre cœur, et il est difficile de savoir à quel moment précis la molécule d'oxygene fait partie de nous ou non. C'est une abstraction qui structure notre société, mais au fond je pense que nous ne sommes que des "locataires". Et il me semble qu'il faille faire évoluer cette notion pour changer de civilisation; car la civilisation qui est à l'origine de la société de consommation est moribonde, il faudra bien l'admettre avant qu'il y ait un conflit meurtrier.

Bien entendu que la propriété est sans doute le meilleur moyen d'éviter le caho (en l'absence d'une alternative crédible); cependant je regrette que les nomades disparaissent pour ne laisser que des propriétaires et ceux qui voudraient l'être, ou pire des précaires. Cela engendre un respect plus grand pour le pouvoir de l'argent que pour les valeurs humaines; et chacun peut constater les dégâts provoqués par cette nouvelle religion et sa guerre économique qui use de la communication comme une arme psychologique.
Jeudi 18 février à 01h36
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ormuzd (960)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
Moraliser la politique ?

Si je peux voter "contre" au lieu de voter "pour", ou si simplement le vote blanc pouvait annuler une élection par sa majorité; alors je voterais pour la première fois, mais à la condition qu'il n'y ai plus de raisons d'état protégées par le secret et que la transparence de la politique soit assurée par une presse indépendante, que le pouvoir économique soit clairement séparé du pouvoir politique, et enfin que des sages (reconnus "d'utilité publique") soient effectivement au conseil d'état.
Jeudi 18 février à 04h27
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Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
D'accord
Je suis d'accord avec vous (bien que je ne soit pas sur du concept de sage qui demeure flou et reste a definir) mais sinon, c'est plutôt un bon départ (notamment la séparation politique/économique, qui est la base, et la presse indépendante, qui est un vrai défi)
Jeudi 18 février à 09h16
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ormuzd (960)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
Une politique au service du peuple.

Cela parait être une utopie tant la crise de confiance est profonde. Cependant je relaie ce message d'espoir de Pierre Rabhi qui m'a touché : "il faut être utopiste, mais pas pour des chimères".

Tout d'abord il a ce jeu des chaises musicales que sont les postes clef du pouvoir tant politique qu'économique. Cette élite qui joue seule à ce jeu s'est éloignée des aspirations du peuple et ne vie plus la même réalité que le commun des mortels. Il est questions aussi des réseaux de réflexions et d'influences.
Comment garantir l'indépendance des hommes politiques et s'assurer de leurs franchises ? Je ne vois que deux solutions pour répondre à cette question :
- Une presse indépendante avec des journalistes formés pour transmettre les informations et qui ont la liberté de poser les questions les plus dérangeantes. J'imagine que la formation de ces journalistes devra mettre en avant la manière de traiter l'information plutôt que la manière de traiter un produit destiné à être vendu. C'est donc aussi le système économique dont dépend les services de communications qui est en question. Mais je doute de la volonté politique d'une presse libre quand je vois les lois libertaires qui visent maintenant internet.
- L'abolition du secret d'état; car la crise de confiance vient aussi de là, du nuage de Tchernobyl qui s'est arrêté à nos frontières etc. Ces raisons d'état qui ne nous sont pas accessibles cachent souvent des enjeux économiques et militaires; et nous devrions considérer que dans la guerre économique mondiale que nous connaissons, autrement dit la mondialisation, chacun doit avoir accès aux informations qui ont un impact sur sa vie à plus ou moins long terme. Comment peut-on estimer que le secret d'état puisse être démocratique ?
Il y a aussi pour la question de l'indépendance des hommes politiques pour une séparation du pouvoir économique du pouvoir politique. La nécessité de rendre cette fonction publique uniquement à l'intérêt du peuple et ce pour éviter tout conflit d'intérêt personnel ou par rapport à un groupe autre qu'un parti politique. Je ne sais pas comment cela pourrait être rendu possible, mais en attendant les pouvoirs ne devraient pas être concentrés, et le régime présidentiel devrait donc être changé pour une répartition intelligente des pouvoirs en décentralisant et en re-localisant les responsabilités au plus proche des domaine d'application des politiques concernées. Ainsi garder ce principe que c'est la fonction qui fait autorité, non l'homme ou le poste.

