Économie
Crise financière: que faire ?
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- cepajuste (445)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- La Grèce sacrifiée pour sauver l'euro
- La Grèce ne pouvant pas dévaluer, ce sont les salariés qui doivent ajuster leur salaire à la baisse pour que la Grèce retrouve sa compétitivité. C’est ce qu’on ne vous a pas dit lorsqu’on vous a fait voter oui au traité de Maastricht, surprise !! Tous les pays vont faire des plans de rigueur et augmenter les impôts pour réduire leurs déficits.
On va donc demander à la Grèce, au Portugal, à l’Espagne, à l’Italie, à la France, et aux autres, de comprimer les salaires, les retraites, de supprimer les services publics, etc. Tout ça au nom d’une logique économique qui n’est pas du tout logique, au nom d’un modèle économique qui est invalidé par les faits, car ce faisant, on va supprimer les fameux amortisseurs sociaux qui, justement, nous ont en partie protégés de la récession !
Et tout ceci ne servira de rien, car tant que les pays de l’UE n’auront pas intégré leur économie, tant qu’ils n’auront pas harmonisé leurs politiques budgétaires, fiscales, sociales, tant que les statuts de la BCE n’auront pas été revus, les mêmes problèmes finiront par revenir malgré tous les efforts et toutes les privations que l’on va imposer aux citoyens européens.
- Mardi 09 février à 15h23
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- copepe (3255)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- A Cepajuste
- Il va effectivement être temps de reprendre la main sur une politique volontariste d'augmentation des impôts. Sinon, ils augmenteront quand même, mais sans justice fiscale.
Le pari de la relance des économies occidentales par la croissance ne peut pas marcher. D'abord parce qu'il ne faut pas s'attendre à une croissance avant longtemps (la vraie croissance, celle qui diminue le chomage). Et ensuite, si croissance il y a, elle sera portée par les pays émergents, et profitera majoritairement à ceux-ci...
Si la gauche avait des couilles, elle mettrait l'équation sur la table : on lutte contre le déficit, on sauve les services publics, on remet un peu de justice fiscale dans tout ça, mais on augmente drastiquement les impôts... Je doute qu'elle en ait la volonté... - Mardi 09 février à 15h41
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- zecoisch (144)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- ma crainte derrière
- c'est qu'en augmentant les impôts, on flingue encore plus notre compétitivité. Le cercle vicieux, quoi...
vous avez raison Copepe, les couilles, c'est ce qui manque à nos dirigeants politiques actuels, opposition (régionale) inclus. - Mardi 09 février à 17h27
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- cepajuste (445)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- A zecoisch
- Il faut que les pays européens coordonnent leurs plans de réduction des déficits. Si tous les pays européens augmentent leurs impôts de la même façon, l’impact sur leur compétitivité sera réduit.
- Mardi 09 février à 19h01
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- izarn (867)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Bis repetita comme en 1997 et la crise Thailandaise...
- Déja analysée par Stiglitz. L'Euro fort est une bétise. S'endetter en dollar auprés de Goldam Sachs est absurde. C'est pourtant la loi de l'Europe et de sa "libre circulation des capitaux" et de sa "concurrence libre et non faussée".
Si on s'endette en francs, on dévalue et la dette vaut moins cher, et on entube la fricouille. Ce systeme de rééquilibrage est la menace qui pesait jadis sur la spéculation financière internationale, appelée depuis faussement "investissement".
Il y a un point important sur la crise asiatique qui fut oublié volontairement:
La surévaluation du baht (monnaie thailandaise).
Wkipedia:"La forte présence de capitaux a aussi entretenu l’inflation, alors que le baht et le dollar restaient liés (peg), le baht devenant donc surévalué."
Alors il est évident que lorsque l'on s'endette en dollar...Les "Tigres" et les "Dragons" ont attirés les capitaux spéculatifs. Argent facile, surrendettement et inflation. Si le baht plonge, ce qui dans un sens est une logique de réequilibrage, la dette en dollar devient colossale (Voir Stiglitz) alors qu'en baht elle n'aurait valu plus grand chose!. (La Chine par contre fait l'inverse, elle ne s'endette pas en dollars, elle les garde! En d'autre terme, la monnaie d'échange unique mondiale qu'est le dollar est une arme économique pour les USA, dont ils abusent, et ne procure aucune sécurité pour les pays émergeants. Sauf la Chine qui justement se méfie des investisseurs en dollars. Son paquet de T-Bond est aussi pour elle une assurance contre le dollar me semble t-il)
Alors? Et bien l'intrusion des gros capitaux globaux ont perturbé ces économies qui seraient restées saines....En restant en dehors de la globalisation financiére!
La protectionnisme étant vu comme une défiance injustifiée contre le dollar dixit Friedman, les Chicago boys et tout le saint frusquin de la mafia néolibérale. Le dragon dans cette affaire ce n'était pas la baht mais le dollar!
S'endetter dans une monnaie trop forte, voila le danger. La leçon qu'on peut en tirer? Que jamais l'Afrique ne s'endette en dollar ou en euro...
L'Argentine a suivit la meme pente. La "surchauffe" produite par l'argent spéculatif dans une monnaie dominante et la meilleure méthode moderne de l'imperialisme colonial et de pillage des richesses mondiales et ça n'a rien à voir avec une quelconque vertu!
Le bath était une monnaie d'échange dans un systeme de production de richesse industrielle. Quand on le transforme en monnaie-capital, en dollar, qui n'a rien à voir dans son orientation économique avec les pays du sud-est asiatique, on obtient ce que l'on a obtenu, et dans le fond, c'était au contraire trés prévisible. Stiglitz l'avait analysé. Imprévisible? Allons donc...
Je suis de plus en plus persuadé que les monnaies stabilisées face au dollar sont d'une complete absurdité, et que c'est fait uniquement pour favoriser les capitaux en dollars. Si les monnaies étaient moins stables, plus "dangereuses" et bien les capitaux resteraient aux USA, en Europe...Alors Bretton Wood? Bof en ce sens que ce soit Roosevelt ou Nixon, ça ressembe à une arnaque historique ou les USA ont surtout imposé leur domination mondiale de superpuissance...
Le cas de la Grece est une démonstration: La Grece un PIIG? Pas plus que les USA, ni surtout l'Angleterre. L'Euro est ici une arme néolibérale pour détruire les acquis sociaux des grecs. L'euro est bien trop fort comme le baht jadis. Mais il serait impensable qu'il dévalue face au dollar, les pauvres riches seraient scandalisés et hurleraient au vol par mister Trichet de leurs capitaux investis. Capitaux en dollars comme ceux de Goldman Sachs...
Si les capitaux européens étaient "nationaux" et non globalisés, l'euro pourrait en flottant face au dollar devenir une arme économique contre la spéculation globale.
L'euro "indépendant" n'est qu'en fait qu'au service de la monnaie mondiale de la globalisation: le dollar. L'euro est neutralisé par Trichet et les USA, pour justement qu'il ne gene pas les états-uniens et leurs comparses fiscalisés paradisiaques.
Il est stupéfiant de voir l'euro baisser en phase avec la baisse de Wall Street à l'inverse du dollar "monnaie refuge"! Un comble! Bien entendu, les investisseurs en dollars vendent leurs positions en euros et celui-ci baisse. Comme le thermometre est cassé on voit le dollar monter, ce qui est inepte, car la baisse vient de Wall-Street! Le monde à l'envers mis en scéne par des medecines men frelatés comme au temps du Far West.
C'est sur cette bonne blague que Geithner(Trésor US) et autre Bernanke (FED)se réjouissent de leur politique efficace et sont loués dans leur presse de propagande...
