Société

Pour ou contre l'école le mercredi matin ?

Alors que 98% des écoles sont passées à la semaine de quatre jours, certaines d'entre elles pourraient faire marche arrière.

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Intérêt.
Dans une vie scolaire, trois profs m'ont donné envie de bosser, d'être curieux, de lire et surtout de m'intéresser aux études. Sur 15 ans d'école de la maternelle à la terminale, on s'emmerdait déjà à une époque soit disant regrettée où les profs avaient encore de l'autorité. Surtout celle d'en abuser. Mais on apprenait encore parfois des choses utiles. Aujourd'hui, mes filles ne vont plus aux garderies collège / lycée où elles s'emmerdaient à mourir devant des enseignants qui refont le même cours depuis des années sans en changer une virgule, sans rien inventer. L'éducation nationale est devenue ça, une vaste garderie de 3 à 18 ans.
Les études par correspondance, ce n'est pas du tout stupide et pas ruineux. les gamins bossent en gros 3h à fond par jour à la maison et se socialisent ailleurs dans le sport et les activités associatives ou artistiques. Avec quelques autres parents désabusés et pas plus riches que moi, nous avons organisé les journées. Les profs correcteurs sont compétents et dévoués et il n'y a pas de bruit, d'insulte, de racket ni de violence. J'ai retiré mes enfants d'un système éducatif qui s'auto-protège et ne se remet jamais en question, persuadé d'être le meilleur, dans la grande tradition de la prétention française à faire tout mieux que tout le monde.
Donnez leur le mercredi, le souci des gens, ce n'est pas le niveau de réussite de leurs enfants, c'est juste de savoir où les caser 8 h par jour.
Mercredi 20 janvier à 05h39
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Gilblad
Pour moi aussi l’école n’a pas été vraiment une partie de plaisir avec également que quelques profs ou instits qui m’ont transmis leur passion.
Je suis d’accord avec vos arguments mais en partie seulement.
Je m’explique : l’école joue un rôle primordial dans plein de domaines. Elle transmet bons nombres de règles, de données universelles et permet une certaine mixité.
J’ai l’exemple d’une amie d’enfance qui a été déscolarisé très tôt du fait de son génie dans la pratique de son instrument. Elle était l’aînée d’une famille de musiciens et n’a côtoyé que des adultes durant toute sa vie. Bien sur quelques copines de conservatoire mais toujours dans le même bain si je puis dire. J’étais pour elle son vrai bol d’air avec mes expressions, ma façon d’être, mon insouciance…Elle était extrêmement curieuse de tout ce monde qui lui était inconnu.
Maintenant encore elle regrette de ne pas y être allée car selon elle, il lui manque les bases. Bien sur, elle a une très bonne culture musicale mais sur l’histoire de France, la géographie etc, c’est tout à fait autre chose.
Je trouve cela un peu radical comme concept car l’école est celle de la république et nous inscrit dans une nation.
Ma fille est scolarisée dans une école publique de centre ville où se rencontre beaucoup de population diverse en passant par le cadre moyen et le réfugié du Rwanda.
C’est une école multiculturelle et multiraciale, totalement inscrite dans notre France d’aujourd’hui et c’est un vrai plaisir pour elle de rencontrer ces différences. L’école a entre autre ce rôle là.
Quant aux cours du mercredi, je ne suis pas contre car cela permettra d’alléger le programme scolaire de la semaine pour donner plus de place aux loisirs, à l’esprit d’équipe et de cohésion. Mais, je suis honnête cela me sera moins onéreux en frais de garde et après tout, j’allais bien à l’école le samedi matin. D’ailleurs l’école de ma fille a été choisit comme test à partir de la rentrée prochaine.
Et pour finir, je suis une fille d’instit et ma mère avait vraiment la vocation.
C’est pour moi un magnifique métier mais il faut le faire par conviction et non par dépit…
Mardi 26 janvier à 21h48
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merci
Tout ce que vous dites, je peux l'approuver et jamais je ne généralise. J'essaie même de ne pas juger, ce qui est un vrai défi.
Merci pour votre jolie façon d'écrire
Mercredi 27 janvier à 15h25
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izarn (867)
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Hirsh ou comment salarier les classes
Le site Terra Nova, site des socialistes mous globalisés votant le traité de Lisbonne et "la libre ccirculation des biens et des personnes" (Sauf celle des sans-papiers...) noie le poisson de ce scandale anti-républicain:
Payer les "bonnes classes" en leur offrant une carotte en euro sois-disant en "nature"....
Comme d'habs Terra Nova qui copine avec la technocartie et l'oligarchie de ramollo du cerveau qui gouverne la France depuis des lustres n'a rien à dire sur le sujet. (Voir leur site: Résumé: Pourquoi pas et pourquoi non, bref superbe langue de bois)

