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Pour mon ami Espace_Vide

Il parle aux fleurs qui l'écoutent
lui qui sera cueilli.

Jean Mambrino / Le Mot de Passe ( éd. J. Corti)
Samedi 27 février à 21h22
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Bd, Dicaces et Aubenas....
Pourquoi a-t-on eu pendant des décennies le terme " bande dessinée " ?
Du jour au lendemain , nous aurons désormais " le roman graphique ".
Pourquoi pas " le dessin romanesque " ?
Tout cela me fait penser aux dédicaces, je fus chasseur, je ne le suis plus , je ne peux plus : les auteurs dédicacent à des heures qui ne sont pas faites pour les prolos comme moi, plutôt les retraités, les étudiants, les chômeurs, etc..
là, on va penser les chômeurs, il attaque les chômeurs, " chômeurs " ne veut pas forcément dire au pourcentage du smic ou précaire ( je connaissais un chômeur, un intermittent, qui touchait hors travail plus de 50000F la semaine ) , dépend ce que l'on faisait avant.
Le débat n'est pas là et nous amène forcément au débat qui fait rage sur le livre de F.Aubenas ; certains la traitant de bobo en villiégature chez les pauvres, à faire honte à la ménagère, à dénigrer son boulot, etc... bouh, cache-toi ! D'autres l'admirent, parlent de " vrai journalisme " , courage, haut-les-coeurs, anti-thèse de tintin reporter et de ligne claire, etc...
Cependant, force est de constater que tout - les " réactions " s'articulent autour du balai brosse pour chiottes comme Don Quichotte sa lance et ses moulins sur/à paroles, parce qu'elle aurait mis la main ( à " à racler " ) dans la merde comme d'autres retroussent leurs manches dans le cambouis. Et puis imaginez, un ferry, les grosses crottes de gros dockers et matelots au marcel lâche et taché, les vomis des blanc-becs et poules mouillées.
Bref, il est regrettable que les critiques sur ce livre remarquable tournent ainsi autour du pot ( sic ). J'ai nettoyé aussi des chiottes et pas seulement sur six mois, ce n'est pas plus dégueu qu'autres choses ( cela me rappelle la réaction d'un ami bobo de droite , dorénavant photographe reporter chez Sygma qui s'indignait, à savoir que l'on, je pouvais manger de la merde en boîte, du corned-beef ) , on a des gants, des seaux, des jets d'eau et des balais et on ne s'en tartine pas le visage.
En revanche, Florence Aubenas est venue dédicacer àStrasbourg, à une heure anti-démocratique : là, où les précaires du boulto bossent.
Samedi 27 février à 12h31
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apolyne (269)
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Oui
Et puis si Aubenas n'y va pas pendant 6 mois, , qui en parle de cette face du vrai prolétariat? Personne.
C'est pas romantique, pas de syndicat, pas de sur-valeur genre on nourrit les hommes pour les prolos de l'agriculture ou on fait tourner la machine économique pour les prolos de l'industrie, pas de savoir-faire de métier à defendre. Nettoyer les chiottes ou les couloirs, ça va pas créer une idéntité professionnelle , avec un savoir technique ou culturelle.
Les gens qui bossent dans ce secteur sont soumis à des conditions de travail que les ouvriers n'acceptaient plus en 1960: 8h de travail repartis sur une amplitude de 12h, genre 6h -20h avec un trou de 12 hà 16h. Des moyens de bosser deguelasses: materiel usé à la corde, un seau mais pas 2, produits decapants corrosifs qui bouffent les synus, point d'eau à perpette ou 4 étage plus bas , traités comme des moins que rien considérés comme des débiles mentaux...
Un boulot de merde , non pas parce ils consistent en lui -même à nettoyer celles des autres mais parce que l'inspection du travail, les organisations syndicales ne se décident toujours pas y foutre les pieds pour rappeller les employeurs à l'ordre et faire entrer ces salariés à égalité de traitement avec n'importe quelle fonction d'execution protégée par le droit et le respect du salarié, quelle soit la nature de son emploi.
Samedi 27 février à 15h01
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Oui
Vous avez raison également.Surtout quand vous parlez de la fuite des syndicats et autres... je rajouterai qu'à trop " bichonner " certaines minorités ou exploiter le filon de la pauvreté à même la rue, les médias, pour l'audimat, oublient une certaine catégorie de personne-l-s : ceux qui triment à fond, dans de mauvaises conditions, et qui ont le malheur d'avoir un taf, et un patron, et des petits chefs et des mauvaises langues, et un loyer sans allocs, et un salaire de misère et qui ne sont plus tout jeunes, disons assez vaillant pour ne pas tout accepter et dire merde. Ceux que l'on ne voit jamais ou qui sont jugés avec condescendance par quelques grandes gueules des quartiers, quelques blanc-becs qu'on eu leur bac dans un paquet de bonux, je l'ai toujours dit, le pire des racisme est social, S-O-C-I-A-L. Suffit d'aller sur un champ de courses - un bon microcosme de la société ou celui qui n'a rien traite l'autre, sans couleurs, de " pelousard " , et ainsi de suite en descendant, pour s'en apercevoir. D'ailleurs, le riche, l'émir, celui qui mise 1500 euros sur un bourrin, on le respecte. Et on a que dégoût, alors qu'on a pas plus de sous que lui, voire pire, pour le trimeur en blouse bleue qui d'un coup de balai ramasse les tickets perdant à la pelle, son boulot. Comme certains traîne-savates aussi, méprisant voir insultant pour la caissière du coin, déjà exploitée et infériorisée ailleurs.

