Éducation: les enjeux, les débats
De la maternelle à l'université, les réussites et les échecs du système. (Photo: Flickr/Horia Varlan)
Société
Violence à l'école: comment répondre ?
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Les commentaires les + récents | Les discussions les + récentes
- simon95 (245)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Si l'Éducation nationale était faite pour les enfants, cela se saurait
- Bien comprendre que les intérêts de l'Education nationale sont d'abord les siens : 4 mois de vacances, le salaire assuré.
La France est le seul pays au monde à obliger ses enfants à rester assis 7h par jour à suivre des cours théoriques, de 8h30 à 17h : une folie ! "Ce qu'on leur demande, nous-mêmes adultes n'en serions pas capables", m'a dit un jour une responsable départementale de CFA, les centres de formation pour apprentis. Avant d'ajouter : "Nous, les collégiens, on les récupère, mais dans quel état..."
La violence à l'école ? Pour moi elle a au moins deux sources :
1. L'école ne s'adapte pas aux cas particuliers, même si elle essaye. Du CP à la 3ème, les enfants qui ont du mal à suivre, on les fera redoubler une fois, puis ils passeront de classe en classe, engendrant de la frustration à ne pas pouvoir suivre. Pour se rendre intéressant, ils mettront le souk dans les classes. Pour certains, il développeront de la haine envers les bons élèves et les profs.
Et je peux même dire que je les comprends, ayant été moi-même dans une de ces situations à une époque de ma vie scolaire.
2. L'environnement et notamment la télévision.
Un gamin peut "se manger" dans une journée 10 séries télévisées où il peut assister à des viols, des braquages avec violence, des arnaques en tout genre. Et cela pratiquement depuis le 1er jour de sa naissance.
Comment voulez-vous qu'un jeune ne soit pas influencé ? Ce n'est pas possible.
D'autant plus qu'il pourra voir des personnages aussi sordides que Tapie ou Sulitzer venir se pavaner à la télé parce que que l'un aura dépouillé des imprimeries et l'autre aura vendu des livres qu'il n'a pas écrits, sans oublier toutes ces émissions où l'on ne parle que de pognon, ces publicités qui vous expliquent que si vous n'avez pas une marque à vos pieds vous êtes un bouffon... Comment voulez-vous que cela ne les rende pas fous ?
Ajoutons à cela la difficulté pour les jeunes issus de l'immigration de s'intégrer dans une France multiculturelle. Même si c'est le bonheur socialiste.
Comme l'explique Gaston Kelman, Camerounais d'origine, dans un de ses livres : "les jeunes issus de l'immigration sont confrontés à 3 cultures : celle de leurs parents d'origine à la maison, à la culture française à l'école et à la culture américaine dans la rue"
Tout en sachant que, bien souvent, ce qui est autorisé dans l'une est interdit dans l'autre. Exemple : dans les séries américaines, les armes prolifèrent, alors qu'en France c'est strictement interdit. Chacun pourra trouver d'autres exemples.
Comment voulez-vous être bien dans votre peau avec 3 cultures différentes à intégrer ? Le jeune devra faire un choix. Bien souvent celle de ses parents, au risque d'aller à l'encontre des lois françaises. L'excision des filles, par exemple.
Frustration d'être mauvais élèves, différentes cultures à intégrer, il n'en faut pas moins pour que ça pour engendre un "mal être" pouvant déboucher sur la délinquance et la violence. - Vendredi 05 mars à 17h55
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- georges_best (3)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Quatre mois de vacances
- Petit rappel utile : les enseignants touche 10/12 du traitement reçu par les fonctionnaires d'autres administrations et de même catégorie pour compenser Juillet et Aout.
Croire que les enseignants ne pensent qu'à leur argent et leur temps libre est pour leur immense majorité de la calomnie pure et simple - mais quel corps de métier peut il se targuer ne pas comporter quelques brebis galeuses?
Je n'irai pas plus loin, ces commentaires odieux m'écœurent. Une pensée émue à tous mes collègues qui s'investissent pour la réussite de leurs élèves avec abnégation et dévouement, et ne récoltent en retour que le mépris ; peut être qu'à la longue deviendrons nous ces odieux parasites archaïques que nous sommes censés être ? La lassitude nous guette. - Mardi 09 mars à 13h36
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- simon95 (245)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Les enseignants sont souvent aussi odieux.
- ET la lassitude des parents. J'ai 4 enfants et je suis moi-même diplomé Bac +5. C'est dire si les profs, je connais.
Dernièrement pour mon fils qui a du mal en 3ème, j'ai été reçu par son prof principal, prof de maths. Je lui dis : "mon fils, si je lui explique, en quelques minutes, il comprend. Mais en classe, cela ne passe pas". Réponse du jeune prof : "je ne suis pas là pour m'intéresser individuellement aux élèves". Et pan dans les dents. Il ajoute : "quand on n'est pas capable de suivre la filière classique, on n'a qu'à aller en CFA..."
Sympa, non ?
Quant aux 4 mois de vacances. C'est une réalité. Et pas au bénéfice des enfants qui ne font rien pendant 4 mois et doivent le reste du temps rester assis de 8h30 à 17h dans le système français. Le seul au monde à imposer ce type d'enseignement.
Désolé que ces réalités vous déplaisent. Les enseignants sont souvent aussi odieux.
- Mardi 09 mars à 16h06
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- georges_best (3)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Réalités ?
- Libre à vous de condamner une profession entière sur un exemple.
D'ailleurs, je vois bien un prof tenir ce genre de discours... un inconscient sans doute ; si c'est le cas, je vous invite à vous tourner vers son chef d'établissement où l'inspection académique. Mais j'en doute fort....
- Mardi 09 mars à 17h10
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- cucufa (7)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Facile
- Je vais mettre en vente la clôture de sécurité hermétique qui grâce à ses scanners détecteurs biométriques vidéo-surveillés, permettra de ne pas faire rentrée la violence de notre société dans ces sanctuaires.
- Jeudi 04 mars à 21h53
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- anid (924)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Solution
- Supprimer l'école
- Lundi 01 mars à 23h09
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- garbure (926)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- r anid
- Autre solution : mettre tous les écoliers au four. Ca économisera les allocs.
