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Education: Dolto a-t-elle tout faux ?

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Principes
"Avant, j'avais des principes. Aujourd'hui, j'ai des enfants" (woody allen)
Lundi 25 janvier à 18h53
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tiphon (541)
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Je pense, retour de wik, que Dromois pose une bonne
question: "que peut-on faire pour que les mères soient moins bouffeuses de couilles ? ou "je pense qu’une mère est d’autant plus phallique que son homme est absent de tout", c'est à dire une question qui m'intéresse.
Mère trop présente, père trop absent. Je disais que le père devait s'occuper, donc de la mère, alors cela veut dire, d'après Dromois (bonne année!) que ce n'est pas le cas, et qu'elle s'occupe elle un peu trop de leur enfant. Mon avis, d'après ce que j'ai vécu et vis c'est que la mère mais des années à accoucher, à finir le travaille, comme une jouissance qu'elle ne voudrait pas voir stopper, et que l'enfant tête ainsi sa mère très longtemps, des années aussi, forcément, pendant que le père joue dehors, dans la cours (des grands?), à toute sortes de jeux plus ou moins débiles (politique, guerre, affaires, entreprise, religion, arts, créations, etc..) pendant que la vie, là se développe sans lui, sous la mère, toujours cette mère attachante... Alors comment faire? C'est le père, je ne vois pas d'autre possibilité, pour moi, qui doit comme vous dites, Dromois, sortir l'enfant, lui faire découvrir le monde, les voyages, lui donner envie de partir loin, au loin, et s'occuper de la mère en refaire une maitresse, de nouveau, plus belle plus aimante, plus femme...




Dimanche 24 janvier à 19h40
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macadam (326)
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Enfants
Je n‘ai pas d’enfant, je suis comme Unforgiven. Pas encore ? Pas possible ? Je ne sais pas vraiment. Mais il y a « l’enfantement », de moi, de toi. Les mots oui, je suis d’accord, il y a les mots. Ceux qui disent, écrits, parlés, ceux qui enfantent un peu de soi même, le père de soi de l’autre. Les livres qui permettent la rencontre, et autour desquels je travaille, comme une mère un peu avec les siens. Possible.
Mon père à moi, je le connais un peu, pas beaucoup, pas très bavard, il vit dans son truc, il travaille la terre, il n’est pas bavard, pas trop. Mas mère oui, mais peut-être trop, je ne sais pas. Un qui dit rien l’autre trop, et moi qui suis parti très jeune, ailleurs, à la rencontre d’autres oreilles possibles. Les mots, les cris, les écrits ? Dolto ? D’accord avec Tiphon, il y a ses écrits sur le désir qui me parlent énormément, le désir de l’enfant, comment le faire vivre, contre sa mère, face au père ? Comment vivre son désir ?
Ma rencontre bien sûr. La rencontre hors toute nécessité. Alors on fait comment ? Recevoir peut-être plein d’amour le plus tôt possible, apprendre la séparation dès le premier jour de la vie, avoir des parents très aimants, du vrai amour très tôt. Rempli d’amour et partir seul le cœur léger, ouvert ? L’autre, avec, sans, seul ?
La pensée véritable va toujours à contre courant (Deleuze), violente, difficile…
Pas d'enfants, mais des livres, et des pères et des mères qui viennent porter leur "enfant", le suivre... Et il y a quelques femmes effectivement qui suivent longtemps, qui s'inquiètent, qui ne "lâchent" pas facilement leur bébé, qui reste à coté, ne veulent pas le quitter. Demandent à voir les épreuves longtemps, reprendre le texte, continuer à écrire, même une fois presque tiré... genre casse "c..." pourrait-on dire? Un peu de ça, oui, je dirais.
Dimanche 24 janvier à 21h47
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dromois (688)
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à Mac
intéressant Mac votre parallèle avec les femmes qui viennent déposer chez vous...
Ne jamais avoir vraiment fini. Conserver "le droit de..."
Sans doute que toutes ces personnes qui viennent parler de leur bouquin sur les ondes, au delà du commercial, ça les aide un peu à conserver un lien avec leur produ(i)ction.
Un inconnu qui dépose son bouquin chez l'éditeur, il a vraiment mis son gamin à la DDASS. Si ça se trouve on en parlera jamais. Qu'est-ce qui viendra compenser la perte ?