Le sujet c'est du n'importe quoi a faire palir le pére Ubu.
Que va devenir la récompense en "nature" de la classe l'année suivante? Elle appartient à qui?
Le provo va la remettre au placard? N'importe quoi...
Ensuite la récompense du bon éléve c'est bien sur d'acceder à un bon métier, forcement! Et ça ne suffit pas peut-etre? A quels mongoliens d'éléves s'adresse-t-on? Le gamin qui bosse un an simplement pour avoir l'ordi du dernier modéle? Ou faire du para-pente à la jamaique?
Ca, motiver les éléves à l'étude?
On se fout de la tronche de qui?
Les éléves sont-ils des masochistes qui "travaillent dur"?
Le savoir n'est pas le travail des masos et de ceux qui bossent "pour gagner plus". Dans l'étude il y a du plaisir, le plaisir de découvrir, la soif de connaissance qui existe dans l'homme et dans toutes les civilisations.
Le capitalisme qui transforme ça en soif de consommer, en soif de la carotte est coupable de la désaffection des éléves pour l'étude.
Pour le capitalisme le plaisir "ça se paye" et pour ça "il faut travailler dur " à la sueur des neurones...
La justification de l'étude c'est le podium ou soudain on est envahi par l'émotion d'avoir eu son parchemin qui est à la connaissance ce qu'est la médaille au militaire.
Les soldats ne se battent pas pour avoir une médaille: N'importe quoi!

De plus l'équipement des classes, stages et autres doivent ETRE EGAUX entre toutes les classes comme le veut la REPUBLIQUE.

Si ça continue comme ça on dira aux éléves: Bossez si vous vouler sortir de votre collége délabré, si vous voulez avoir de bons profs etc...
Totalement anti-républicain, anti-constitutionnel.
On renforce ainsi la fracture entre bonnes classes et "mauvaises classes".
Toutes les études montrent que l'on devrait mélanger bon et mauvais éléves pour creer non pas l'émulation brute de la réussite, mais l'émulation dans la connaissance et le savoir.
Faire une hierachie des classes c'est n'importe quoi issu de ramollos incompétents, c'est malheureusement la réalité dans les lycée depuis belle lurette, et c'est une des principale cause du probléme!
D'ou ils sortent ces "créatifs" du neurone endormi?
Ils ont fait des stages chez Séguela? " Qui n'a pas sa Rolex a raté sa vie?"
Ils vont distringuer des Rolex et Ray-ban dans les lycées?


Si Montebourg était a Terra Nova, je crois que le PS n'existerait plus, je pense sincerement que Bayrou est plus à gauche!



Lundi 26 octobre à 11h45
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Ras le bol!
C'est bon,tous les ans ça change! les enfants en ont marre et les parents aussi! Qu'on se décide une bonne fois pour toutes.
Mercredi 02 septembre à 21h46
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ninog (220)
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Pour
Mais en réalité, je suis moins pour l'école le mercredi matin précisément que pour des journées moins longues pour les enfants.
Si on veut rester objectif, les faits sont les suivant : sur 7 jours par semaine, 4 jours d'école et 3 jours à buller.

Dire que les mercredis doivent être réservés aux activités culturelles et sportives est complètement hypocrite : le mercredi, dans la plupart des familles, soit les enfants vont au centre aéré, ce qui signifie qu'ils se lèvent aussi tôt, ne voeint pas leurs parents et ne sont qu'encadrés par des animateurs ; soit ils restent chez eux à regarder la télé toute la journée, ou à jouer devant un écran.

Pour pouvoir avoir une vraie activité, il faut généralement être véhiculé, comprendre avoir un parent qui reste à la maison.

Or, parent qui reste à la maison PLUS les moyens d'aller à la danse, au foot, ou prendre des cours de musique, ça relève d'un milieu social qui est souvent celui des enfants qui justement peuvent se permettre d'avoir moins d'heures de scolarité car il y a compensation au sein du foyer.

Pour les autres, ce ne sont que des heures gâchées à jamais.

Quant au problème du samedi, qui se pose également, c'est pire!
Oui, le samedi est le moment privilégié pour ceux des parents qui en disposent de pouvoir rencontrer les enseignants.
Oui, les enfants travaillent bien plus efficacement en sachant qu'ils vont sortir dès 11h30, et pouvoir se reposer mais surtout se défouler.

Oui, les matins d'école le samedi ont été abolis pour cause de lobbying puissants de parents divorcés ou non, qui souhaitent partir en WE sans en gâcher une miette (pour EUX ! Pas pour l'enfant ! Dont l'intérêt n'est absolument pas pris en compte !) ou avoir l'enfant pour EUX, en profiter.
Le petit est devenu un objet, en plus d'être souvent un otage lors d'un divorce, on se le partage comme on se partage les assiettes, et il y a une exigence de chacun d'avoir l'enfant tel nombre de minutes, m'en fiche des conséquences pour lui, l'important est de l'AVOIR !

Et OUI, les samedis devraient être rétablis, car il serait temps de penser un peu aux enfants, qui sont quand même les grands oubliés dans ces histoires de rythmes scoalires !
Vendredi 19 juin à 15h01
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oh la la
Penser aux enfants? l'écucation nationale? une plaisanterie!
Mercredi 20 janvier à 05h43
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CONTRE !

Repenser les rythmes scolaires, comme allonger les matinées et raccourcir les après-midis, oui !

Concentrer les matières artistiques et sportives l'après-midi ,oui !

mais rajouter le mercredi pour remplacer le samedi matin des parents, non !

L'école n'est pas une garderie et mériterait d'être repensée dans son ensemble

la qualité plutôt que la quantité !