Selon mon idée ce n'est pas l'inflation, ni la dévaluation de la monnaie qui est dangereuse, De Gaulle a utilisé a juste titre ce moyen jadis, mais le transfert de capitaux "libres" qui circulent non pas par fraternité humaine mais par gout facile du pillage, comme au bon vieux temps des vikings et des huns au Moyen-Age, les inventeurs authentiques de la concurrence "libre et non faussée": Pousse toi de la que je m'y mette, et donne moi ta fille en prime.
On devrait interdire la circulation libre des capitaux entre zones économiques divergentes. Point final à toutes les crises imbéciles depuis 50 ans, à toutes les fraudes et à toutes les miséres.
Soyons logique, si nous ne croyons pas à la percolation de la richesse du haut vers le bas, il n'y aucune raison de laisser circuler impunément les capitaux autour de la terre sous pretexte d'investissement indispensable au "développement" sous la main vertueuse invisible du libéralisme salvateur, allélouia, we trust in God, amen.
Ce qui n'est dans le fond qu'une guerre économique coloniale de pillage organisé de conquistadores archaiques. - Samedi 13 février à 05h51
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- cepajuste (445)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- à izarn
- Je ne suis pas d’accord avec vous sur un point : l’instabilité monétaire induit une énorme spéculation, je suis donc favorable à un système de change fixe, mais non axé sur le dollar comme dans le système de Bretton Woods (l’Amérique ne pouvant plus assumer ce rôle de toute façon). Maurice Allais préconise le retour à un système de changes fixes : les taux de change entre deux monnaies devraient correspondre à l’équilibre des balances commerciales des pays concernés.
- Samedi 13 février à 14h55
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- cepajuste (445)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Circulez, il n’y a rien à voir !
- Pour la BCE, la transparence signifie le secret. Les citoyens européens n’ont pas le droit d’être informés sur la situation périlleuse de leurs banques :
http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRLDE60S20A20100129
- Lundi 01 février à 13h44
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- docmiamiam (1206)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- cepajuste
- ça t'étonne?
la crise qui arrive sera bien pire que 1929. seuls les gros capitaux ont le droit de se mettre à l'abri, comme la première, pour que les banques puissent se renflouer sur les petits.... comme d'habitude.
Ceux qui ont un peu de sous, il faut investir dans la pierre, y a que ça qui ne s'écroulera pas ! - Lundi 01 février à 14h10
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- cepajuste (445)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Non ça ne m'étonne pas...
- Après avoir atteint des records, la bulle immobilière se dégonfle depuis 2008, et si comme tu le dis on est devant une crise pire que 1929, ça aura un impact important à la baisse sur les prix de l’immobilier, secteur très lié au secteur bancaire.
- Lundi 01 février à 14h22
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- beru_von_88 (1942)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Bon sens financier
- "Des vieux pauvres, ça n'existe pas. Radins, oui, pauvres, non"
Béru - c'est arrivé près de chez vous - Mercredi 16 décembre à 10h51
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- beru_von_88 (1942)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Des trous
- À sa ceinture pour éviter de perdre son froc.
Béru
nous sommes les canuts
nous allons tout nus - Mercredi 16 décembre à 09h46
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- cepajuste (445)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- La lutte contre les déficits
- La question des déficits va devenir importante, certains disent que ce sera l’un des thèmes de la prochaine élection présidentielle. Sarkozy annonce une convention sur ce thème l’an prochain, il s’agirait d’une conférence réunissant l’Etat, les collectivités et la Sécurité Sociale. Bien. Seulement, il exclut toute augmentation des impôts et envisage de suivre l’exemple de l’Allemagne qui a inscrit dans sa constitution la lutte contre les dérives budgétaires.
Un peu curieux de lancer un débat et, dans le même temps, de l’étouffer en le confinant au seul sujet des baisses des dépenses. Curieux aussi cette volonté de suivre l’exemple de l’Allemagne.
Il est stupide et dangereux de graver dans la constitution des objectifs économiques, la loi fondamentale n’est pas faite pour ça. Aujourd’hui la lutte contre les déficits, demain celle contre l’inflation, etc. C’est le reproche que l’on faisait à juste titre à la constitution européenne : tout ce que l’on grave dans le marbre échappe ensuite aux débats et aux enjeux électoraux, c’est une atteinte à la démocratie.
C’est stupide ensuite, car prendre des engagements ne sert à rien si l’on ne prend pas les mesures en amont pour éviter les situations qui engendrent des déficits. Des engagements, Dieu sait si l’on en a pris depuis les critères de convergences de Maastricht en 1992 jusqu’au pacte de stabilité actuel, or 17 ans après on constate que sur 27 pays membres de l’UE, 14 font l’objet d’un avertissement de la Commission pour déficit excessif, y compris l’Allemagne que l’on présente toujours comme vertueuse. L’Allemagne qui, après avoir mis dans sa constitution la lutte contre les dérives budgétaires, a décidé des baisses d’impôts et fait, comme nous, le pari de la croissance pour résoudre ses problèmes. Le fameux pari de la croissance que l’on perd depuis 15 ans parce que le cadre économique des traités européens n’est pas propice à la croissance. Et il le sera encore moins après la crise financière que nous connaissons, surtout si l’on baisse les dépenses publiques au nom de la vertu budgétaire.
L’obligation constitutionnelle de présenter des budgets de fonctionnement en équilibre ne serait d’ailleurs pas une garantie. On sait comment on truque les budgets, en jouant sur les prévisions de croissance trop optimistes, en transformant des dépenses de fonctionnement en dépenses d’investissements, en transférant des dépenses de l’Etat vers les collectivités, etc. Ainsi on sait très bien que plusieurs pays ont triché pour faire croire qu’ils respectaient les critères de Maastricht et être admis dans la zone euro.
La question des déficits est une question cruciale, seulement il faut la poser honnêtement, mettre en évidence les causes macro-économiques, rechercher des solutions à l’échelle européenne. Une approche purement comptable du problème est vouée à l’échec.
- Mardi 15 décembre à 12h10
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- copepe (3255)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- A Cepajuste
- Avec les crédits que l'Etat français prend aujourd'hui (l'emprunt de 35 milliards ne va bien évidemment rien arranger dans un monde où la croissance se contracte), on se prépare à une sacrée gueule de bois.
Pour schématiser, je dirais qu'on aura le choix entre deux options :
1. ne pas augmenter les impôts de l'Etat et réduire les dépenses publiques, ce qui revient à réduire le nombre de fonctionnaires, tailler dans les aides sociales, la sécu tout en laissant filer les impôts locaux et augmenter les taxes existantes (carbone, csg, tva (?),...)
2. augmenter drastiquement les impôts sur le revenu, ce qui fera pousser des cris d'orfraie à la droite qui jurera qu'on assassine l'esprit d'entreprise et la croissance...
A mon avis, même si la gauche repasse en 2012, la ligne de plus grande pente est représentée par l'option 1., car c'est celle qui atomise les oppositions. Diviser pour mieux régner, disait l'autre... - Mardi 15 décembre à 20h26
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- cepajuste (445)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- A Copepe
- Il faudra de toute façon augmenter les impôts. On peut le faire de façon équitable, par l’impôt progressif ou au contraire le faire en cachette en inventant des nouvelles taxes sous couvert d’écologie ou d’autres bonnes ou mauvaises raisons. Ca me fait penser à cette phrase d’Alphonse Allais « il faut demander plus à l’impôt et moins au contribuable »… C’est un peu ça.
Il faudrait faire une grande réforme fiscale pour rendre l’impôt plus juste, condition nécessaire si l’on veut augmenter fortement les impôts, d’abord parce que les gens l’accepteront mieux si c’est plus équitable, ensuite parce qu’il ne faut pas que la pression fiscale soit contre-productive et casse la reprise. C’est le même risque avec la baisse des dépenses publiques qui peut provoquer une déflation.
