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J'ai vu Shutter Island
La semaine dernière, je ne vous dirai pas comment et on s'en fout.
Au départ, on se dit : " merde, chapeau mou et tête à claques ( Di Caprio, nouvel acteur fétiche de Scorsese et un peu jeune cependant pour jouer les flics à la De Niro ) , police d'après-guerre, prohibition, le bateau( on pense à J. Huston ) , L'île Noire ( comme dans Tintin ) , Hitchcock aussi, ses premiers, Blake and Mortimer, bref l' ultra-classique du flic ou voyageur et sans famille mais avec foi et loi, est de retour !

Et puis, on se laisse prendre, on oublie le " donnez-nous notre blockbuster quotidien" , notre énième polar copié sur écran noir, forcément mieux que celui d'hier et moins bien que celui de demain... L'ambiance est glauque et rejoint les films expérimentaux et/ou fantastiques d'avant-guerre cette fois, Lang au hasard : ces toubibs terribles, ces fous nus, enterrés dans la misère des cachots, cette île, ce phare, symbole de rédemption - chère à MS - et de départ, ces " choses " qui ont dû exister, qui existent peut-être encore, la mort, la vermine, l'homme au plus vil de sa forme ( sic ) ...
Je ne vous dirai pas la faim, à pleurer. Scorsese est toujours un grand et crée avec hier ce qui sera demain. Scorsese, je t'aime, merci de nous faire ( re ) découvrir ces cauchemars qui nourrissaient nos nuits d'enfant, merci de toujours croire au Cinéma et de nous le faire partager, nous l'offrir même.
Mardi 23 février à 21h15
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lyzan (47)
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(Up) in the Air, de Jason Reitman
Film qui ne "se pose pas", un peu comme son héros, coupeur de têtes sans scrupules qui survole la vie et les villes, sans attaches, sans bagages.. Pas de foyer, pas de femme à la maison, pas de famille, un comportement de don juan impénitent ( le toujours séduisant G. Clooney !)

Et quand, enfin, il semble prêt à "s'ancrer" quelque part, avec quelqu'un qui lui ressemble, il ..tombe de haut (c'est le cas de le dire !) . Sa liaison, devenue sérieuse pour lui, est restée "virtuelle" pour sa partenaire qui, elle, a des attaches et un foyer.

Que dire du film lui-même ? Perçu "de haut", attitude détachée du cinéaste, des villes quadrillées, des petits cubes, des allées rectilignes, vues de trop haut pour que les humains soient visibles ! Sauts de puces à travers les USA, visions surplombant les cités, réduisant les êtres à de simples pions interchangeables, jetables ..

Ton plutôt grinçant dans la plus grande partie du film, détachée, implacable, devenant plus moral vers la fin .. Film surprenant mais dégageant selon moi peu d'émotion, contrairement au film précédent Juno du metteur en scène, Jason Reitman . Une curiosité.
Mardi 23 février à 17h23
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nadpic (742)
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Wajda : les honneurs se mérités
Vu hier le dernier Wajda : "Tatarak".

Superbe, très fort, rempli d'humilité et de tendresse.

Des croisements d'histoires TRES finement menés et intégrés.
Des plans et des approches des personnages faits en sorte, qu'on oublie les gens derrière la caméra et même qu'il y en a une (sauf quand elle surgit, exprès !!).
Spectateur, on fait des pas timides et réservés vers les personnages par l'image, par les confidences dures et fortes, des pas tels qu'on a l'impression de ne pouvoir faire plus, de ne pouvoir rentrer que timidement dans leur histoire difficile, ou d'être au contraire et finalement complètement happé comme si on s'était fait surprendre à vivre là, dedans.
On se retire doucement, histoire de pas déranger ? par contre, le film lui, dérange ! Waouhhhhhhhh ! ceux qui ont le blues avant, s'abstenir !

Un TRES beau film,
voilà...

Mardi 23 février à 11h11
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joanb (105)
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Tatarak
Vous avez vraiment du courage ! Hier je suis allé le voir et je me suis dit : comment faire pour parler de ce film ? Si vous n’aurez pas lancé la première pierre, je pense que je ne serai pas en train d’écrire ces lignes. Je ne connais que très peu l’œuvre de Wajda, alors je n’avais pas de références de ce que j’allais voir. Eh oui, le film dérange, parfois c’est comme un coup au estomac, par cette présence de la mort et de la maladie. Mais comme vous dites, le film fini par nous attraper, peut-être parce qu’il y a un regard très doux vers la vie, ou parce que cette femme nous touche très profondément et doublement : l’actrice qui a perdu son maris et le personnage, joué par cette actrice, qui regarde (je devais dire plutôt caresse ?) ses dernières jours plein d’amour pour le monde de vivants. Finalement c’est un film beaucoup plus lumineux que ce qu’on a l’impression en quittant la salle.
La structure du scénario, avec ces deux parties, crée une distance qui aide à « respirer » après les monologues de la chambre et a la fois, questionne sur la vérité du récit, qu’on est en train de suivre. Je pense que cette distance nous aide comme spectateur à supporter le sujet du film. Et aussi permet de parler, en deuxième plan, du métier d’acteur.
Je me suis demandé comment les plans-séquences des monologues de la chambre ont été réalisés, car la comédienne parle de la vrai mort de son maris (ou c’est ce que je crois !) Je ne pense pas que elle improvise, on sent une écriture (par la justesse et l’économie des mots) et une misse en espace. Si quelqu’un a quelque info…
Moi, j’ai aimé, mais peut-être je n’oserai pas le recommander à tout le monde
Mardi 23 février à 14h04
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nadpic (742)
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A joanb : Wajda
déjà désolée, une erreur remarquée dans mon titre de post : je voulais écrire : les honneurs mérités !!

"...Je pense que cette distance nous aide comme spectateur à supporter le sujet du film..."

Oui, beau regard sur cette approche. Troublante histoire effectivement où fiction et réalité se mêlent même si, en dehors de ce commentaire là dit dans la presse, j'avais refusé, stoppé net ttes infos que j'aurais pu recevoir en +. j'avoue ? OUI : même le lien "réel" entre actrice et le chef op., femme et mari que tu me donnes à l'instant, je ne le savais pas : j'ai un don pour refuser de savoir trop et fermer mes oreilles et mes yeux avant de franchir les portes du cinéma : tjs heureux ? pas sûr... : le doute oui je l'avais, le fait que le chef op. bien sûr était le point central du récit de l'actrice OUI, et que sa vie entrait ds le film, mais pas qu'ils étaient effectivement CE couple là, mari/femme liés : c'est encore plus fort, très fort pour moi...
Pas si simple parfois de se protéger pour mieux voir seul(e) le film lui-même, et de ne pouvoir bien voir finalement, comme là, le tout proposé, telle une poésie pas complètement "décodée".
Comment Wajda, sans infos autour, pensait-il nous offrir cette perle là ?? Je ne sais pas.
J'ai vu qq. films de Wajda, mais pas tous : comme ts réalisateurs, acteurs, je ne suis "spécialiste" de rien ni personne alors je comprends très bien ta réflexion sur l'approche d'un film comme celui-ci, de lui.
Mardi 23 février à 17h43
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elge (677)
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Nos plus belles années

Où l’on voit qu’il faut connaître l’œuvre complète d’un cinéaste pour pleinement en apprécier une des composantes…

En effet, si on regarde ce film « Nos plus belles années » sans connaître l’œuvre de Sydney Pollack (« On achève bien les chevaux », « Jeremiah Johnson », « Les 3 jours du condor », « Out of Africa », « Propriété Interdite », « Tootsy »,… même le médiocre « L’Interprète »)… eh bien, on ne voit finalement qu’un mélo romantique classique, très classique…

Par contre, si on regarde l’œuvre de Pollack, on se rend compte qu’elle interroge, avec « gentillesse » et classicisme, certes, mais également avec une belle constance, l’histoire de l’Amérique et de ses dérives. Il explore ainsi : le racisme, la corruption, l’exploitation des riches par les pauvres, le puritanisme.
Nos plus belles années est a première vue LE mélodrame par excellence.
Pollack y cible pourtnat dans une page « noire » de l’Amérique, celle de la chasse aux sorcières d’Hollywood. C’est une Amérique de petits « vengeurs », de complots mesquins et stupides.