Le concept de conseil est au fondement même de la démocratie, car il n'est pas demandé aux hommes politiques de savoir tout sur tout, mais de savoir s'entourer d'une équipe, d'entendre les conseils appropriés, et de trancher dans l'intérêt du peuple. Ainsi pour ce qui est de l'économie par exemple, il faudrait privilégier la richesse de la diversité plutôt que le consensus des élites sclérosées. Ainsi il faudrait que le bon sens, la science, le savoir, et l'expérience soient privilégiés de manière la plus ouverte possible. Ce rôle de conseiller ne doit en aucun cas être livré aux lobbies qui font pression pour ceux qui en ont les moyens; il y a les pétitions qui sont faites pour cela. Il y a donc aussi tout le système de sélection qui doit être remis en question, car ce qui est valorisé en ce moment est surtout ce qui est le plus productif et concurrentiel, et je pense que ces valeurs menacent celles de "liberté égalité fraternité" pour conditionner une société d'individus égoïstes au comportement égocentrique et avide habité par les désirs et frustrations dont la société de consommation se nourrie.
Jeudi 18 février à 14h14
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Contre exemple sur Tf1
L'animateur, accessoirement président des riches et aussi leur ami, n'avait pas du tout, du tout l'air d'avoir envie de faire quoique ce soit dans ce sens.

Ben oui, faut préparer les prochaines vacances...


Béru - pas rendu nous
Mardi 26 janvier à 09h44
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Je vous sens sceptique...

Attention au Cap Nègre on n'aime pas les fausses sceptiques et s'il prépare ses vacances...
Mardi 26 janvier à 10h39
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Est-il possible de moraliser le capitalisme ?
La réponse est oui, puisque c’est bien ce qui s’est produit dans le passé avec les conquêtes syndicales. Par rapport au XIXème siècle, le capitalisme s’est un peu moralisé, du moins en Europe, puisqu’il a dû accepter des contraintes sociales qui n’allaient pas dans le sens de sa logique économique naturelle : faire toujours plus de profits.
Deux bémols cependant :
- le capitalisme ne peut pas s’auto-moraliser, il faut que des forces politiques l’y contraignent.
- il y a encore beaucoup de travail !
Et une menace : la mondialisation met en danger la moralisation du capitalisme qui s’est effectuée en Europe au cours du XXe siècle.
Vendredi 22 janvier à 17h38
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zebulin (1664)
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Charité bien ordonnée ...
Commençons par nous entendre ce sur quoi l'on cause:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Capitalisme

================================================

Le capitalisme est un système économique et social.

Les définitions du terme se distinguent par les poids différents qu'elles accordent aux caractéristiques suivantes :

* la propriété privée des moyens de production,
* la recherche du profit et de sa justification,
* la liberté des échanges économiques et de la concurrence économique au sein du marché,
* l'importance du capital, les possibilités de l'échanger (spécialement en bourse), de l'accumuler et de spéculer et
* la rémunération du travail par un salaire.

================================================

PRELIMINAIRE: le capitalisme n'est donc ni une religion ni une idéologie! Juste un système économique et social. Un système parmi d'autres ...

QUESTION: qu'est-ce que la morale?

Morale : science du bien et du mal, des principes de l'action ; théorie de l'action humaine en tant qu'elle est soumise au devoir et a pour but le bien...

================================================

THESE: est-il possible de définir les rôles positifs ou négatifs du capitalisme dans une société humaine? Et le cas échéant, d'y corriger un ou plusieurs paramètres?

================================================

DEMONSTRATION: oui, en intervenant sur

1. la propriété privée
2. les moyens de production
3. le profit et sa justification
4. la liberté des échanges et de la concurrence
5. le marché, la bourse
6. le salaire

A vous d'y choisir ce qui est "mal", ce qui est "bien".

Selon ce prisme ambigu ou fragile, on devine que les stratégies capitalistes sont nombreuses, lesquelles définissent toujours la politique générale de tous les gouvernements! Toutefois, une société humaine pourrait-il se satisfaire de l'absence d'un système économique et social? La réponse est simple: non! selon moi ...

Enfin, l'être humain a vécu jusques à aujourd'hui dans la nécessité urgente de produire des richesses. Toutefois une aberration douloureuse serait de certaines richesses qui induiraient à terme dépendance, soumission et aliénation.