Une autre solution pour réduire l’endettement, c’est l’inflation, mais là on se heurte à la politique de l’UE. On s’y heurte aussi pour l’augmentation des impôts d’ailleurs, à cause du dumping fiscal qui règne au sein de l’UE. On en revient toujours au même problème : on ne peut plus faire grand chose dans le cadre européen actuel, il faudrait le revoir complètement, mais ça demanderait une révolution idéologique des élites européennes que l’on ne voit pas se dessiner pour l’instant malgré la crise.
- Mardi 15 décembre à 21h18
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- copepe (3255)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- A Cepajuste
- Je suis absolument d'accord sur le fait que les impots augmenteront. Ma préférence va bien évidemment à une augmentation des impots progressifs type IR qui frappent prioritairement les gens qui ont les moyens plutôt que les impots locaux ou la tva qui pénalisent surtout les petites gens. Mais je ne me fais guère d'illusions, il est beaucoup plus indolore et beaucoup plus discret, pour un résultat similaire d'augmenter d'un quart de poil la csg ou d'autres taxes à large assiette que les impots sur le revenu.
Quant à l'inflation, elle augmentera aussi, j'en suis sûr, car c'est une méthode infaillible pour réduire la pression de la dette. Les States ont déjà un peu commencé à le faire en faisant tourner la planche à billets.
Sinon, comme vous, j'espère, mais sans trop y croire, une refonte un peu sérieuse de la fiscalité française... - Mercredi 16 décembre à 12h02
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- beru_von_88 (1942)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Crise financière: que faire ?
- Ben ! laissez faire les financiers ! y sont cons avec leurs question aussi...
Nan, regardez bien : la crise (merde on a merdu...), bon, l'état pas vache fout de l'argent et en plus y font pas trop chier à part une petite gueulante histoire que les cœurs de cible (pour les politiques c'est presque la même chose, y z'appellent ça un électeur), bref que les cœurs de cible y z'arrêtent de gueuler ça empêche les affaires. Nan, bien les politiques, y assurent même la com sans qu'on leur ait demandé.
Donc on a merdu, on nous fait pas chier, mieux on nous aide en veux-tu en voilà, et une fois que c'est replâtré, ben ! pôv's nouilles, on fait comme avant ! pourquoi on se gênerait ?
Des questions ? 'tention, ça va te coûter bonbon.
Béru - financial time - Vendredi 13 novembre à 10h43
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- izarn2 (320)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Le TERMINATOR du libéralisme est laché...
- Que la finance paie ses prises de risques. Que les riches paient.
Alors votez à gauche.
Que les riches disparaissent...Peut importe.
Ils se cachent si bien dans les paradis fiscaux, comme Berlusconi.
Pas de quartiers: Nationaliser à sec.
Comme en 1981.
Le néo-libéralisme c'est TERMINE.
Plus de "spread" et de notations faites sur des ETATS par des MAFIEUX de la FINANCE!!!!
Que la BCE prenne le pouvoir! C'est à dire faire DIRECTEMENT CREDIT sans passer par les banques PRIVEES!
A BAS LE NEO LIBERALISME! - Mardi 02 juin à 02h12
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- Inscrit Libé +
- LES HOMMES D'ARGENT
- Pascal Nègre Président dUniversal Music et l'un des trois patrons d'Universal International
Leader mondial.....
Extrait de l'article paru dans Ouest-France le 1 er juin 2008.
je cite ..."je suis convaincu que l'abonnement est l'un des modèles de développement
majeur de la musique par téléphone ou par internet.
Parce que c'est simple.On paye.On a accès a un service,un peu comme le bouquet Canal Sat.
Pour 5 euros par mois on peut imaginer accéder aux cinquantes titres les plus tékéchargés.
Pour 15 euros,a l'ensemble des productions du marché.Pour 30 euros avoir une proposition
de chansons séries télé et films."
Ce que le président d'Universal oublie de dire c'est que Universal détiens la grande majoritée
des artistes du monde..... Qu'ils ont virés en octobre 2001 220 000 artistes indépendants du monde entier sur Mp3.com site qu'ils ont racheté 378 millions de dollars...artistes dont j'étais et de surcroit numéro 1 au classement des musiques electroniques...
Numéro 8 au classement général.......
Je précise que je détiens toujours l'article de Ouest-france détaillant cette première place...
Uniquement dans le but d'empecher des artistes indépendants en fait des artistes qu'ils n'ont jamais voulus signer....de vivrent de leur art....Ils n'acceptaient pas le fait de s'etre trompés sur énormément d'artistes.Car effectivement beaucoup vendaient bien...
Le bénéfice pour l'artiste sur mp3.com était de 80 pour cent...Universal lui verse a un débutant
entre 6 a 8 pour cent le chiffre de 20 pour cent étant réservé aux "grands".
Moi j'ai perdu 30 années de ma vie a essayer de me faire produire j'ai meme été arnaqué
de 30 000 frcs par une pseudo production qui as pris la meme somme a 300 personnes comme moi en france ...6 mois plus tard tout avait disparu!! Les "producteurs" et surtout l'argent....
Je précise que j'avais emprunter ...SA dernière grande phrase est"Le métier de producteur est un métier ou globalement vous passez votre temps a vous tromper".
Je croit moi qu'ils passent leur temps a nous tromper.............
Tous ces beaux discours sont orientés vers un seul but détenir la production musicale sur le net.
Racheter tout site qui empecherait leur projet ....que signifie le mot "UNIVERSAL" unique!!!
universel ...c'est leur but d'etre universel !!! moi je dis univer...sale.
Ils m'ont rejeté ....bafoué...viré du site ou j'avais pu démarrer quelque chose...
Pour finir je suis au R M I et essaie de vendre ma musique sur le net....
Pour le moment j'ai vendu quelques titres...
Ce que j'aimerais n'est pas de devenir riche car si c'était le cas en 30 ans j'aurais abandonner depuis longtemp...
Je ne veux plus faire partie d'un système de bizzness pourri ....
J'aimerais en vivre c'est vrai!! surtout vu ma situation a 49 ans sans boulot....
Je vous laisse juge....achetez un titre 1 euro me donneras raison....
venir écouter sans suite me donneras tort devant la puissance d'Universal....
jost andré artiste ...http://myspace.com/inox1
Ps vous pouvez également diffuser mon lien a vos amis
la qualité musicale est au rendez vous - Mardi 28 avril à 15h50
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- copepe (3255)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- A Dedzone
- J'ai cru comprendre, à de menus détails, que vous étiez ici pour vendre votre musique. Perspicace, hein, le bonhomme ? Plutôt que d'aller vous perdre chez Obama ou dans la crise financière, pourquoi n'allez-vous pas sur le forum "Musique" de Libé ? Et accessoirement, laisser les autres forums à ceux qui viennent y débattre ?...
- Mardi 28 avril à 18h17
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- Inscrit Libé +
- encore vous !vous etes bien le seul
- Mardi 28 avril à 18h36
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- copepe (3255)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- "Tu es mon frère" (sans dec ?)
- "ne me cherche pas trop...."
Pas la peine, on vous trouve partout, sauf au rayon musique... - Mercredi 29 avril à 11h59
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- Inscrit Libé +
- 7089 ecoutes
- je te réponds qu'au rayon musique il y as pas mon nom et j'en suis fier..
car mon combat est relayé par plus de 4000 ecoutes dont des achats...
mec quand t'ouvre ta grande gueule pour critiquer...
tu ferais mieux d'essayer de faire quelque chose pour que ca change!!!
ah mais non c'est vrai zut !!!! tu as ton patrimoine a fructifier....
je peux te dires que je connais aucun artiste pas connu qui vend 1 titre a la premiere écoute... mais tu doit pas avoir d'oreilles toi...t'as juste des poches .... - Mercredi 29 avril à 13h11
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- copepe (3255)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- A Dedzone rouge
- "mec quand t'ouvre ta grande gueule pour critiquer..."