ps : En tous les cas, vous avez lu le livre - quant à la description du travail ? Je l'avais juste parcouru. Mais bon, j'aurais pu aussi avoir des exemples encore pire que les vôtres quant à l'hygiène : en Angleterre, les Français se collent tout le sale boulot et avec que dalle ; aussi j'ai " nettoyé ", sans aucune protection à part un tablier, des arrière-cours d'hôtels ou les sacs poubelles s'étaient entassés jusqu' aux étages des chambres du personnel, des Murs de détritus ! Et des sacs au plastique moisi, qui suintaient, giclaient sur votre figure, dégoulinaient de jus et de lombrics et s'éventraient pour exploser un peu plus loin. Marrant cependant, travailler à l'étranger, ce n'est pas forcément le pire, voire dégradant puisqu'on est à l'étranger ! Je ne dis pas que ce sont des vacances mais quand on aime un pays, un endroit, on est quand même heureux, surtout quand on se dit que ce n'est pas pour la vie ( et là, j'en reviens au livre de Florence qui même si, même si... quand on sait que rien n'est perdu, que ce n'est pas jusqu'à la mort, que c'est un épisode, nouveau même, quand on n'a pas de famille, quand on a la santé, hé bien, ça passe et peut en rester malgré tout d'agréables souvenirs.
Samedi 27 février à 18h23
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Bref
quand il y a de l'espoir, une issue, rien n'est pareil.
Et j'en sais quelque chose, sans raconter ma vie.
Samedi 27 février à 18h30
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la mémoire des cèdres
Après la première guerre mondiale, François le Bruel, jeune Français de Montpellier, s'installe au Liban, dont il fera sa patrie.

Pourquoi le Liban ?? parce que son père emmenait tout petit son rejeton admirer des tableaux orientalistes au musée, qu'il lui faisait admirer les couleurs chaudes, fortes de ses toiles et tout le mystère qui s'en dégageait;

Après des études de droit, il ira donc enseigner cette matière à Beyrouth, sur le bateau, il rencontrera sa future femme Marthe, qui lui donnera 4 enfants et s'installera donc définitivement dans ce pays.

Ses enfants grandissent, se marientl, l'une avec un Musulman, une autre avec un Juif .Mais lorsque la guerre s'allume au Proche-Orient, les liens familiaux se délitent, et ses petits-enfants sont projetés dans la violence.