Faudra qu'il en fasse un autre ?..
Les allocs, c'est toujours à partir du deuxième !...
Lundi 25 janvier à 22h10
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macadam (326)
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Dromois
Oui, je ne voyais pas comme ça. Mais sans doute que vous avez raison, Dromois, d'une certaine manière. Mais je ne suis pas sûr de savoir qu'elle est la "bonne" position vis à vis d'une œuvre personnelle, l'exposer, en faire la pub soi même, dire aux gens: "regardez comme c'est beau, intelligent, magnifique ce que j'ai fait, écrit, peint, sculpté"? "Dites moi que c'est bien"! Je ne sais pas. Une "œuvre", c'est d'abord une création personnelle, que l'on réalise pour soi d'abord, ensuite sans doute que l'on attend un échos de la part de l'autre, comme une communication, un autre qui dirait autre chose que "c'est beau", quelqu'un qui dirait quelque chose du même niveau, aussi élaboré... c'est pour ça qu'il y a des clubs, des rencontres d'écrivains, des expo, des salons, pour que les créateurs se rencontrent, échangent, et puis il y a le public. Je ne sais pas comment le situer vraiment. Juste faire valoir, se faire payer? Il faut pourtant du public pour une pièce de théâtre, un auditoire, des spectateurs. Indispensable. Mais c'est un autre métier que celui de créateur. On ne peut pas être publiciste et écrivain. Moi je suis un peu entre les deux. Mais je ne sais pas vraiment où... Entre la mère bavarde et le père absent ? Et ces femmes qui continuent à venir voir leur livre une fois mis le point final, je pense aussi qu'elles cherchent des échos à ce qu'elles disent dans leur livre. Et les hommes sont plus pudiques peut-être, qu'ils aimeraient mais n'osent pas. Plus orgueilleux ? Reconnaissance introuvable, comme un fil rouge...
Mardi 26 janvier à 09h28
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Tiphon
On n’élève pas un enfant seul par choix : ce sont des circonstances, des mésententes…
Il faut être plusieurs pour éduquer. L’école est primordiale dans la socialisation d’un petit être en construction mais également la famille, les grands-parents, les amis, les autres au sens large.
Les femmes, les mères ne sont pas toutes dans cette démarche de n’avoir qu’elle même comme repère, comme exemple.
Il faut laisser la place au père et celui-ci doit savoir s’imposer dans ce rôle.
Le monde d’aujourd’hui nous a rendu indépendante et autonome.
L’instinct maternel n’est pas inné non plus. Un enfant, son enfant s’apprivoise, se découvre et l’amour fait le reste.
Bien sur, il y a la fusion qui continue après la naissance mais le père est présent : sa voix, sa tendresse, sa douceur est là aussi pour harmoniser et remplir de bonheur l’enfant de l’amour.
Si le couple est équilibré, la dérive n’a pas lieu et les choses reprennent leur place après ce bouleversement.
Il faut que l’homme laisse du temps et les plaisirs redeviennent encore plus intenses car on a crée un formidable lien, un miracle de la vie, un regard, un sourire, un amour suprême.
Le plus beau des cadeaux : un seul être de deux cœurs qui s’aiment.
Dimanche 24 janvier à 21h51
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tiphon (541)
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Le lien, le désir, Entredeuxmers
La nourriture, la mère nourrit son enfant, c’est vital, mais aussi possibilité de gavage. « tu es sûr que tu n’as plus faim ? hein ? » toute la vie, à tout âge, la mère est là, toujours mère la mienne encore quand je vais la voir, passer du temps, elle s’inquiète de nourriture d’abord, du repas qui va venir, du frigo à remplir, du marché à faire, de ce que j’aimerais manger, qu’elle m’a acheté des bananes parce que « je crois que tu les aime », alors je les mange parce qu’elles vont noircir sinon, et qu’elles sont là, et elle se dit alors que j’aime les bananes et qu’elle en prendra de nouveau la prochaine fois…alors que moi, les bananes…
Nourriture du désir. Le désir de qui ? Le sien, le mien ? La bonne distance, Entredeuxmers (entre deux mères ?) c’est celle qui permet le désir, celui de l’autre, sans étouffer le sien, je crois. Il est là la possible castration dont parle Dromois. C’est l’étouffement du désir, sous plein de bonne raisons de bonnes intentions… la ligne rouge que j’essaie de tenir avec mes enfants. Pas facile le désir et les limites ou le désir, la loi.