Ce sont les paroles de votre chanson intitulée "tu es mon frère" ??...
Ceci dit, avant d'ouvrir la votre, faites un peu fonctionner vos neurones. Je vous invite depuis le début à aller faire un tour sur le forum "musiques" de Libé, c'est juste un peu plus bas dans la liste des forums que vous avez déjà parcouru !... C'est là où vous aurez sans doute le plus de chance de trouver des fans. M'enfin ,en plus, si vous refusez les conseils, je peux rien vous vous, "mec" !
Quant à votre musique, elle est peut-être bien, je n'en sais rien et je n'en saurais sans doute jamais rien, car l'agressivité de son auteur ne me donne absolument pas envie de la découvrir. Dommage pour vous, parce qu'avec tous les billets qui dépassent de mes poches de gros friqué (d'après vous), j'aurais pu jouer votre mécène ! C'est ballot hein !?... - Mercredi 29 avril à 14h54
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- Inscrit Libé +
- un mécène!!!
- je n'ais besoin d'aucun mécène...gardes tes sous pour jouer a la bourse
tu sais la ou ils investissent ton fric dans des armes pour tel pays
ou pour grossir les poches des milliardaires qui partent de paris a 14h vont chez leur coiffeur a new-york et rentrent diner le soir a 20 h a ibiza...
le premier message que tu m'as adressé etait agressif sans meme me connaitre...je te déranges par mes posts sache que je continuerais
quoi que tu dises...le modérateur auquel tu as si aimablement écris m'as demander cordialement d'éviter les majuscules...arretes de m'insulter en me parlant de mon échec...c'est l'échec qui forges la réussite...quel mérite
y as t'il a tout obtenir en naissant riche ...aucun ils peuvent faire ce qu'ils veulent et ils font quoi???? rien ils partent en vacances a ibiza se défoncent changent de femme tout les 6 mois...je m'en fous du fric
il en faut pour vivre oui...et si ma musique peut me permettre d'améliorer
ma vie ok!! mais etre dans les bacs et remplir les poches des producteurs non merci....
et comme toujours je joins mon lien musical...
http://myspace.com/inox1 - Mercredi 29 avril à 15h41
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- dodcoquelicot (1804)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Ah Dedzone
- a fait tomber la majuscule.
- Mercredi 29 avril à 16h01
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- copepe (3255)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- A Dedzone
- Je vais vous dire à quoi vous m'avez fait penser initialement : à tous ces spams, courriers indésirables et autres arnaques qu'on reçoit dans nos boites aux lettres où on surjoue sur l'émotion pour finir à la fin par nous demander de passer à la caisse pour enrichir quelques mafieux qui profitent du système et de la crédulité des gens...
Le procédé que vous avez utilisé (majuscules pour attirer l'oeil, ciblage toustazimut, un peu d'émotion pour attirer sur votre sort) en est hélas caractéristique...
Les forums sur lesquels vous avez postés vos missives ne sont pas destinés à ça. Celui qui ressemble le plus à votre cas est le forum "musiques" de Libé. C'est aussi celui où vous aurez le plus de chances de trouver des fans. Et bizarrement, c'est un des rares où vous n'êtes pas allé ! Pourquoi ?
J'ai sans doute été agressif avec vous, pour les raisons évoquées ci-dessus. Je n'ai pas voulu vous insulter, si c'est le cas, je m'en excuse. Je voulais surtout essayer de vous montrer, que si vous voulez vous en sortir et vendre vos musiques, vous devriez comprendre que le comportement que vous avez eu, ici, jusqu'à maintenant ne vous aide pas !
A bon entendeur, salut ! - Mercredi 29 avril à 16h10
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- izarn2 (320)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Evidente arnaque...
- En fait le tromblon qui dit qu'il propose un nombre tant d'artistes pour tant d'argent est un enfoiré.
Quels artistes? C'est lui qui les séléctionne? Et sur quels critéres?
Ca la liberté d'expression? Le libéralisme économique?
On se fiche de qui?
Le net les fait crever?
Qu'ils crevent!
C'est la loi du libéralisme, de la nature, de Darwin...
Héhéhéhé!
Bande de pauvres mafieux! - Mardi 02 juin à 02h03
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- caramel2012
- recherche porte parole intelligent
- Si le peuple pouvait ce faire entendre et être intelligent demander un référendum et laisser partir ce gouvernement incompétent, qui attise les feus, les souffrances, les non droits et injustice
Que faire, Liberté Égalité Fraternité ce sont là les bons mots - Vendredi 26 décembre à 22h19
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- aucun
- il faudrait agir
- et oui il faudrait que le peuple francais soit conscient que ont a plus rien a la fin du mois meme avant .donc augmenter les salaires les petits biensur nous les petit car c'est nous qui faisont la croissance du pays si ont nous donne plus ont pourras plus consomer et si les magasin baisser un peux les prix ont acheterais en plus grande quantite .Quand je vois que des commerces se plaigne et qu'il trouve le moyen de fermer une journée dans la seamine et 3 semaine l'été sa doit pas trop être dur pour eux.Bref une grosse gréve une vrais tout bloquer un peu leurs ferais peut être ouvrir les yeux.Et puis les journeaux televise faudrais peut être qui pense a ceux qui ont rien pas de famille ou loin et que pendant les fêtes il sont seul chez eux meme a 4 c'est pas cool de manger des pates a noêl et aux 1 janvier.voilà a bientôt.
- Lundi 29 décembre à 16h04
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- Cépajuste
- L'euro nous protège, qu'ils disent
- Les USA, la Chine et le Royaume-Uni se sont lancés dans une dévaluation compétitive. "L'Europe va devoir subir" écrit Marc Fiorentino. Pas toute l'Europe, seulement la zone euro.
C’est égal : en période de croissance, la zone euro était celle qui en faisait le moins, de croissance ; maintenant que nous sommes en récession, c'est elle qui va en faire le plus, de la dépression.
Quoi qu’il arrive, la BCE nous protège de l’inflation ; quel dommage que nous soyons en période de déflation ! - Samedi 20 décembre à 16h30
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- pazunic
- à cépajuste
- De fait, avec toutes les liquidités qui ont été mises sur le marché, d'abord par le crédit (quel meilleur moyen de fabriquer de la monnaie ?) puis maintenant par les banques centrales pour passer la tempête, nul n'échappera à la dévaluation, et ensuite, à l'inflation...
- Samedi 20 décembre à 21h02
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- vanémel
- A Pazunic et Cepajuste
- Là on sent les mecs costauds en macro-économie. On dévalue, planche à billets, court terme c'est ok, à long terme Pazunic flippe, c'est l'inflation galopante...Trichet s'est fait devancé par tout le monde, avec les anglais qui tirent en premier ont à l'habitude , certes, mais quand même. L 'Euroland pas assez réactif, c'est pas un scoop. Y-a-t-il un pilote dans l'avion?
- Samedi 20 décembre à 21h44
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- pazunic
- à vanémel
- "à long terme Pazunic flippe, c'est l'inflation galopante..."
Non, non, pas de flip ! ;-)
Bien au contraire, je suis serein, je viens d'investir dans le pétrole, les matières premières et les obligations indexées sur l'inflation... - Dimanche 21 décembre à 00h16
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- izarn
- Pseudo liquidité et entubage généralisé
- Les banques centrales sont obligées de liquidifier REELLEMENT!
Car les liquidités des banques ça vaut rien en fait.
Je veux dire que pour eviter la ruine des banques qui ont fabriqué de l'argent virtuel, la BCE les renfloue avec de l'argent REEL...
La BCE n'est pas obligée, elle peut laisser couler les banques, et il n'y aura pas de déflation.