Agé, désespéré, François voit s'affronter les siens, et sous ses yeux, s'anéantir le paysde lumière et de paix dont sa jeunesse avait fait le Paradis.

Un grand roman qui commence en 1929 et se termine en 1976, etnous fait vivre et comprendre le destin du "Pays des Cèdres".

Ce roman touffu fait 700 pages et je ne me suis pas ennuyée une minute, au contraire, au fil des pages, vous passez par toutes sortes d'émotions jusqu'à la déchirure finale ....

Ecrit dans un style magnifique par Jacqueline Massabki et Francois Porel.
Jeudi 25 février à 10h30
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Merci country
je cherchais justement un roman à lire. Y a un côté saga déroulé sur 100 ans de solitude et ici vous proposez du bien être ; dès que j'ai un moment dispo, je rends visite à mon libraire. d e plus j'adore les cèdres. bonne soirée.
Vendredi 26 février à 23h38
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Ayez une vie sociale, tiens... pfff...
Bon, vous connaissez des gens, ça arrive, même à un ours comme moi, pis ces gens, là, et ben un jour c'est leur anniversaire, genre. Donc vous vous dites qu'un petit cadeau, hein, ça peut pas faire de mal.

Malheureux ! que n'avais-je pas pensé là !

Passe que moi cadal : livre. Donc librairie... donc tentations multiples et surtout tentantes !

- bon le livre-cadal, forcément.
- Mystic river (je sais pas quand je vais pouvoir le lii-iire-euh ! stridule-je)
- 2 livres sur la photo (un essai - commencé ce matin ! - et une histoire de)
- et un livre de ... hum ... euh ... cul ? (la face cachée des fesses) mais érudit, je sauve mon image ou pas vraiment ? et la petite caissière mignonne comme un cœur qui me demande "je vous mets un petit sac ?".


Béru - trop dure la vie
Mercredi 24 février à 10h43
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la fasse cachée des caisses
joli choix photographique.. je l'ai offert à mon proche frère, il a adoré. J'aimerai bien maintenant qu'il me le prête. Le sujet Arte me laisse un peu sur ma faim..
Vendredi 26 février à 23h42
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fesses bien sûr
j'étais resté sur votre caissière mignonne comme un coeur..
Vendredi 26 février à 23h43
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merdre et la face
vide va se ouvher on peut plus rien pour lui, faites dde doux rêves, des r^ves de finde semaine..
Vendredi 26 février à 23h56
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T’en veux Space?
Et bien décidément fait encore de l’audience Arte!

A votre frère vous dites? Ben faut qui fasse tourner, faut lui dire!
Samedi 27 février à 00h42
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entredeux j'en veux des fermes
oui j'en veux !

ma vie sentimentale est un désert. L'oeil du soleil n'est plus. Chaque minute dure un siècle. il est 16h35 là-bas, il est 1h"è sur le site, la terre tourne et je la remonte à l'envers, les lèvres bien collées sur les deux faces..

Samedi 27 février à 01h43
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Si cela peut vous réconforter...
"Peut-être Dieu a-t-il créé le désert pour que l’homme puisse se réjouir à la vue des palmiers". Paulo Coelho "L'alchimiste".
Samedi 27 février à 11h13
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nadpic (777)
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Livres pour détente !
Vous est-il arrivé de vous retrouver dans une salle d'attente sans livre ? Vous est-il dans les mêmes conditions et pourquoi pas le même jour (mal parti !), de n'avoir en plus, pas prévu le stylo ni le chtit papier sur lequel, par défaut, vous pourriez noter les qq. pistes (rares) trouvées dans les revues cornées et empilées sur la table de la dite salle ?
Si oui, c'est terrible et je compatis, sinon, je ne vous le souhaite pas.