Et hop! on revient à la case départ car tout est mouvant, évolutif, changeant dans les sociétés humaines: ce qui serait moralisé aujourd'hui deviendrait immoral demain, etc...
Dimanche 17 janvier à 09h48
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zebulin (1664)
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Garder à l'esprit: le capitalisme est moqueur!
Un nanti trouverait toujours indécent que la capitalisme dut aider les plus démunis sans le favoriser, lui! Juste un pacs inaltérable en somme ...
Dimanche 17 janvier à 10h05
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pas si vite
Sur quelle base dites-vous que le capitalisme n'est pas une ideologie (qui n'est pas un gros mot) ? Il me semble pourtant qu'il forme "un ensemble d'idées qui inspirent gouvernements et partis " (cf.definition d'ideologie du dictionnaire historique de la langue française ) .
Difficile de lui appliquer pourtant des critères moraux puisque ce système ne vise pas au bonheur de l'humanité ...
Mercredi 20 janvier à 14h41
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zebulin (1664)
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Idéologie ou vieille chanson populaire
A la lumière d'une chanson:

-"Savez-vous planter des choux, à la mode, à la mode,
savez-vous planter des choux à la mode de chez nous?"

J'ose la comparaison de proposer capitalisme et culture. Sachant que "culture" émane du latin "soc de charrue", qui a donné "couteau", le capitalisme procède davantage d'un "opinel" pour systématiser l'ouvrage et la production de richesses.

Je vous concède volontiers que le couteau est père de toutes les armes humaines. Mais le maniement des armes de la finance accède-t-il à la fonction d'une idéologie? No sé!
Mercredi 20 janvier à 14h52
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opinel contre arlmes de la finance
Le capitalisme ne saurait se réduire aux armes de la finance , il me semble , de plus (exemple parmi tant d'autres ) que Mme Margaret Thatcher faisait bien pour moi figure d'ideologue et ce n'est malheureusement pas avec un petit opinel que j'aurais pu mettre (avec une delectation non feinte )un terme à ces vociferations .
Mercredi 20 janvier à 15h27
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NEO-FEODALISME
Bonjour Zebulin, j'imagine que si la gauche introduisait la notion du néo féodalisme, successeur du féodalisme europeen.
L'un se prévalait de ses capacités de protecteur contre quoi il avait les droits de suzerenneté comprenant le droit de cuissage, le serf taillable et corvéable à merci... L'autre a les memes pouvoirs à peine atténués, à peine modernisés.
Le néoféodal est plus ou moins féodal selon sa nature propre et l environnement dans lequel il baigne. Un excés de droit (salaires abusifs) ou un excés de pouvoir (rendre incapables les pouvoirs, politiques ou judiciaires) en fait un féodal, dans le présent, un néoféodal, puisque il faut lui donner un autre nom pour éviter la confusion.
Le néoféodale prétend commander au combat economique comme le féodale prétendant combattre et offrir refuge en son chateau fort.
Aujourd hui la difference est que l un etait féodale en droits et obligations tandis que l autre s est arrogé les droits et qu'il a de moins en moins d obligations. Comme l un était devenu nuisible l autre par ses abus le devient aussi.
Vendredi 22 janvier à 15h43
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ormuzd (960)
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capitalisme et démocratie
Si le communisme est un régime d'oppression, le capitalisme est devenu un système d'exploitation; et ce en usant du même outil; la propagande.

Moraliser ? La réponse est évidente de la part du néo-libéralisme, cependant je me demande pourquoi l'idée d'un salaire maximum n'est pas en débat dans notre chère démocratie; car certains salaires sont indécents en période de crise. De plus je pense qu'une réflexion sur l'éthique des lois à propos de la notion de propriété en droit devrait moderniser la conception de la justice avec ces idées de "liberté égalité fraternité".

Un salaire maximum changerait aussi la notion de mérite, en valorisant le respect en lieu et place de l'unique reconnaissance matérielle. Dans un monde limité il est illusoire de croire en la croissance infinie de la création de richesses; il est préférable de parler de transformation de ressources naturelles.

Cependant pour "moraliser" le capitalisme il faudrait séparer avec plus de transparence le pouvoir économique du pouvoir politique, comme le fût l'église de l'état. La doctrine du néo-libéralisme est une croyance comme une autre, cependant elle obtient l'oreille attentive de nos dirigeants vu que ceux qui en prêchent la "bonne parole" sont aussi capables de financer les campagnes de communication, de détruire l'image d'un homme, ou d'en construire une mensongère mais largement diffusée dans les mass-medias...