Mais pour des questions sociaux economiques, la BCE est obligée, comme la FED, de subir le chantage.
Erreur, ce n'est pas la finance qui fait des liquidités, mais les Banques Centrales. La finance joue au chantage...
En fait les banques centrales pourraient dire: Rien à cirer de vos papiers, demerdez vous!
Mais non, car les nantis ne veulent pas perdre leurs trésors, le contribuable va payer.
Ca dévalue la monnaie, oui, mais quelle importance si on est exportateur? Par contre si on importe, ça risque de faire mal! - Dimanche 21 décembre à 00h28
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- pazunic
- à izarn
- Nous sommes d'accord sur le mécanisme qui conduit de la bulle spéculative (qui finit forcément mal) à la dévaluation. Vous l'avez décrit dans le détail, pas moi. Ce sont bien les financiers qui sont à l'origine du désastre, en forçant la main des autres acteurs ; l'inaction des banques centrales et des pouvoirs politiques étant impossible parce que suicidaire.
Quant à l'inflation, elle repartira, d'une part pour limiter la récession (mesures de soutien à la demande) et d'autre part du fait de la raréfaction des matières premières (que la crise actuelle ne fait que voiler)... - Dimanche 21 décembre à 18h49
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- izarn
- Pas d'inflation
- Non, si la demande ne suit pas il n'y aura pas d'inflation. Au contraire. En 1929 faute de clients, les prix étaient trop bas, et les entreprises faisaient faillites, chomage et cercle vicieux...
L'inflation est due a une sous-production ou bien à une financement par la planche à billet. Méthode universellement utilisée durant les "30 glorieuses".
Apres Maastrich, les Etats ont été obligés de s'endetter, car la planche à billet de la BCE ne marche plus....
Cette méthode "vertueuse" détruit le potentiel d'intervention des Etats, et peut conduire à les détruire.
La BCE et la FED sont au service de la globalisation carnassière des nouveaux reptiles du XXIeme siècle.
Leur objectif: Détruire les nations pour imposer l'esclavage universel du FRIC. - Dimanche 21 décembre à 00h40
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- pazunic (à izarn)
- petite précision
- "L'inflation est due a une sous-production ou bien à une financement par la planche à billet... les Etats ont été obligés de s'endetter, car la planche à billet... ne marche plus"
On a eu une inflation importante sur les marchés financiers et fonciers depuis plusieurs années. Et, en réalité, les bulles spéculatives sont inhérentes à de la création de masse monétaire par le système financier, avec la complicité des banques centrales. On a donc bien eu de la planche à billet fonctionnant à l'excès, mais pour le bénéfice exclusif de certains marchés... - Dimanche 21 décembre à 19h27
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- Bobo
- Arrêter les banksters
- Après nous avoir fait les poches, ils font celles de l'état.
C'est tout bénef pour eux. - Vendredi 12 décembre à 16h28
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- pazunic
- provoc ?
- Marini vient de proposer la déduction fiscale (des revenus) des pertes boursières pour les petits épargnants (moins de 25000 euros de cession dans l'année).
La gauche vient, bien évidemment, de crier au scandale, mais elle aurait pu tout aussi bien proposer cette mesure. Pourquoi ? - Lundi 08 décembre à 12h18
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- poilonez
- idée à la con
- Actuellement, les cessions de moins de 25000€ échappent à l'impôt en cas de plus values. Marini voudrait que les mêmes cessions bénéficient d'une sorte de crédit d'impôts en cas de moins values.
C'est franchement farfelu.
S'il y a un gain, c'est dans la poche, s'il y a une perte c'est la collectivité qui régale.
Marini vient d'inventer le placement en bourse sans risque, alors que justement la plus-value est la contrepartie du risque. C'est sa seule justification.
Je me demande même si c'est constitutionnel son truc.
Con, c'est sûr, constitutionnel, pas sûr. - Lundi 08 décembre à 13h09
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- izarn
- Marini est un con
- Normal il est à l'UMP.
C'est l'organisation des abrutis constitués en parti politique destiné à séduire les mongoliens. - Dimanche 21 décembre à 00h42
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- pazunic
- à izarn
- Merci pour votre brillante collaboration à notre réflexion...
- Dimanche 21 décembre à 14h57
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- izarn
- A pazunic
- Faut bien rigoler...
- Vendredi 26 décembre à 18h28
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- Cépajuste
- Mesure immorale, injuste et inefficace
- Faire des cadeaux aux épargnants en période de récession n’est généralement pas une bonne affaire, il vaut mieux en faire à ceux qui consomment. Et puis, tant qu’on y est, pourquoi ne pas permettre aux contribuables de déduire de leurs revenus leurs pertes aux jeux ? C’est immoral. Si je risque mon argent, ce n’est pas à l’Etat de m’indemniser. D’autant qu’avant le krach, la bourse avait longtemps progressé, ceux qui ont beaucoup perdu avaient aussi beaucoup gagné juste avant.
- Lundi 08 décembre à 13h18
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- pazunic
- Réponse à ma question
- On a tout de suite vu dans cet amendement un cadeau, injuste, fait aux boursicoteurs. Mais, en plus du fait que MEDEF et UMP étaient contre ;-) la gauche aurait pu le proposer pour la raison suivante : il faut savoir qu'aujourd'hui, si vous êtes un boursicoteur moyen ou important et que vous vendez plus de 25000 euros d'actions , vous pouvez déduire les moins-values que vous avez réalisées sur les plus-values des 10 années suivantes. Si vous êtes un petit boursicoteur (moins de 25000 euros), vous ne pouvez rien déduire, vos moins-values sont définitives. Compte tenu du taux d'imposition (environ 30 %), cela réprésente donc un cadeau fiscal de 30 % des moins-values pour les gros boursicoteurs...
Ceci dit, Poilonez a mis le doigt sur une bonne question : la constitutionnalité de cette mesure. Ca revient en effet à faire un cadeau "après-coup" à une certaine catégorie de contribuables. Il y aurait donc eu rupture d'égalité devant l'impôt, d'où rejet très probable par le CC.
PS : Marini a eu plus de chance avec la suppression de la demi-part supplémentaires des parents isolés. La morale de ces deux histoires, c'est que le fisc gagne toujours ! ;-) - Vendredi 12 décembre à 13h21
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- Je-lis
- Un visionnaire ou un réaliste ?
- "Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat. Si le peuple américain autorise un jour que des banques privées contrôlent leur monnaie, les banques et toutes les institutions qui fleuriront autour des banques priveront les gens de toute possession, d'abord par l'inflation, ensuite par la récession, jusqu'au jour où leurs enfants se réveilleront, sans maison et sans toit, sur la terre conquise par leurs parents".
Thomas Jefferson(3ème Président des USA) 1802 - Mardi 02 décembre à 15h33
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- Cépajuste
- Tordre le cou à la Commission
- Crise financière : que faire ?
Peut-être s’alléger du boulet que représente la Commission européenne.
Les Américains, dans leur malheur, n’ont pas de Commission pour gêner leurs efforts. Ils n’ont pas de Barroso pour leur dire que "si on accepte qu’un pays donne des milliards à ses banques, cela pose un problème de concurrence déloyale qui peut détruire les banques les plus saines."
Pour l’heure, la commission bloque le plan Sarkozy d’aide aux banques. Certes, ce plan est très critiquable. N’empêche que les arguments avancés par Barroso sont stupides. Car ce qui détruit le système bancaire, ce ne sont pas les distorsions de concurrence, mais le manque de régulation, les paradis fiscaux, la circulation sans entrave des capitaux. Et contre ça, on ne le voit pas l’UE se gendarmer, bien au contraire.