Il faut reconnaitre cependant que ces préoccupations politiques restent anecdotiques par rapport à la passion que Pollack développe de films en films : les couples de contraires qui s’attirent » !

Ici, c’est le beau gosse « populaire », sportif, écrivain, cool, charmeur (Redford bien sûr), avec « la vilaine petite canarde », communiste, coinçée (Streisand bien sûr)… on retrouve le même shéma dans « Out of Africa ».

J’ai été frappé par une scène très touchante, qui semble avoir été tournée dans un style différent du reste du film, caméra à l’épaule, très prés des acteurs : Barbra Streisand s’est couchée à côté de Robert Redford, éméché et à moitié endormi ; il font l’amour et elle lui chuchotte à l’orielle : « Hubbell, c’est Katie... Tu ne sais pas que c’est moi, hein Hubbell ? ».

Mais ces couples, au final, ne durent pas. Leurs différences finissent par user leur amour.
C’est ce romantisme-là qui nous fait aimer Pollack comme on aime Sirk : ils sont classiques mais pas prévisibles.
Lundi 22 février à 16h37
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les films de Sydney Pollack
j'aime TOUS les films de ce réalisateur et en particulier "Out of Africa" et "Nos ^plus belles années" mais jene suis pas tout à fait d'accord avec vous Elge,quant à la similitude des 2 personnages féminins = le vilain petit canard joué par Barbra Streisand qui s'amourache du "beau gosse" Redford peut, en effet être qualifié comme tel, mais Meryl Streep, même si elle ne correspond pas aux canons habituels de beauté est pour moi une belle femme, non ?? vous n'êtes pas d'accord ??

et si leur histoire d'amour ne marche pas, ce n'est pas une question de différences physiques, mais parce que, elle, amoureuse a BESOIN de son amoureux, alors que lui, veut rester libre comme l'air et ne dépendre de personne, donc VOILA ce qui ne peut pas marcher dans leur couple ...

"Out of Africa", c'est pour moi une histoire magique dans un pays magique, et je la compare à "La route de Madison" pour la beauté des sentiments, le tragique des situations et la fin, bien sûr ..

Au fait, savez vous quel est le dernier rôle d'acteur joué par Sydney Pollack ??

Lundi 22 février à 16h51
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elge (677)
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Je me suis mal exprimé
Ce ne sont pas les différences physiques qui rapprochent pui séparent les couples "Pollackien" mais leurs (autres) passions... Dans "Out of Africa" elle cherche un homme à la ferme africaine... lui, il ne peut pas s'affranchir de sa "liberté"

Le dernier rôle de Pollack ? je l'ai vu, il me semble, dans "Michael Clayton", avec G.Clooney... je ne sais pas si c'est le dernier
Lundi 22 février à 17h25
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S.P.
Je connais justement peu de filmographie aussi exempte de faute de parcours jusqu'à la fin des années 80.
Quant à sa qualité de metteur en scène, c'est pour moi un des plus grands de sa génération.
Pour ce qui est de l'auteur, c'est un cinéaste à la sensibilité à fleur de peau, un cinéaste du non-dit et des sentiments réprimés extrêmement brillant. On est jamais chez lui dans la psychologie de bazar . Robert Redford a justement incarné à la perfection ce héros de peu de mots, à l'indépendance farouche . C'est également un des grands cinéastes de la nature, des grands espaces et de sa relation de l'homme avec son environnement.
Out of Africa est justement pour moi un de ses chef d'oeuvre (son chef d'oeuvre) par son attachement aux petites choses et aux petits évènements de la vie, aux gestes anodins qui se révèlent au final les plus importants.
Lundi 22 février à 18h04
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Une question...
Je me trompe peut-être mais il me semble que Sydney Pollack avait également réalisé en 1964 un film intitulé "The Pawnbroker" ("Le Prêteur sur Gage") avec l'immense et complètement oublié Rod Steiger dans le rôle d'un survivant de l'Holocauste devenu complètement insensible et déshumanisé. Je garde en mémoire la musique signée Quincy Jones qui, il me semble, remporta un Oscar à cette occasion.
Dommage, ce film n'existe pas en zone 2. Quant à le voir au cinéma, là, c'est de la science-fiction.
Dommage, je vous dis...
Mardi 23 février à 14h58
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Le Prêteur sur Gage
C'est plutôt un film de Sidney Lumet avec effectivement Rod Steiger , grand acteur relativement cabot dont la meilleure prestation à mon sens fut celle qu'il eut dans dans Main Basse sur la Ville de Francesco Rosi .
Mardi 23 février à 17h27
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à Elge (Sydney Pollack)
je pensais à son rôle (un metteur en scène) dans le film de Danièle Thompson "Fauteuil d'orchestre" mais c'était en 2006, et effectivement il a ensuite produit "le jeu de dupes" avec Georges Clooney et joué aussi un rôle dans une comédie "le témoin amoureux" en 2008 et est décédé en juillet 2008.

C'était effectivement un grand Monsieur dans tous les sens du terme et il nos a laissé une filmographie impressionnante, tant mieux !!
Mardi 23 février à 08h58
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sankukai (3331)
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Sherlock Holmes

Bien. À l'invitation de Commode, voici quelques lignes sur ce film. J'ai vu Sherlock Holmes et son ami Watson sauvent le monde des forces du mal. C'est un peu un Harry Potter victorien trash. Les décors sont superbes et on sentirait presque l'odeur répugnante des figurants poisseux dans les ruelles sordides éclairées par la lueur blafarde des becs de gaz (gaslight) du Londres de la fin du XIXe s.

Holmes diffère physiquement du personnage indifférent et vêtu de tweed que nous connaissons. Il s'agit ici d'un faux dandy pas rasé et souvent crade qui se plaît à faire du pancrace contre des dockers dans les bouges infâmes des quartiers les plus sombres. Sa forme de lutte est médicale et il vise les points vitaux de ses petits poings pour proprement annihiler toute volonté de représailles de la part de son adversaire, sous l'œil ébahi des badauds qui avaient parié à cent contre un pour le gros balèze.

Les combats sont géniaux, les belligérants utilisant tout ce qui leur tombe sous la main (chapeaux, casseroles, marteaux, tazer) pour parvenir à leurs fins. Pour le coup du tazer, c'est pas de la blague, Holmes découvrant l'utilisation providentielle d'un machin à électrodes dans un affrontement homérique avec un lutteur géant parlant français avec l'accent acadien (il porte le nom de Goliath El Gigante à la W*ING promotion japonaise) qui fera couler un paquebot en construction (c'est à voir).

Superbe dialogue (en langue français dans le film en VO) :
Le géant — Cours petit lapin, cours.
Holmes — Avec plaisir.