- Mardi 02 mars à 08h19
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- anid (924)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- non
- Je ne suis pas d'accord avec cette idée horrible. Je voulais dire dans mon commentaire qu'on pourrait apprendre sans école.
- Jeudi 04 mars à 21h33
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- garbure (926)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- r anid
- Ah bon... Je croyais que c'était une provoc', alors j'en avais fait une encore plus grosse.
- Jeudi 04 mars à 22h36
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- joliphilou (971)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Chiche
- Allez plus loin et développez votre idée. Expliquez comment d'après vous cela fonctionnerait ?
- Samedi 06 mars à 00h52
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- biovoyager (4)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- liberte de l'ecole
- effectivement l'ecole n'est pas obligatoire,ce qui l'est c'est l'enseignement,a partir du moment que l'on a son bac on peut tres bien enseigner a ses enfants!creons donc des ecoles sans l'etat!
- Samedi 06 mars à 13h37
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- jacques421 (449)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Pour lutter contre la violence à l'école
- il faut donner un 'Karcher' à chaque professeur.
- Lundi 01 mars à 10h12
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- Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Violence scolaire : un grand besoin de pédagogie !
- Certains profitent de ce débat récurrent de la violence scolaire pour dénoncer l'école moderne et jeter aux orties les "pédagogues" qu'ils jugent responsables de tout, en affichant ouvertement leurs nostalgies... Mais ils oublient que les jeunes ont changé avec leur société, alors prenons les comme tels qu'ils sont, avec leurs forces et leurs faiblesses, et formons toutes les personnes intervenant auprès des jeunes à détecter et à combattre cette fameuse "violence", qui n'est souvent qu'une forme de conflit que nous portons tous en nous. Oui à la pédagogie ! En prenant un peu de recul historique, le temps des bûchers et des décapitations en place publique est révolu.. alors ne tombons pas dans le piège médiatique et de l'exagération ! Invitation au débat ici, à travers ma pratique de Moniteur MFR : http://christophebernard.eklablog.com
- Samedi 27 février à 23h34
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- biovoyager (4)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- la violence entraine la violence
- on parle toujours de la violence A l'ecole mais jamais de la violence DE l'ecole!L'ecole publique est violente envers les enfants depuis la maternelle.Il y a d'autres pedagogies:waldorf,freinet,montessori etc...
L'ecole publique est la pour nous apprendre a nous soumettre a un pouvoir.Les matieres enseignees sont un savoir superficiel qui s'oublie vite.
Les batiments ressembles a des casernes,pourquoi faire endurer ca a nos enfants?
Est-ce le role de l'etat l'education des enfants ou celui des parents ?
-vaccinations obligatoires au profit des laboratoires !
-Les premiers de la classe finissent chez le psy et les derniers sont au chomage!
-heureusement qu'il y a des sans papiers pour bosser ! - Lundi 22 février à 21h37
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- gilblad (53)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- ...
- c'est beau, vraiment. Vous avez beaucoup souffert, on le sent.
- Jeudi 25 février à 09h24
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- joliphilou (971)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- houla
- Ca fait combien de temps que vous n'avez pas mis les pieds dans une école ???
- Samedi 06 mars à 00h54
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- biovoyager (4)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- je suis ne dans 1 ecole
- je ne vais + souvent dans les ecoles publiques mais quelquefois dans les ecoles waldorf et la c'est 1 autre univers en bref c'est une pedagogie qui respecte les ages de l'enfance,l'individu et qui permet aux jeunes de trouver un metier dans lequel ils peuvent exister.a voir absolument l'exposition pedagogique lors de la kermesse!!
- Samedi 06 mars à 13h31
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- joliphilou (971)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- biovoyager
- Il y a belle lurette que les école ne ressemblent plus à des casernes.
Je ne connais pas spécialement l'école dont vous parlez, mais est-ce transposable dans un système éducatif plus important ?
Le système éducatif français propose un enseignement de masse. Même si des diversifications se mettent en place les parcours ne sont pas à la carte et ne peuvent pas l'être. Comme de plus on réduit le nombre de profs les classes vont forcément être de plus en plus chargées et ne respectant pas la diversité des publics.
Ce n'est certes pas admissible, mais c'est la voie choisie par ce gouvernement. - Samedi 06 mars à 14h15
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- monster (103)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- A biovoyager
- Votre description de l'école comme étant elle-même une violence est inexacte, fantaisiste et ingrate. L'école est une chance, financée par le contribuable et soutenue par des professeurs volontaires dans leur métier. Des millions de jeunes gens sortent épanouis, cultivés et diplômés de l'école au sens large. Il est vrai que certains échouent, mais ce n'est pas à l'école de subir le procès des différences de niveaux entre les élèves, ou entre les êtres en général (qui est une réalité de nature) ou des défaillances des parents dans leurs devoirs d'éducation (qui génèrent souvent l'échec scolaire). Par ailleurs, il vous est rappelé que l'école n'est obligatoire que jusqu'à l'âge de 16 ans, aussi chacun est libre de la quitter à ce moment-là et de choisir la paresse ; bien entendu, il ne faudra pas ensuite se plaindre de connaître une marginalisation socio-professionnelle. En revanche, la violence à l'école, à savoir la violence physique imposée par quelques caïds à d'autres élèves, voire aux professeurs (on croit rêver), est intolérable ; à ce titre, elle doit avoir une seule réponse : la répression ; par des voies croissantes selon le niveau de violence, de l'exclusion administrative jusqu'au tribunal correctionnel.
- Samedi 06 mars à 20h29
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- hobbes2a (76)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Parodie : Avis à tous les internautes : ceux qui me posent des questions auxquelles je ne sais pas répondre sont méchants
- Ceux qui sont en désaccord avec moi et que je ne peux réfuter sont très méchants.
Ils font exprès de m'embêter, et de ne pas être d'accord.
En plus, ils ne respectent pas les règles, qui sont : sois gentil avec moi ou je te dénonce.
Ils ne comprennent pas que c'est normal de dire aux jeunes : cassez tout, et ensuite, quand les jeunes appliquent le programme, on dit : mais ça n'a rien n'a voir avec moi, ça, faut comprendre, je dis : brûlez ce pays de merde, mais c'est une image, ça veut dire qu'il faut travailler du et aller voter.