Jeudi 11 juin à 21h43
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Pour l’école le mercredi...
Avoir l'école le mercredi matin pour les élèves - dans toutes les écoles françaises - serait une très bonne chose non seulement pour les enfants qui auraient une chance d'apprendre plus et d'avoir leurs vacances entières, mais pour leurs parents aussi.

Il y a eu une suggestion dans ce forum d'ajouter une année supplémentaire au cursus scolaire, pensez-vous honnêtement que les étudiants accepteraient cela ? Bien qu'étudiante, j'aurais préféré aller à l'école un matin supplémentaire par semaine que passer une septième année sur les bancs et finir une année plus tard.

Pour les personnes défavorables à l'école le mercredi, il est important de couper la semaine en son milieu par un jour de repos. Cependant, la France est un des rares pays occidentaux à considérer ce jour de repos, pourquoi est-il indispensable ? Cette interruption de la semaine fait que les élèves reviennent le jeudi sans la moindre idée de ce qu'ils ont étudié en début de semaine.

Pourquoi est-on contre l'école le mercredi matin alors qu'on est favorable aux cours le samedi matin ? Premièrement, l'absence de cours le samedi matin permet la famille de passer tout le week-end ensemble. Deuxièmement, quand on pense aux enfants qui ont les parents séparés, certains passent un week-end chez un parent et le fait d'avoir école le samedi matin réduit considérablement le temps d'échange parent-enfant. En plus, les parents n'ont pas toujours la possibilité de prendre congé le mercredi afin de garder leur enfant. Donc, si les enfants avaient cours la matinée, cela permettrait plus facilement les parents de travailler sans souci pour leurs enfants.

Il nous faut penser sérieusement de ce qu'on veut pour nos enfants - les vacances plus longues, une éducation sans trop de ruptures et un week-end entier pour passer du temps avec leur famille ? Ou bien le mercredi libre et le samedi matin sur les bancs et une année à l'école en plus ? A mon avis, ce n'est pas difficile à choisir...
Jeudi 14 mai à 07h14
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mecredi contre samedi
dans la plupart des villes, les centres de loisirs sont ouverts le mercredi et pas le samedi, vous parlez des cas où les parents sont séparés, mais pour ceux qui travaillent le samedi, voir le dimanche? mais si cela existe, même ches les fonctionnaires... de toute façon, vue la charge qui existe pour légaliser le travail le dimanche, vos WE avec vos enfants, vous pouvez les oublier...
Jeudi 14 mai à 07h53
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Egalité sociale
Tout à fait d'accord pour l'école le mercredi matin et surtout le samedi matin qui permettait aux pères de se retrouver devant l'école. De plus, maintenant on colle les gosses devant des dessins animés débiles ou on les emmène au supermarché: vraiment très enrichissant...
Mardi 12 mai à 20h37
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youpi
c'est trop cool !!!! on est dans la machine à remonter le temps !!!!
Mercredi 29 avril à 22h02
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Quel est l'objectif ?
Objectif... un terme que tous les instits manipulent continuellement. Et pour le rythme, c'est tout simple : si l'objectif est que cela convienne aux enfants, alors c'est quatre jours et demi. Et pour la journée, on dira que pour convenir aux enfants, on travaille en gros de 9h à 11h, puis de 13h à 14h30, et enfin de 16h30 à 18h. C'est à dire lors des pics d'attention des enfants. Et le reste du temps ? sport, culture...
Si l'objectif c'est de caler le rythme sur le fonctionnement économique de la société en minimisant les coûts, alors c'est 4 jours, avec une journée longue correspondant au mieux à une journée de travail ordinaire d'un adulte...
Quel est l'objectif ?
Mercredi 29 avril à 09h30
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yoakam (10)
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Cela pourrait être utile!!!!
Père de 4 enfants , et très soucieux de leur avenir, je pense que le rétablissement scolaire, les mercredis matins, pourrait opportunément, permettre aux élèves de réviser leurs devoirs ou les leçons incomprises en bénéficiant d' un soutien scolaire non négligeable, grâce à un professionnel de l'éducation nationale. Cette suggestion donnerait, d'autre part, l'occasion aux enfants de s'entraider mutuellement, en favorisant une meilleure cohésion relationnelle entre camarades de classe. Cette solution pourrait, donc, être utile et constructive.
Mardi 28 avril à 00h13
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juliaj (39)
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hummm...
pour les éléves qui travail c'est tres fatiguant car il n'y a pas que ces cour en plus il ya aussi les devoirs ...
Mardi 28 avril à 12h55
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ça manque de rythme !
Ahhh ! Ce bon vieux débat sur le rythme scolaire ! Et bien sûr sur les avantages de ces feignasses d'enseignants !! C'est drôle comme le temps passe et les non-sens persistent.
Mes pauvres amis le rythme scolaire n'est pas conçu pour les élèves enfin !
Nous sommes dans une société qui a des priorités, les vacances c'est une industrie, et la semaine de 4 jours en fait partie.
Les chronopsychologues ont répondus au problème il y a des années : 4jours + le samedi, car une pause de plus de deux jours ( j'entends deux "grasses mat'")consécutifs entraine une rupture de rythme difficilement récupérable (d'où les lundi "dur-dur").
Alors socialement la fin de semaine complète c'est plus pratique, et c'est vrai...
Maintenant on peut chercher d'autre solutions, j'ai lu sur divers post la réduction des vacances, oui mais qui payera ?
En effet les enseignants disposent des même vacances que les autres, les semaines "en plus" c'est de l'argent "en moins" sur la fiche de paye, l'Etat rémunère en "nature" en quelques sorte. C'est mieux pour le budget et ça fourni de bon clients aux camping.
Sinon pourquoi ne pas rajouter une année de plus ? Les Allemands, je crois, passent "l'abitur" à 19 ans(si tout va bien), d'où un allègement mécanique pour les années précédentes.
Jeter des jeunes dans le brasier de la guerre économique...rien ne presse, donner un peu plus de temps pour réfléchir c'est pas honteux.Mais dans ce cas ce sont les jeunes qui risquent de râler !
Vu certains post franchement haineux je me rends compte que ce sujet touche encore nombre d'entre nous, ...tant mieux !C'est quand on cessera de s'y interresser que notre école mourra.
Mardi 21 avril à 22h33
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vieux débat
La façon la plus adaptée aux enfants d'utiliser 840 heures par an à les éduquer c'est 2 heures 20 minutes par jour, 360 jours par an.
Je me souviens avoir déjà dit ça il y a une vingtaine d'années en réunion de parents. Ça avait choqué presque tout le monde ... sauf les instits.
Lundi 30 mars à 23h16
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oh que oui!
je partage l'idée. Qui ne se souvient pas de ces après midi finissant par deux de maths de 16 à 18H? Qui apprend quoi après 4h de cours du matin? Quel adulte supporterait 8h d'attention par jour dans le bazar et le tumulte?
Mercredi 20 janvier à 05h50
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kal49 (3125)
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oauis
Contre ....
Mardi 24 mars à 22h21
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rudy (200)
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oui a l'ecole le mercredi
Pour quoi pas l'ecole le mercredi matin pour les jeunes,ainsi une partit de la journee sera prise et l'autre partie pour le sport,le cinema,etc,je trouve cela tres bien pour les parents
Mercredi 18 mars à 14h37
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C'était comment autrefois?
1894 : 1 338 heures de cours réparties sur 223 jours de classe, soit 30 heures sur cinq jours.
1922 : 1 260 heures sur 210 jours. Les vacances d'été passent de six à huit semaines.
1938 et 1939 : 1 128 heures dans l'année réparties sur 188 jours de classe. Le Front populaire préfère donner deux semaines de vacances supplémentaires aux enseignants plutôt que l'augmentation de salaire qu'ils réclament. Création des vacances de Noël.
1969 : passage à 27 heures hebdomadaires, pour libérer .... le samedi après-midi.
1989 : 936 heures pour les élèves. L'horaire passe à 26 heures, la 27e heure devient une heure de concertation entre maîtres d'une même école.
2008 : 24 heures hebdomadaires sur 36 semaines, soit 840 heures en tenant compte des jours fériés, auxquelles s'ajoutent deux heures par semaine pour les élèves en difficulté.

