Cinéma
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- lyzan (48)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- A Single Man, de Tom Ford ..
- Superbe film. Tout en finesse et élégance.. Restitution fidèle des années 60. Interprétation magistrale de Colin Firth, tout en retenue.
La photo est très belle, avec un jeu subtil sur les couleurs (tantôt "franches" : la "vraie vie", tantôt grisâtres : la "morne" vie subie) ..
Histoire émouvante, sans pathos ni mélo. La musique est en phase avec le déroulement..
Aucune réserve. Pour moi, une totale réussite ! - Mardi 02 mars à 12h19
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- beru_von_88 (1946)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Merci !
- Vancouver a totalement éclipsé Star Wars, c'est bien.
Hier revu La Petite (Pretty Baby) de Louis Malle, j'adore ce film ! je l'adore ! Excellent reportage après d'ailleurs.
Le film de l'année 2009, le mien en tout cas, à savoir Le Prophète a été récompensé. C'est un film qui va m'être affectivement très... fort, je dirais. Très, très fort.
Béru - émotions - Lundi 01 mars à 20h24
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- commode (1071)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Vu pour la première fois,
- La Petite. Beau film, c'est vrai, mais avec une étrange atmosphère cependant qui l'habite, enfin qui réside en lui, devrais-je dire.
Les images sont belles, les acteurs - et notamment Brooke Shields dont ce fut le premier et dernier grand rôle - sont excellents, l'histoire originale et forte et la mise en scène soignée, comme les décors.
On y apprend par ailleurs que la superbe Susan Sarandon a des seins somptueux et que Antonio Fargas, le Huggy de Starsky et Hutch, est bon acteur et joue du piano (enfin je crois que c'est lui qui joue - du piano).
Bien à vous.
- Lundi 01 mars à 22h43
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- beru_von_88 (1946)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- La Petite
- Où la chronique de Storyville par son quartier rouge, le cœur battant de toute ville.
Chronique qui ne prend pas parti pour ou contre la prostitution, qui se contente (et c'est énorme !) de décrire le plus exactement possible (photographiquement dirais-je) la vie des michetons, des putes et des excentriques de la Nouvelle-Orléans. Le tout avec une musique juste superbe.
Puis après une certaine tolérance pour ces bordels où vient juste de naître le jazz et sa réputation sulfureuse, le retour de l'ordre moral, de l'hypocrisie, parfaitement incarné par cette mère qui épousera l'ordre bourgeois pour se ranger et qui, au final, casse cette histoire d'amour, certes incongrue mais réelle, entre Papa et Violet...
Où, si l'on est curieux, on a aussi un bout de l'histoire de la photographie qui eu pour "mission" de tout inventorier lors du développement fulgurant de ses débuts, ce qui passa aussi par le nu pornographique... et donc de l'histoire d'Ernest J. Bellocq, photographe de son état. À ce titre, chaque plan du film est une petite merveille de composition. Et moi, cela me rappelle étrangement Lewis Caroll et ses jeunes modèles dont Alice Liddell. Mais sans doute je m'égare...
Quand je disais que j'adorais ce film !
Béru - "ce monde cruel est un bordel où naissent des petits enfants" - Mardi 02 mars à 07h24
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- brikaberce (90)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Audiard et la Reine Isabelle
- Cette cérémonie des Césars a couronné tout ce qui s'est fait de mieux en cette année 2009 ; un film coup de poing multirécompensé ( réalisateur , meilleur acteur et en même temps meilleur espoir , une première , et meilleur second rôle .....)
Quant à Isabelle Adjani , elle mérite encore une fois son César . Elle est pour moi une véritable Star : ce mot qui est mis maintenant à toutes les sauces pour désigner n'importe quel acteur ou actrice , mais qui prend tout son sens lorsqu'il s'agit d'elle . Les autres nominées sont certes excellentes
mais elle est la seule , dans ses choix de projets et son talent , à être au-dessus . Isabelle Huppert est une de celles qui pourrait soutenir la comparaison , mais il y a chez nous un fabuleux vivier d'actrices et d'acteurs qui deviendrons d'authentiques Stars . - Dimanche 28 février à 17h04
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- dodcoquelicot (1804)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Pour ma part, this morning...
- Voilà ce que je répondais ce matin, en vrac et spontanément à celles et ceux qui ont critiqué Un Prophète, allant même à parler " d' Arabe de service " et de " voyoucratie ". Ceci n 'est pas du trolling stones, peut-être un peu de paresse, juste un copié/collé : je pense avoir tout dit ou presque quant à la soirée d'hier.
" Méfiez-vous des gens qui se lèvent tôt, ils persifflent déjà derrière votre dos...
Que des snobinards pantouflards, imbus de leur personne et de mauvaises foi qui réagissent ici ( ont-ils vu le film ? ) . Même une Evelyne qui parle de " l'arabe se service " ( et vous, vous êtes la potiche - j'aurais pu dire raciste - de ces lieux ? ) et d'une éventuelle Maffia Corse qui peuplerait nos prisons continentales ?! Hé, il ne faut pas se tromper d'île, et la France n'est pas les US du siècle dernier avec sa vraie Maffia Sicilienne ( ce que l'on - les Corses et certaines critiques - reproche justement à Audiard, d'avoir trouvé une communauté qui pourrait rivaliser avec la mafia transposé à l'Américaine ). Et puis vous oublier les Africains chère dame de Poitiers ?
J'en ai même lu un ou une, disant le plus mauvais film de " M. " ( sic ) Audiard !!! Encore un qui en est resté aux Tontons flingueurs, usés jusqu'à la corne !!