On parle maintenant de plan de relance pour éviter la dépression. Et là encore, il faut agir vite, mais la Commission, soucieuse et jalouse de son pouvoir, gardienne de l’orthodoxie libérale et de la rigueur budgétaire, va encore mettre son grain de sel et réduire tout ça à néant.
L’union fait la force, dit-on. Mais l’Union européenne fait la faiblesse, hélas ! - Lundi 01 décembre à 22h02
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- pazunic
- à Cépajuste
- Je suis assez d'accord avec vous, la position de la commission me paraît très peu fair-play, en ces temps de crise. Il semblerait qu'elle souhaiterait des trucs complémentaires, comme l'interdiction de versement de dividende, ou plus généralement, l'assurance que le versement de prêts ne se fera pas par grignotage de parts de marché des autres banques...
La commission semble oublier que cette opération est exactement du même ordre que la nationalisation bancaire qui consiste à remettre du capital là où c'est nécessaire pour que les banques retrouvent un niveau de fonds propres suffisants pour leur permettre de faire leur boulot...
Cette position jusqu'au-boutiste est réellement incompréhensible en ce moment... On ne peut qu'espérer que la commission et Barroso verront rapidement le ridicule de toutes leurs réticences... - Mardi 02 décembre à 12h20
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- Santana
- La commission
- Le plan de relance français n'a rien à voir avec une quelconque nationalisation. Il s'agît purement et simplement d'un cadeau (sans contreparties) fait par Sarkozy à 6 de ses amis banquiers. Pour preuve, si la commission n'a pas accepté le plan français, elle a accepté tous les autres plans de relance. Il est étonnant de voir des gens se réclamer de la gauche défendre cette politique là.
- Mardi 02 décembre à 14h33
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- Cépajuste
- à Santana
- Où avez-vous vu que je défendais le plan Sarkozy ? Je dis au contraire qu’il est critiquable. Mais la Commission l’est également, et les raisons invoquées (distorsions de concurrence) pour bloquer ce plan ne sont pas admissibles. Par ailleurs, la France n’est pas la seule à se plaindre de la bureaucratie européenne qui dresse des obstacles aux plans de sauvetage des banques, la Suède et l’Allemagne ont également exprimé leurs mécontentement.
- Mardi 02 décembre à 16h01
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- Santana
- à Cépajuste
- Effectivement vous ne défendez pas le plan Sarkozy, vous défendez le droit de chaque Etat membre à la liberté de suivre la politique qui privilégie au maximum ses propres intérêts même si ces intérêts nationaux nuisent à ceux des autres pays membres.
Sous couvert d'une critique de la libre circulation des capitaux et des principes de la libre concurrence, vous défendez le "chacun pour soi" économique des pays membres de l'Union.
Bon, vous êtes un souverainiste, c'est votre droit.
Quant à la bureaucratie européenne, elle fait le travail pour laquelle elle est payée: Faire respecter les règles que les dirigeants élus des Etats membres ont signé et décidé de s'imposer à eux-mêmes. Où est le problème ? - Mardi 02 décembre à 17h07
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- Cépajuste
- à Santana
- Le problème, c’est que la récession s’étend, que chaque jour des entreprises licencient, font faillite faute de crédits, et pendant ce temps-là monsieur Barroso disserte sur les dangers des distorsions de concurrence, un peu comme Trichet autrefois fantasmait sur les risques d’inflation.
- Mardi 02 décembre à 17h47
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- Santana
- à Cépajuste
- Si le gouvernement était bien conseillé, jamais il n'aurait présenté un tel plan de relance qui contrevenait manifestement aux règles les plus élémentaires des traités européens. La vérité c'est que ce gouvernement a essayé de faire gentiment passé en loucedé son cadeau aux banquiers, croyant sans doute que dans le climat actuel, la CE fermerait les yeux.
Il s'est chopé et essaye de faire porter le chapeau à la commission: vous vous en faîtes ici le brillant porte-parole. Félicitations! - Mardi 02 décembre à 18h14
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- pazunic
- à Santana
- Vous pensez vraiment que la dotation de 10 milliards aux banques françaises, c'est juste un cadeau comme ça, aux banquiers, amis (?) de Sarkozy ? Vous oubliez juste un petit détail : c'est qu'il existe un ratio bancaire minimal fonds propres/prêts consentis. Des fonds propres qui diminuent, c'est environ 10 fois moins de prêts possibles. Je vous parle pas de l'impact sur l'économie réelle, ça je pense que vous pouvez le comprendre... Vous oubliez aussi que ce "cadeau" est relativement couteux (8 pour cent minimum de rendement pour l'Etat)...
Pour résumer, que ce soit nationalisation ou apport sous la forme retenue par le gouvernement français, il s'agit de reconstituer les fonds propres des banques, pour éviter que l'économie ne s'enraye, par absence de prêts aux entreprises ou particuliers... - Mardi 02 décembre à 17h54
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- vanémel
- A pazunic
- Arf..si on veut pousser le bouchon jusqu'au bout sachez qu'il existe aussi des banques dites 'alternatives'. Cepajuste a raison les orientations de la commission vont toujours le même sens. Du lèche-bottisme au dogme néo-libéral. Barroso me sort par les trous de nez, itou.
- Mercredi 03 décembre à 09h27
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- pazunic
- à vanémel
- Oui ! Et en fait, c'est le vrai métier de la banque. Utiliser ses dépôts pour permettre le développement économique par le biais de prêts aux acteurs économiques (entreprises et particuliers) du pays.
Ce vrai métier a été en fait oublié, par appat du gain. De la même façon lorsque je m'assure dans une mutuelle, je n'ai pas envie que mon argent serve à autre chose que l'assurance des sociétaires. On a trop vu de dérives ; des mutuelles (dont elles ne devaient avoir que le nom) se lancer dans des diversifications immobilières ou boursières pour faire du fric avec l'argent des sociétaires. Je suis d'accord pour que cela puisse exister, mais il importe avant tout que cela soit dit dès le départ, plutôt que de découvrir un jour que c'est à l'assuré par l'augmentation de ses cotisations de payer les errances des dirigeants... - Mercredi 03 décembre à 14h46
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- Santana
- à pazunic
- Mais en quoi demander un minimum de contreparties à ce prêt vous gêne-t-il ? D'autant que ce prêt va venir alimenter les fonds propres des banques, dont on nous a dit et répéter qu'elles se portaient bien et pourrait à terme bénéficier à leurs actionnaires. Et une fois de plus certains viendront (à juste titre) râler qu'on a "privatisé les profits et nationaliser les pertes".
je ne suis pas opposé au principe d'un plan de relance français, mais il me paraîtrait cohérent de freiner la tentation du banquier d'améliorer ses résultats ou ses positions sur le marché au lieu de prendre plus de risques... - Mercredi 03 décembre à 20h35
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- Cépajuste
- à Santana
- Si la Commission demandait aux banques des contreparties en terme de prêts aux entreprises et aux ménages, on comprendrait, et même on l’approuverait (c’est d’ailleurs ce qui est prévu, quoique insuffisamment, dans le projet de prêts subordonnés). Seulement ce n’est pas ce genre de critiques que l’on entend de la part de Barroso. Son seul souci dans cette affaire, ce sont les distorsions de concurrence et le risque de fragmentation du marché unique. C’est ce qui ressort de ses propos tenus au grand jury dimanche soir, sur RTL.
- Mercredi 03 décembre à 21h54
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- Santana
- à Cépajuste
- Plutôt curieux votre sortie sur Barroso: Vous vous plaignez de voir la commission s’occuper uniquement de ce qui est de sa compétence, sans s’insinuer dans ce qui est de la compétence des Etats-membres ?