Signé : trollus horribilis. - Vendredi 19 février à 18h36
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- kraivekeur (61)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- AVIS A TOUS LES INTERNAUTES – FORUM INFECTE PAR DES TROLLS
- Vous qui souhaitez partager vos points de vue, échanger vos idées, sachez ceci :
 Un troll est une action de nature à créer une polémique en provoquant les participants d'un espace de discussion (de type forum) sur un réseau informatique, notamment Internet. Le mot désigne également un utilisateur qui a recours a ce type d'action.
 On parle de troll pour un message dont le caractère est susceptible de générer des polémiques ou est excessivement provocateur, sans chercher à être constructif, ou auquel on ne veut pas répondre.
 Le mot « troll » peut également faire référence à un débat conflictuel dans sa globalité. Dans la majorité des cas, l'évaluation repose sur l'aspect récurrent ou caricatural de l'argumentation.
 Désigne un internaute qui cherche volontairement à saboter les procédés de communication. Il comprend en général très bien le fonctionnement d'internet et sait qu'il est très facile de s'en servir pour manipuler ou mentir.
 Il considère souvent l'espace de discussion sans autre intérêt que celui que peut représenter un jeu de rôle. Le but recherché est alors de faire vivre un personnage imaginaire, de gagner de la considération ou du respect en s'attribuant de fausses compétences ou en marquant des points sur d'autres intervenants arbitrairement considérés comme des adversaires pour le déroulement du « jeu ». L'état d'esprit est proche de celui d'un jeu de rôle. La capacité de régénération agit de la même façon que chez le troll mythique.
 Certains intervenants ont deux ou plusieurs personnages virtuels afin de se renforcer les uns les autres ou soutenir le personnage principal. Lorsque le personnage principal et ses intentions sont mis en évidence, et qu'il est banni par les modérateurs ou en perte de prestige, un autre personnage vient se substituer au « mort », tout ça sous les ficelles d'un seul et même internaute.
 Outre le fait de se défouler et de flatter son égo, le troll malin sert parfois des objectifs précis tel le marketing, l'intégrisme ou la propagande extrémiste.
Déroulement
 On dit qu’une discussion s’enflamme lorsque les échanges se multiplient entre les participants et que le ton monte. On ne parle de troll que lorsqu’on pense avoir décelé une volonté de polémiquer allant au-delà de la volonté d’avancer dans une discussion.
 Les méthodes d’action du troll vont de la simple insulte au sabotage d’un débat, en passant par diverses démarches, telles que :
ï€ ne jamais être d’accord sur quelque sujet que ce soit, ou à l'inverse être systématiquement d'accord. Le but n'est alors pas de donner son avis mais d'alimenter la polémique ;
ï€ ne jamais être d'accord avec un interlocuteur considéré comme gênant, le traitant de inculte, naïf, incompétent.
ï€ allusion à un débat voisin, mais hautement polémique ;
ï€ attaques sur la forme (par exemple, commencer les réponses avec l'expression « c'est n'importe quoi ») ;
ï€ hors-sujet (attaques personnelles, détournement du fond du débat) ;
ï€ double discours ;
ï€ sous-entendus menaçants ;
ï€ insultes visant un groupe de personnes (définis par leur nationalité, religion, opinion politique, etc.) et permettant de déclencher de nouvelles interventions ;
ï€ procès d’intention ;
ï€ délation et/ou diffamation ;
ï€ bluff ;
ï€ sophisme ;
ï€ autodérision de façade pour camoufler des intentions malveillantes ;
ï€ moquerie fraternelle et private joke ;
ï€ mélange de flatterie envers les uns et injures envers les autres, pour s'attirer à la fois alliés et ennemis. Lorsque le but du troll est le jeu ou la provocation il tente de maximiser son nombre d'adversaires. Au contraire s'il est déterminé à nuire il va tenter d'avoir un maximum d'alliés et d'isoler sa victime.
ï€ "parler par slogan" est aussi un méthode utilisée par le troll ;
ï€ Le sujet « part en troll » si des participants au débat « tombent dans le piège » tendu par le troll et se lancent dans une discussion stérile éloignée du sujet initial. On a tendance à dire que l’unique solution se trouve dans la phrase « Don’t feed the Troll », en français « Ne nourrissez pas le troll », c’est-à-dire, ignorez le troll ou ne lui donnez pas matière à polémiquer.
ï€ Le troll change souvent d’état. Ici, victime ou génie incompris, là, sympathique bonhomme cherchant du soutien, là encore, agressif et provocateur ou encore conseiller désintéressé. Il est toujours pugnace, il abandonne parfois le débat mais jamais le sujet qui l'obsède. Ainsi, un troll ignoré ou insatisfait tentera à plusieurs reprises d’enflammer la discussion. Le troll obsessionnel est attaché à un sujet et ramène les débats toujours à lui, en général un concept, une idée simpliste ou même un mot d'ordre. Généralement, si la discussion s’envenime suffisamment et que les arguments viennent à manquer, le troll ou l’un de ceux qui le nourrissent finissent par atteindre le point Godwin.
Limite
ï€ Le troll se détachant d’une simple opposition d’idées par l’aspect volontaire de la polémique est parfois extrêmement difficile à détecter.
ï€ Des polémiques peuvent être productives. Cependant, nombreux sont ceux qui estiment que le troll ayant pour but principal de prendre le pouvoir idéologique sur un forum, de le couler, voire de le tuer, ne cherche pas une polémique constructive.
ï€ Enfin il ne faut pas confondre un troll avec un toad. La principale différence est que le toad est sincère, il cherche juste à imposer ses idées qui peuvent être malsaines mais il ne cherche pas à parasiter les discussions.
Ici, CREM et Hobbes2a sont des Trolls. Qu’on de le dise !!!
- Vendredi 19 février à 18h21
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- crem (50)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Vous n'êtes pas sérieux...
- Un forum est un espace de débat. Vous refusez le débat. Votre démarche est ridicule, votre paranoïa est inquiétante... pour vous.