Et Scorsese, vous en pensez quoi ? Il faisait jouer son " rital " de service " et n'est-ce pas la " voyoutocratie " - ej vous reprends - qui triomphait. J'imagine chère Evelyne - et d'autres - qu'après votre douche matinale ( j'ai encore les coui... sales au moment où je vous parle ) , votre brunch et votre pomponnage de pomponette pour aller déjeuner chez les parents du dimanche du coin ( n'oubliez pas les gâteux ) , vous avez regardé ces Césars de M... bien au chaud dans votre canapé et bien sûr préféré ces nullissimes blagues ou sketches potaches ( en petit/grand comité ) entre deux prix. Matez aussi " la robe de service ". Merci pour la Journée de la Jupe et le récompense pour I. Adjani, S. Signoret de fin de carrière, terrible, émouvante et qui a pactisé avec Diams.
Bon, revenons au meilleur film Français depuis des lustres, parce qu'en plus il n'est pas Français, il peut rivaliser avec l'International. Ne crachons pas dans la soupe et ne boudons pas notre plaisir comme disent les ploucs des jts.
D'abord, il n' y a pas " d'arabe de service " , ni d'Arabe tout court. Un mec sympa, une " bonne gueule ", un super acteur, et un bon film, avec encore des acteurs qui du simple figurant au second rôle remettent à leur place le cinéma des belles années : un film c'est aussi les autres personnages, avec diversité ,et caractère et non deux héros qui se causent, se roulent une pelle ( ou pas ) puis se quittent, etc...
Je n'ai pas vu ce film comme un film sur l'univers carcéral, ce sont eux, vous qui le dites, j'ai vu un excellent polar et film noir avec du suspens, un décor, un jeu d'acteurs ( encore !!! ) , une lumière et une photo hors pair. OUi, Merci Jacques et à toute la bande de m'avoir fait goûter, voire croquer à pleine dents, cette année 2009, morose, grise, froide, et bourrée de vaccins, merci de m'avoir fait m'évader de notre prison en me passant les clés de la vôtre !!! "
Merci ! - Dimanche 28 février à 20h49
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- brikaberce (90)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- ++++++
- Je plussoie à tout ce que tu viens de nous dire : c'est Le Film de cette année dans lequel tous les acteurs , des personnages principaux aux dernier des figurants ( comme l'a précisé Audiard dans ses remerciements ), ont porté un scénario de la meilleure façon qu'il soit .
J'ai entendu quelques réflexions au sujet de l'origine du personnage principal qui venaient plus d'un populisme franchouillard et ignorant de la chose cinématographique que d'un cinéphilisme avéré dont l'oeil critique s'attache plus à la qualité d'un scénario et aux talents des acteurs quels qu'ils soient .
Il n'y a que des films avec des personnages et celui-ci est le plus important de cette année ....////
J'avais oublié dans mon précédent post de mentionner l'excellent et vibrant hommage qu'a fait Luchini à la mémoire d'Eric Rhomer . - Lundi 01 mars à 08h49
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- arturop (350)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- A DODCOQUELICOT
- " Merci de m'avoir fait m'évader de notre prison en me passant les clés de la vôtre" écriviez-vous hier soir en terminant votre post sur le film d'Audiard (que je n'ai pas vu et que vous m'avez donné envie de voir!). Je vous cite pour rebondir sur votre réponse à ma playlist.
"Ouille...c'est pointu"... oui et non! et plutôt non car c'est avant tout un choix sensuel aussi paradoxal que cela puisse paraître. Les musiques que je cite m'ont amené à des moments bien précis à "m'évader de ma prison". Plutôt celles-ci que d'autres!
J'ai vu ainsi l'opéra "Einstein on the beach" de Philip Glass à Avignon en 1976! Cinq heures d'envoutement sur une musique répétitive et minimaliste magnifiée alors par la mise en scène de Bob Wilson. Au bout d'une heure, plus de la moitié de la salle était partie, mais, déjà, dès les premières minutes, j'avais -senti- que le musicien me "passait ses clefs". Je n'avais plus alors l'envie de les perdre... C'était ainsi!
Aussi "Le Marteau sans maître" de Pierre Boulez jouant René Char:
" SADE, L'AMOUR ENFIN SAUVE DE LA BOUE DU CIEL, CET HERITAGE SUFFIRA AUX HOMMES CONTRE LA FAMINE"...
Le dernier dans ma liste, mais le premier! Don Giovanni de Mozart! Mozart et Da Ponte...Mozart saisit le canevas du librettiste et fait -aboutir- la légende!
La sophistication technologique dans la musique même a eu très vite son revers dans l'inévitable entropie. C'est ainsi qu'à propos de Mozart et Da Ponte, Pierre Jean Jouve écrivait:
"Heureux esprits de ces grands âges , dont le don était si prodigieux, qu'ils n'avaient qu'à le laisser agir pour que la matière en fût transformée" ( Le Don Juan de Mozart)
Coltrane/Expression... Souffle éperdu sans fin... Et vibrations du silence! Corea...
Les voix entremêlées de Laborintus jusqu'au cri! Alors..."Soleil cou coupé" ( Apollinaire)
La liste n'est pas close...
Merci encore pour votre beau texte sur Audiard. - Lundi 01 mars à 23h17
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- mailimailo (1137)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Une exécution ordinaire
- Vu ce film hier soir. Et découvert un auteur.
Pour son premier film, Marc Dugain fait fort. Il y a, "sous" ce film, un roman du même Dugrain que je lirai. Il est l'auteur du scénario du très réussi film de Dupeyron "La chambre des officiers" il y a une douz
Cette fiction (avec ses terribles et somptueux dialogues) sur la liaison non sexuelle entre une jeune femme médecin et le presque mourant Joseph Staline est proprement scotchante.