Si le capitalisme est au service de l'économie, il ne faudrait pas oublier que la démocratie est au service du peuple. Cependant l'image de nos démocraties que porte l'occident aux pays non industrialisés au travers d'une forme agressive d'impérialisme économique (qui se voudrait mondialisation après avoir été colonialiste et esclavagiste) soulève de la haine et attise des conflits. L'obscurantisme ne peut pas nier indéfiniment notre responsabilité en essayant de moraliser un système économique dont nous portons de la culpabilité pour ses conséquences tout en y adhérant confortablement en chargeant nos dirigeants de le préserver.
Dimanche 10 janvier à 17h55
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moraliser
les sociétés étant faites d'individus pour moraliser les sociétés il faut moraliser les individus une société "morale ou moralisée ne peut être composée de personnes immorales la morale en économie c le souci du bien commun une valeur à cultiver....
Dimanche 07 février à 15h17
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izarn (900)
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En combattant la pauvreté?
Voila une jeune chercheuse française, Ester Duflo, professeur au MIT (Massachusetts Institute of Technology, Cambridge USA), chroniqueuse à Libé et au Collège de France, qui s'emploie à évaluer l'aide aux pays pauvres, ou simplement évaluer les programmes divers des ONG ou de l'ONU dans le domaine. Y compris les programmes de ce genre à Total...

La revoili sur France Culture ce matin, badée meme par Slama du Figaro qui désolé de la savoir à gauche veut l'enroler à l'UMP. A coté de Hirsh et de Fadéla ça ferait bien...
Meme Ségoléne Royal s'y met: Comment aider les pauvres en dépensant mieux? Evaluer les méthodes qui marchent...
Soyons pragmatiques et l'utilisons des essais "randomisés" pour évaluer les interventions dans les sciences sociales et l'évaluation aléatoire selon son collégue et associé Michael Kremer de Harvard, ancien du MIT. (Lui aussi, une tronche...)

Michael Kremer a créé la célèbre théorie économique concernant la complémentarité des compétences, Kremer O-Ring Theory of Economic Development ou la fonction de production de type O-Ring. Pour mieux comprendre ce que cela veut dire lisons Fabrice Lenseigne magistrat à la Cour des comptes et conseiller scientifique au Conseil d’analyse économique (CAE):
"Chacun a plus de responsabilités qu’avant, entre autres parce que les salariés doivent être plus polyvalents ; cela implique que le savoir, les
compétences, les caractéristiques propres de chacun redeviennent un
élément clé de la productivité. Dans ce type de système, les travailleurs
sont plus dépendants des qualités intrinsèques des autres membres du
collectif de travail, ce qui engendre un phénomène «d’appariement
sélectif» : une des conséquences en est que la qualité d’une équipe est
souvent la qualité du plus faible de cette équipe. A l’équilibre, cela
tend à générer des équipes de niveaux homogènes, les meilleurs ensemble, les «un peu moins bons» ensemble, et ainsi de suite jusqu’aux «moins bons» ensemble.
" Aux Etats-Unis, ces différences intragroupes ont clairement été modélisées par Michael Kremer (in The O-Ring Theory of Economic Development) qui arrive ainsi à rendre compte du fait qu’un avocat de New York, travaillant avec d’autres avocats, ou assistants juridiques, et un avocat travaillant dans le Minnesota vont voir leurs revenus diverger de plus en plus avec le temps à niveaux de compétence ou de diplôme égaux. Les disparités de revenus intragroupes (entre avocats dans cet exemple simple) sont plus grandes aujourd’hui que celles qui prévalaient il y a vingt ans."

Ce qui expliquerait la fuite des cerveaux des pays pauvres...Les bons avec les bons, les mauvais avec les mauvais...Ce qui semble etre le paradygme des tronches du MIT en matière de nouvelle économie.
Au MIT Esther Duflo a un généreux sponsor pour son laboratoire : Mohammed Abdul Latif Jameel, ancien élève de l'université et distributeur exclusif de Toyota en Arabie Saoudite.
Justement l'économie "Toyota":
"Ce sont toutefois les inégalités intragroupes qui expliquent la majeure partie de la hausse des inégalités, et on peut émettre l’hypothèse selon laquelle la nouvelle économie y a une part de responsabilité. Dans la réorganisation des processus de production, le «modèle Toyota» a joué un rôle prépondérant : il a en effet remplacé un modèle (révolu) de production basé sur une organisation, l’organisation taylorienne de la production, dans laquelle les processus de production ne font pas appel (ou peu) aux qualifications et savoirs des salariés, en quelque sorte «expropriés d’eux-mêmes». On a assisté en lieu et place de cet ancien système au passage d’une organisation (essentiellement) hiérarchique/verticale à une organisation plus horizontale, au sein de laquelle les liens entre travailleurs s’établissent désormais et sont gérés dans le cadre d’un réseau." F.Lenseigne.