- Vendredi 19 février à 20h26
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- gilblad (53)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- oups!
- Tout ça pour finalement dénoncer deux types?
- Jeudi 25 février à 09h26
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- marcdefradas (6)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Boucs émissaires
- marcdefradas (5)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | ProfilBoucs émissaires
Il n'y a pas de violence propre à l'école. Il y a de la violence dans l'école, comme il y en a dans la rue, sur la route, sur les autoroutes... et jusque sur internet. Et cette violence, verbale, anonyme, qui insulte et diffame tous et toutes, des agents des régies de transport en commun, en passant par les patrons et les actionnaires du CAC 40, sans oublier, bien évidemment, les hommes politiques et principalement ceux qui, actuellement (mais à charge de revanche !), sont en charge des affaires de l'Etat, cette violence se focalise sur les enseignants, ici pris pour boucs émissaires des dysfonctionnements du système d'enseignement public . En réalité, ce sont les enseignants eux-mêmes qui en sont les premières victimes et qu'on envoie en première ligne, là où bien des représentants de l'Etat ou des divers services publics ne se risquent plus depuis longtemps. Ne les jetons pas injustement en pâture aux charognards. S'en prendre à eux, leur jeter publiquement l'opprobre, confortablement encagoulés sous l’anonymat comme des loubards de banlieue, est aussi indigne que lâche. Car ceux qui enseignent aujourd'hui dans les écoles, les collèges ou les lycées, et sans doute bientôt à l'université, ne sont pas responsables de l'état de fait qu'on leur reproche : ce serait leur reconnaître un pouvoir exorbitant qu'ils n'ont pas. Peut-être leurs aînés, trop épris d'un idéal libertaire et permissif, trop confiants dans la nature humaine et dans celle des adolescents en particulier, ont-ils, volentes nolentes, méconnu ou ignoré la nécessité de définir des conditions d'enseignement dans un cadre de rigueur et de discipline, exigences sans lesquelles aucun apprentissage ne peut se faire. Sous prétexte de démocratisation, on a fait entrer dans l'école des individus violents. Et ils exercent leur violence sur leurs congénères, sur leurs enseignants, parce qu'ils sont pris dans un système qu'ils se refusent à intégrer et que nous laissons peut-être courir à sa perte.
- Jeudi 18 février à 20h28
- Signaler au modérateurRépondre
- kraivekeur (61)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- + 1
- L’individu est ici un acteur social. Il va donc assimiler les événements en fonction de son intérêt personnel. Au besoin, il modifie les valeurs et les normes.
- Jeudi 18 février à 22h50
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- djang (2)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Propose vieilles recettes... très peu servi
- Les invariants pédagogiques de Célestin Freinet en 1964.
...C'est une nouvelle gamme des valeurs scolaires que nous voudrions ici nous appliquer à établir, sans autre parti-pris que nos préoccupations de recherche de la vérité, à la lumière de l'expérience et du bon sens. Sur la base de ces principes que nous tiendrons pour invariants, donc inattaquables et sûrs, nous voudrions réaliser une sorte de Code pédagogique ...
Invariant n°1 L'enfant est de la même nature que nous.
Invariant n° 2 Etre plus grand ne signifie pas forcément être au-dessus des autres.
Invariant n° 3 Le comportement scolaire d'un enfant est fonction de son état physiologique, organique et constitutionnel.
Invariant n° 4 Nul - l'enfant pas plus que l'adulte - n'aime être commandé d'autorité.
Invariant n° 5 Nul n'aime s'aligner, parce que s'aligner, c'est obéir passivement à un ordre extérieur.
Invariant n° 6 Nul n'aime se voir contraint à faire un certain travail, même si ce travail ne lui déplaît pas particulièrement. C'est la contrainte qui est paralysante.
Invariant n° 7 Chacun aime choisir son travail, même si ce choix n'est pas avantageux.
Invariant n° 8 Nul n'aime tourner à vide, agir en robot, c'est-à-dire faire des actes, se plier à des pensées qui sont inscrites dans des mécaniques auxquelles il ne participe pas.
Invariant n° 9 Il nous faut motiver le travail.
Invariant n° 10 Plus de scolastique.
Invariant10 bis Tout individu veut réussir. L'échec est
inhibiteur, destructeur de l'allant et de l'enthousiasme.
Invariant10 ter Ce n'est pas le jeu qui est naturel à l'enfant, mais le travail.
Invariant n° 11 La voie normale de l'acquisition n'est nullement l'observation, l'explication et la démonstration, processus essentiel de l'Ecole, mais le Tâtonnement expérimental, démarche naturelle et universelle.
Invariant n° 12 La mémoire, dont l'Ecole fait tant de cas, n'est valable et précieuse que lorsqu'elle est vraiment au service de la vie
Invariant n° 13 Les acquisitions ne se font pas comme l'on croit parfois, par l'étude des règles et des lois, mais par l'expérience. Etudier d'abord ces règles et ces lois, en français, en art, en mathématiques, en sciences, c'est placer la charrue devant les boeufs.
Invariant n° 14 L'intelligence n'est pas, comme l'enseigne la scolastique, une faculté spécifique fonctionnant comme en circuit fermé, indépendamment des autres éléments vitaux de l'individu
Invariant n° 15 L'Ecole ne cultive qu'une forme abstraite d'intelligence, qui agit, hors de la réalité vivante, par le truchement de mots et d'idées fixées par la mémoire.
Invariant n° 16 L'enfant n'aime pas écouter une leçon ex cathedra
Invariant n° 17 L'enfant ne se fatigue pas à faire un travail qui est dans la ligne de sa vie, qui lui est pour ainsi dire fonctionnel.
Invariant n° 18 Personne, ni enfant ni adulte, n'aime le contrôle et la sanction qui sont toujours considérés comme une atteinte à sa dignité, surtout lorsqu'ils s'exercent en public.
Invariant n° 19 Les notes et les classements sont toujours une erreur
Invariant n° 20 Parlez le moins possible
Invariant n° 21 L'enfant n'aime pas le travail de troupeau auquel l'individu doit se plier comme un robot. Il aime le travail individuel ou le travail d'équipe au sein d'une communauté coopérative
Invariant n° 22 L'ordre et la discipline sont nécessaires en classe.