André Dussollier fait presque peur par son talent de mimétisme et de justesse.
Seul bémol, la couleur "maronasse" qui fatigue la vision et n'apporte rien (au contraire) à cette magistrale narration. - Mercredi 24 février à 19h06
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- mailimailo (1137)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- douz, etc.
- Sorry pour le clic malencontreux qui me coupa le sifflet !
Une douzaine d'années auparavant... tc. - Mercredi 24 février à 20h20
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- dodcoquelicot (1804)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- J'ai vu Shutter Island
- La semaine dernière, je ne vous dirai pas comment et on s'en fout.
Au départ, on se dit : " merde, chapeau mou et tête à claques ( Di Caprio, nouvel acteur fétiche de Scorsese et un peu jeune cependant pour jouer les flics à la De Niro ) , police d'après-guerre, prohibition, le bateau( on pense à J. Huston ) , L'île Noire ( comme dans Tintin ) , Hitchcock aussi, ses premiers, Blake and Mortimer, bref l' ultra-classique du flic ou voyageur et sans famille mais avec foi et loi, est de retour !
Et puis, on se laisse prendre, on oublie le " donnez-nous notre blockbuster quotidien" , notre énième polar copié sur écran noir, forcément mieux que celui d'hier et moins bien que celui de demain... L'ambiance est glauque et rejoint les films expérimentaux et/ou fantastiques d'avant-guerre cette fois, Lang au hasard : ces toubibs terribles, ces fous nus, enterrés dans la misère des cachots, cette île, ce phare, symbole de rédemption - chère à MS - et de départ, ces " choses " qui ont dû exister, qui existent peut-être encore, la mort, la vermine, l'homme au plus vil de sa forme ( sic ) ...
Je ne vous dirai pas la faim, à pleurer. Scorsese est toujours un grand et crée avec hier ce qui sera demain. Scorsese, je t'aime, merci de nous faire ( re ) découvrir ces cauchemars qui nourrissaient nos nuits d'enfant, merci de toujours croire au Cinéma et de nous le faire partager, nous l'offrir même.
- Mardi 23 février à 21h15
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- dodcoquelicot (1804)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- mi-flic, mi-critique
- Les Inrocks encensent Shutter, Libé le descend. Qui a raison , qui a tort ? Les deux mon capitaine.
- Vendredi 26 février à 10h34
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- joanb (106)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- L'île du Dr. Scorsese
- Moi j’ai aimé, mais...
Mon problème c’est que à un réalisateur comme Scorsese je lui demande toujours plus que aux autres (il nous a mal habitues !) et celui-ci, je pense que c’est une œuvre mineur dans sa filmographie.
J’ai été captive du début. Le bateau qui surgit de ce « no man’s land » (no man's water ?) blanc comme l’amnésie. Aussi cette arrive dans l’île et cette travelling vertigineux de l’entré à l’hôpital psychiatrique. La présentation des personnages nous rappelle un certain cinéma noir américain des années 40, les éléments du décor avec son phare, ses falaises, le pavillon mystérieux et interdit, nous renvoient à un cinéma ancien de suspense psychologique (La maison du docteur Edward ou Suspicion de Hitchcock). Et un plus, tout raconté avec une grande maîtrise du rythme cinématographique. Difficilement de ne pas être prit !
Si vous n’avez pas vu le film mieux de vous arrêtez ici !!
Mais j’ai un problème avec ce genre de scénarios. C'est-à-dire, quand on est embarqué pendant plus d’une heure dans une série de conflits dramatiques et que la résolution finale est basée sur un état de rêve, d’hallucination ou de paranoïa du protagoniste. Je me sens toujours un peu arnaqué et le film se dégonfle devant moi. Je me dis que le scénariste peut faire n’importe quoi car à la fin du trajet tout va être que un rêve.
Bien sur, il n’y a pas que ça ! Et on ne peut pas comparer ce film a d’autres comme L’escalier de Jacob (j’avais détesté !) ou a The Game (Fincher avais déjà utilisé un procédé semblant pour Fight Club) ou le scénariste triche sans honte.
J’ai lu que la critique du libe (je ne suis pas très passionné par les critiques cinéma des inrock !) et je la trouve très pauvre. Je n’ai rien à foutre du régime du Di Caprio ! J’imagine qu’il est fâché par le jeu des comédiens car ils arrivent à bouger plus d’une sourcille et pour un critique moderne c’est trop.
- Lundi 01 mars à 18h05
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- brikaberce (90)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- What's Up Doc ?
- Lu le bouquin : Shutter Island n'est pas le plus beau Lehane, mais il contient des passages bouleversants dans son final. On fouille l'humain dans ce qu'il y a de plus douloureux et inacceptable. La forme est nouvelle, épouse le thriller et c'est l'infini complexité des personnages qui impose l'interrogation, la stupeur et la détresse. La tension n'est pas narrative, elle naît des troubles, des ressentis.
Je verrai le Scorcese Jeudi ; j'essaierai de voir si un parallèle est possible car l'adaptation semblait casse-gueule . On en reparle . - Lundi 01 mars à 18h27
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- dodcoquelicot (1804)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Joanb
- Une chose est sûre, on ne peut raconter ce film ( ce que disait Libé - critique moyenne effectivement ) : là, je ne dirai pas où, mais en parlantdu psychisme de ... , tu as dévoilé sur 2 phrases toute l'intrigue - et la fin même !