Lundi 25 janvier à 06h41
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Ah! Le rapport à la nourriture Tiphon.
Lorsque j’allais voir ma grand-mère quand j’étais jeune fille donc plus mince qu’aujourd’hui, j’avais droit à une leçon de moral : « Faut manger ma fille ! ».
Et puis avec le temps et les années, j’ai forci…Quel n’était pas son plaisir de me dire : « Tu es belle ma fille! ».
C’est inconscient mais une mère a cet instinct nourricier. Moi-même, à la naissance de ma fille, sans le vouloir, j’ai fais ce travail de « gavage ».
C’était un tout petit bébé et très faible. Je me rappellerai toujours de la réflexion de notre médecin de famille quand je lui exprimais mes craintes de savoir si ma fille mangeait à sa faim. « Pour manger, elle mange! Rassurez-vous, elle a pris 1kg2 en 3 semaines… »
Sans doute un geste de survie.
L’alimentation dénote également des troubles du comportement dans les extrêmes.
Quand ça ne va pas, j’ai tendance au grignotage et surtout la nuit. Pour enfin trouver le sommeil…
Tout dépend aussi de sa condition sociale, de sa culture mais en règle générale, on dit : « Il vaut mieux faire envie que pitié ! »
Votre mère montre à sa manière qu’elle prend soin de vous, de votre santé, de votre équilibre et cela passe par la nutrition.
Effectivement, difficile de trouver la nuance du raisonnable pour une mère. Quelque soit notre age on reste son enfant. Elle s’autorisera toujours à donner des conseils ou imposer ses volontés.
Couper le cordon, le lien est tellement fort : pas facile!
Lundi 25 janvier à 09h25
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macadam (326)
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Les mots peuvent gaver aussi
Il n'y a pas que la nourriture matérielle qui nourrit l'enfant, il y a les mots, ceux de ma mère qui n'arrêtait pas de parler. Trop de mots, ça débordait de partout, je ne l'écoutais plus, ni mon père. Elle parlait pour se dés-angoisser sans doute, je ne sais pas. Mais c'était comme du "bruit" pour moi, inaudible. Trop. Et mon père qui ne disait rien, comme par hasard, quand il était là. Son "travail", soit disant, qui le "prenait". Alors je me suis plongé dans les livres, j'avais ma famille, tous ces auteurs qui me parlaient, et j'écrivais, je communiquais avec eux. J'ai écrit des lettres à ceux qui étaient vivants, même à F. Dolto. Elle m'a répondu, d'autres aussi. Les livres m'ont sauvé, et l'analyse. Un endroit pour parler à quelqu'un, être écouté, quand la mère n'écoute qu'elle et le père n'est pas là... Alors, oui, Dromois, un peu casse c... la mère. Ou plutôt casse oreilles? Mais le père qui fuit qu'est-ce qu'on dit ? Comment on l'appelle?
Lundi 25 janvier à 15h22
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Macadam
Je vois tout à fait ce dont vous voulez parler ayant moi aussi vécu cela. C’en est même difficile pour se concentrer car tout le monde chez moi est très bavard. Le couple de mes parents est construit sur ces bases : le dialogue, l’écoute, l’échange. Mon mari, lui est saoulé en très peu de temps. Moi, je trouve ça rigolo car vivant et animé!
Vous nous évoquez plus un déséquilibre, l’expression d’un mal-être se traduisant par cet étouffement verbal. Vous vous êtes réfugié dans la littérature, dans l’écriture…votre façon à vous de fuir cette situation anormale.
Quant à l’homme « tournant les talons », je ne porte pas vraiment de jugement ni sais le nommer car peut être souhaitait-il ménager cette soif de parole, l’exutoire de votre mère, sa façon d’exister…et lui, sa façon de l’écouter. Ce qui a pu le séduire au départ a pu devenir pesant avec le poids des années. Pas facile les relations de couple!