Le petit Français cumule tous les handicaps : il commence plus tôt ses apprentissages fondamentaux, dès 5-6 ans, avec , pour beaucoup, une maturité bien insuffisante, il a la journée la plus longue d’Europe ( sans compter le soutien ! ), la semaine la plus mal bâtie, l’année la plus courte (140 jours), la langue la plus compliquée à écrire. Le petit Français démarre sa scolarité et sa course au podium des évaluations internationales avec des chaussures en plomb....

Pour ce qui se fait ailleurs, en Finlande par exemple, dont le système est exemplaire, à ce qu'on dit, je vous invite à lire:
http://www.meirieu.com/ECHANGES/robertfinlande.pdf

C'est passionnant!!
Mercredi 04 mars à 16h27
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Bravo et merci
Pourcet article parfaitement documenté ! Les français en veulent toujours plus en en faisant toujours moins ! Dans le même temps, ils se plaignent, font grève et accusent notre gouvernement, responsable bien entendu de tous les maux de la terre ....
Samedi 14 mars à 02h46
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les lettres fantômes
Avant 1972, les instituteurs et institutrices étaient recrutés à Bac – 3 ( concours en fin de troisième au collège) Les heureux élus signaient alors un contrat de 10 ans avec l’Education Nationale , passaient leur bac et intégraient les Ecoles Normales départementales pour y être formés à ce métier durant 2 ans. Au bout de ces 2 ans, ils passaient un examen théorique puis, durant le premier trimestre suivant, dans leur première classe, ils étaient notés pour leur CAP ( Certificat d’Aptitude Pédagogique). La parité homme femme était de rigueur ou à peu près. Les enseignants étaient respectés et leur métier reconnu.

Depuis cette époque, les concours de recrutement sont passés peu à peu de Bac-3 à Bac +3 et bientôt Bac +5, la féminisation du métier frôle les 85%. Les enseignants du primaire sont pour la plupart des enseignantes, des institutrices, des « professeures » des écoles.