On peut se poser cette question: Ainsi la nouvelle économie provoque des inégalités grandissantes? Qu'en tire donc Ester Duflo?

Ester Duflo a été l'assitante de Jeffrey David Sachs. Université Harvard, Institut de la Terre ...
Il est par ailleurs directeur du projet Millénaire des Nations unies, président et co-fondateur de la Promesse du Millénaire, et chercheur associé à l'Institut national de la recherche économique (USA). Précédemment, Sachs avait servi comme conseiller auprès du Fonds monétaire international (FMI), à la Banque mondiale, à l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), à l'Organisation mondiale de la santé (OMS), et au Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
Il est aussi consultant spécial au secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon (Tiens! Celui du GIEC et du pseudo rechauffement anthropique! le monde est petit...). De 2002 à 2006, il était consultant spécial au secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, et directeur du Projet Millénaire. Il a proposé une thérapie de choc (bien qu’il n'apprécie pas personnellement ce terme) comme solution aux crises économiques vécues en Bolivie, en Pologne et en Russie.
Sachs prétend avoir développé une nouvelle branche des sciences économiques, appelée « l’économie clinique ». Reprise dans ses discpours par E.Duflo.

En 2007, la journaliste canadienne Naomi Klein[3] a sévèrement critiqué l'action de Jeffrey Sachs en tant que conseiller économique. D'après elle, la "thérapie de choc" qu'il a préconisée en Bolivie (1985), en Pologne (1989) et en Russie (1991) ont eu des conséquences désastreuses. Si une petite partie de la population a pu chaque fois s'enrichir, le traitement de choc du "docteur Sachs" a entraîné un appauvrissement considérable des sociétés bolivienne, polonaise et russe. Ces mesures ont d'ailleurs été très mal accueillies par ces populations. En Pologne, sous la pression populaire, l'équipe dirigeante (issue de Solidarność) dut mettre fin à une vague de privatisations et à une politique contraires au programme du syndicat Solidarność. En Bolivie et en Russie, il fallut des manoeuvres fort peu démocratiques (et même, dans le cas de la Russie, un coup d'Etat de la part de Boris Eltsine), pour contraindre les populations à accepter cette nouvelle politique économique. Jeffrey Sachs évite de parler de ces sujets gênants lorsqu'il retrace sa carrière de conseiller économique.

Ajoutons que Jo Stiglitz à lui meme severement critiqué cette politique et qu'il a meme claqué la porte de la Banque Mondiale!

Lecture difficile, mais vous avez la le top du top de la Pensée Unique libérale issue des USA...

Ester Duflo de gauche? Comment combattre la pauvreté sans combattre la mondialisation capitaliste? Comment écouter sans tomber à la renverse que ces idées sont l'avenir de la gauche française?
Ester Duflo, fort symphatique au demeurant, n'est guere à mon gout qu'une nouvelle mére Théresa pour faire passer la pillule du capitalisme globalisé.
Intellos de France Culture et de Libé entubés...





Mercredi 06 janvier à 12h59
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lucain (126)
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Vive l'UE
http://www.dailymotion.com/video/x9us1s_qui-gouverne-la-france-1-de-7_news

http://www.dailymotion.com/video/x9usaa_qui-gouverne-la-france-2-de-7_news

http://www.youtube.com/watch?v=45XJ3dEU7iA

http://www.dailymotion.com/video/x4f9aq_francois-asselineau-la-face-cachee_politics

http://www.dailymotion.com/video/xaooph_asselineau-contre-baverez-13_news

http://www.dailymotion.com/video/x9mv1q_les-12-impasses-de-lue-extrait1_news

http://www.dailymotion.com/video/x4f9aq_francois-asselineau-la-face-cachee_politics

http://www.dailymotion.com/video/x4f8xo_francois-asselineau-la-face-cachee_politics

http://www.dailymotion.com/video/x4f876_francois-asselineau-la-face-cachee_politics

http://u-p-r.fr/
Jeudi 03 décembre à 00h23
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Et le foot ?
.