Lundi 25 janvier à 18h20
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macadam (326)
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Entredeuxmers
Oui, sauf que vous parlez vous de "dialogue, écoute, échange" chez vous. Moi c'était plutôt un monologue d'un coté et du silence de l'autre. Alors l'écriture et la lecture ce n'est pas de la fuite comme vous dites mais la recherche d'un lieu où ça parle vraiment où il y a des mots qui me parlent à moi, et des mots que je peux dire.
Sinon, oui, je suis d'accord, il n'y a rien à juger, juste à voir, à constater, à vivre avec. Mon père avait ses raisons, ses propres névroses avec lesquelles il devait se coltiner. D'où "l'intérêt" de faire en sorte de les éviter le plus possible si l'on peut aux enfants, aux nouveaux nés... pour rendre les vies plus faciles plus douces, plus capables d'amour, de vie.
Mardi 26 janvier à 09h38
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dromois (688)
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le régime de bananes
Nourriture du désir.
La banane...
Qu'est-ce qu'une mère phallique peut tenter de loger ainsi en son fils.
Le fils n'y tient pas plus que ça... mais elle s'en fout la mère... elle écoute pas vraiment, elle veut juste nourrir... le fils il reprendras bien un peu de banane pisqu'il aime bien maman... Hein que t'aimes bien moman ?...

1000 interprétations ?
Donner ce qu'il manque au père ?
Se débarasser d'un fardeau qui serait contre-nature ?
Projeter ses propres manques ?
1000 autres raisons, l'essentiel n'est pas de trouver LA bonne. On s'en tape. Juste mettre des mots sur ce truc un peu bizarre.

En vous lisant Tiphon, je me disais que le père avait toujours à conquérir sa place, alors que la mère, elle, l'avait de fait. Sauf exceptions (à voir "le refuge" de Vincent Ozon avec Isabelle Carré); la maternité peut bien sûr ne pas suffir, mais généralement...

Oh c'est pas un cadeau pour elle d'être mère tout de suite. Donner la vie donner la mort, pour en jouir et/ou pour en souffrir c'est pas un cadeau. Mais c'est d'abord un fait.
Le père, s'il ne pars pas à la conquête de sa place, c'est rapé je crois. ça ne se fera pas "naturellement". Peut-être que l'enfant le demandera parfois par des regards, par des actes...

Le père doit montrer.
La mère prend le risque d'être trop, le père celui d'être pas assez.
C'est un peu notre époque, mais je pense que c'est aussi beaucoup ce qu'on porte en nous.

Tiphon, croyez moi si vous voulez, mais ma mère à moi, elle m'a mixé "mon" lait de banane (lait-sucre-banane) longtemps tout les matins. Et même adulte, elle tentait de me l'imposer au réveil lors de mes visites trimestruelles !...
Ma mère, les banane elle la coupait d'abord, et puis après elle l'écrasait une première fois avec une fourchette, et puis elle mettait le lait, et elle la "finissait" au mixeur. ça faisait mousse.
Et après elle me regardait boire Son lait de banane. Et moi je me cachais pace que je voulais pas qu'elle voit mon plaisir de boire le lait de banane.

Ouais.
Au suivant...
Lundi 25 janvier à 21h51
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tiphon (541)
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François, Dromois, pour Ozon
avec Isabelle Carré, pas Vincent, le refuge. Mais votre propre (?!) histoire de banane écrasée (elle aurait pu éviter la fourchette votre maman entre nous, parce que le mixer ça suffisait, non?), votre banane écrasée, si je puis dire, je comprends maintenant votre théorie de la femme(mère) casse c...s comme vous dites. Écrase c...s, non, votre mère, avec ce lait-sucre-banane là que l'on boit derrière la chaise pour ne pas dire que ça fait du bien ? Ne pas dire. Encore là, ce truc que l'on traîne, pourquoi ne pas dire, Dromois, vous savez ça vous? Moi aussi je n'osais pas dire que j'aimais pas forcément ces nanes achetées là pour moi, que les oranges aussi, les pommes, les fraise. Ah les fraises! Çà commence comme ça, on ne dit pas pour ne pas choquer, ne pas faire du mal. Ma mère disait qu'il ne fallait pas parler de soi, ni de celui à qui l'on parle, juste parler de tous les autres, se prendre la tête, inutile prise de tête, mais pas soi, ni l'autre là celui qui est en face. Ne pas lu i"faire de mal". Tout le contraire, simplement, tout le contraire....