Comme je fréquente un peu ces lieux ces temps-ci, je suis de + en + organisée.
Alors, il faut :
un petit carnet, tt petit à cause du poids (on n'y pense jamais assez au poids des sacs à main : les "gars" on ne rit pas), un crayon ou stylo (attention : bien vérifier qu'il fonctionne car sinon, c'est encore + difficile comme déconvenue au dernier moment !)
puis bien sûr LE LIVRE :
pas trop gros (même raison que précédemment), pas trop hardu (because la p'tite dame qu'est à côté de vous dans la salle, va s'empresser quand elle aura vu vôtre tête baissée, de parler à sa voisine (le voisin s'est eclipsé de l'autre côté de la pièce) et de dire assez fort, le but de sa visite avec les détails que les secrets médicaux ne peuvent pas contrer : dommage !!!
OUI LE livre : pas n'importe lequel..
Bien sûr, il y a celui que vous avez pratiquement fini mais qu'il serait idiot de terminer dans de "mauvaises" conditions, OUI il y a celui de votre copine qui a l'air sympa mais il peut se corner ds le sac, ce n'est pas la même attention apportée à celui-ci que si c'était le vôtre...
Alors il reste le livre pour ça : pour les moments entre deux, pour le bus, le train, les salles d'attente diverses, les cafés (quoique là, le choix est + large)...
Ce matin, mise en pratique de tt ça avec "Bouquiner, autobibliographie" de Annie FRANCOIS.
Petit, tt petit livre sans prétention sur ... le livre !
Encore, dirons certains ? OUI mais un livre fait pour une balade ds les livres : livres qu'on garde, qu'on jette, qu'on n'ose pas prêter ou que l'on donne, un regard sur le livre, la lecture et parfois, un rire pour une grande similitude, un sourire pour une émotion retrouvée qu'on ne sait pas soi-même, bien dire...
Un "livre de filles" ? je crois que oui, mais ce n'est pas dans ma bouche, péjoratif et réducteur, plutôt réaliste.
Bon les garçons vont dire : et nous, on le met où le chtit carnet, le livre (même petit) ?
Vous les garçons, vous attendez dans la voiture avec à la radio, les derniers résultats des jeux olympiques, c'est bien connu (riresssssssssss).
Mardi 23 février à 11h34
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les livres en salle d'attente
Désolée Nadpic, mais j'ai pas compris à quoi servait ton ch'tit carnet ??
quand aux bouquins à lire en salle d'attente, je n'arrive pas à me concentrer quand les autres patients discutent de tout et de n'importe quoi, idem sur la plage ou dans les aéroports ou trains ....

donc pour en revenir aux salles d'attentes, c'est le seul endroit où je lis des magazines, j'essaie d'en trouver des pas trop tartes ...

idem chez le coiffeur..

à propos de bouquins en ce moment je termine un pavé de 700 pages qui s'appelle "la mémoire des cèdres" et qui raconte 50 ans de l'histoire du Liban, quand ce pays qualfié de "petite Suisse orientale" a complètement sombré, il me reste un chapitre, c'est extra, je le conseille à tous ceux qui aiment lire la "petite histoire" dans la grande.

Asuivre ..
Mardi 23 février à 11h44
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nadpic (777)
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A country
le chtit carnet est toujours, dans mon sac. Là, il appuyait mes propos pour relever des pistes de bouquins dans les livres de dames (ça c'est pour Béru !), mais il est là comme un prolongement de moi (comme la photo mais en moins lourd que mon appareil que je ne peux, hélas, pas toujours emporter partout toujours cause du poids !!).
Petit carnet d'idées, de pistes pour écritures, pour lectures donc et de mots entendus TRES souvent aussi : ds les sales d'attente notamment, et là, ça vaut son pesant de cacahuettes !

je ne pas lu le livre dont tu parles mais en ai entendu du bien.
Mardi 23 février à 12h58
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nadpic (777)
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A Country (encore moi !) et Béru
Moi, le train, je l'ai déjà dit ici, j'adoreeeeeeeeeee et un livre + train, c'est le début d'un voyage ds tous les sens du terme, d'un cadeau.