Invariant n° 23 Les punitions sont toujours une erreur. Elles sont humiliantes pour tous et n'aboutissent jamais au but recherché. Elles sont tout au plus un pis-aller.
Invariant n° 24 La vie nouvelle de l'Ecole suppose la coopération scolaire, c'est-à-dire la gestion par les usagers, l'éducateur compris, de la vie et du travail scolaire.
Invariant n° 25 La surcharge des classes est toujours une erreur pédagogique.
Invariant n° 26 La conception actuelle des grands ensembles scolaires aboutit à l'anonymat des maîtres et des élèves; elle est, de ce fait, toujours une erreur et une entrave.
Invariant n° 27 On prépare la démocratie de demain par la démocratie à l'Ecole. Un régime autoritaire à l'Ecole ne saurait être formateur de citoyens démocrates.
Invariant n° 28 On ne peut éduquer que dans la dignité. Respecter les enfants, ceux-ci devant respecter leurs maîtres est une des premières conditions de la rénovation de l'Ecole
Invariant n° 29 L'opposition de la réaction pédagogique, élément de la réaction sociale et politique est aussi un invariant avec lequel nous aurons, hélas! à compter sans que nous puissions nous-mêmes l'éviter ou le corriger.
Invariant n° 30 Il y a un invariant aussi qui justifie tous nos tâtonnements et authentifie notre action: c'est l'optimiste espoir en la vie. - Jeudi 18 février à 13h27
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- crem (50)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Séduisant.
- Comment expliquer que ces vieilles recettes aient peu servi....
- Jeudi 18 février à 15h15
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- djang (2)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Invariant 29
- Ravi que vous soyez séduit. Si vous cherchez une explication à une pratique très modérée de la pédagogie Freinet en France, je vous renvoie, entre autres, à l'invariant n°29. Pour ma part, j'essaie chaque jour, avec mes élèves, de trouver ce chemin hautement démocratique de l'enseignement. Ils ne s'en plaignent pas...
- Jeudi 18 février à 23h39
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- crem (50)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Je m'intéresse aux questions touchant à l'éducation...
- sans être un praticien. J'ai des enfants d'âge divers, et je m'interroge sur les moyens de les accompagner dans leur développement.
J'ai bien évidemment eu vent des "techniques Freinet de l'école moderne", imaginées par l'audacieux Célestin. Mais vous qui les mettez en oeuvre par choix et qui en mesurez chaque jour les vertus, quelles adaptations leur avez-vous fait subir pour pouvoir les exploiter dans votre pratique professionnelle ? Sont-elles incompatibles avec des techniques plus "traditionnelles" d'enseignement, (leur application exigeant de renoncer à d'anciens modèles de fonctionnement) ? Pourriez-vous, s'il vous plaît, me décrire votre démarche de travail (en prenant en référence une situation de classe concrète) et m'expliquer ce qui la distingue d'une pratique plus "classique". - Vendredi 19 février à 09h28
- Signaler au modérateurRépondre
- biovoyager (4)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- ok
- merci cela fait du bie de vous lire
- Samedi 06 mars à 13h41
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- humility (137)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Par l'HUMAIN
- c'est la seule réponse. Et ce n'est surement pas en remplaçant tous le personnel de l'éducation nationale par des flics et des caméras de vidéo surveillance que la situation va s'améliorer.
Si le gouvernement continue dans cette optique, bientôt se sont tous les métiers de la fonction publique qui vont être remplacer par la police!!
La France ne doit pas devenir un milieu carcéral. Et c'est ce qu'elle va devenir si nous ne mettons pas un terme au décisions de répression et d'enfermement qui sont prises. Pourquoi à chaque fois qu'une loi est votée dans ce pays depuis presque 3 ans, il s'agisse toujours d'une loi répressive?
Pourquoi utiliser dans nos rues, dans nos institutions, dans nos jardins publics les même moyens technologiques que dans les prisons?
On ne peut plus faire un pas dehors sans être surveillé à chaque seconde! Tout est mit en place pour que le citoyen soit, ou devienne un contrevenant en puissance!
Ce gouvernement et les précédents ont toujours eu peur des réactions du peuple. Certains n'ont rien fait de peur de se mettre le peuple à dos, mais "d'autre", n'hésitent pas à utiliser des méthodes fascistes au lieu de trouver de vraies solutions EN CONCERTATION AVEC LES CITOYENS!
Je ne sais plus quel est l'imbécile qui a dit:"j'écoute mais je n'en tiens pas compte"....
- Jeudi 18 février à 13h07
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- ylouk (161)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Foucault
- Le regretté Michel Foucault nous expliquait que de grands progrès en matière de maintien de l'ordre ont été accomplis lorsque chaque individu est devenu son propre policier par l'acquisition de pratiques raisonnables. Il semble que l'on est en train de revenir à un état antérieur à celui du 18e siècle.
- Dimanche 21 février à 11h48
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- kraivekeur (61)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Paroles : "Le Monde De Demain" - NTM
- « Pur produit de cette infamie
Appelée la banlieue de Paris
Depuis tout jeune je gravite avec le but unique
D'imposer ma présence
Trop paresseux pour travailler
Trop fier pour faire la charité
Oui je préfère la facilité
Considérant que le boulot
M'amènera plus vite au bout du rouleau
Alors réfléchissez: Combien sont dans mon cas
Aux abords de vos toits
Et si cela est comme ça
C'est que depuis trop longtemps
Des gens tournent le dos
Aux problèmes cruciaux
Aux problèmes sociaux
Qui asphyxient la jeunesse
Qui résident aux abords
Au Sud à l'Est à l'Ouest au Nord
Ne vous étonnez pas
Si quotidiennement l'expansion de la violence est telle
Car certains se sentent seulement concernés
Lorsque leurs proches se font assassiner...
Est-ce ceci la liberté-égalité-fraternité ?
J'en ai bien peur »
...
« Le monde de demain
Quoi qu'il advienne nous appartient
La puissance est dans nos mains
Alors écoute ce refrain... »
(…)
Ce titre est extrait de l'album : Authentik - Année de sortie : 1991
10 années ont passées depuis la sortie de ce texte.