Mardi 26 janvier à 15h56
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geolab (235)
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Banane!
Si vous saviez, Tiphon, si vous pouviez déguster des bananes muries sur l'arbre, vous en redemanderiez encore et encore à votre mère. Un délice inconnu sous "nos" contrées où ce fruit arrivé sur "nos" étales est d’abord cueilli vert avant de « murir », pendant le transport à fond de cales et débarqué sur le quai (d’un ancien port négrier le plus souvent), et acheminé, etc… Aller loin là bas manger mes bananes, ma mère me disait un peu ça, de partir, qu’elle ne pourrait sans doute pas s’occuper de moi comme il faut, qu’ailleurs ce serait mieux, que les voyages, elle me montrait des journaux avec des idées de séjours à l’étranger, des trucs pour les jeunes, de rencontre pendant le travail aussi. Alors j’ai marché, couru, et ça continue, c’est ça l’idiot, je ne sais plus m’arrêter, et mon fils à moi je n’ai pas trop pris le temps de m’en occuper, sans père aussi, comme moi ? Une fois ou deux je lui avais rapporté des bananes, étrangement, et il faisait un peu la tronche en les regardant, alors qu’elles étaient hyper bonnes, mais sans doute qu’il attendait autre chose…
Mercredi 27 janvier à 07h08
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tiphon (541)
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C'est étrange, Geolab
cette façon d'aller ailleurs, loin de ses enfants, comme si ce n'était pas le plus important, ces petits êtres qui n'ont rien demandé, et que l'on laisse un peu trop seuls. Peut-être justement parce qu'on n'est pas "fini", que l'on a besoin de grandir encore, que cette paternité qui arrive, peut-être que c'est encore un peu tôt.
Boris Cyrulnik commençait comme ça un de ses exposés: "A 55, 60 ans, à la fin de l'adolescence..." Peut-être qu'il faut avoir vécu, avoir 60 ans pour pouvoir enfin s'en "occuper" vraiment, comprendre un peu... ? Je ne sais pas. Il n'y aurait pas de père, juste des grand-pères?
Mercredi 27 janvier à 14h25
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geolab (235)
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à Tiphon
Oui, c'est un peu vrai, on critique son père et puis patatras on fait pareil. Identique, pas tout à fait quand même, chez moi ça parle un peu plus, beaucoup même, même si je ne suis pas souvent là, sans moi ou avec moi, ça parle, ça dit des choses personnelles, mais il y a toujours cette difficulté à laisser parler l'autre, considérer que ce qu'il dit c'est "sacré", qu'il faut l'écouter non pas comme une vérité, mais comme une façon qu'il a de chercher ses mots, ceux qui ont du mal à sortir, à exprimer une violence, un sentiment. Pas une vérité, sa vérité du moment, la sienne, celle qui va lui permettre d'avancer un peu, d'aller mieux aussi. Difficile de vivre ça.
Mercredi 27 janvier à 23h14
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macadam (326)
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Dromois
J'ai vu, à propos de film, hier soir "Mother" de Bong Joon-ho magifique où l'on voit une veuve se démener dans une micro société coréenne (un quartier, une école, un comissariat...) pour prouver l'innocence de son fils. Thriller mélo plein de rebondissements mais où cette mère s'enfonce peu à peu dans un monde où l'entraine sa relation, hors la loi finalement. C'est ça que j'ai du mal à comprendre, moi homme, cette façon de vivre au "féminin" que l'on trouve aussi dans les films d'Almodovar, cette vie des femmes qui semble tenir la loi au dessous de la vie, quitte à tuer un autre, ou laisser condamner un innocent, même en pleurant, pour laisser vivre son fils. La mère, le fils, cette relation inconnue des pères?
Dimanche 31 janvier à 07h43
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luki (145)
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omertà
Et les chefs de la mafia ? ce sont des femmes ?