Pour ce qui est des magazines : je ss d'accord avec toi country.
Chaque fois, je "révise". Je me rends compte que je suis surprise d'une info people alors qu'en refermant la revue, je vois qu'elle date de l'année dernière !!! Il y a un paquet de conneries des fois ds ces journaux, que tu te demandes comment c'est possible de lire ça régulièrement.

OUI Béru a raison : pour les dames, y a de quoi faire mais alors, faut pas être (nous) difficiles, c'est bien ciblé :
perdre du poids en un mois,
faire dormir son fils sans lumière,
savoir monter la chantilly
décorer sa maison sans sous :
bref, pfuitttttttttttttttt !!! SUPER !
les mecs ont "Le Point" : si si, c'est sûr que ce sont eux qui le lisent, car il est dans la pile qu'est bien encore rangée à l'équerre en fin d'journée et une revue sur les Woitures (les grosses, j'parle des voitures hein ?!!)

Hé ! Béru !
J'ai vu qd même un toubib, un cabinet homme/femme, une salle d'attente commune où il n'y avait QUE des livres sur l'équitation... vrai ! Je me suis emm... comme c'est pas permis, surtout que c'est forcément le jour où j'avais
pas de carnet
pas de livre...
si je vous dis que c'était chez le gynéco, ça vous fait rire ? (véridique !)

Mardi 23 février à 13h09
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à Béru et Nadpic
quand je trouve dans les salles d'attente, des "Marianne", des "Nouvel Obs" ou "le Point" , je suis ravie ...

bon des fois ya des "Geo", çà aussi je suis preneuse ..

quant aux magazines people, désolée, franchement je n'y arrive pas .. au grand désespoir de ma coiffeuse qui me dit tj que je suis la seule cliente à lui demander autre chose !!

pour Béru = faites comme mon cher et tendre, apportez vos Sudoku ou mots croisés, comme çà vous vous enquiquinerez pas ...
Mardi 23 février à 15h59
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Un gars
Merdre, les salles d'attentes...

La dernière en date, pas de stylo (argl !), pas de livre (de toute façon avec la gueule que j'avais, pas envie de lire), juste les zournaux...

Bon alors déjà, c'est bien d'avoir sexué le truc, parce qu'une salle d'attente, y a que des bonnes femmes qui doivent y attendre. Voyez plutôt : Bricole ma maison, Bricole mon look, Bricole mes mômes. Bref, que des préoccupations de bonnes femmes.

Et quand on pense mecs : bagnoles, bagnoles, sport, bagnoles...

La seule fois où que j'ai eu un toubib bien (médecine du sport) : zique classique, livres (des vrais !), magasines de société et un peu de sport.


Béru - pfff.... je dois prendre rendez-vous... pas envie
Mardi 23 février à 11h47
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J'ai commencé
Le Sang Noir de Louis Guilloux.
Mercredi 17 février à 20h11
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Louise

Louis Guilloux était l'ami d'Albert Camus. Celui-ci avait rédigé l'avant-propos à "La Maison du Peuple". "Un jour où nous parlions de justice et de condamnation, Guilloux me dit : La seule clé, c'est la douleur. C'est par elle que le plus affreux des criminels garde un rapport avec l'humain". (Si ce ne sont pas les mots exacts, ce n'en est pas bien loin, foi d'animalE).

Ah, "Le Sang Noir" !! ".... Des petits malingres portaient à leur chapeau le signe de la mort prochaine. Comme ils avaient l'air peu guerriers, cependant, peu faits pour la mort. Comme ils paraissaient peu se douter de la mort !".

"L'Herbe d'Oubli", également, est irrésistible.

Mercredi 17 février à 21h17
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kjarks (514)
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Noir c'est noir, il n'y a plus d'espoir...
"Le sang noir" est un des livres les plus forts mais aussi les plus irréductiblement désespérés (sur la condition humaine) qu'on puisse lire. Vallès et Gorki font figure de joyeux apologistes du Club Med en comparaison.