Voir la commission demander à ce que les Etats-membres appliquent des textes qu’ils ont eux-mêmes signés et ratifiés ne me choque pas: c'est son boulot. - Mercredi 03 décembre à 23h52
- Signaler au modérateurRépondre
- Cépajuste
- A Santana
- Vous prenez un malin plaisir à ne pas vouloir saisir mon propos, je vais donc mettre les points sur les i au risque de me répéter.
Le projet de prêts subordonnés aux banques est certainement très critiquable car il ne comporte pas suffisamment de contreparties et il aurait été préférable d’entrer dans le capital des établissements avec une présence dans les conseils d’administration.
Cependant ce n’est pas ce genre de critiques pertinentes que fait la Commission.
Certes, vous me direz qu’elle reste dans les limites de ses compétences. Seulement, compte tenu de la situation de crise exceptionnelle, on pourrait espérer de sa part une plus grande célérité (car elle n’a toujours pas donné son feu vert) et une plus grande souplesse dans l’application de ses dogmes sur la concurrence (et là je juge les propos de Barroso et de la commissaire Kroes). Il me semble que la priorité, c’est de sortir de la crise. Barroso s’occupe de mettre des PV à l’ambulance au lieu d’aider à sauver les malades, c’est cela qui est choquant. - Jeudi 04 décembre à 10h24
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- pazunic
- à Santana
- Cépajuste a tiré plus vite que moi, pour la réponse à votre question...
PS : le fait que les banques françaises ne se portent pas trop mal (notamment par rapport à d'autres, anglo-saxonnes) n'empêche pas que la dégradation de leur ratio Cooke pénalise leur capacité de prêts. C'est en ce sens qu'il convient d'analyser l'aide française qui est moins une aide aux banques qu'un soutien aux entreprises endettées... - Mercredi 03 décembre à 23h37
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- Santana
- à Cépajuste et Pazunic
- A vrai dire je ne sais pas quoi répondre sur la lenteur de la commission à répondre: 1.je ne sais pas combien de temps elle a mis pour les autres plans; 2. Quand il y a vraiment urgence (Dexia), elle avait su faire vite.
Il me semble au contraire très important que la Commission fasse en sorte que les Etats ne tirent pas chacun dans leur sens de leurs intérêts nationaux au détriment des intérêts des autres Etats et que la solution d'un Etat-membre ne devienne pas le problème d'un autre Etat-membre.
Le "chacun pour soi économique" des Etats ne vous dérange pas, souffrez que ce ne soit pas mon cas... - Jeudi 04 décembre à 17h55
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- Cépajuste
- A Santana
- Le "chacun pour soi", c’est ce qui s’est toujours fait en Europe. Pourquoi croyez-vous que les "critères de convergences" de Maastricht, puis le pacte de stabilité n’ont jamais été respectés par personne ? Que les plans de sauvetages des banques, puis les plans de relance économique sont faits séparément, malgré l’affichage unitaire qui nous est présenté ? Que le budget de l’UE est ridicule et que la BCE se refuse à jouer le rôle d’une vraie banque centrale comme la FED ? Le combat d’arrière-garde de Barroso accroché à son dogme de la concurrence libre et non faussée, alors que le navire sombre, a quelque chose de ridicule et de pathétique. Mais il faut vous y faire, comme l’a dit Merkel à Sarkozy : "à chacun sa merde." Ce n’est pas très élégant mais c’est du réalisme politique et économique. Maintenant la question est de savoir si on a le droit de ne pas couler seul où si l’on est obligé de couler tous ensemble pour respecter les règles figées et datées de la Commission.
- Jeudi 04 décembre à 20h27
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- Santana
- à Cépajuste
- Mouais c'est pas du réalisme politique c'est du fatalisme. Je ne vois pas vraiment pourquoi, sous le prétexte fallacieux que les Etats cherchent à tout prix à protéger leurs intérêts nationaux, la commission devrait baisser les bras. Dans le même ordre d'idée à quoi bon l'ONU ? l'OMC ? le protocole de kyoto ? Tous ces organes internationaux où les Etats s'efforcent de s'entendre, de se mettre d'accord entre eux ? Ben non, "chacun sa merde": Face au réchauffement climatique, à la faim dans le monde, aux guerres du pétrôle et de l'eau, il semble préférable de mettre la tête dans le sable et de vivre heureux jusqu'à l'apocalypse. Dîtes-moi, vous êtes de gauche cépajuste ? Parce que j'ai un doute là !
Il suffit d'aller voir les chiffres de l'eurobaromètre avant et après la crise, ils sont édifiants. Même au Royaume Uni, ils ont envisagé d'entrer dans l'union monétaire; c'est marrant non ? Ou d'aller jeter un coup d'oeil à ce qui se passe en Islande ou en Hongrie, des pays qui n'ont pas l'euro et qui ont été bien plus durement touchés que nous.
Au passage vous racontez un peu n'importe quoi: je vous signale que de tous les pays concernés par le pacte de stabilité nous sommes les seuls à être au-dessus des 3% de PIB et actuellement, et parmi les 10 pays candidats à l'euro, seule la Hongrie a un déficit supérieur à 3% du PIB. D'autre part, les traités prévoient une suspension du pacte de stabilité en cas de "circonstances exceptionnelles", ce qui est le cas et je ne serai pas surpris qu'une suspension temporaire du pacte soit décidée prochainement.
Il me semble évident que les petits pays européens ne s'en sortiront pas seuls face à des géants actuels ou en devenir comme les USA, la Russie, la Chine, l'Inde ou le Brésil. Ce qui est ridicule et pathétique, cher cépajuste, c'est de continuer à croire que nous dominons encore la planète, alors que déjà elle ne nous appartient plus.
Si nous faisons encore comme si nous n'avions pas besoin des autres, c'est que nous refusons de voir les énormes changements qui sont en cours. Tout nous pousse à l’intégration pour survivre économiquement, culturellement, politiquement, militairement. On devrait plutôt dire les choses comme ça.
Et si on doit réussir ou couler ce sera tous ensemble Cépajuste, parce que tout seul on coulera, c'est sûr. - Vendredi 05 décembre à 02h18
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- pazunic
- à Cépajuste et Santana
- Je crois que Cépajuste a parfaitement résumé la situation en disant que la commission est en train de mettre des PV à l'ambulance plutôt que de sauver des malades. Santana reste sur un principe global qui est tout à fait respectable en situation normale, mais absolument mortel pour nos économies dans le contexte actuel...
D'ailleurs, on voit que la commission a commencé à analyser le ridicule de sa position puisqu'on apprend maintenant que cette partie du plan français a de grandes chances d'être finalement accepté...
Et je pense qu'il faut être un peu dingue ou parano pour croire que dans la situation actuelle, l'objectif des banques françaises aidées va être d'aller piquer des clients aux autres banques européennes. Elles ont déjà bien du mal à maintenir les lignes de crédits de leurs clients actuels, alors... - Vendredi 05 décembre à 12h32
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- Cépajuste
- à Santana
- Le pacte de stabilité porte sur un ensemble de critères et pas uniquement sur le déficit. Il faut par exemple un endettement public maximal de 60 % du PIB, et très peu de pays respectent ce critère.
- Vendredi 05 décembre à 15h11
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- Santana
- à Cépajuste
- Oui mais il y a une hierarchie dans les critères: c'est celui du déficit public qui est le plus important. Celui de la dette publique n'étant qu'un indicateur qui doit tendre vers 60% du PIB...
- Vendredi 05 décembre à 16h18
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- Cépajuste
- à Santana
- Oui enfin, je n'ai pas parlé de hiérarchie, j'ai juste écrit (et vous le confirmez) qu'aucun pays ne respectent tous les critères de convergences, et celui de l'endettement public est tout de même très important. Par ailleurs, contrairement à ce que vous dites, la France a respecté les 3 % de déficit en 2007 puisqu'elle a fait 2.7 %.