"Le père : «Il y a la loi, les carabiniers, le juge… Et il y a la famille. Tu me suis ? La famille ne fait jamais appel aux forces de l'ordre. Elle se fait justice elle-même… Je t'explique : si quelqu'un te fait un tort grave, tu ne vas pas trouver la police… Tu me le dis, je le prends et je le tue. C'est comme ça que les choses fonctionnent entre nous.» Le fils : «C'est ça, faire partie de la Mafia ?» Le père : «Oui, c'est ça. Et puis, il y a mafia et mafia. Ceux qui font du trafic de stupéfiants, et ceux qui sont, comme nous, des “hommes d'honneur”. Ceux-là ne s'adressent jamais au maire, au maréchal ( des carabiniers), au banquier, aux autorités. S'il faut redresser un tort fait à mon fils, lui trouver un emploi, de l'argent, pas besoin de justice. J'achète un tel ou un tel et je résous le problème moi-même.» Le fils : «La maîtresse dit que les mafieux, ce sont ceux qui ne respectent pas la loi…» Le père : «Mais personne ne respecte la loi…» Le fils : «Aucun mafieux ? » Le père : «C'est évident. Ils sont contre la loi… Parce qu'ils ont leur propre force, qui leur permet de faire la loi eux-mêmes.»
-conversation, par La Stampa, a été enregistrée par les carabiniers lors d'écoutes téléphoniques visant à réunir les preuves d'infiltrations mafieuses à Fondi. Une enquête est en cours.
source : http://www.lefigaro.fr/international/2009/10/12/01003-20091012ARTFIG00337-le-code-d-honneur-explique-par-un-mafieux-a-son-fils-.php




Dimanche 31 janvier à 20h52
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macadam (326)
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Luki
Sans doute, sans doute, Luki. Vous permettez que je vous appelle Luki ? Mais je vais vous dire la vérité. Ce qui me fascine le plus, m'interroge en permanence, presque chaque jour, chaque heure, c'est comment ça peut marcher tout ça, je veux dire ce truc incroyable qui se passe toutes les secondes sur cette Terre, ce minuscule morceau de l'univers, un être qui nait, qui n'a rien demandé, qui se coltine un sexe, une mère, une couleur de peau, un père parfois quand il est là, un pays, un morceau de région, une tronche, une taille potentielle, des talents plus ou moins cachés, des tares à n'en plus finir, l'histoire d'une famille plus ou moins cachée, l'histoire d'un peuple qu'on va lui inculquer, une nourriture qu'il n'a pas choisi et qu’il va aimer ou non, et puis des années de dépendance avant de savoir marcher, d’être autonome un tout petit peu, avec la mère d'abord, très longtemps, son père, ses frères, ses sœurs, ses « copains », ses cousins, puis avec des maîtres en tout genre, des mecs qui vont lui parler de plein de chose, de religions, de dieux, d'âmes, de culture, de fric, de compétition, de bagarres, de foot (ah le foot !) etc.. des trucs qui seront complètement uniques par le fait même de leur situation de leur histoire, du déroulement de l’ensemble vis-à-vis de lui, et qui en feront un mec (une fille) unique, qui ne rencontrera personne d'autre comme lui, et il va falloir qu'il prenne tout ça, les coups, les amours, les fêlures, les images, les mots, les phrases, les interdits, les incompréhensions, les murs, les pentes, les soleils, les nuits, les danses, les pleurs, les larmes, les coupures, les séparations, les distractions, les écrans, les blancs, les noirs, les rouges, toutes les couleurs, les chefs, les esclaves, les animaux féroces, les liens en tout genr, et vivre avec l'autre qu'il va rencontrer, essayer de vivre quelques années, dans soit disant le bonheur ? La mort. Comme cela pourrait-il marcher? Moi je me dis que cette violence là, celle qu’il a en lui, celle de l’autre sur lui, je me dis qu'elle n'est pas si violente finalement, si générale, que ça pourrait aller beaucoup plus mal, que ça l'a été, que ça va sans doute un peu mieux, que ça progresse, je crois. Sans doute grâce à des gens qui bosse un peu là dessus, genre Dolto, par exemple.
Mardi 02 février à 05h31
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geolab (235)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
Olé?