Outre "Le sang noir", je n'ai lu que "Le pain des rêves", souvenir mitigé de poésie sensible et de crudité sordide. Le "O Verlaine" de Teulé que j'ai lu il y a quelques semaines me l'a rappelé (à tort ou à raison).

Je ne connais pas "l'herbe d'oubli" ; je vais essayer de le trouver.
Jeudi 18 février à 08h39
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Dans la même veine ..


.. il faut (absolument) mettre la main sur un exemplaire de "Aubervilliers" de Léon Bonneff (1949). Du Zola revisité.

Jeudi 18 février à 09h12
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kjarks (514)
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Merci pour ce conseil, surtout s'il est plus proche de Zola...
Car chez Zola, il y a de la vie et même de la force vitale, de la poésie, voire du lyrisme, de l'espoir et même de grands maelstroms d'énergie et d'ambitions dont certaines aboutissent, il y a des combats positifs et souvent on perçoit la lumière à laquelle ils conduisent, il y a des œuvres érigées qui ne s'effondrent pas toujours, il y a de l'humain avec ses défauts et ses qualités, avec ses chagrins et souffrances mais aussi ses joies et plaisirs…

Chez Guilloux, il n'y a guère que des êtres enlisés irréversiblement dans la bourbe épaisse et putride de la misère, autant l'indigence matérielle que la pauvreté d'âme (même s'il voit de la beauté dans les sentiments des miséreux qu'il décrit). On ne s'élève jamais. Il a beaucoup de force, tant dans son écriture que dans le sens qu'il donne aux situations qu'il crée, mais cette force ne construit rien. Elle cogne et fait mal, mais je ne suis pas sûr qu'elle fasse vraiment réfléchir et donne envie d'agir, car on en sort plutôt groggy.

Les deux sont indispensables à lire, mais Zola nous mène plus loin et plus efficacement. Je compte d'ailleurs relire prochainement (une 3ème fois) l'intégrale des Rougon-Macquart... Quand j'aurai préalablement relu Musil !
Jeudi 18 février à 09h43
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sang noir
suite. Je n'en suis qu'à la page 66 et je m'accroche.
Jeudi 18 février à 11h30
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kjarks (514)
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Courage !
Dans des sables mouvants, il est utile de s'accrocher à une branche si on en trouve une, en effet !

Sinon, essayez de faire la planche pour flotter (planche à saucisson ou à fromage pour vous rassasier et repartir avec plus d'ardeur ; mais criez bien fort avant : tu n'abattras pas mon moral, Guilloux !).

Tenez-nous au courant.
Jeudi 18 février à 15h20
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PAGE 66
oui je n'ai pas beaucoup lu depuis tout à l'heure, le grand fautif le forum de libé
je continue et je fais connaissance avec Nabucet et le capitaine Plaire.
Jeudi 18 février à 16h17
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Paroles, paroles, paroles

Juste parce que je trouve cette parution intelligente, je voudrais rappeler que Christophe Boutin (agrégé de droit public, enseignant à Caen) a produit chez Flammarion un ouvrage intitulé "Les grands discours du XXe siècle". Cinquante discours célèbres s'y succèdent, allant de Jean Jaurès en 1914 (Lyon-Vaise) à Barack Obama le 4 novembre 2008 (Yes, we can).

L'on notera les grands classiques : Ibarruri (No pasaran), Abbé Pierre (hiver 54), De Gaulle (Appel du 18 juin 40 - Paris libérrrré - Je vous ai compris), Luther King (I have a dream), Malraux (Entre ici, Jean Moulin), El-Sadate devant la Knesset en 77, Césaire (La négritude), Mandela (Une nation arc-en-ciel) .... j'en passe et d'excellents.