Sans autre commentaire.
- Mercredi 17 février à 14h14
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- hiromihanzo (366)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Si si j'ai un commentaire moi...
- 19 années ont passées !!! C'est encore pire, mais dans 10 ans cela n'aura toujours pas bougé effectivement !
J'ai déjà écrit ici que l'emblème de la France devrait être l'escargot et non le coq ! - Mercredi 17 février à 14h26
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- hobbes2a (76)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Je souligne
- "Trop paresseux pour travailler
Trop fier pour faire la charité
Oui je préfère la facilité"
C'est un passage très important qui devrait faire l'objet d'une méditation. Aujourd'hui comme en 91.
L'échec social vient aussi de cette idéologie, qui dit aux enfants les plus modestes : inutile de travailler, vous n'aurez jamais toute ce que vous font miroiter les clips et les séries que vous regardez à la TV. Bosser pour un salaire d'ouvrier, c'était bon pour vos parents, mais vous, tout vous est dû , et si vous n'obtenez pas ce que vous désirer, vous pourrez légitimement vous en prendre au système.
Mais la même idéologie pourrie, dont NTM n'est qu'un relais, incite les jeunes à ne rien faire, à exiger tout, tout de suite et sans conditions, puis rejette sur la société la faute d'avoir produit des générations de perturbés.
Bientôt, avec un peu de chance, on pourra définitivement se passer de la responsabilité individuelle : tout échec, tout malaise, tout désagrément sera mis au compte de l'Etat, de la société, du système, de la violence institutionnelle.
...bref, le son du pipeau sociologique habituel.
- Mercredi 17 février à 20h32
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- charloteen (440)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- très bien
- pour l'analyse, mais qui les fabrique, d'ou est ce qu'ils viennent, quelle est leur formation s'il en existe une, pour qu'ils réagissent de façon à ce que tout leur soit du ?
constater c'est très bien, mais aller à la source de ce que l'on constate c'est mieux, sinon ça ne prend que le chemin d'une analyse et non la mise en évidence d'un processus social, bien qu'il soit politiquement plus confortable de s'arrêter au constat. - Mercredi 17 février à 23h36
- Signaler au modérateurRépondre
- kraivekeur (61)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- L’autre ton du pipeau
- « Le monde de demain
Quoi qu'il advienne nous appartient
La puissance est dans nos mains
Alors écoute ce refrain... »
Oui, c’est indéniable, le monde de demain leur appartient et la puissance est dans leurs mains.
Edgard Morin nous dit : « Toute évolution est le fruit d’une déviance réussie dont le développement transforme le système où elle a pris naissance : elle désorganise le système en le réorganisant. »
C’est pourquoi il faut garder confiance en la jeunesse qui cherche son identité sociale. Il ne faut pas céder pour autant à la facilité de leur attribuer toutes les déviances sociales de certains acteurs de la société.
C’est pourquoi il est nécessaire de faire l’effort d’une rétrospection puis, comprendre le processus d’équilibration qui se caractérise par le "passage d’un état de moindre équilibre à une état d’équilibre supérieur" nous indique Claude Dubar. Et cette évolution n’est pas linéaire. Ces structures sont soit cognitives (c’est à dire internes à l’organisme) soit affectives (c’est à dire externes à l’organisme et relationnelles).
La société est "un ensemble de rapports sociaux" qui inclut :
- des règles (aspect cognitif)
- des valeurs (aspect affectif)
- des signes (aspect expressif).
Ce sont les éléments à partir desquels se construit la socialisation. Cela signifie qu’il y une corrélation forte entre structure mentale et structure sociale.
Pour Piaget, l’éducation de la socialisation n’est pas une transmission par la contrainte de la part d’un groupe mais est une construction de nouvelles règles suivant une logique coopérative.
A méditer également.
- Jeudi 18 février à 02h57
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- hobbes2a (76)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Cher Monsieur
- Quelques remarques sur votre texte intéressant et courtois.
"Edgard Morin nous dit : « Toute évolution est le fruit d’une déviance réussie dont le développement transforme le système où elle a pris naissance : elle désorganise le système en le réorganisant. »"
C'est pourquoi je ne suis nullement révolutionnaire, et je me méfie des révolutions, qui ont souvent été de mauvaises choses - certains pays connaissent des évolutions politiques positiives sans passer par de tels soubresauts. La France n'a pas besoin d'une révolution, pas plus qu'aucun pays européen.
"C’est pourquoi il faut garder confiance en la jeunesse qui cherche son identité sociale. Il ne faut pas céder pour autant à la facilité de leur attribuer toutes les déviances sociales de certains acteurs de la société."
Certes, mais il ne fait pas céder à les dédouaner de tout sous prétexte qu'ils seraient victimes d'une domination leur conférant tous les droits.
"C’est pourquoi il est nécessaire de faire l’effort d’une rétrospection puis, comprendre le processus d’équilibration (...) "
Bien des générations connaissent ces processus d'équilibration sans avoir besoin de tout poignarder leur camarades pur montrer qu'il sont aussi impitoyables que Scarfarce et 50 cents.
"Ce sont les éléments à partir desquels se construit la socialisation. Cela signifie qu’il y une corrélation forte entre structure mentale et structure sociale."
Mais ce que je souligne, c'est que dans ces structures sociales, on minimise la faute écrasante de l'idéologie, dont je crois, comme Gralmsci, qu'elle est centrale. Idéologie angéliste, qui présuppose que tout échec, toute déception et tout malheur est finalement imputable à l'Etat ou la société, qui justifie qu'on puisse prétendre à tout sans rien foutre, et contester le fruit de leur travail aux autres. Cette idéologie là ce n'est pas la faute des jeunes, mais de leurs aînés, théoriciens et politiques, fascinés par Bourdieu et tous les discours sur la domination qui est devenue la grande Vulgate politique.
"Pour Piaget, l’éducation de la socialisation n’est pas une transmission par la contrainte de la part d’un groupe mais est une construction de nouvelles règles suivant une logique coopérative."