Votre post Macadam me fait penser à une corrida. Un taureau qui n’a encore rien vu, quitte son pré vert pâturage, on le pousse dans « une vie » qu’il n’a pas choisi, avec du sable et des cris, devant un drôle de type qui danse tout en couleur, la musique dans le dos. Il va se retrouver en plein vent, au cœur de la foule qui trépigne, qui hurle, applaudit selon les faits et gestes du drôle de mec qui lui tourne autour. Il apprend petit à petit la règle du jeu mais s’essouffle, perd du sang, pleure de douleur, s’épuise, et quand il a (presque) tout compris, il est mis à mort, il meurt trop « vieux » pour vraiment en profiter et se défendre, trop vieux pour vivre sa vie…
Mercredi 03 février à 07h02
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luki (145)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
Macadam
Bonjour Macadam
Nous parlions d'un point de détail et vous déployez l'univers. C'est grand.
D’où je suis, je ne trouve pas que ça progresse.
D'ailleurs vous partez d'un film où une femme ordinaire plonge négligemment dans la violence par amour de son fils pour conclure au progrès ou au un peu mieux de la condition humaine.

La psychanalyse ne m'est pas familière, mais j'appréhende un peu la notion d'inconscient et de refoulement. Et de défoulement Et je ne vois pas de progrès autour de moi, ni beaucoup plus de ma part.

Tous les matins je croise des soldats avec des mitraillettes qui font la ronde sur les quais pour me protéger de bombes putatives

Oui, ça va un peu mieux côté conscience. Nous profitons de l'émancipation soixant-huitarde. Moins de pères fouettards à supporter. Mais Sarkozy parle le contraire. D’ailleurs ce forum a débuté sur cette réaction à rebours.
Dolto est morte il y a 21 ans. Quels gens aujourd’hui qui voudraient du un peu mieux ont-ils voix au chapitre ?
Mercredi 03 février à 09h31
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macadam (326)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
Luki
Si ça progresse ? Bonne question je dirais. je vois quand même moi le matin des jeunes hors des anciennes casernes penser à autre chose qu'à la prochaine vraie guerre avec l'Allemagne, je vois des professeurs obligés d'être pas trop mauvais pour qu'ils soient un peu écoutés (vraie autorité), je vois des Eglise quasi vide, que les prêtes ont presque disparu, je vois des famille qui calculent leurs enfants, qui essaient de les désirer, qui essaient de comprendre comment ça marche, et je vois monter effectivement à la place des demandes d'armées "économique", et des bandes perdues pour ces guerres là qui viennent s’époumoner sur les gradins des tribunes des stades de foot où l'on a mis des maillots à la couleur des villes à des mecs un peu plus adroits que la moyenne, à qui on a donné un ballon pour que ceux des tribunes croient que c'est les mecs des maillots (qui vinent du bout du monde) qui défendent leur honneur, et pendant ce temps là on leur fait les poches du peu qu'ils leur reste. Oui, non. On avance à grand pas.

Pour Geolab, je vois, moi, des fois, la vie comme une gare entre deux trains, celui qui arrive et celui qui s’en va, et des mecs dans un bar, des filles belles comme le jour, où ils apprennent à se connaître autour d’un verre, à essayer un peu de vie paisible avec la fille blonde, là bas, sans trop se taper dessus, et puis quand ça commence à marcher juste un peu, y a le train qui siffle, le dernier qu’il faut prendre, obligé, c’est l’heure…
Jeudi 04 février à 22h32
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geolab (235)
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La gare Macadam?
Bon, la gare, entre deux trains, mais il y a quand un peu de temps pour s'assoir deux minutes, et entrer dans "l'arène", essayer de comprendre ce qui se passe tout autour, pour quoi lui là bas raconte cette histoire, pourquoi l'autre qui a trop bu ou trop vu la télé veut lui casser la gueule, et pourquoi le troisième au milieu qui n'a rien dit, n'a rien fait se reçoit une chaise sur la tête ? La corrida dans le grand café du coin ? Et puis quand il a un peu compris, c’est l’heure de monter à bord de l’avion à destination des étoiles.
Reste le lien comme dit Unforgiven, c’est une bonne remarque, le lien que l’on a crée avec soi même, l’autre. Mais reste surtout la vie, ou ne reste plus la vie que l’on a vécu, chaque seconde de temps en temps, ou que l’on a pas vécu, alors c’est dommage de partir si vite, si tôt. Pour cause de trop de distraction, comme vous disiez.