Il est heureux de voir enfin des héros qui ont l'apparence de monsieur tout le monde. Après l'époque des archétypes du mâle dans toute se virilité testotéronique (Mel Gibson, Bruce Willis, Mickey Rourke), voici venue celle des gars normaux de la vraie vie (Robert Downey Jr, John Cusack, Ethan Hawke, Ewan McGregor) avec les gueules comme celle de nos copains et des corps qui ne semblent pas fraîchement sortis de la salle de gym (Brad Pitt, Sam Worthington). Au milieu, on a l'inclassable Christian Bale qui passe de tout maig' à super musclé mais garde son cheveu sur la langue, ce qui fait bizarre quand tu entends zozoter Batman.

Tiens, en parlant d'acteurs, les plus convaincants dans Sherlock Holmes sont Jude Law (que je vénère presque à l'égal de Johnny Depp) et Mark Strong (Body of Lies, Babylon A.D., Syriana, et Revolver de Guy Ritchie) qui a un faux air d'Andy Garcia.

Pour l'intrigue… y'a un méchant qui meurt dans d'atroces souffrances et des gentils qui gagnent à la fin. Et Holmes qui résout plein de trucs parce qu'il est plus intelligent que les méchants et c'est normal parce que c'est le héros et qu'il est gentil. On me serait attendu à moins de manichéisme venant de Guy Ritchie.

Bon, c'est quand même vachement bien filmé ; le chef op est Philippe Rousselot (Charlie et la Chocolaterie, Entretien avec un vampire, La Reine Margot, Les Liaisons dangereuse, L'Ours, La Forêt d'émeraude…). L'ambiance est sombre, dense, avec de beaux éclairages latéraux en intérieur qui font penser au Degas des scènes populaires et quelques plans inattendus dont un beau renversement.

Film convaincant, divertissant (sauf pour les gamins à qui l'ambiance glauque et les meurtres dégueulasses pourraient donner des cauchemars), à voir.
 
Lundi 22 février à 14h24
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nadpic (742)
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A sankukai : merci commode
OUI je le remercie pour cette commande envers toi et c'est marrant : je lis et j'attends tranquillement (pas le verre à la main à c't'heure !) que se réveillent toutes les images que provoquent tes mots en parallèle avec les images vues à ma façon lors de la séance ! Un parallèle aisé et sympa !
Lundi 22 février à 15h43
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sankukai (3331)
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Nadpic

T'as écrit un billet sur Sherlock Holmes ?
 
Lundi 22 février à 16h55
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nadpic (742)
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QUE poour sankukai (sinon, les autres vont râler que je fasse un copier-coller !)
Donc, en réponse à ta question, voici ce que j'écrivais (en partie) la semaine passée :
vacances scolaires en ce moment = "Sherlock Holmes" , le fiston voulait absolument le voir cause le Ritchie en question qu'a fait le film et ben c'est celui qui a fait son film qu'il ADORE : "Snatch" (j'aime beaucoup aussi) !

Et ben pas mal le Sherlock.
Un scénario qui tient la route, des images et décors qui m'ont plus, et de l'humour... beaucoup d'humour : un bon moment partager.
Bon, il y a le N°2 qui suit, évident à la fin de celui-ci mais bon, on peut pas être parfait !
Lundi 22 février à 18h58
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sankukai (3331)
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Nadpic

Snatch a une originalité dont celui-ci est dépourvu. Ça me fait un peu penser à Buurton sur La Planète des singes. Ça sent la commande et le travail un peu impersonnel.

Mais bon. Je vais pas bouder mon plaisir, j'ai bien aimé dans l'ensemble. Et ton gamin, il était content ?
 
Mardi 23 février à 00h04
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nadpic (742)
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A sankukai : Sherlock
OUi oui, il a aimé, a bien ri
mais bon : pour lui (comme pour moi d'ailleurs) Snatch est bien au-dessus de tout ça : sans qu'il me le précise ou m'en reparle après, je sais ce qu'il en pense (pas tjs le cas pour autre chose hihihi !!).
Snatch est à part, ne flirte qu'avec peu d'autres films (ou alors : si si mais... donne moi des autres titres qu'on puisse se goinfrer et écarter notre horizon cinématographique !)
Mardi 23 février à 06h42
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sankukai (3331)
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Nadpic

Je ne sais pourquoi Snatch me fait penser à Mi$e à prix (Joe Carnahan). Un film déjanté et violent avec des tribus de personnages bien typées et une intrigue touffue. Tu l'as vu ?
 
Mardi 23 février à 06h52
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nadpic (742)
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A sankukai : mise à prix
je ne crois pas que je l'aie vu... non ! Je le note sur mon petit cahier : on ne se moque pas !!
Mardi 23 février à 10h11
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...
Juste une toute petite remarque personnelle : le manichéisme dont vous parlez se trouve dans l'oeuvre de Conon Doyle.
Lundi 22 février à 16h40
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sankukai (3331)
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Marie

En fait les livres de Conan Doyle sont plus subtils. La personnalité de Holmes est plus complexe et sa relation avec Watson plus ambiguë.

Ce que j'entendais aussi par manichéen, c'est le côté assez convenu de l'intrigue et de la construction ; on a toujours un ou deux coups d'avance sur le scénar et les rapports entre les personnages sont vus et revus. On s'attendrait à mieux chez Ritchie, mais ça ressemble à un film de commande.
Lundi 22 février à 16h59
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...
Nous n'avons pas la même vision de l'oeuvre de Conan Doyle en ce cas ;-). Pour ma part j'ai vraiment passé un bon moment avec ce film... J'ai trouvé qu'il rendait bien ce personnage de roman policier...
Pis j'adore Jude Law en Watson...
Lundi 22 février à 17h09
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commode (1031)
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Merci, mon ami, et bravo
pour cette nouvelle chronique brillante et enlevée.
Pour tout vous dire, j'adore les nouvelles et les 4 romans dans lesquels Sherlock Holmes use de ses talents de déduction, et j'avais quelque crainte que ce film ait par trop rénové, et donc un gâté, le mythe du personnage un peu misanthrope, un peu misogyne, un peu hableur, provocateur, intrépide, bagarreur (boxeur) facétieux (ses déguisements, ses moqueries) mais aussi : mystérieux, solitaire, sombre, tourmenté (notamment dans la relation qu'il entretient avec son ennemi intime le Dr Moriarty).
J'avais peur aussi que la description d'un Londres vétuste, humide (celui des quartiers pauvres de l'époque Victorienne) faite dans les livres ne soit pas reprise dans le film.
Ce que vous nous avez dit de ce film me rassure et m'engage à aller le voir avec une bouteille de soda collante, des ships grasses et des boules de gomme pour jeter sur les nenfants qui feraient du bruit.
Bien à vous.
Lundi 22 février à 22h00
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sankukai (3331)
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Mon Cher Commode

Pour les nenfants, vous pouvez y aller au nunchaku à pointes. Je ne hais rien tant que les niards qui demandent toutes les minutes et c'est qui la dame et pourquoi le monsieur… Ceci dit, ma moitié en fait autant…

Deux minutes… je vais chercher mon nunchaku dans la cave.
 
Mardi 23 février à 00h13
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Pas par 4 chemins
Assez très beaucoup nul. Batman en redingote et Robin au monocle. Même pas rire jaune.
Mardi 23 février à 21h26
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Chère loque moche...
pas pu m'empêcher.

dod, the tripier.

Mardi 23 février à 21h32
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Amerloque show m' laisse...
Froid !