J'ai adoré pourquoi, parce que j'adore ( cela me rappelle mon enfance quand je me perdais dans un Hergé ou une Blake - un peu moins ) ces intrigues où meurtre/phare maudit/ île maléfique et océan déchaîné... J'ai trouvé un côté Huston dans ce film, un de ses " petits films " - comme je préfère également toute la magie sombre des premiers Hitch ) dont on l'a affublé alors qu'il reste pour moi ( ce n'est pas Clint qui me contredira ) le plus grand. Un film malade comme on dit, même pas? Tarentino l'aurait fait, on aurait applaudi. - Lundi 01 mars à 18h40
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- lyzan (48)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- (Up) in the Air, de Jason Reitman
- Film qui ne "se pose pas", un peu comme son héros, coupeur de têtes sans scrupules qui survole la vie et les villes, sans attaches, sans bagages.. Pas de foyer, pas de femme à la maison, pas de famille, un comportement de don juan impénitent ( le toujours séduisant G. Clooney !)
Et quand, enfin, il semble prêt à "s'ancrer" quelque part, avec quelqu'un qui lui ressemble, il ..tombe de haut (c'est le cas de le dire !) . Sa liaison, devenue sérieuse pour lui, est restée "virtuelle" pour sa partenaire qui, elle, a des attaches et un foyer.
Que dire du film lui-même ? Perçu "de haut", attitude détachée du cinéaste, des villes quadrillées, des petits cubes, des allées rectilignes, vues de trop haut pour que les humains soient visibles ! Sauts de puces à travers les USA, visions surplombant les cités, réduisant les êtres à de simples pions interchangeables, jetables ..
Ton plutôt grinçant dans la plus grande partie du film, détachée, implacable, devenant plus moral vers la fin .. Film surprenant mais dégageant selon moi peu d'émotion, contrairement au film précédent Juno du metteur en scène, Jason Reitman . Une curiosité. - Mardi 23 février à 17h23
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- nadpic (799)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Wajda : les honneurs se mérités
- Vu hier le dernier Wajda : "Tatarak".
Superbe, très fort, rempli d'humilité et de tendresse.
Des croisements d'histoires TRES finement menés et intégrés.
Des plans et des approches des personnages faits en sorte, qu'on oublie les gens derrière la caméra et même qu'il y en a une (sauf quand elle surgit, exprès !!).
Spectateur, on fait des pas timides et réservés vers les personnages par l'image, par les confidences dures et fortes, des pas tels qu'on a l'impression de ne pouvoir faire plus, de ne pouvoir rentrer que timidement dans leur histoire difficile, ou d'être au contraire et finalement complètement happé comme si on s'était fait surprendre à vivre là, dedans.
On se retire doucement, histoire de pas déranger ? par contre, le film lui, dérange ! Waouhhhhhhhh ! ceux qui ont le blues avant, s'abstenir !
Un TRES beau film,
voilà...
- Mardi 23 février à 11h11
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- joanb (106)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Tatarak
- Vous avez vraiment du courage ! Hier je suis allé le voir et je me suis dit : comment faire pour parler de ce film ? Si vous n’aurez pas lancé la première pierre, je pense que je ne serai pas en train d’écrire ces lignes. Je ne connais que très peu l’œuvre de Wajda, alors je n’avais pas de références de ce que j’allais voir. Eh oui, le film dérange, parfois c’est comme un coup au estomac, par cette présence de la mort et de la maladie. Mais comme vous dites, le film fini par nous attraper, peut-être parce qu’il y a un regard très doux vers la vie, ou parce que cette femme nous touche très profondément et doublement : l’actrice qui a perdu son maris et le personnage, joué par cette actrice, qui regarde (je devais dire plutôt caresse ?) ses dernières jours plein d’amour pour le monde de vivants. Finalement c’est un film beaucoup plus lumineux que ce qu’on a l’impression en quittant la salle.
La structure du scénario, avec ces deux parties, crée une distance qui aide à « respirer » après les monologues de la chambre et a la fois, questionne sur la vérité du récit, qu’on est en train de suivre. Je pense que cette distance nous aide comme spectateur à supporter le sujet du film. Et aussi permet de parler, en deuxième plan, du métier d’acteur.
Je me suis demandé comment les plans-séquences des monologues de la chambre ont été réalisés, car la comédienne parle de la vrai mort de son maris (ou c’est ce que je crois !) Je ne pense pas que elle improvise, on sent une écriture (par la justesse et l’économie des mots) et une misse en espace. Si quelqu’un a quelque info…
Moi, j’ai aimé, mais peut-être je n’oserai pas le recommander à tout le monde
- Mardi 23 février à 14h04
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- nadpic (799)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- A joanb : Wajda
- déjà désolée, une erreur remarquée dans mon titre de post : je voulais écrire : les honneurs mérités !!
"...Je pense que cette distance nous aide comme spectateur à supporter le sujet du film..."
Oui, beau regard sur cette approche. Troublante histoire effectivement où fiction et réalité se mêlent même si, en dehors de ce commentaire là dit dans la presse, j'avais refusé, stoppé net ttes infos que j'aurais pu recevoir en +. j'avoue ? OUI : même le lien "réel" entre actrice et le chef op., femme et mari que tu me donnes à l'instant, je ne le savais pas : j'ai un don pour refuser de savoir trop et fermer mes oreilles et mes yeux avant de franchir les portes du cinéma : tjs heureux ? pas sûr... : le doute oui je l'avais, le fait que le chef op. bien sûr était le point central du récit de l'actrice OUI, et que sa vie entrait ds le film, mais pas qu'ils étaient effectivement CE couple là, mari/femme liés : c'est encore plus fort, très fort pour moi...
Pas si simple parfois de se protéger pour mieux voir seul(e) le film lui-même, et de ne pouvoir bien voir finalement, comme là, le tout proposé, telle une poésie pas complètement "décodée".