Je suis, comme Kant, en désaccord total, la contrainte est une expérience absolument fondamentale pour la civilisation. Quant à Piaget, malgré quelque sintuition indiscutables, je le range avec Bourdieu parmi les responsables de cette faillite morale et intellectuelle. - Jeudi 18 février à 11h37
- Signaler au modérateurRépondre
- kraivekeur (61)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- crem, sors de ce corps!
- XD
- Jeudi 18 février à 14h28
- Signaler au modérateurRépondre
- crem (50)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- C'est bien la première fois...
- que vous manifestez de l'esprit. Vous m'êtes plus sympathique quand vous sortez enfin de votre rôle de pédagogue pontifiant.
- Jeudi 18 février à 15h03
- Signaler au modérateurRépondre
- hobbes2a (76)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Cher Monsieur
- Je ne comprend pas votre message. Je n'y lis aucune réponse à mes arguments, dont je fais remarquer qu'ils sont circonstanciés et polis (cela veut dire qu'il n'est pas légitime d'y répondre par des blagues plus ou moins "à usage interne", à moins que l'on ne sen sente pas trop capable d'argumenter, ce qui n'est sans doute pas votre cas, bien entendu).
mais j'y reviens un peu, au cas où : n'est-il pas évident que si quelqu'un se laisse convaincre par les vers que vous semblez trouver profonds ou intéressants, il ira tout droit vers ce que nous condamnons tous deux: violence, échec, sortie de la société ?
Mais alors, les propos de NTM font partie d'une idéologie qui constitue bien l'une des causes du problème, et non un effet (voire une réponse légitime).
Mais peu-être que je ne comprends pas le message secret et hautement constructif du groupe "Nique Ta Mère". - Jeudi 18 février à 16h42
- Signaler au modérateurRépondre
- crem (50)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Cela s'appelle un malentendu.
- Je me permets d'intervenir pour dissiper toute confusion.
Une semaine durant, j'ai tenté, par divers moyens, d'obtenir de la personne à qui vous adressez votre post des réponses à mes questions. J'ai obtenu des circonlocutions, des considérations bavardes... mais pas de réponses aux questions que je posais. Il m'a simplement renvoyé, avec une certaine insistance, aux auteurs qu'il n'a de cesse de citer comme si leurs réflexions balayaient souverainement tous les sujets.
Chose au fond assez amusante, familier des confusions, il m'a pris pour vous, au prétexte sans doute que vous lui opposiez un discours qui l'invitait à revoir sa copie et à relativiser le rayonnement de ses propres références.
Je vous souhaite meilleure fortune que celle que l'échange que j'ai eu avec ce monsieur m'a réservée. - Jeudi 18 février à 18h42
- Signaler au modérateurRépondre
- kraivekeur (61)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- L’homme ne naît pas social, il le devient
- A mon sens, les propos de NTM ne sont pas à considérer comme une idéologie mais relèvent plutôt d’une pulsion de survie. Survie à un monde qui ne propose guère de voies à l’épanouissement de la jeunesse.
Notre monde tel qu’il est aujourd’hui ne participe plus à leur offrir à une projection positive pour leur avenir .
Les vers de NTM n’ont à convaincre personne, ils sont seulement l’expression d’une souffrance qui s’exprime hors toute convention d’une morale bien pensante et dans un consensus social inhabité.
Attention de ne pas tirer sur l’ambulance.
- Jeudi 18 février à 23h10
- Signaler au modérateurRépondre
- hobbes2a (76)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Soit
- Je suis évidemment en désaccord total, mais admettons.
La question est : cette prétendue "pulsion de survie" fait-elle partie du problème ou bien représente-t-elle quelque chose de sain et de sensé que l'on devrait promouvoir ?
Autrement dit : quant on demande à des jeunes "qu'est-ce qu'on attend pour foutre le feu ?" Est-ce qu'on doit ensuite s'étonner qu'il le fassent, faire comme si les mots n'avaient aucun sens ?
Lorsqu'un groupe écouté par des milliers de jeunes leur assène et leur martèle, ente mille exemple :
"Pour que notre jeunesse d'une main vengeresse
Brûle l'état policier en premier et
Envoie la république brûler au même bûcher,"
C'est donc en déclarant la guerre à l'Etat policier et à la République que les jeunes citoyens sont encouragés à réagir. Mais bien sûr, pointer les responsabilité des gentils "Nique ta Mère" et leur thuriféraires est exclu.
maintenant je reprends votre argument ; croyez-vous vraiment que ces paroles aient un impact chez ceux qui les écoutent ? Et un impact de quel ordre : chercher des solution pour améliorer courageusement son existence ? Ou croire qu'l faut tout casser parce que la "société est trop injuste" ?
- Vendredi 19 février à 13h23
- Signaler au modérateurRépondre
- kraivekeur (61)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Vous insistez ?
- Je vous renvoi à mon 1er post du Vendredi 12 février à 08h47, en 4ème page : " l’école ne fait plus fonction d’ascenseur social ".
Pour le cas ou vous seriez convaincu que la raison réside dans l’expression d’une morale bien pensante, débrouillez vous avec votre impuissance à comprendre, si bien cultivée depuis trente ans.
Je n’ai ni le gout, ni l’envie de me prêter au jeu du questionnaire de Proust. Nombre d’arguments ont été développés ici sur près de 400 commentaires et personnellement, je me suis largement exprimé sur le sujet. Libre à chacun de faire l’effort ou l’impasse d’une synthèse pour en tirer les conclusions qui lui semblent justes.
Pour ma part, je dirais qu’entre justice et justesse, là est la question.
Comprend qui peut, comprend qui veut.
- Vendredi 19 février à 16h18
- Signaler au modérateurRépondre
- hobbes2a (76)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Mais oui, j'insiste, Platon
- C'est drôle, vous dites beaucoup de choses, mais ne répondez guère.
J'en devine la cause, et chacun avec moi, alors inutile d'insister, tout le monde a compris.
j'a été voir, votre message du 12 : chapeau !
Je me demande comment on se sent, quand on est l'auteur de philosophèmes aussi profonds que :
"Car la nature elle, n’a pas d’état d’âme et pour l’instant elle reste maitresse de notre destinée."
ou : "Il nous faut revenir à des fondamentaux humbles, retrouver un naturalisme oublié, des valeurs pérennes comme celles du partage et du respect de l’autre, la solidarité."
ou encore : "Toutefois et depuis la nuit des temps l’homme s’est employé à comprendre pour apprendre. Il a su s’adapter et toujours entreprendre, ainsi mieux maitriser son environnement."