Sherlock Homeless.
Mercredi 24 février à 08h01
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kjarks (503)
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Sacré Gilliam !
L'actualité (sur les scanners corporels notamment) donne envie d'évoquer ce bijou de "poétique fiction" de Terry Gilliam : "Brazil". N'est-ce une pertinente anticipation de ce que sont en train de devenir nos sociétés, loin de ces chefs d'oeuvre d'humour mais de portée plus limitée que furent "Sacré Graal" et "La vie de Brian" qu'il cosigna ?

La sécurité est le motif principal de ce néo-fascisme que la période bushienne a engendré aux USA et que l'on voit poindre dans certains pays européens, comme le Royaume Uni, l'Italie et la France. Elle est présentée comme le bien et le bonheur absolus. Elle absorbe tous les droits collectifs et annihilent les droits individuels.

Quiconque émet une opinion susceptible de pointer un dysfonctionnement de l'énorme machinerie et remettre en cause sa nécessité incontestable est rapidement considéré comme un rebelle, un terroriste. Et chaque citoyen consent à la totale dépossession de lui-même, en croyant que son bonheur procédera d'une sécurité en fait introuvable et de la limitation des droits et libertés. Le bonheur serait donc dans un carcan, dans la coercition. Trop de liberté, ça fait peur car ça ouvre sur l'inconnu...

L'anti étatisme anarchiste de Gilliam ignore sans doute trop que "l'Etat c'est nous tous" si nous le contrôlons et qu'il est alors indispensable pour préserver le ciment social sans lequel chaque individu n'est rien. Mais, de fait, lorsque l'Etat se suffit à lui-même, comme dans Brazil, ou lorsqu'il est au service d'intérêts privés qui l'absorbent et n'en font qu'un outil à leur service, comme dans le capitalisme d'Etat que dissimule l'Angsoc du chef d'oeuvre d'Orwell "1984", c'est que les individus ont préalablement abdiqué de leur capacité de contrôle et d'inflexion de l'action et du pouvoir étatiques.

Et je crains que l'extrême passivité de nos sociétés, actuellement, face à la montée d'un néo-fascisme impulsé par les dirigeants de nos sociétés prétendument démocratiques ne soit l'amorce de bien d'autres renoncements, avilissements et dépossessions.
Lundi 22 février à 13h15
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Brazil ? chef-d'oeuvre !
Brazil est un véritable chef-d'oeuvre, à la puissance visuelle inoubliable et demeure une oeuvre d'anticipation intense et intelligente, où se mêlent toutes les interrogations de Gilliam sur le pouvoir de l'imaginaire et du rêve, sur l'aliénation de sociétés sclérosées qui empêchent toute velléité d'indépendance, sur le rapport entre l'homme et la machine, sur l'amour difficilement atteignable, sur la quête identitaire.

La mise en scène est constamment inventive, entre splendide recherche formelle et impressionnante densité dramaturgique, et la caractérisation des personnages puise sa force dans le mélange inextricable de caricature et de représentations de comportements. Et Jonathan Pryce est génial dans ce qui semble être le rôle de sa vie.
Lundi 22 février à 14h04
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sankukai (3331)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
Brazil

Oui ! Oui ! Oui !

Je souscrits mille fois à cette analyse. À voir la très belle édition Criterion (Z1) qui permet de juger du désastre qu'ont commis les producteurs à partir de ce chef d'œuvre.
 
Lundi 22 février à 14h18
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Z1
Le visionage d'une telle oeuvre ne s'impose qu'en Z1 , bien sur .
Lundi 22 février à 14h24
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sankukai (3331)
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Brika

L'édition Criterion contient trois disques : le film en final cut, le film revu et massacré par les producteurs et les suppléments. Pour qui aime (adore ? vénère ?) Gilliam, il faut absolument avoir cette édition.
 
Lundi 22 février à 14h27
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Virus Cannibale
Encore un chef d'oeuvre du cinéma bis italien de la fin des 70's, surfant allègrement sur la vague des films de zombies et de cannibaux (car un cannibale, des cannibaux).
Régulièrement cité comme étalon mètre du genre nanar, Virus Cannibale est la pierre angulaire de l'oeuvre du réalisateur Bruno Mattei, spécialisé en matière de film carcéral féminin, de stock-shots complètement décalés (des images de kangourou alors que l'action se situe en Afrique...) et de dialogues d'une finesse évoquant une armoire normande ("On a pas le droit de tuer les gens... et c'est pour ça que je vais vous tuer!").
Si vous avez la chance de voir ce film, ne manquez pas le 4X4 immatriculé dans le 75: d'ici à ce qu'il ait été tourné dans la forêt de Rambouillet...
Lundi 22 février à 11h59
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commode (1031)
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Vu avec un grand plaisir,
Une nuit au Musée, avec Ben Stiller.
Je partais, il est vrai, avec un préjugé favorable car cet acteur me fait rire dès que je l'aperçois.
Mais il faut avouer qu'il trouve là un rôle à sa mesure dans un film sans prétention au niveau du scénario, quoiqu'assez original, mais avec des effets spéciaux réussis, un rythme soutenu, et des seconds rôles excellents :Mickey Rooney, Owen Wilson, le grand copain de Ben, et Robin Williams, presque effacé devant son cadet, nouvelle star du cinéma comique. La musique de Francis Lalane aussi est réussie.
L'une des comédies ayant généré le plus d'entrées au box office US.
Il y a une suite que je n'ai pas vue.
Vaut-elle le premier opus ?
Dimanche 21 février à 23h14
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sankukai (3331)
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Commode

Une musique de Francis Lalanne dites-vous ? Je croyais qu'il avait raccroché le piano pour s'occuper d'une usine de petites voitures.

Quand au second opus, mes enfants m'assurent que c'est gavé de la balle. Ça veut dire que c'est bien. Si c'était très bien ils auraient dit que ça déchire trop grave.

Voilà voilà.

De mon côté j'ai vu Sherlock Holmes et son ami Watson sauvent le monde des forces du mal. C'est un peu un Harry Potter victorien trash. Dois-je en faire une mini-chronique ?
 
Lundi 22 février à 10h26
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commode (1031)
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Nous vous en prions,
cher Sankukai. Merci par avance de votre chronique de ce film de Lionel Ritchie.
Bien à vous.
Lundi 22 février à 10h31
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sankukai (3331)
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Commode

Et voilà !
 
Lundi 22 février à 14h25
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nadpic (742)
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Mr Fox
Suis allée voir hier soir, "Fantastic Mr Fox".