Comment Wajda, sans infos autour, pensait-il nous offrir cette perle là ?? Je ne sais pas.
J'ai vu qq. films de Wajda, mais pas tous : comme ts réalisateurs, acteurs, je ne suis "spécialiste" de rien ni personne alors je comprends très bien ta réflexion sur l'approche d'un film comme celui-ci, de lui.
- Mardi 23 février à 17h43
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- elge (677)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Nos plus belles années
Où l’on voit qu’il faut connaître l’œuvre complète d’un cinéaste pour pleinement en apprécier une des composantes…
En effet, si on regarde ce film « Nos plus belles années » sans connaître l’œuvre de Sydney Pollack (« On achève bien les chevaux », « Jeremiah Johnson », « Les 3 jours du condor », « Out of Africa », « Propriété Interdite », « Tootsy »,… même le médiocre « L’Interprète »)… eh bien, on ne voit finalement qu’un mélo romantique classique, très classique…
Par contre, si on regarde l’œuvre de Pollack, on se rend compte qu’elle interroge, avec « gentillesse » et classicisme, certes, mais également avec une belle constance, l’histoire de l’Amérique et de ses dérives. Il explore ainsi : le racisme, la corruption, l’exploitation des riches par les pauvres, le puritanisme.
Nos plus belles années est a première vue LE mélodrame par excellence.
Pollack y cible pourtnat dans une page « noire » de l’Amérique, celle de la chasse aux sorcières d’Hollywood. C’est une Amérique de petits « vengeurs », de complots mesquins et stupides.
Il faut reconnaitre cependant que ces préoccupations politiques restent anecdotiques par rapport à la passion que Pollack développe de films en films : les couples de contraires qui s’attirent » !
Ici, c’est le beau gosse « populaire », sportif, écrivain, cool, charmeur (Redford bien sûr), avec « la vilaine petite canarde », communiste, coinçée (Streisand bien sûr)… on retrouve le même shéma dans « Out of Africa ».
J’ai été frappé par une scène très touchante, qui semble avoir été tournée dans un style différent du reste du film, caméra à l’épaule, très prés des acteurs : Barbra Streisand s’est couchée à côté de Robert Redford, éméché et à moitié endormi ; il font l’amour et elle lui chuchotte à l’orielle : « Hubbell, c’est Katie... Tu ne sais pas que c’est moi, hein Hubbell ? ».
Mais ces couples, au final, ne durent pas. Leurs différences finissent par user leur amour.
C’est ce romantisme-là qui nous fait aimer Pollack comme on aime Sirk : ils sont classiques mais pas prévisibles.
- Lundi 22 février à 16h37
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- country90 (727)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- les films de Sydney Pollack
- j'aime TOUS les films de ce réalisateur et en particulier "Out of Africa" et "Nos ^plus belles années" mais jene suis pas tout à fait d'accord avec vous Elge,quant à la similitude des 2 personnages féminins = le vilain petit canard joué par Barbra Streisand qui s'amourache du "beau gosse" Redford peut, en effet être qualifié comme tel, mais Meryl Streep, même si elle ne correspond pas aux canons habituels de beauté est pour moi une belle femme, non ?? vous n'êtes pas d'accord ??
et si leur histoire d'amour ne marche pas, ce n'est pas une question de différences physiques, mais parce que, elle, amoureuse a BESOIN de son amoureux, alors que lui, veut rester libre comme l'air et ne dépendre de personne, donc VOILA ce qui ne peut pas marcher dans leur couple ...
"Out of Africa", c'est pour moi une histoire magique dans un pays magique, et je la compare à "La route de Madison" pour la beauté des sentiments, le tragique des situations et la fin, bien sûr ..
Au fait, savez vous quel est le dernier rôle d'acteur joué par Sydney Pollack ??
- Lundi 22 février à 16h51
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- elge (677)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Je me suis mal exprimé
- Ce ne sont pas les différences physiques qui rapprochent pui séparent les couples "Pollackien" mais leurs (autres) passions... Dans "Out of Africa" elle cherche un homme à la ferme africaine... lui, il ne peut pas s'affranchir de sa "liberté"
Le dernier rôle de Pollack ? je l'ai vu, il me semble, dans "Michael Clayton", avec G.Clooney... je ne sais pas si c'est le dernier - Lundi 22 février à 17h25
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- brikaberce (90)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- S.P.
- Je connais justement peu de filmographie aussi exempte de faute de parcours jusqu'à la fin des années 80.
Quant à sa qualité de metteur en scène, c'est pour moi un des plus grands de sa génération.
Pour ce qui est de l'auteur, c'est un cinéaste à la sensibilité à fleur de peau, un cinéaste du non-dit et des sentiments réprimés extrêmement brillant. On est jamais chez lui dans la psychologie de bazar . Robert Redford a justement incarné à la perfection ce héros de peu de mots, à l'indépendance farouche . C'est également un des grands cinéastes de la nature, des grands espaces et de sa relation de l'homme avec son environnement.
Out of Africa est justement pour moi un de ses chef d'oeuvre (son chef d'oeuvre) par son attachement aux petites choses et aux petits évènements de la vie, aux gestes anodins qui se révèlent au final les plus importants. - Lundi 22 février à 18h04
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- jonlow1 (27)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Une question...
- Je me trompe peut-être mais il me semble que Sydney Pollack avait également réalisé en 1964 un film intitulé "The Pawnbroker" ("Le Prêteur sur Gage") avec l'immense et complètement oublié Rod Steiger dans le rôle d'un survivant de l'Holocauste devenu complètement insensible et déshumanisé. Je garde en mémoire la musique signée Quincy Jones qui, il me semble, remporta un Oscar à cette occasion.