Je ne suis pas persuadé que les futures enseignantes , quand elles passeront les concours d’admission 2009, soient motivées par des acquis sociaux, des salaires mirifiques, les vacances, les semaines de 4 jours, sachant très bien que , auprès de nombreux parents et de l'opinion publique ambiante, elles vont passer pour des feignasses, risquant l’injure, le coup, et le mépris à longueur d’année.
La motivation est ailleurs, mais dépasse souvent l’entendement des parents cités plus haut, eux qui n’arrivent pas à « gérer » leurs 2 bambins.

L’Education Nationale est à améliorer en profondeur, bien évidemment ! C’est ce qui est recherché par tous les ministres depuis 40 ans.

Par exemple, depuis septembre 2008, les écoliers travailleront moins, 840 heures par an, ce qui est dans la moyenne européenne. Cela signifie que, auparavant, on travaillait plus dans nos écoles françaises, voire même beaucoup plus ! Et on n’avait pas d’informatique, peu ou pas de sport, pas de langue étrangère en 1969.
Avant 1969, les instructions officielles accordaient 17h30 sur 30h par semaine au CP et CE1 pour apprendre à lire et étudier tout ce qui touchait à la langue française. En 2008, c’est 10h par semaine. Au CE2, CM1 et CM2, 8h par semaine en 2008, contre 14 autrefois, et le tout sur 140 jours par an en 2008 contre 188 autrefois.

Dans la plupart des pays d’Europe, on apprend à lire et écrire sans faute en quelques semaines , ou quelques mois, 1 an au plus, simplement parce que la plupart des langues européennes sont « phonétiques » : on écrit ce que l’on entend, et on entend ce que l’on écrit, c’est beaucoup plus facile et efficace. Pas de lettres « fantômes » qui apparaissent ou disparaissent au gré des circonstances grammaticales, orthographiques ou de conjugaison. C’est le cas du finnois, de l’italien, de l’espagnol, du russe, de l’allemand, etc etc.

C’est sûr qu’ailleurs, on peut consacrer beaucoup plus de temps au maths, aux sciences, aux langues étrangères, aux arts, à l’informatique, aux sports… et être mieux placé dans la compétition européenne. Nos petits écoliers ne devraient plus être pris en compte dans cette compétition , ils n’ont pas les mêmes chances dès le départ.

Mais il faut être fier de notre langue, la seule qui nécessite 10 ans d’étude de la conjugaison, de l’orthographe grammaticale, d’observation de la langue française, pour que 50% des jeunes de 16 ans l’écrivent à peu près correctement. Notre belle langue est le fruit de notre culture et de notre histoire, et c’est notre héritage sacré. Et les dictées n’ont de sens qu’en France .

Alors, le débat sur la semaine de 4 jours, 4 et demi ou plus, ne me paraît pas être le cœur du problème.
Samedi 14 mars à 21h05
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marcel (458)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
Enfin !!!
Enfin, de la documentation, des chiffres, des détails, des explications. Merci !!! Ca change tout, de débattre en partant de données sérieuses. Vous avez en partie raison : les pays nordiques ont bien moins d'heures de cours que nous (en Suède, la moyenne est de 741 heures par an jusqu'à 15 ans inclus - chez nous à la dernière étude PISA on en était encore à 936 heures par an au primaire et près de 1050 heures à 15 ans), et réussissent bien mieux

Cependant, vous marquez un point : il est vrai que la correspondance graphèmes-phonèmes est beaucoup plus facile dans leurs langues (surtout en finnois, mais même dans les langues scandinaves).

Toutefois, je ne suis pas sûr que ça explique tout : la finnois a beau être facile à écrire, cela reste une langue difficile à maîtriser (amateurs de déclinaisons, vous allez adorer : pas moins de 14 cas !). Et nos résultats en maths et en sciences ne sont guère plus satisfaisants qu'en français. Du reste, je pense que la complexité de l'orthographe ne joue qu'un rôle très partiel dans les résultats des études internationales, qui - pour PISA en tout cas - notent non-pas la qualité de la production écrite des élèves, mais leur compréhension de l'écrit.

On notera d'ailleurs des "incongruités" sur ce point : les pays anglophones obtiennent généralement de bons scores alors que la correspondance graphème-phonème de l'anglais est un véritable cauchemar (une voyelle comme le o doit avoir une douzaine de prononciation différentes, dont des diphtongues). La Belgique et la Suisse sont mieux placés que nous, mais ils pourraient être tirés par le haut par la part de leur population qui parle, respectivement, l'allemand et le néerlandais. Du côté des langues nordiques, c'est guère plus compréhensible : comment se fait-il que la Norvège soit loin en dessous de la Suède alors que les deux langues (Norvégien et Suédois) sont si proches qu'elles sont "intercompréhensibles" ? (un norvégien comprend parfaitement le suédois et vice-versa).

Du coup, je pense que la complexité de la langue française est un argument intéressant, mais qu'il est loin de tout expliquer.

Je pense qu'il y a une vraie question de pédagogie qui se pose. Comment se fait-il qu'on peine à baragouiner trois mots d'anglais alors que nombre de pays n'ont aucun mal avec les langues étrangères ? (vous avez déjà entendu un suédois parler français ? c'est juste bluffant). La réponse des suédois aux français qui leurs posent la question : "parce que vous utilisez encore l'ancienne méthode". La façon dont on apprend les langues étrangères, ça fait 20 ans qu'elle n'est plus utilisée en Suède, sauf peut-être à l'université : parce que ceux à qui elle réussit pourront parler avec une grammaire impeccable (ce que la "nouvelle méthode" ne permet pas), mais que l'immense majorité des utilisateurs de l'ancienne méthode n'atteignent JAMAIS le stade où elle commence à porter ses premiers fruits.