Musique délirante (l'attaque en tracto-pelles avec en fond, les Stones : un bijou !).
Images supers recherchées, fouillées, changeantes aussi en techniques d'une scène à l'autre...
Voix de Clooney............ entre autres (avec qq. astuces dont je terrai la teneur)
Bon, faut aller le voir, on cause après !
Dimanche 21 février à 09h36
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joanb (105)
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mr fox
Je me suis régalé avec le nouveau Wes Anderson. Une animation simple et très joli, elle est un peu à l’ancienne, elle me fait penser aux animations Tchécoslovaques qu’on voyait a la TV quand on était petit et que finissaient toujours avec Konec (fin en langue Tchec j’imagine !).
L’histoire est très drôle et traite a nouveau le sujet de la famille. Comme dans ses films antérieurs (La Famille Tenenbum, La vie aquatique, A bord du Darjeeling Limited) on se trouve a nouveau avec les figures du père hyper-présent qui fait que a sa tête, un peu fou et avec un côté enfant et du fils, ou les fils, en manque de reconnaissance paternel, qui cherchent être a l’hauteur de ce modèle paternel.
Les dialogues sont drôles et pleins de décalages, les personnages malgré l’animation très basique, sont très vivantes et très bien dessinés et la bande son est superbe, surtout si on aime les Stones ou Les Beach Boys.
Fantastique!
Lundi 22 février à 13h17
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joanb (105)
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Baumbach
Ah, j'avais oublié! dans la co-écriture du scenario il y a, comme dans La Vie Aquatique, Noah Baumbach qui avait réalisé un très bon film en 2006: "Les Berkman se séparent". Encore une histoire de familles, de filiations et des pères puissants.
Lundi 22 février à 13h23
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nadpic (742)
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A joanb : si tu aimes les textes
alors, à lire et relire Roal Dahl : ça se déguste !
Lundi 22 février à 15h38
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joanb (105)
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A Nadpic
Malheureusement je n'ai jamais lu Roal Dahl. On m'a dit que c'est un auteur pour du jeun public qui a été plusieurs fois adapté au cinéma (Charlie et la Chocolatière, non?). Il a écrit aussi pour les adultes? Quel œuvre me conseillez-vous?
Mardi 23 février à 13h00
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nadpic (742)
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A joanb
Trouvé sur un site, je trouve ça, très bien dit et vu :
"... Ses histoires furent d'abord publiées dans des revues telles que The New Yorker, Harper's Magazine et The Atlantic Monthly avant d'être réunies dans des livres. Le Sunday Tribute décrivit ses histoires de la façon suivante : « ses histoires sont bizarres, inventives, intelligentes, imaginatives. Pour la gentillesse et les plaisanteries, je vous recommande de regarder ailleurs. Si, au contraire, c'est de l'ingéniosité noire avec des tonnes de méchanceté et une tranche d'humour, alors Roald Dahl est votre homme. »

C'est tout à fait ça.
OUI il écrivait pour les enfants, c'est vrai, sauf que lorsque tu lis ses livres justement pour enfants : tu ne t'ennuies pas, tu es troublé, tu ris et c'est parfois d'une méchanceté assez "crasse" ! Du BON texte sans âge en fait, pas "limité" à ça.

"Coup de gigot" est souvent l'histoire délirante pour adulte citée. Il a écrit principalement il me semble, des nouvelles dans le monde adulte.
"L'invité"
et bien d'autres
dont beaucoup de textes pour le cinéma ou ses textes adaptés pour.
Chez les jeunes, car "enfant" semble plus réducteur par principe, il y en a bcp :
le cygne (texte très fort, pas si "enfant" que ça !!)
les minuscules
Matilda
Charlie.. était un bon texte (et l'est toujours d'ailleurs)

Tu me poses une colle : c'est si difficile de faire un choix. Dahl me fait beaucoup penser à Maupassant (carrément !) dans sa façon de ne pas fuir la peur, les problèmes et de les laisser entrer dans la vie des enfants, comme ils y entrent sans lui !! L'humour dur et plaqué sur des situations, est une marque de son écriture que j'aime bien.


Mardi 23 février à 13h50
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joanb (105)
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Merci!
Je pense que cette après-midi je vais faire un saut chez le libraire. Je vous en parlerais.
Mardi 23 février à 14h10
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sankukai (3331)
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Hercule à New York

Chers petits amis,

Voici un trip longue durée tiré d'un excellent navet.

Dès le générique, on s'attend à la poilade du siècle, l'un des coproducteurs de cette magnifique comédie pour petits et grands étant The Tooniversal Company. N'ayant jamais vu le navrant générique de cette talentueuse société sur un autre film, je me précipite sur l'IMDb et me voilà rassuré. The Tooniversal Company n'a produit que deux films : celui-ci et « Marco Polo: Return to Xanadu », que nous sommes impatient de découvrir lorsque nous nous serons remis d'Hercule (deux qui le tiennent).

Tout commence comme l'un des meilleurs épisodes de Bioman, avec un texte imbitable lu par une voix off tandis que la caméra traverse des nuages et s'attarde sur quelques montagnes. Et voici l'Olympe ; une sorte de Jardiland avec quelques colonnes pour faire charcutier enrichi. Çà et là, des personnages s'affairent, vêtus de toges dont la blancheur ferait envie aux meilleurs pubs pour lessives, qui en jouant du luth, qui en agitant les voiles de son léger vêtement au son du doux flageolet, qui en discutant avec Zeus son père pour aller gambader sur terre. Car Hercule s'emmerde sec dans l'Olympe (il aime pas le sirtaki qu'on entend à chaque fois qu'on croise un dieu). Il le dit lui même : « I am bort, I am tirred ov ze zame old vayzez (faces). », car Hercule, en bon demi-dieu grec qu'il est, a un fort accent autrichien et le visage impassible de Terminator ; mais ça n'est que le début d'une très longue série d'incohérences hilarantes.

Hercule (Hercule en VO), c'est Arnold Schwarmzennerggertre dans ses beaux jours (il est crédité sous le nom d'Arnold Strong, c'est moins chiant à écrire).
— http://www.moonbattery.com/archives/arnold-schwarzenegger.jpg

En fait on l'a jamais vu aussi stéroïdé depuis, à tel point qu'on se pose moult questions sur l'état de son foie et la taille de ses testicules (qu'on ne voit pas sous son élégante mini-jupette). S'agissant de sa splendide acromégalie et de son maxillaire prognathe dus à l'abus d'hormones de croissance, c'est suffisamment impressionnant pour s'empêcher de pratiquer à jamais le moindre sport.

Donc, Arnie veut se barrer car, s'il est demi-dieu, il est aussi demi-humain. Et le voici parti à faire un demi-caprice (des dieux) en maugréant contre Zeus mâchoire serrée : « I von't stay ! ». Et comme faut pas faire chier Zeus trop longtemps, Shazam ! Il lui balance un éclair (un truc en fer tout tordu, comme dans les bandes-dessinées) et paf ! ça pète devant les déesses épatées et Hercule disparaît sur un plan même pas raccord mais c'est le style du film parce que rien n'est jamais raccord et on voit pas pourquoi on se ferait chier à passer des heures sur les cadrages et le montage alors que c'est bien plus fun de soulever les jupes des déesses et de mater sous les jupettes des dieux.

Tiens, à propos, mais qui est donc le créateur inspiré de ce monument du septième art ? Et bien il s'appelle Arthur Allan Seidelman. Et il n'a jamais rien réalisé de vraiment transcendant, à part un téléfilm avec Richard Crenna et Angie Dickinson (Secrets de famille) et un film avec Scott Glenn et Harvey Keitel (Puerto Vallarta Squeeze). Comme quoi, les studios sont pas toujours des cons ; il leur a suffi de voir les cinq premières minutes d'Hercule pour savoir où leur fric n'irait jamais. Ceci dit, Arnie n'a pas trop palpé sur ce nanar, s'étant contenté de 12 000 $ (1970), soit le PIB de l'époque par habitant dans les pays de I’OCDE — il est par comparaison de 34 145 $ pour la France en 2008, soit près de 25 000 euros, soit 2 000 euros par mois, soit l'équivalent du salaire d'un surveillant de prison, soit une misère quand on est un Mr Universe qui a passé des années à soulever des putains d'haltères à la tonne et à renifler de la transpi dans des vestiaires moites où des créatinés post-pubères font des concours de zézettes en s'échangeant des photos de mecs en slip.

Malgré les déesses qui l'implorent à genoux (c'est sympa finalement ces toges sur des femmes filmées en plongée), Zeus reste inflexible et dit que s'il avait pu imaginer combien son fils allait l'emmerder, il n'aurait jamais fait un écart par sa mère pendant les vacances.