Béru - quoi ?
Samedi 21 novembre à 13h21
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Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
Pendre un banquier par jour, un bon début !
Et le premier chef de tribu qui moufte on y réquisitionne les coffres, on nationalise ! Ah vous en voulez des solutions pour moraliser, ah ben on va vous en donner.

A cette heure, c'est reparti comme en 40, le lendemain de la chute de Lehman c'était déjà reparti sur des chapeaux de roues ; on ne moralisera pas le capitalisme pour la raison que tout cela n'a rien à voir avec la morale !

A vos fourches !
Mercredi 04 novembre à 12h48
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copepe (3452)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
A 5/3
"on ne moralisera pas le capitalisme pour la raison que tout cela n'a rien à voir avec la morale !"

Argument à 3,50 euros ?!...
Mercredi 04 novembre à 13h34
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jacsparow (1130)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
Pendre un banquier par jour, un bon début !
oui tout a fait cela me convient aussi !!
les pendre comme les becasses...la tete en bas et attendre attendre que le bec coule....c est comme cela qu'elle est bonne la becasse!!!! bien faisandée !!!
Mercredi 24 février à 22h22
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Inscrit Libé +
Moraliser sans morale, ou la fin de la gauche
Il ne s'agit pas d'en finir avec la gauche, mais d'en finir avec ses affects démodés et judéo-chrétiens, moralisateurs, culpabilisateurs et putassiers auprès du petit peuple en flattant ses bas instincts par l'incitation à la haine.

Alors on fait quoi ? On taxe.

Les grands patrons ? On taxe.
Les héritages ? On taxe.
Les grosses bagnoles ? On taxe.
Les avions moins chers que le train dans l'hexagone ? On taxe.
Les bénefs des boîtes ? On taxe.
Les boîtes qui virent les vieux ? On taxe.
Les boîtes qui polluent ? On taxe.

Pas de morale. Pas de sales patrons, d'affreux monopoles capitalos. Pas de lyrisme. On taxe.

Qu'est-ce que vous taxez d'autre ? Je suis toute ouïe.

Samedi 24 octobre à 16h34
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izarn (900)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
La gauche c'est taxer les riches...
Oui, car les riches ne sont pas pauvres.
Comme aurait dit Coluche.
En effet les riches ont tendance à taxer les prolétaires.
Depuis Karl Marx, on connait la notion de plus value.
Qui a donc inventé la taxe? Les socialistes?
Meuuu non, les capitalistes bien sur...
On paie autant d'impots au patron qu'a l'Etat.
Et comment y pourraient vivre les rentiers hein?
Comment y pourrait vivre Lagardère, Bolloré, Arnault, les freres Sarkosy, la famille Bush, la famille Ben Laden?
Bon alors le discours haineux de la droite sur le socialisme...
Hein?


Lundi 23 novembre à 22h39
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Inscrit Libé +
rep izarn
Le problème c'est que la gauche taxe uniquement par haine, ce qui indispose tout le monde... En tous cas, c'est pas suffisant pour avoir la majorité. Mauvaise pioche.
Lundi 23 novembre à 22h52
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zebulin (1664)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
De gauche à droite
Bon, je m'essaie aux raccourcis stupéfiants:

-la Gauche, c'est taxer les riches et les pauvres, en laissant des caisses vides quand les riches sont devenus pauvres et que les pauvres ont obtenu le droit de ne plus travailler;

-la Droite, c'est ne taxer que les pauvres, en se remplissant les poches; les pauvres n'ont pas beaucoup d'argent, mais la Droite veillera à produire beaucoup de pauvres: c'est donc rentable.
Vendredi 22 janvier à 16h38
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copepe (3452)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
A Zebulin
Encore plus court : "« Le monde s'est divisé entre Conservateurs et Progressistes. L'affaire des Progressistes est de continuer à commettre des erreurs. L'affaire des Conservateurs est d'éviter que les erreurs ne soient corrigées. » G.K. Chesterton.
Vendredi 22 janvier à 18h50
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zebulin (1664)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
Ah! mon grand copain George Keith
Le génial british a ceci de délicieux que ses mots d'esprit révèlent des évidences comme d'autres penseurs feraient des lapalissades!
Vendredi 22 janvier à 19h16
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