Et pourtant, on a le talent en pédagogie. On a la connaissance. Regardez du côté de la Méthode Assimil : elle est relativement proche dans ses concepts de ce que font ces pays étrangers qui réussissent en langues vivantes. Mais voilà, elle n'a JAMAIS percé, ne serait-ce qu'un peu, dans l'Education Nationale. Je dirais même que la Méthode Assimil est la méthode anti-EN par excellence.

Je parle de langues étrangères : je sais que ce n'était pas le sujet. Mais je me permet d'extrapoler à partir de ce cas que je connais bien : sur combien d'autres matières, nos méthodes d'apprentissages sont totalement has-been et abandonnées depuis 20 ans par les pays qui "réussissent" ? La question, ce me semble, mérite d'être posée.
Dimanche 29 mars à 00h49
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mamo (250)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
Semaine "light"
La semaine de quatre jours ,a été surtout plébliscitée par les parents pour ne pas déroger au saco-saint week -end et être en accord avec la société des loisirs ; le "confort" des élèves a été ,me semble-t-il ,peu pris en compte . Il est vrai, que ce week-end est utile dans le cas des gardes alternées et "d'un week-end sur deux chez papa ou maman" et correspond à une évolution de la cellule familiale. Cependant pour l'enfant ,l'école 4 jours + le samedi matin me paraît plus appropriée que 4 journées "plus lourdes " en présence scolaire; quant au mercredi ,comme coupure dans la semaine ,le supprimer serait absurde. Si la semaine de quatre revient à supprimer des heures de cours ,c'est tout aussi préjudiciable car à force d'alléger les contenus ,on aboutit à un enseignement à deux vitesses car les enfants des milieux favorisés auront un soutien scolaire individualisé ou la possibilité de faire du sport ,de la musique ...et les autres passeront leur temps ,souvent livrés à eux- mêmes ,à regarder la T.V ,devant un ordi ou des consoles de jeux vidéos ,sans contrôle parental.
Mercredi 04 mars à 13h20
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Et alors?
La semaine des 4 jours pour satisfaire a la civilisation des loisirs vous choque mais vous ne l'etiez pas par le mercredi reserve initialement au catechisme?
Dimanche 08 mars à 23h52
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mamo (250)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
HXL....
Ne vous déplaise ,j'ai connu le jeudi réservé au cathéchisme mais cours tout le samedi ,matin+après-midi du C.P à la terminale!!Nous n'avons pas les mêmes valeurs!!Issue d'un milieu très modeste ,avec des parents ayant tout juste le niveau du certificat d'étude et étant trop occupés pour suivre mes études ,j'ai fait une excellente scolarité et ai obtenu une agrégation de lettres classiques. L'ascenseur social fonctionnait , l'école du mérite existait mais il fallait bosser et je ne regrette absolument pas mes années "à la communale" et au lycée (le cours complémentaire était réservé à ceux qui n'entraient pas en 6eme classique ou moderne sur EXAMEN d'entrée en 6eme!!)
Lundi 09 mars à 05h49
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Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
Trajet scolaire
Graphy, figurez-vous que moi aussi j'allais au catéchisme le jeudi. Mais, cette séance de méditation intense m'épuisait si bien que je n'allais pas en classe le reste de la semaine.

J'avais donc zéro en tout mais 0,5 en catéchisme (note attribuée aux incroyants dans un souci de tolérance bon enfant)

Depuis, j'ai pu apprécié le bien fondé de ma démarche, constatant chaque jour les désastres entraînés par la culture.

Mais sachez, Marmot, que ceci n'a rien de personnel, et que donc je ne compte nullement vous accabler d'être agrégée en lettres ; bien au contraire, je prierai donc pour vous le Dieu des athées, dont l'ouverture d'esprit est exceptionnelle puisqu'il admet volontiers qu'il puisse très bien ne pas exister