Et là sans qu'on s'y attende, on voit voler un avion de la Pan Am. Juste après l'Olympe, ça fait un sacré choc. Et on tombe dans Y'a-t-il un pilote dans l'avion, avec une vieille dame qui dit avoir vu voler un homme nu près du hublot et on la force à sniffer de l'oxygène. Puis on passe d'un coup d'un seul à Piège en haute mer, Schwarzie débarquant sur un bateau et pétant la gueule à l'équipage tout en répétant « I'm Herculiz, zon of Zeuz ! ». Et quand il arrive dans le port de New York, il pète la gueule aux dockers. Sûrement parce qu'en américain, Hercule se prononce vaguement « An-cu-liz » et qu'il peut prendre ça pour une insulte. Je passe sur les bagarres clownesques où les mecs tombent avant qu'on les touche et où les coups de poing sont bruités par des claques sur une table.

À partir de là, ça tourne en buddy movie, avec un petit binoclard à mi-chemin entre un rat et Woody Allen qui vend des gros bretzels et l'embarque en taxi vers Central Park. Non content de péter la gueule au conducteur qui commet l'insoutenable affront de lui demander deux dollars pour la course, Arnie retourne le taxi grâce à sa force surhumaine et on entend du sirtaki tandis qu'il s'éloigne avec le rat. Comme quoi, faut pas faire chier Hercule. Puis il se la pète devant des athlètes après avoir enlevé sa chemise en balançant le disque à 200 m et le javelot dans l'Hudson. Il ponctue chaque geste par un hilarant « Zang you ! ».

Après ils sont invités chez un type (qui conclura qu'Arnold est un paysan grec schizophrène qui se prend pour une divinité mythologique) dont Schpountzo reluque la fille comme s'il était dans un film de boules. Plans de coupe pas focus sur la gueule du rat, mais finalement c'est pas plus mal. Suivent quelques scènes sans vraiment de logique dans l'enchaînement, tout comme cette alternance troublante de plans nuit et de plans jour lors d'une ballade en carriole d'Arnie avec la fille du type. Tout ça pour qu'ils finissent par croiser un ours qui se comporte vaguement comme les monstres de carton-pâte de Bioman (décidément) qui se balancent d'un pied sur l'autre les bras en croix pour faire très peur aux nenfants. S'en suit une lutte au corps à corps à hurler de rire au sens propre, entre le costume de Nounours avec un type qui gigote dedans et Hercule pendant que la fille tombe dans les pommes ; crampes aux abdos garanties.

Du coup, comme il se fait des ours, le rat le fait devenir champion de catch. Cherchez pas, c'est comme ça. Du coup, Zeus envoie Mercure pour lui demander de revenir ; comme on est dans la mythologie grecque, j'aurais opté pour Hermès, mais non, c'est Mercure. Bon. Cherchez pas non plus, le scénariste, en plus d'être inculte, doit tourner aux acides.

Le meilleur dialogue du film [traduction maison] se passe devant une affiche de ciné : « Hercule against Godzilla ».
La fille : Oh, regarde, tu es célèbre !
Hercule : Za n'est pas Hercule ! Et qui est ze monzdre qui zemble zorti dout droit du royaume des zompres ?
La fille : Oh, non, c'est un film, un divertissement. Tu ne devrais pas te prendre autant au sérieux.
Hercule : Il ne me rezemble même bas ! Rekart ! (Il enlève son polo et roule des mécaniques.)
Pipi culotte.

Après, il fait du tourisme avec la fille, prend des photos, se promène dans la ville, dans un parc, tout ça sur la sempiternelle musique de sirtaki qui te donne envie de manger des dolmathes et des keftedakia, ou de faire bouffer sa balalaïka au premier type en jupette et chaussures à pompons qui croise ton chemin. Alors Mercure arrive en hélico (mais il repartira en volant). Cherchez pas. Et quand il dit à Hercule qu'il faut rentrer au bercail l'autre répond : « I'm going dou dake a shawouer ». Et les voilà tous les deux dans la salle de bains pendant que le rat mate ; ça devient gay torride.

Du coup, Zeus, avec sa barbe de prédicateur baptiste, est en pétard et ruine le bel agencement de meubles de jardin de l'Olympe à coups d'éclairs rageurs qui explosent en ridicules boules de feu qui font même pas peur. On a droit à un travelling à trois francs avec une caméra portée par un parkinsonien pendant une conversation entre Nemesis et Junon (j'aurais plutôt dit Héra, mais que voulez-vous…) et des prises de son à distance qui ne permettent pas de saisir les conversations à vingt mètres. Technique et prise de vue foireuses, scénario incompréhensible, interprétation désastreuse, costumes risibles, montage en dépit du bon sens, rien ne nous sera épargné.

Après, Pluton (Hadès… soupir…) remonte des Enfers par un escalier du métro pour aller chercher Hercule et le punir en le faisant mariner quelque temps chez lui. Mais Hercule refuse alors arrivent des bookmakers mafieux pour traiter avec Pluton. Et c'est l'affrontement que nous attendons tous entre Monstro The Magnificent et Hercule Ze Gret. Ils soulèvent des haltères mais Hercule perd parce qu'il avait bu un filtre bizarre servi par Nemesis dans un night club. La fille est poursuivie par les books (faut pas se faire larguer par le scénar) alors Arnie dit au rat : « Vi follo zem! » et les voilà qui poursuivent les méchants avec un char romain (véridique). S'en suit une poursuite à la Benny Hill, avec images accélérées, bruitages hilarants et cascades époustouflantes (un gars essaie de sauter sur le char et tombe sur le sol tout plat mais fait des roule-barrique pendant cinq minutes comme s'il y avait une forte pente).

Et puis on se retrouve dans une papeterie (me demandez pas pourquoi) où les méchants poursuivent les gentils et Hercule se fait casser la gueule alors les dieux envoient Atlas et Samson (???) pour aider Schvartzi. Et puis des déesses aux beaux nénés convainquent Zeus de redonner sa force à Hercule, tout content de pouvoir balancer des bobines de kraft de trois tonnes à la tête des méchants.

Finalement, le rat et Hercule qui est remonté dans l'Olympe conversent via une radio FM. En fait, le demi-dieu se fout de la fille comme d'une guigne (on ne la reverra plus) mais il n'oublie pas son pote le petit looser chétif. On se prendrait presque à vouloir revoir le film pour vérifier si l'idylle n'est finalement pas entre eux deux, mais non, point trop n'en faut ; un bonheur comme celui-là se déguste par petites bouchées.
 
Mardi 16 février à 23h47
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Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
Nanar, quand tu nous tiens...
Dans la catégorie "plus-c'est-con-plus-c'est-bon", je ne résiste pas à la tentation de vous proposer un nanar authentique, assumé et cultifié (?), "Basket Case", film d'horreur portant bien cette appellation: c'est une véritable horreur.
Mercredi 17 février à 16h01
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sankukai (3331)
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Jon

Merci pour cette piste. J'ai déjà une bonne pile de vainqueurs sur ma table de nuit, et je vais faire le nécessaire pour suivre votre conseil.
 
Mercredi 17 février à 16h05
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commode (1031)
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Oui, je confirme
Basket Case est un nanar "gore" surprenant. Sankukai s'en régalerait.
Mercredi 17 février à 23h25
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sankukai (3331)
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Mon Cher Commode

Il est fort probable que je trouve le temps en fin de semaine pour goûter cet alléchant entremet. Je devrais en disposer demain si tout va bien.

Toutes ces sortes de choses,
 
San
 
Jeudi 18 février à 00h12
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panama (233)
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Quel
courage, San !!! Comment faites vous pour rester devant ce genre de films qui sont en dessous du navet. Et en plus avoir la patience de nous les commenter ici. Chapeau !!