- Vendredi 05 décembre à 17h18
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- Santana
- à pazunic
- "qu'il faut être un peu dingue ou parano pour croire que dans la situation actuelle, l'objectif des banques françaises aidées va être d'aller piquer des clients aux autres banques européennes".
Regardez le cas de la Commerzbank qui a bénéficié d'un prêt de 8 milliards d'euros, lui permettant de racheter son concurrent Dresdner Bank et donc le portefeuille de ses clients...
Bref, Sarkozy apporte du quasi capital à des banques françaises par un prêt (8%) inférieur au prix du marché, sans aucune contrepartie ni contrôle et dont en plus le coût diminuera vraisemblablement avec le temps. Pire: l'Etat ne peut même pas transformer ces tîtres en action (pour bénéficier d'une éventuelle remontée des cours de bourse) et les banques ont tout intérêt à attendre le plus longtemps possible (après 2020 ?) avant de rembourser puisque ces tîtres subordonnés à durée indéterminée, puisqu'aucune incitation à rembourser rapidement n'a été installé.
Ainsi il est probable que dans 10 ans, les banques continueront d'utiliser gratuitement ce capital consenti par l'Etat pour faire de fructeuses affaires et longtemps après la crise du crédit...
Mais sinon à part ça je dois être parano...
Moi je crois que le dingue ici, c'est celui qui croit naïvement que les banques après avoir nous avoir entrtaîné dans la crise financière de la manière qu'on connaît, ne vont pas recommencer dès qu'elles en auront l'occasion. Occasion, dont le plan de relance français est d'ores et déjà le 1er avatar....
Tout ça sous les applaudissements de Pazunic et Cépajuste.
Consternant ! - Vendredi 05 décembre à 16h02
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- Cépajuste
- Santana
- Comment pouvez-vous dire sérieusement qu'un taux de 8 % est inférieur au taux du marché ?
- Vendredi 05 décembre à 16h35
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- Santana
- à Cépajuste
- Alors je le dis très sérieusement: 8 %, c'est nettement inférieur au CMPC actuellement en vigueur sur le marché (entre 10.7% et 13.5%).
Coût Moyen du Capital, ça vous dit quelquelque chose Cépajuste ? - Vendredi 05 décembre à 17h51
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- Cépajuste
- Santana
- D’abord il s’agit d’un prêt et le coût moyen pondéré du capital n’est pas la bonne référence.
Ensuite, si vous imaginez qu’avec la crise que nous traversons, les banques vont servir à leurs actionnaires des rémunérations de 15 %, vous vous faites des idées. Ce temps-là est fini. - Vendredi 05 décembre à 19h24
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- pazunic
- à santana
- Un poil de mauvaise foi, le Santana au sujet de l'opération Allianz/Dresdner/Commerzbank. Cette fusion-acquisition était prévue avant le déclenchement de la crise... Mais bon, c'est pas vraiment le sujet.
Prêt à 8 % : ça m'étonnerait que les banques conservent longtemps ce truc, si elles le peuvent, c'est 2 fois le coût de l'argent, et encore, avant la baisse du taux BCE...
Titres subordonnés : c'est un dispositif tout à fait réglo pour augmenter les fonds propres des banques, pourquoi les autres n'y ont pas pensé ? Mystère. Et maintenant, jalousie ??
Petit détail que vous oubliez aussi : si l'Etat avait du acheter des actions de nos banques pour avoir au moins la minorité de blocage, c'est pas 10 milliards qu'il aurait fallu, mais 30 ou 40 ! Un peu couteux par rapport au dispositif actuel, non ?... En tant que contribuable, je préfère comme ça !...
Enfin, vous parlez de renouvellement de crise, et je vois mal en quoi le dispositif actuel est plus "vicieux" qu'un autre, qui serait, je me répête, bien plus couteux pour le contribuable.
De toutes façons, on en arrive à discuter pour rien, puisque comme je l'ai indiqué, la commission va finir par se ranger aux arguments français, c'est donc, a fortiori, qu'elle a du estimer que ce n'était pas si grave que ça...
PS : et, SVP, ne prenez pas la mouche aussi vite, ce n'est pas à vous que je pensais quand je parlais de dingue et de parano, mais de nos amis de la commission... - Vendredi 05 décembre à 21h04
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- Santana
- explications (à Pazunic et Cépajuste)
- à Cépajuste: il faut tout vous expliquer à vous! Le coût moyen pondéré est bien la bonne référence, ce prêt (à 8%) permettant d'augmenter les fonds propres des banques, il est à comparer avec le coût représenté par le retour sur investissement d'un actionnaire (actuellement entre 10 et 14%).
à Pazunic: Je ne vois pas en quoi le fait que cette fusion-acquisition était prévue de longue date est un argument pertinent. Il ne vous a pas échappé que la valeur des actions de Commerzbank a chuté ces dernières semaines; menant l'opération d'acquisition de Dresdner à l'échec. Heureusement le plan allemand est là....
Je rappelle que ces 10 milliards de titres subordonnés font partie d'un plan de recapitalisation de 40 milliards, 10 milliards que l'etat s'est interdit dans l'avenir de récupérer en plus-value boursière. Pas sûr que le contribuable y gagne...
Enfin, et contrairement à la com. de Lagarde et ce que vous pensez, la commission ne se rangera pas purement et simplement aux arguments français: il y aura un compromis. Le taux de rendement des tîtres subordonnés sera vraisemblablement augmenté, surtout s'il y a distribution de dividendes. - Vendredi 05 décembre à 22h54
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- pazunic
- à santana
- "10 milliards que l'etat s'est interdit dans l'avenir de récupérer en plus-value boursière. Pas sûr que le contribuable y gagne..."
En tout cas, le contribuable y gagne dès maintenant puisque l'Etat emprunte à 4 % et refile à 8 % aux banques !
PS : et je vois dans votre post une confirmation claire du pompage sur l'article de J. Quatremer, qui lui aussi parlait de compromis ! ;-) - Samedi 06 décembre à 15h34
- Signaler au modérateurRépondre
- pazunic
- à santana (suite et fin)
- Je viens de découvrir, amusé, que votre argumentaire est intégralement pompé sur un article de Jean Quatremer, enfin pour la partie qui vous arrange (le cadeau fait aux banques), mais pas pour l'erreur de la commissaire européenne sur la question de la concurrence. Quoiqu'il en soit, Santana, ne faites quand même pas une confiance aveugle aux journalistes, même aux meilleurs d'entre eux !... ;-)
- Samedi 06 décembre à 01h43
- Signaler au modérateurRépondre
- Cépajuste
- à Santana
- Non, je ne suis pas d’accord, le coût du capital n’est pas la bonne référence, car il s’agit d’un prêt à taux d’intérêt, donc sans risque. Ensuite il faut prendre en compte les contreparties demandées par l’Etat, car contrairement à ce que vous dites, les banques ont pris des engagements en terme d’objectifs de prêts pour obtenir cette aide. Le taux d’intérêt résulte de l’ensemble des conditions, et dire comme la Commission qu’il faut de 10 %, c’est un peu simpliste. Avec un taux élevé, il est probable que les banques n’auraient pas été intéressées et l’opération aurait été un flop. Dans cette affaire, l’Etat est demandeur car il veut recréer les conditions de liquidités d’avant la crise.
Ensuite, même si l’on prenait cette référence, il faudrait alors faire le calcul en fonction des éléments bilantiels de chaque établissement et des prévisions de leurs résultats. Avez-vous fait ce calcul ? Non je présume et moi non plus. Mais il y a fort à parier que le montant donnerait un taux relativement faible, d’abord parce que les banques ont peu de fonds propres, ensuite parce que la rémunération du capital est en chute libre du fait de la crise financière qui touche particulièrement le secteur bancaire. - Samedi 06 décembre à 10h07
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