Dommage, ce film n'existe pas en zone 2. Quant à le voir au cinéma, là, c'est de la science-fiction.
Dommage, je vous dis... - Mardi 23 février à 14h58
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- brikaberce (90)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Le Prêteur sur Gage
- C'est plutôt un film de Sidney Lumet avec effectivement Rod Steiger , grand acteur relativement cabot dont la meilleure prestation à mon sens fut celle qu'il eut dans dans Main Basse sur la Ville de Francesco Rosi .
- Mardi 23 février à 17h27
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- country90 (727)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- à Elge (Sydney Pollack)
- je pensais à son rôle (un metteur en scène) dans le film de Danièle Thompson "Fauteuil d'orchestre" mais c'était en 2006, et effectivement il a ensuite produit "le jeu de dupes" avec Georges Clooney et joué aussi un rôle dans une comédie "le témoin amoureux" en 2008 et est décédé en juillet 2008.
C'était effectivement un grand Monsieur dans tous les sens du terme et il nos a laissé une filmographie impressionnante, tant mieux !! - Mardi 23 février à 08h58
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- sankukai (3431)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Sherlock Holmes
Bien. À l'invitation de Commode, voici quelques lignes sur ce film. J'ai vu Sherlock Holmes et son ami Watson sauvent le monde des forces du mal. C'est un peu un Harry Potter victorien trash. Les décors sont superbes et on sentirait presque l'odeur répugnante des figurants poisseux dans les ruelles sordides éclairées par la lueur blafarde des becs de gaz (gaslight) du Londres de la fin du XIXe s.
Holmes diffère physiquement du personnage indifférent et vêtu de tweed que nous connaissons. Il s'agit ici d'un faux dandy pas rasé et souvent crade qui se plaît à faire du pancrace contre des dockers dans les bouges infâmes des quartiers les plus sombres. Sa forme de lutte est médicale et il vise les points vitaux de ses petits poings pour proprement annihiler toute volonté de représailles de la part de son adversaire, sous l'œil ébahi des badauds qui avaient parié à cent contre un pour le gros balèze.
Les combats sont géniaux, les belligérants utilisant tout ce qui leur tombe sous la main (chapeaux, casseroles, marteaux, tazer) pour parvenir à leurs fins. Pour le coup du tazer, c'est pas de la blague, Holmes découvrant l'utilisation providentielle d'un machin à électrodes dans un affrontement homérique avec un lutteur géant parlant français avec l'accent acadien (il porte le nom de Goliath El Gigante à la W*ING promotion japonaise) qui fera couler un paquebot en construction (c'est à voir).
Superbe dialogue (en langue français dans le film en VO) :
Le géant — Cours petit lapin, cours.
Holmes — Avec plaisir.
Il est heureux de voir enfin des héros qui ont l'apparence de monsieur tout le monde. Après l'époque des archétypes du mâle dans toute se virilité testotéronique (Mel Gibson, Bruce Willis, Mickey Rourke), voici venue celle des gars normaux de la vraie vie (Robert Downey Jr, John Cusack, Ethan Hawke, Ewan McGregor) avec les gueules comme celle de nos copains et des corps qui ne semblent pas fraîchement sortis de la salle de gym (Brad Pitt, Sam Worthington). Au milieu, on a l'inclassable Christian Bale qui passe de tout maig' à super musclé mais garde son cheveu sur la langue, ce qui fait bizarre quand tu entends zozoter Batman.
Tiens, en parlant d'acteurs, les plus convaincants dans Sherlock Holmes sont Jude Law (que je vénère presque à l'égal de Johnny Depp) et Mark Strong (Body of Lies, Babylon A.D., Syriana, et Revolver de Guy Ritchie) qui a un faux air d'Andy Garcia.
Pour l'intrigue… y'a un méchant qui meurt dans d'atroces souffrances et des gentils qui gagnent à la fin. Et Holmes qui résout plein de trucs parce qu'il est plus intelligent que les méchants et c'est normal parce que c'est le héros et qu'il est gentil. On me serait attendu à moins de manichéisme venant de Guy Ritchie.
Bon, c'est quand même vachement bien filmé ; le chef op est Philippe Rousselot (Charlie et la Chocolaterie, Entretien avec un vampire, La Reine Margot, Les Liaisons dangereuse, L'Ours, La Forêt d'émeraude…). L'ambiance est sombre, dense, avec de beaux éclairages latéraux en intérieur qui font penser au Degas des scènes populaires et quelques plans inattendus dont un beau renversement.
Film convaincant, divertissant (sauf pour les gamins à qui l'ambiance glauque et les meurtres dégueulasses pourraient donner des cauchemars), à voir.
- Lundi 22 février à 14h24
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- nadpic (799)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- A sankukai : merci commode
- OUI je le remercie pour cette commande envers toi et c'est marrant : je lis et j'attends tranquillement (pas le verre à la main à c't'heure !) que se réveillent toutes les images que provoquent tes mots en parallèle avec les images vues à ma façon lors de la séance ! Un parallèle aisé et sympa !
- Lundi 22 février à 15h43
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- sankukai (3431)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Nadpic
T'as écrit un billet sur Sherlock Holmes ?
- Lundi 22 février à 16h55
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- nadpic (799)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- QUE poour sankukai (sinon, les autres vont râler que je fasse un copier-coller !)
- Donc, en réponse à ta question, voici ce que j'écrivais (en partie) la semaine passée :
vacances scolaires en ce moment = "Sherlock Holmes" , le fiston voulait absolument le voir cause le Ritchie en question qu'a fait le film et ben c'est celui qui a fait son film qu'il ADORE : "Snatch" (j'aime beaucoup aussi) !