Je n'aurais pas tenu 5minutes devant ce film.


Cigare ?
Mercredi 17 février à 23h22
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sankukai (3331)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
Panama

Mettez cela sur les comptes du masochisme intellectuel, de la curiosité maladive et de la visionnite compulsive et vous aurez un tableau à peu près fidèle d'une rare addiction aux navets, même non pelés.

Et puis que voulez-vous, j'aime partager.
 
Jeudi 18 février à 00h16
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commode (1031)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
Bravo mon ami,
Vous êtes un chroniqueur né. Je veux voir ce film...
Puis je vous suggérer également, comme Jonlow1, basket Case, que j'ai vu, et qui est incroyable ?
Puis je également sussurer à vos oreilles The revenge of Tarzan - 1938 (j'aime les tarzan, le saviez vous, cher Sankukai ?) avec l'inénarrable Glenn Morris (champion olympique de décathlon - à fond la forme - en 1936), seul tarzan avec permanente, avec chaussons en peau de léopard et au cri le plus ridicule du cinéma. Quant au scénario...
Bien à vous.
Mercredi 17 février à 23h34
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panama (233)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
c'est celui la ?

http://www.youtube.com/watch?v=uHQ0L4fRsAo

parce qu'il en existe un de 1920.

Par contre rien a voir avec Hercule. On peut passer une bonne soirée avec ce Tarzan la.
Mercredi 17 février à 23h40
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commode (1031)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
Oui, Chère Panama,
c'est ceui là. Quand on aime Tarzan, celui ci prête à sourire. Mais je confirme qu'on passe un bon moment en le voyant.
Avez vous entendu son cri ? C'est Dave qui le pousse...
Bonne journée.
Jeudi 18 février à 07h29
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Nanarland
Allez jeter un oeil sur ce site incroyablement riche qui vous fera connaître des chefs d'oeuvre tels que "For Your Height Only" (remake philippin d'un James Bond avec un nain dans le rôle dudit James), "Le Lac des Morts-Vivants" (la peinture verte dégouline sur le visage des zombies lorsqu'ils sortent de l'eau), "Rodriguez au Pays des Merguez" (ou quand Philippe Clair revisite Le Cid)...
Jeudi 18 février à 10h42
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commode (1031)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
Oh mais je connais très bien
Nanarland. Je ris à chacun de leur commentaire (surtout doc Zavage) ou Weng Weng.
Merci et bien à vous
Jeudi 18 février à 10h51
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commode (1031)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
A propos, chère Panama,
je viens seulement de relever : vous avez, très justement écrit, "parce qu'il en existe un de 1920 "(un tarzan s'appelant the revenge of Tarzan, avec Gene Pollar, un pompier de New York, film rebaptisé : the return of tarzan, ou l'inverse).
Avez vous pu voir ce film de 1920 ? A ma connaissance, il est perdu, il n'en existe aucune copie. Mais dans le cas contraire, prévenez moi, s'il vous plait, je ne voudrais le rater pour rien au monde. Avez vous vu la bouille de Gene Pollar en Tarzan ?
Bien à vous.
Samedi 20 février à 12h48
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sankukai (3331)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
Mon Cher Commode

Je viens de suivre le lien de Panama et j'ai adoré ce que mes yeux ont vu. Le splendide plat dans l'eau que fait Tarzan à la fin (alors qu'Éléonore plonge avec une grâce inouïe) m'a fait écumer de joie. Non seulement il ne sait pas parler, mais en plus il est con.

Bon, d'accord, il court très très vite avec une femme sous le bras. Et alors… Tout le monde le fait. Moi-même qui vous parle, je charge souvent plusieurs Barbies sous le bras lorsque je range la chambre de ma fille qu'a six ans (et qui appelle ses poupées les « Barbies pétasses »).

La scène de la natation synchronisée est digne des JiO, mais ce con de Tarzan fait quand-même un plat. En revanche il escalade fort bien le portail en bois du Maharadjah de Rawajpoutalah. Bon c'est pas tout ça, mais j'ai Basket Case qui m'attend.


Allez, on s'fait la bise.

^.^
 
Samedi 20 février à 17h34
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commode (1031)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
Oui, soyons fous, embrassons nous,
et je vous proposerais même de danser, mon ami, puisque Panama n'est pas là, enlacés, au son d'une chanson merveilleuse, interprétée par le plus grand chanteur francophone actuel : doctorix.
Son interprétation, notamment de "le géniteur" ferait pâlir de jalousie n'importe quel impétrant de la star ac ou de nouvelle star. Quant à la musique, la mélodie est somptueuse; Un peu l'équivalent des musiques des films de Max Pécas. Et l'orchestre, quoique limité, est trié sur le volet(clos) : un orgue bontempi de 1971, un harmonica marque "mesbellesdents", un triangle, isocèle, et c'est parti pour un enchantement...
A propos de belle voix, cher san, qu'avez vous pensé du cri de Tarzan Glenn Morris ?
Samedi 20 février à 17h47
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sankukai (3331)
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Mon Cher Commode

D'accord pour la danse. J'ai ressorti mes collants de cirque. Vous pouvez vous faire une idée de la façon dont ils me galbent la jambe sur le document photographique ci-dessous (je suis celui qui porte lunettes) :
— http://photos1.blogger.com/blogger/5709/1334/1600/venus.0.jpg

Je valide le choix des instruments si l'on y ajoute un des ces flutiaux plastique qui contenait des myriades de petits bonbons colorés et que l'on achetait dans les fêtes foraines à l'époque lointaine où les montagnes russes en étaient encore l'attraction principale.

Quant au cri de Tarzan, vous aviez raison une fois encore. Le doublage est assuré par notre regretté Dave pour lequel une pensée émue m'étreint.


Vive et me ama.
 
Samedi 20 février à 18h08
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sankukai (3331)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
Commode

Vous qui aimez les subtilités, je ne résiste pas au plaisir immodeste de vous faire partager ce bel enculage de mouches pour reprendre la jolie expression de FrankOfParis :

http://www.liberation.fr/vous/0102591369-en-france-les-catholiques-divorcent-autant-que-la-moyenne:sortBy-lastCommented:page-1:target-1639424#1639331
 
Samedi 20 février à 18h36
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commode (1031)
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superbe duel, mon ami
ce cher frankofparis est extraordinaire aussi.
J'ai oublié de vous dire tantôt à quel point vous êtes beau en collant de danse. Je suis heureux que vous ayez accepté mon invitation à danser : comme disait Brel "si vous saviez comme je suis fier, de vous voir pendue à mon bras...".
J'espère que vous serez de la représentation au cirque Miguelitto Loveless pour mon millième post et mes adieux au Music Hall.
Bien à vous.
Samedi 20 février à 21h15
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sankukai (3331)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
Mon Cher Commode

J'espère vivement que vos adieux au music hall cumuleront en durée ceux de Johnny et des Frères Jacques réunis afin que nous profitions longtemps encore des pépites festives dont vous parez nos mornes journées.

J'espère aussi que vous appréciez les Ray Ban dégradées assorties au collant crème. Je les ai fait faire sur mesure par un mien ami contorsionniste alpin et tordeur de ferraille avec les dents.

Vive et me ama.
 