Et l'on retrouvera le texte de deux joyaux (enfin, à mes yeux et oreilles) : Simone Veil (Dépénalisation de l'avortement) et Robert Badinter (Abolition de la peine de mort).

Des textes à mettre en toutes les mains et à remettre dans le creux de toutes les oreilles.

Dimanche 14 février à 22h17
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nadpic (777)
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A hanna...
MERCI beaucoup pour cette info : je fais suivre sachant que de nombreuses personnes autour de moi seront, je le crois, intéressées.

Mardi 16 février à 09h15
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merci Hanna
çà m'intéresse énormément cette info (et tous ces grands discours cités)

je vais de ce pas chercher cet ouvrage.
Mardi 16 février à 11h20
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Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
"Ibaruri (No passaran)"
Ce soir il pleut. Il pleut autour de la maison et sur la mer aussi. Le film restera ainsi, comme il est. Je n'ai plus d'images à lui donner. Je ne sais plus où nous sommes, dans quelle fin de quel amour, dans quel recommencement de quel autre amour, dans quelle histoire nous nous sommes égarés./carré blanc
Mercredi 17 février à 16h01
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Une autre Pasionaria

Je ne suis pas certaine ;-) que vous citiez là un extrait du discours de Dolores Ibarruri .... Je peux me tromper ;-)

En revanche, je suis certaine (parce que je l'ai appris par coeur) qu'avant le passage que vous nous offrez, figure ce fragment : "Vous penserez que le miracle n'est pas dans l'apparente similitude entre chaque particule de ces milliards du déferlement continu, mais dans la différence irréductible qui les sépare, qui sépare les hommes des chiens, les chiens du cinéma, le sable de la mer, Dieu de ce chien ou de cette mouette tenace face au vent, du cristal liquide de vos yeux de celui des sables, ....".

Sublime. Forcément sublime.

Mercredi 17 février à 17h42
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Marguerite Duras
Dis-moi, Hanna, la page 6 de "L'homme atlantique", aux Editions de Minuit, parue à Paris en mai 2008, tu me conseille de la colorier de quelle couleur ?

Ce serait vraiment très gentil à toi de me répondre.

Robert
Mercredi 17 février à 19h23
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conseilles
J'ai oublié le "s", pardonne-moi !
Mercredi 17 février à 19h25
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2008 !!!!!

C'est une ré-édition dans ce cas.

Ecoute, je n'ai pas le texte sous les yeux. Arrivée ici dans l'urgence, j'ai apporté ma carte Visa et ma brosse à dents. Pas mes chers livres, hélas !

Le texte de "L'Homme Atlantique" est si précieux à mon coeur que j'ai souvenir de 16 feuillets (32 pages). Donc, la page 6, c'est un piège, c'est ça ? Il n'y a pas de texte dessus ? Juste l'adresse des Editions de Minuit et l'ISBN ? Non ? Et en regard : "Vous ne regarderez pas la caméra. Sauf lorsqu'on l'exigera de vous". (paragraphe) "Vous oublierez". (à la ligne) "Vous oublierez". (paragraphe) "Que c'est vous, vous l'oublierez".

Je peux continuer. Si si !

Donc, la page 6, il faut la laisser en l'état. Ne pas la colorier. Si un jour, tu vas voir la version cinématographique, tu verras un écran .... noir. Et tu entendras la voix de Duras lisant son texte.

Mercredi 17 février à 19h48
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Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
pas d'accord
Pardonne mon impatience, j'avais tout d'abord pensé à du bleu marine mais peut-être un ton pastel ...
J'ai hâte d'avoir ton avis sur la question.

Sincèrement,
Ton Robert
Mercredi 17 février à 20h05
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essai/ok
copyright//libe.fr
Mercredi 24 février à 04h13
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nadpic (777)
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A Hanna... petit livre pour grands discours
le livre est acheté par ma Bib préférée (ça y est) et j'ai bien sûr fait suivre à ttes mes connaissances qui aimeraient cette démarche et... il y en a pas mal ds mon carnet d'adresses.

merci encore et

je te dirai quand je l'aurai lu, ce que j'en aurai pensé
Mardi 23 février à 11h17
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Truman and true dullness

J'ai été amenée à lire deux fois la (courte) allocution radiodiffusée de Harry Truman au lendemain du drame de Hiroshima.