Il est vraiment étonnant que vous n'ayez eu aucun prix pour ce texte ; je comprends que vous m'y ayez renvoyé. Je suis sûr que Hegel en pâlit d'envie.
Maintenant, pour ce qui est de mon esprit de synthèse, j'ai évidemment mieux à faire que de lire des connaissances fort mal digérées et avancées n'importe comment. Je suppose que vous me pardonnerez. Excellente journée. - Vendredi 19 février à 17h01
- Signaler au modérateurRépondre
- kraivekeur (61)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- C’est bon, Lâche l'affaire !
- Retourne jouer avec ton camarade siamois, le troll, puisque vous en êtes encore aux affirmations typiquement adolescentes, aussi ineptes que définitives.
- Vendredi 19 février à 17h24
- Signaler au modérateurRépondre
- hobbes2a (76)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Cher Heidegger, encore svp !
- Vous êtes tout mignon, avec vos messages sans arguments.
Je suis déçu, je m'attendais à des révélations d'une profondeur insondable telles que :
"Mère Nature nous enseigne la solidarité, et veut qu'on soit tous gentils."
Allez, vous pouvez le faire pour moi. Je lis du matin au soir des choses assez peu divertissantes ; alors j'ai tellement rit avec votre "message du 12 Février", auquel vous m'avez renvoyé comme s'il s'agissait d'un concentré définitif de réflexion politique.
Vous pourriez le refaire, genre : "la société est méchante avec les pauv'jeunes. Alors ils sont méchants aussi avec la société". J'espère que vous ne vous êtes pas fait mal en élaborant ce raisonnement dont la puissance vous permet incontestablement de vous hausser tellement au-delà des autres mortels.
Bon allez, je ne peux pas passer la journée à rigoler, mais merci ! C'est sincère. - Vendredi 19 février à 17h55
- Signaler au modérateurRépondre
- kraivekeur (61)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- T’en va pas ami Troll, j’ai encore une littérature spécialement dédicacée, que pour toi !
- « Don’t feed the Troll »
- Vendredi 19 février à 18h20
- Signaler au modérateurRépondre
- olivia (70)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- old school addict
- et "plus jamais ça", et "odeur de souffre", et "qu'est ce qu'on attend?", et "laisse pas traîner ton fils", et.... je vais aller me réécouter l'intégrale.
1998, c'est arrivé près d'chez toi, un texte pour se mettre 2 secondes dans d'autres pompes :
"Crises et intempéries, Babylone m'étreint.
Je dépéris, paumé à me demander où est le bon chemin.
Je suis pas le seul dans ce cas à vivre en astreinte.
On est tous un tas près de chez moi à vouloir porter plainte.
La populo demande pas l'opulence sans souffrance,
Juste représenter, faire acte de présence.
Sans papier, sans emploi, on ne compte plus les laissés pour compte.
Pour couronner le tout dans les sondages le FN monte.
Qu'ils fassent leurs figures sur la glace pendant qu'elle est encore dure.
Nos nerfs et l'effet de serre les auront à l'usure.
Pshitt! coups de Krylon, ça ne s'efface pas, c'est sûr, oh non!
Y'a trop de NTM peints sur les murs, bloc par bloc, les cités débloquent.
Le lascar moyen vit de troc, chasse le gaspi, deale des blocs.
C'est de plus en plus tôt qu'il sort son dard.
Place aux jeunes avatars, c'est qu'il y'a trop de bâtards
Sous les étiquettes et les codes-barres.
Survie oblige, c'est un système barbare.
On ne va pas colmater la fracture sociale de plâtre.
9 8 encore plus qu'en 68, il va falloir se battre."
V'voyez, quand on réfléchis à ces questions, quand on veut vraiment agir sur les inégalités du système, on ne peux pas traiter qu'avec des paramètres et des variables tel un comptable. Au départ, ce sont des mômes, des éponges qui se fabriquent dans leur environnement familial, économique, social, politique.
Issus de ces zones de catastrophe humaine, y'a ces 2 types. Ils se servent de leur cerveau, se rendent compte de l'injustice dans laquelle ils se sont construits et rapportent leur témoignage furieux dans ce genre de texte. ils entretiennent la révolte et la colère qui devrait être nôtres quant aux situations de misère sociale inacceptables produites par notre propre société !
Alors, ok, tout le monde est pas en mesure d'écouter NTM ou le Ministère Amer mais leur légitimité sur les questions de violence sociale, mère des violence scolaires, est indéniable.
Sinon, on peut toujours essayer de jouer au loto et de se barrer loin loin loin. C'est marrant d'écouter tous les jours à la TV ces pubs, ces jeux qui scandent des gagnez ceci, remportez cela, mon dieu comme c'est génial d'avoir une rolex... ca fait recette en terme d'audience., si si j'vous jure !
Ca me ferait presque penser que les gens qui regardent rêvent d'arrêter de travailler pour essayer de profiter un peu de la vie, d'avoir un yacht eux aussi.
C'est quoi déjà les paroles du monde de demain?
big up kraivekeur!
Olivia - à base de popopopop - Jeudi 18 février à 13h23
- Signaler au modérateurRépondre
- kraivekeur (61)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Big up?
- Parce ce que je ne connaissais pas cette expression, je suis allé explorer.
Big up:
Cela voudrait dire allez plus haut, garder le courage,ne pas se démotiver.
J'ai bon? - Jeudi 18 février à 14h39
- Signaler au modérateurRépondre
- crem (50)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Pas encore...
- mais ça viendra. Y a du bouleau, quand même, faut pas se le cacher!
- Jeudi 18 février à 15h06
- Signaler au modérateurRépondre
- crem (50)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Vous remarquez....
- j'écris comme vous maintenant, avec des fautes un peu partout. Y a pas à dire, la fantaisie ça égaie / est gai(e).
- Jeudi 18 février à 15h08
- Signaler au modérateurRépondre
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