Et ben pas mal le Sherlock.
Un scénario qui tient la route, des images et décors qui m'ont plus, et de l'humour... beaucoup d'humour : un bon moment partager.
Bon, il y a le N°2 qui suit, évident à la fin de celui-ci mais bon, on peut pas être parfait ! - Lundi 22 février à 18h58
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- sankukai (3431)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Nadpic
Snatch a une originalité dont celui-ci est dépourvu. Ça me fait un peu penser à Buurton sur La Planète des singes. Ça sent la commande et le travail un peu impersonnel.
Mais bon. Je vais pas bouder mon plaisir, j'ai bien aimé dans l'ensemble. Et ton gamin, il était content ?
- Mardi 23 février à 00h04
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- nadpic (799)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- A sankukai : Sherlock
- OUi oui, il a aimé, a bien ri
mais bon : pour lui (comme pour moi d'ailleurs) Snatch est bien au-dessus de tout ça : sans qu'il me le précise ou m'en reparle après, je sais ce qu'il en pense (pas tjs le cas pour autre chose hihihi !!).
Snatch est à part, ne flirte qu'avec peu d'autres films (ou alors : si si mais... donne moi des autres titres qu'on puisse se goinfrer et écarter notre horizon cinématographique !) - Mardi 23 février à 06h42
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- sankukai (3431)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Nadpic
Je ne sais pourquoi Snatch me fait penser à Mi$e à prix (Joe Carnahan). Un film déjanté et violent avec des tribus de personnages bien typées et une intrigue touffue. Tu l'as vu ?
- Mardi 23 février à 06h52
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- nadpic (799)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- A sankukai : mise à prix
- je ne crois pas que je l'aie vu... non ! Je le note sur mon petit cahier : on ne se moque pas !!
- Mardi 23 février à 10h11
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- mariemento (259)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- ...
- Juste une toute petite remarque personnelle : le manichéisme dont vous parlez se trouve dans l'oeuvre de Conon Doyle.
- Lundi 22 février à 16h40
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- sankukai (3431)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Marie
En fait les livres de Conan Doyle sont plus subtils. La personnalité de Holmes est plus complexe et sa relation avec Watson plus ambiguë.
Ce que j'entendais aussi par manichéen, c'est le côté assez convenu de l'intrigue et de la construction ; on a toujours un ou deux coups d'avance sur le scénar et les rapports entre les personnages sont vus et revus. On s'attendrait à mieux chez Ritchie, mais ça ressemble à un film de commande.
- Lundi 22 février à 16h59
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- mariemento (259)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- ...
- Nous n'avons pas la même vision de l'oeuvre de Conan Doyle en ce cas ;-). Pour ma part j'ai vraiment passé un bon moment avec ce film... J'ai trouvé qu'il rendait bien ce personnage de roman policier...
Pis j'adore Jude Law en Watson... - Lundi 22 février à 17h09
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- commode (1071)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Merci, mon ami, et bravo
- pour cette nouvelle chronique brillante et enlevée.
Pour tout vous dire, j'adore les nouvelles et les 4 romans dans lesquels Sherlock Holmes use de ses talents de déduction, et j'avais quelque crainte que ce film ait par trop rénové, et donc un gâté, le mythe du personnage un peu misanthrope, un peu misogyne, un peu hableur, provocateur, intrépide, bagarreur (boxeur) facétieux (ses déguisements, ses moqueries) mais aussi : mystérieux, solitaire, sombre, tourmenté (notamment dans la relation qu'il entretient avec son ennemi intime le Dr Moriarty).
J'avais peur aussi que la description d'un Londres vétuste, humide (celui des quartiers pauvres de l'époque Victorienne) faite dans les livres ne soit pas reprise dans le film.
Ce que vous nous avez dit de ce film me rassure et m'engage à aller le voir avec une bouteille de soda collante, des ships grasses et des boules de gomme pour jeter sur les nenfants qui feraient du bruit.
Bien à vous. - Lundi 22 février à 22h00
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- sankukai (3431)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Mon Cher Commode
Pour les nenfants, vous pouvez y aller au nunchaku à pointes. Je ne hais rien tant que les niards qui demandent toutes les minutes et c'est qui la dame et pourquoi le monsieur… Ceci dit, ma moitié en fait autant…
Deux minutes… je vais chercher mon nunchaku dans la cave.
- Mardi 23 février à 00h13
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- dodcoquelicot (1804)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Pas par 4 chemins
- Assez très beaucoup nul. Batman en redingote et Robin au monocle. Même pas rire jaune.
- Mardi 23 février à 21h26
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- dodcoquelicot (1804)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Chère loque moche...
- pas pu m'empêcher.
dod, the tripier.
- Mardi 23 février à 21h32
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- dodcoquelicot (1804)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Amerloque show m' laisse...
- Froid !
Sherlock Homeless. - Mercredi 24 février à 08h01
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- kjarks (519)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Sacré Gilliam !
- L'actualité (sur les scanners corporels notamment) donne envie d'évoquer ce bijou de "poétique fiction" de Terry Gilliam : "Brazil". N'est-ce une pertinente anticipation de ce que sont en train de devenir nos sociétés, loin de ces chefs d'oeuvre d'humour mais de portée plus limitée que furent "Sacré Graal" et "La vie de Brian" qu'il cosigna ?
La sécurité est le motif principal de ce néo-fascisme que la période bushienne a engendré aux USA et que l'on voit poindre dans certains pays européens, comme le Royaume Uni, l'Italie et la France. Elle est présentée comme le bien et le bonheur absolus. Elle absorbe tous les droits collectifs et annihilent les droits individuels.