Au fait, 5h49 !! Mais dites donc, ce n'est pourtant pas encore le printemps, Marmotte.
Lundi 09 mars à 11h10
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mamo (250)
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Draconbetaplus...
Nous n'avons ,visiblement pas assisté aux mêmes cours de cathéchisme : moi ,j'y assistais ,pour être avec mes copains et copines (les loisirs ,au sens moderne du terme, étaient peu nombreux dans ma campagne..) et de plus ,le curé de campagne ,au demeurant très débonnaire ,n'était pas un intellectuel. En fait ,on s'amusait ,plus qu'on ne méditait !!Par ailleurs ,j'y allais ,contre la volonté de mes parents ,militants communistes et "laïcards " convaincus ,qui l'année de la communion ,m'ont envoyée ,en vacances chez ma une tante pour que que je ne fasse pas...la communion ; d'ailleurs ,comme la majorité de mes amis (es) ,j'avais envie dela faire pour avoir des cadeaux!!...et je ne suis pas devenue "une grenouille de bénitier"Le monde n'est pas ...aussi nanichéen que vous le pensez! Tous les chemins ne "mènent pas forcément à Rome"...mais un peu ...à l'unité!
5h49? Eh! oui ,"ces paresseux de profs" ont souvent des copies à corriger!!et moi , en ce moment ,je n'en'ai que 120 (en moyenne deux feuilles doubles ,grand format "recto verso"!)
Alors grand malin , qu'est-ce que vous en pensez : suis-je croyante ou athée? Vous ,je crois (allez-vous encore interpréter l'emploi de ce temps?) vous êtes plein de préjugés!!
Vendredi 20 mars à 06h09
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Tout Faux !!
C'est bien la semaine de quatre jours !! Et en parfait accord avec le rythme des parents qui, de semaines de 35 à 25 heures (les employés du Fret SNCF ont rejeté tout type de réforme : touchez pas à mes 25 heures hebdo!), plus leurs RTT et autres "avantages", sont bien souvent sur me même rythme !! Je parle de la grande majorité des fonctionnaire bien sur, les autres travaillent !
Samedi 14 mars à 02h43
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Qui décidera ?
Certaines communes semblent avoir déjà décidé d'ouvrir l'école le mercredi matin, par exemple en y reportant les heures d'aide personnalisée.
Ce ne seront certainement pas les enseignants qui décideront...
Mercredi 04 mars à 11h49
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Sujet proteur mais...
... l'Ecole Publique connaît de nombreuses attaques depuis la rentrée scolaire 2008. Or, si nous avons entendu parlé des réformes du lycée et de la lutte des lycéens, des réformes des universités et de la lutte des enseignants-chercheurs, nous n'avons que très peu entendu parler des réformes du primaire et des luttes engagées un peu partout en France. Alors, certes, la répartition des cours sur 4 jours ou 4 jours et demi est un sujet porteur, médiatique. Mais il faudrait parler des vrais problèmes de l'Ecole :
--> la suppression de 2 heures hebdomadaires de cours pour tous les élèves, soit disant remplacées par deux heures hebdomadaires d'aide personnalisée aux élèves en difficulté. Or, l'on s'aperçoit que, certes ces 2 heures peuvent servir, mais à une catégorie d'élèves qui s'en sortiraient, quoiqu'il arrive, en classe plus ou moins rapidement. Ceux qui sont en réelle difficulté, qui nécessitent des aides sur le temps scolaire ou même d'être accueillis dans des structures spécialisées sont, eux, pénalisés. En effet, la suppression des réseaux d'aide aux enfants en difficulté, la diminution des places d'accueil dans des structures appropriées, les laissera en échec. Mais l'on dira que ceci est de la faute de l'enseignant de base qui ne sait pas enseigner !
--> la suppression des IUFM et la création de masters pour devenir enseignant vont avoir pour conséquences :
- de fournir une moins bonne formation initiale,
- d'empêcher une formation continue,
- de sélectionner une catégorie de la population uniquement sous forme financière (ne pourront suivre cette voie d'études que ceux qui pourront assurer financièrement 5 ans d'études après le bac non rémunérées).
--> la création d'une agence de remplacement entraînera l'arrivée dans les classes, pour des périodes de quelques jours à quelques mois, des gens sans aucune connaissance initiale de ce qu'est un élève et de ce qu'est l'enseignement. De plus, on introduit un peu plus de précarité de l'emploi au sein de l'Education Nationale.
--> la création des Etablissements Publics d'Enseignement Primaire (les EPEP) vont aboutir à la formation de groupes scolaires de grande taille, dirigés par des directeurs issus de l'Education Nationale (pas forcément identiques aux directeurs actuels...) mais présidés par un Président de Conseil d'Administration composé pour un tiers d'élus, un tiers de parents et un tiers d'enseignants. Ce conseil d'administration aura droit de regard sur tout, même sur les méthodes d'enseignement.
--> la mise en place, dans la précipitation, d'évaluations ayant lieu en début de 6ème depuis des années, au mois de janvier 2009 dans les classes de CM2 n'a pour buts que :
- de mettre les élèves en échec et d'abonder dans le sens ministériel qui est de vouloir souligner l'échec de l'école publique à faire réussir les élèves,
- de justifier la mise en place des stages de "soutien" durant les petites vacances qui, pour le moment, sont sur la base du volontariat des enseignants et rémunérés en heures défiscalisées mais qui, bientôt seront intégrées dans les 108 heures que le ministre à annualiser avec un décret du 15 mai 2008.
--> les suppressions de postes engagées depuis quelques années, amplifiée cette année avec 13500 postes en moins, entraînent des dysfonctionnements importants dans les écoles :
- plus de remplaçants (on nous parle de l'importance du service minimum d'accueil lors des grèves des enseignants mais jamais de continuité du service d'enseignement lorsque nos enfants restent plusieurs jours sans enseignante parce que celle-ci, malade ou en congé maternité, n'est pas remplacée !),