Monstrueux exemple de négationnisme, déni à l'état pur, imperméabilité pétrifiante. Aucun risque d'insomnie chez ce coeur sec. Aucune velléité de prise de conscience non plus.

Mardi 23 février à 12h33
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nadpic (777)
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A Hanna : discours
j'attends la paye, et je l'achète !
Mardi 23 février à 13h16
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Il y eut "L'Etabli" de Linhart en 1978 ....

.... et "Quai de Ouistreham" de Florence Aubenas en 2010.
Avant que Libé n'ouvre ses lignes au nouvel ouvrage de son ex-journaliste, voici les bonnes feuilles de ce livre qui sortira dans une semaine aux Ed. de L'Olivier.

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/societe/20100211.OBS6614/dans_la_peau_dune_femme_de_menage.html

Jeudi 11 février à 12h36
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bonne critique du livre de Florence AUBENAS
dans le courant de la semaine sur France Inter.
Mercredi 17 février à 20h06
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Et ..

.. il y aura un papier de Béatrice Vallaeys demain, dans le Cahier Livres, sur cet ouvrage.

Mercredi 17 février à 23h52
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bonjour belle dame
encore là à 23 h 52 ! pas raisonnable ça. Comment vas-tu ?
PEUX TU M'en dire plus sur cahiers ???
bise
Jeudi 18 février à 11h28
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Louise

Je suis allée un peu vite en parlant du "Cahier Livres" : il s'agit du Cahier que l'on trouve au centre du journal (papier) tous les jeudis.

Cette semaine, donc, en page V de ce "Cahier Livres", une pleine page est consacrée à l'ouvrage de Florence Aubenas (elle est toute mimi avec ses p'tites lunettes). L'article est signé de Béatrice Vallaeys. Y sont reprises des phrases cinglantes du "Quai de Ouistreham", notamment, lors d'un pot de départ : "On est bien obligé d'avoir une télé chez soi. Sinon, qu'est-ce qu'on ferait quand on a des invités ?"

Sur Libé+, le texte de cet article apparaîtra demain (pour tout le monde). Il est intitulé "Florence Aubenas en femme invisible". Il faut le lire, Louise, c'est une excellente synthèse.

Bise itou.


Jeudi 18 février à 21h27
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merci
Jeudi soir université populaire d'Antony j'ai assisté à un cours sur le roman policier pour la troisième fois, dernier cours le 11 mars après on passe a plus sérieux VICTOR HUGO.
Jeudi 18 février à 23h04
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Au rapport !

Là, t'es convoquée, ma belle, t'es convoquée ! Victor Hugo !!!!
Tu nous feras le compte rendu. La prochaine fois, tu ne nous mettras pas l'eau à la bouche !
Tu notes tout de suite : on a rendez-vous en mars !

:-)

Jeudi 18 février à 23h10
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beuuuuuuuuu
les CR c'est pas mon fort .........à l'époque ou je bossais, car oui j'ai bossé chaque fois qu'un CR devait être fait je filais aux chiottes !
Jeudi 18 février à 23h16
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Pas de problème !

On te laisse y aller.
Et quand tu en sortiras, nous, on attend le compte rendu.
Hugo, quand même !!

Louiiiiise !!!!

Jeudi 18 février à 23h19
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ouiiiiiiiiiii
bon je sens que je vais avoir des problèmes avec orange, plus de connexion allllllllllllllllllo vous m'entendez !!!!!!!!!! non personne ne m'entend ouf ! peinarde !
Jeudi 18 février à 23h30
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Voyouse, va !

Planquée même, planquée !

Bise cocotte.

Jeudi 18 février à 23h35
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