Quiconque émet une opinion susceptible de pointer un dysfonctionnement de l'énorme machinerie et remettre en cause sa nécessité incontestable est rapidement considéré comme un rebelle, un terroriste. Et chaque citoyen consent à la totale dépossession de lui-même, en croyant que son bonheur procédera d'une sécurité en fait introuvable et de la limitation des droits et libertés. Le bonheur serait donc dans un carcan, dans la coercition. Trop de liberté, ça fait peur car ça ouvre sur l'inconnu...
L'anti étatisme anarchiste de Gilliam ignore sans doute trop que "l'Etat c'est nous tous" si nous le contrôlons et qu'il est alors indispensable pour préserver le ciment social sans lequel chaque individu n'est rien. Mais, de fait, lorsque l'Etat se suffit à lui-même, comme dans Brazil, ou lorsqu'il est au service d'intérêts privés qui l'absorbent et n'en font qu'un outil à leur service, comme dans le capitalisme d'Etat que dissimule l'Angsoc du chef d'oeuvre d'Orwell "1984", c'est que les individus ont préalablement abdiqué de leur capacité de contrôle et d'inflexion de l'action et du pouvoir étatiques.
Et je crains que l'extrême passivité de nos sociétés, actuellement, face à la montée d'un néo-fascisme impulsé par les dirigeants de nos sociétés prétendument démocratiques ne soit l'amorce de bien d'autres renoncements, avilissements et dépossessions. - Lundi 22 février à 13h15
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- brikaberce (90)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Brazil ? chef-d'oeuvre !
- Brazil est un véritable chef-d'oeuvre, à la puissance visuelle inoubliable et demeure une oeuvre d'anticipation intense et intelligente, où se mêlent toutes les interrogations de Gilliam sur le pouvoir de l'imaginaire et du rêve, sur l'aliénation de sociétés sclérosées qui empêchent toute velléité d'indépendance, sur le rapport entre l'homme et la machine, sur l'amour difficilement atteignable, sur la quête identitaire.
La mise en scène est constamment inventive, entre splendide recherche formelle et impressionnante densité dramaturgique, et la caractérisation des personnages puise sa force dans le mélange inextricable de caricature et de représentations de comportements. Et Jonathan Pryce est génial dans ce qui semble être le rôle de sa vie. - Lundi 22 février à 14h04
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- sankukai (3431)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Brazil
Oui ! Oui ! Oui !
Je souscrits mille fois à cette analyse. À voir la très belle édition Criterion (Z1) qui permet de juger du désastre qu'ont commis les producteurs à partir de ce chef d'œuvre.
- Lundi 22 février à 14h18
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- brikaberce (90)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Z1
- Le visionage d'une telle oeuvre ne s'impose qu'en Z1 , bien sur .
- Lundi 22 février à 14h24
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- sankukai (3431)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Brika
L'édition Criterion contient trois disques : le film en final cut, le film revu et massacré par les producteurs et les suppléments. Pour qui aime (adore ? vénère ?) Gilliam, il faut absolument avoir cette édition.
- Lundi 22 février à 14h27
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- jonlow1 (27)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Virus Cannibale
- Encore un chef d'oeuvre du cinéma bis italien de la fin des 70's, surfant allègrement sur la vague des films de zombies et de cannibaux (car un cannibale, des cannibaux).
Régulièrement cité comme étalon mètre du genre nanar, Virus Cannibale est la pierre angulaire de l'oeuvre du réalisateur Bruno Mattei, spécialisé en matière de film carcéral féminin, de stock-shots complètement décalés (des images de kangourou alors que l'action se situe en Afrique...) et de dialogues d'une finesse évoquant une armoire normande ("On a pas le droit de tuer les gens... et c'est pour ça que je vais vous tuer!").
Si vous avez la chance de voir ce film, ne manquez pas le 4X4 immatriculé dans le 75: d'ici à ce qu'il ait été tourné dans la forêt de Rambouillet... - Lundi 22 février à 11h59
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- commode (1071)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Vu avec un grand plaisir,
- Une nuit au Musée, avec Ben Stiller.
Je partais, il est vrai, avec un préjugé favorable car cet acteur me fait rire dès que je l'aperçois.
Mais il faut avouer qu'il trouve là un rôle à sa mesure dans un film sans prétention au niveau du scénario, quoiqu'assez original, mais avec des effets spéciaux réussis, un rythme soutenu, et des seconds rôles excellents :Mickey Rooney, Owen Wilson, le grand copain de Ben, et Robin Williams, presque effacé devant son cadet, nouvelle star du cinéma comique. La musique de Francis Lalane aussi est réussie.
L'une des comédies ayant généré le plus d'entrées au box office US.
Il y a une suite que je n'ai pas vue.
Vaut-elle le premier opus ? - Dimanche 21 février à 23h14
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- sankukai (3431)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Commode
Une musique de Francis Lalanne dites-vous ? Je croyais qu'il avait raccroché le piano pour s'occuper d'une usine de petites voitures.
Quand au second opus, mes enfants m'assurent que c'est gavé de la balle. Ça veut dire que c'est bien. Si c'était très bien ils auraient dit que ça déchire trop grave.
Voilà voilà.
De mon côté j'ai vu Sherlock Holmes et son ami Watson sauvent le monde des forces du mal. C'est un peu un Harry Potter victorien trash. Dois-je en faire une mini-chronique ?
- Lundi 22 février à 10h26
- Signaler au modérateurRépondre
- commode (1071)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Nous vous en prions,
- cher Sankukai. Merci par avance de votre chronique de ce film de Lionel Ritchie.
Bien à vous. - Lundi 22 février à 10h31
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- sankukai (3431)Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
- Commode
Et voilà !
- Lundi 22 février à 14h25
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