- des postes à redéployer pour faire face au manque d'enseignants (car la natalité a augmenté depuis 2000) qui aboutissent à des aberrations : à effectif d'élèves égal, on passe de décharge complète de direction (directeur sans classe) dans des écoles classées en réseau ambition réussite - zone violence à des postes de demi-décharge (l'enseignant devra assurer son rôle de directeur tout en ayant la charge d'une classe à mi-temps !). Ces mêmes écoles, à qui, normalement, on donne plus puisque les enfants qui les fréquentent ont moins, se voient dépouiller de leurs postes de réseau d'aide, de leurs postes de classe d'accueil d'enfants arrivant en France sans maîtriser notre langue, de leur poste surnuméraire (un enseignant en plus pour partager les classes en petits groupes...). Les enseignants de ces zones difficiles, qui s'investissent corps et âme dans leur métier sans jamais compter leurs heures, se retrouvent soumis aux mêmes fonctionnements que dans des lieux d'enseignement demandant moins d'investissement horaire. Les inspecteurs d'académie et le ministre de l'Education Natioanle nie ce travail sans quoi nos banlieues iraient encore plus mal qu'elles ne vont !
Bref, une casse complète de l'enseignement primaire est engagée mais PERSONNE n'en parle !
Mercredi 04 mars à 00h01
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kommunist (7892)
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très bonne annalyse....
tout-à-fait d'acord avec vous...pour cela dans l'enseignement, il faut que partout le combat continue..de la défense de la maternelle aux chercheurs !
Mercredi 04 mars à 00h16
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kommunist (7892)
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un ministre irresponsable...
on ne change pas les rythmes scolaires comme de chemises..il ne faut surtout pas que le problème du mercredi matin -qui genera pas mal de parents - cache le fond du problème, c'est-à-dire la suppression de postes, les classes surchargées, la suppression des maternelles...même si cette proposition émanne d'un syndicat classé à gauche, en l'occurence la FCPE, il aurait été opportun que Darcos étudie le dossier avant de lancer sa contre-réforme de l'enseignement ! on ne varie pas au gré des propositions..on prépare le dossier, on consulte les parents, les enseignants, les syndicats lycéens et étudients...on ne fait pas semblant d'écouter pour finalement décider tout seul...Darcos c'est le "looser" de l'éducation...mais le pire c'est qu'il risque d'y entrainer toute une génération d'élèves....
Mardi 03 mars à 23h23
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moui (1)
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ah oui?
Je suis sidérée de voir que les personnes qui réagissent à cette question soient si peu informés de la réalité de la situation.
Eh non, tout le monde n'avait pas école le samedi matin. Selon les communes, et en général plutôt selon des zones bien définies, certaines écoles étaient ouvertes, le samedi matin, d'autres le mercredi matin, avec des semaines ou ces demi-journées étaient "libérées", mais il existait aussi la semaine de 4 jours, avec des aménagements qui faisaient que les vacances scolaires étaient moins longues pour compenser ces demi-journées non travaillées par rapport aux autres. Ainsi chaque commune et communauté de communes avait un système propre d'activités extra-scolaires et de modes de garde autres. Je ne sais pas ce qu'est devenu ce système, si les concernés ont été obligés de suivre les directives actuelles, mais ce que je sais, c'est que si on avance l'argument du rythme des enfants, c'était un bon système: vacances moins longues, donc moins le temps de s'ennuyer, plus de facilités pour les parents de prendre des jours de congés pour profiter de leurs enfants, plus de facilité aussi à se réadapter au rythme scolaire et à garder les acquis. Je ne comprends pas pourquoi le ministère n'a pas adopté ce principe, en le généralisant et en intégrant ses heures pour les élèves en difficulté dans ce genre de système.
Toujours par rapport au rythme de l'enfant, s'il est question d'écourter la journée de travail, pourquoi ne pas également faire commencer les enfants vers 9h15, 9h30, pour leur laisser un temps de sommeil (et de réveil) convenable et les faire finir vers 17h? Parce que des parents travaillent tôt? Oui mais d'autres travaillent tard et se plaignent qu'un mode de garde alternatif coûte cher. Où est la solution? On ne peut pas contenter tout le monde, c'est sûr.
Ce que je trouve le plus stupide dans toutes ces histoires, c'est d'avoir changé le système pour tout le monde, au lieu de donner simplement une directive d'intégrer des heures de soutien pour les élèves en difficulté plus ou moins passagère (en plus des heures rased, qui n'ont pas la même fonction) aux systèmes qui fonctionnaient déjà. Car effectivement, avec ces aménagements d'horaires, qui risquent donc de rechanger l'an prochain, c'est toute l'organisation des communes et de ses différentes associations (garderie, centre de loisirs, écoles de musique, clubs sportifs, etc.) qui est chamboulée. Ah oui, c'est le ministère de l'EDUCATION NATIONALE, il n'est pas là pour penser qu'il peut gêner des personnes qui ne sont pas sous sa houlette, et ce n'est pas son problème.
Mardi 03 mars à 20h53
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4,5 jours
Je pense en tant que parent qu'il faut rétablir l'école le samedi matin. Le samedi permet de rencontrer les enseignants, d'aller aux réunions, de vois les autres parents...
Et puis pour les week end il y a les samedis "libérés" !!!

Et tous les enfants ont le même nombre d'heures de cours par semaine et c'est les rased qui aident les enfants en difficulté sur le temps scolaire.....

Ca parait trop simple pour notre ministre ? ;-)
Mardi 03 mars à 18h13
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