Samedi 20 février à 21h41
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panama (233)
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bonsoir commode
Non mais j'ai vu des photos et l'affiche du film. C'est bien suffisant à mon avis. La moumoute de Tarzan est encore pire que celle du film de 1938

Voyez vous même : http://www.erbzine.com/mag5/0588.html


Le regard de ce Tarzan devait inevitablement effrayer toute la Jungle et même plus

Cigare ?
Samedi 20 février à 17h54
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Cher Sanku...
Bravo pour votre chronique qui mériterait de passer en page centrale de Positif.
Bravo également pour votre nouvel avatar (Sean Connery en slip dans Zardoz), nous apportant la preuve -si besoin est- de votre bon goût. François Forestier et ses 101 nanars sont passés par là, non?
Enfin bravo et merci pour la promotion de ce genre si méprisé qu'est le nanar: Jess Franco, Jean Rollin, Philippe Clair et tant d'autres n'ont pas la reconnaissance qu'ils méritent.
Jeudi 18 février à 11h03
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sankukai (3331)
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Bonsoir Jon

Ignorant malheureusement tout de François Forestier, je ne me suis lancé que tout récemment dans ce passionnant exercice de style, l'un ou l'autre des Libénautes grenouillant sur ce fil ayant évoqué les nanars un soir dernier. J'allais bien de temps à autre sur Nanarland, mais avais surtout gardé à la mémoire la critique de La Dernière Tentation du Christ faite par un journaliste de Libé dont j'ai oublié le nom lors de la sortie de ce film.

Bernard Murat ? A-t-il écrit dans Libé il y a vingt ans ?

La critique était hilarante et c'est l'une des choses les plus drôles qu'il m'ait été donné de lire depuis vingt ans. Je me souviens aussi avoir dû revenir trois fois voir ce film à cause de catholiques qui balançaient des lacrymogènes dans les salles de ciné, au point qu'on avait dû fouiller les spectateurs à l'entrée des salles.
Jeudi 18 février à 19h08
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nadpic (742)
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A sankukai : Hercule
j'ai délaissé qq. pages du forum et qq. jours le forum ds son ensemble alors, je n'avais pas vu ton commentaire.
J'te l'avais bien dit que c'était du lourd !!!

Je ss allée voir sur le lien que tu m'as donné hier : j'y ai lu ce que tu écris ici.
Rien que de revoir la tronche à Swartzy et le costume, j'en riais encore...

J'ai vu avant hier (TV) même soir (ils s'étaient donnés le mot ?) des films mais mauvais, mauvais :
"La tour Montparnasse infernale" : je n'avais vu que des extraits mais là, c'est INCROYABLE ! Le fiston riait autant de me voir abasourdie que de la connerie du film ! C'est dire... Poser du 3° degré sur ce genre de film : il adore... faut tenir !!
Même soir (si si !)
"XXX" avec Vin Diesel... alors là !!! waouhhhh !
Moi j'aime bien regarder les James Bond mais qd on pense que là, ds l'idée, on ne parodie pas, y a du mal de fait !
Le film est vachement inspiré (et + musclé le personnage : je déteste ça !). Ils utilsent les gadgets, les formes de poursuites, les approches etc. même le coup de la grotte qui recelle le matos hyper sophistiqué et la fille avec un gros baiser baveux à la fin avec oeil sur la scène, de nos supérieurs, là : y a plagiat et... mauvais, mauvais...
je n'avais jamais vu cet acteur là avant mais alors, c'est fou ce qu'il joue mal et qu'il est moche : ds le même genre, je préfère ET DE LOIN Jason Statham (je n'ai vu QUE "Le transporteur 3" et ds mon entourage, on se fiche encore de ma poire pour l'avoir fait !!) : lui au moins, Jason, enfin.......... bref !!!

Bon ds tt ça, voir son gamin ou sa gamine, se renverser sur le fauteuil tant il est mort de rire, ça n'a pas de prix !!!
Samedi 20 février à 10h21
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sankukai (3331)
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Nadpic

Tout d'abord, merci mille fois de m'avoir mis sur la piste d'Hercule. Je me suis amusé à rédiger cette petite chronique en pensant à l'effet sur ton fils.

Et tu as mille fois raison, rien que pour le plaisir de voir nos gamins se gondoler, les nanars valent tout l'or du monde.


S'agissant de Vin Fioul, ça nanardise pas assez. On pourrait cependant écrire un petit truc sur le personnage aux muscles impassibles, au t-shirt moulant quel que soit le temps et à la voix qui vient du slip.

Quant à Jason (putain, Djézonne, ça c'est du prénom) Statham, il a repris le rôle principal du remake La Course à la mort de l'an 2000, avec feu David Carradine et cendre Sylvester Stallone. L'original, de 1975, était vachement drôle. Ce film me faisait penser au dessin animé Les Fous du volant (Wacky Races), avec les fameux Satanas et Diabolo.

Mais j'ai déjà un métro de retard, Commode m'ayant invité à voir The revenge of Tarzan ; cependant, je crains fort de ne pas pouvoir le trouver facilement.

La bise à toi et à tes gamins.

ô.~
Samedi 20 février à 12h43
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nadpic (742)
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A sankukai : faire suivre
oui je ferai suivre à mon fiston ta chronique : je crois qu'il y a du bidonnage ds l'air !!

Moi Vin /Essence, il me fait mal qd je le regarde, toujours peur que ça pète au niveau des bras tant il semble gonflé à l'hélium !

J'm'en vais aller voir peut-être ce week-end, le Fameux Mr Fox... paraît que c'est génial et, Roal dahl, surtout ce texte de "Fantastique Maître Renard", avec les fistons qu'étaient accros. (ENCORE eux ???!!!), j'en connais les moindres répliques... mieux que Dorothée (à l'époque), Dora ou autres niaiseries qd tu voyages en voiture et que tu tapes des trucs de mômes.
Dans ce texte là, il y a des descriptions de vieux cons et de beaufs agriculteurs extraordinaires : à lire et relire à ts les âges !
J'ai pas dit que ts les beaufs étaient agric... ni l'inverse oh !!! (quoique...) rires...
Samedi 20 février à 13h32
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sankukai (3331)
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Nadpic

Concernant Roald Dahl, on avait eu Kiss Kiss en littérature comparée à la fac il y a bien longtemps. C'est un auteur que j'aime. Si c'est Wes Anderson qui est aux commandes de l'adaptation, la qualité sera au rendez-vous.

Bon film !
 
Samedi 20 février à 14h02
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commode (1031)
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Si si mon ami,
vous pouvez le visionner en intégralité sur le net. Pour le lien, Panama me l'a donné un peu plus bas.
Bien à vous et à vous lire, cher San.
Ps : avez vous entendu parler du nouveau grand danger qui menace l'humanité, que notre amie commune s'apprête à dénoncer (en tous les cas, je viens de la supplier à genoux de nous éclairer à ce sujet), savoir : les métaux lourds ?
Samedi 20 février à 14h40
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sankukai (3331)
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Aaarrrgh !

Vous me faites vrombir Commode ! Vite, vite un lien ! Oh, je ne désire rien tant que de lire à nouveau notre chère amie commune.

Pour Tarzan, je vais prendre l'ascenseur et voir de quoi il retourne ci-dessous.


Vive et me ama.
 
Samedi 20 février à 15h57
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commode (1031)
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Cher ami,
en fait, Panama a donné le lien pour voir le Tarzan un peu au dessus, non dessous.
Quant au nouveau mystère des métaux lourds, j'en sais très peu : j'ai supplié tout à l'heure notre amie commune sur le forum "nouveau Libé+ que pensez vous de nous" d'en dire plus, mais sans succès pour l'instant.
Elle venait narguer Panama sur le thème "vous aviez tort, nous raison sur toute la ligne. Reconnaissez vos erreurs, vous en sortirez grandie !".
J'en ai pleuré...
Samedi 20 février à 17h00
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