Vendredi 05 février à 22h53
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macadam (326)
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Geolab
Une gare, un train, un avion qui atterrit, qui re-décolle, ou bien tout simplement une piste de dance, ces jeunes qui font des "claquettes" sur une musique de Dave Brubeck - Unsquare dance- ils avancent, crient, ensemble, isolément, s'accouplent, reculent, rigolent, et d'en vont... sur un rythme binaire-ternaire, le cœur qui bat et le corps qui bouge, qui nait, qui aime, qui meurt?
http://www.youtube.com/watch?v=lpSRiSqVM08&feature=related
Samedi 06 février à 10h49
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geolab (235)
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Quelques années quand même de lien, non?
Macadam, je suis assez d'accord sur la sympbolique, mais, quand même tout ça peut durer un peu, la vie, la relation, quelques années, 40, 80 ? les liens qui se nouent. La vie a quand même le temps de s'installer un peu, de vivre je dirais. Parce que le lien dont parle Unforgiven, c'est pour ceux qui restent, celui qui s'en va (qui reprend l'avion comme vous dites) c'est juste sa vie qui s'arrête, et l'important c'est ce qu'il a vécu, seconde après seconde, vivre sa vie vraiment. Et là ça demande effectivement un long temps de travail pour approcher de ce que l'on pourrait appeler la liberté, l'autonomisation, l'approche de son désir, et plus tôt ça commence, plus vite ça vient, plus vite la labyrinthe dans lequel il est tombé, homo, prend sens.
Samedi 06 février à 16h03
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macadam (326)
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Geolab
Route dans la neige, si ça dure la vie, Geolab?
Oui ça dure un instant, puis l'autre, sinon y a rien, je pense, juste des regards, le sien inutile, celui des autres encore plus.
Mais l'instant c'est quoi ?
Je me rends compte de plus en plus qu’il s’agit de se demander : est-ce que le corps (la vie) n’existerait-il pas uniquement dans le mouvement, dans l’action, le déplacement, suivant une idée, un projet, une construction.
Construire, ne pas s’arrêter… ne pas vouloir s’allonger, ne pas l’avoir, mais vivre un autre projet, un autre désir… Le même. Avec l’autre, créer, et créer des liens.
Mais le piège est là, permanent, à croire que c’est l’objet final, posé, installé devant l’autre, devant les autres, à la recherche encore du regard approbateur, le piège est là de croire à ça, cette demande du regard sur soi, alors que la seule chose qui compterait en fin de compte, c’est la vie que je vis, en relation, pendant l’accomplissement de l’action, du projet.
Jeudi 11 février à 11h02
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geolab (235)
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La vie que je vis?
Vis vis... Macadam, vis.. Loin de la neige ici, trop chaud même. Ce qui frappe ici c'est la bruit de la vie, de la réaction, de la relation aussi. Ca crie, ça tape fort, ça pleure, ça danse. Mais ça sourit, ça éclate de rire ! Ca saute en l'air.
Rien ne "marche" comme il faut, tout va "mal", besoin de tout, le moindre pas en avant est un chantier immense, mais ça "vie". Bonne neige Macadam.
Vendredi 12 février à 05h36
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macadam (326)
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Le sujet existe, Geolab!
Vous qui êtes là bas, je peux vous annoncer la bonne nouvelle (lu et entendu ces derniers jours): les neurosciences commencent à confirmer la chose, à suivre dans le cerveau le cheminement de la pensée en temps réel, l'image, le contenu d'une pensée, le fonctionnement et les propriétés de l'esprit, et notamment comment progresse le mot, comment avance cette pensée qui prend corps, alors il semblerait en l'état actuel des découvertes des neurosciences dites cognitives, il semblerait, dis-je, êtes vous bien assis sur votre jambé, Geolab, il semblerait que le sujet existe! Et que la connaissance serait une expérience vécue par un sujet. le sujet unique, autonome, intransmissible. Oui. le pensée serait la rencontre de la connaissance qui vient à un sujet et qui interface avec son histoire, sa vie, son inconscient.
Et, ce n'est pas tout, Geolab, au prima de tout, dans la pensée, au tout début, il y a .... l’émotion ! Sur laquelle vient ensuite le discours logique; l'envelopper, pour une nouvelle émotion, et ainsi de suite. De l'émotion (sujet) vers de l'émotion. Entre deux discours très "technique" très raisonnés, très raisonnables, d'une logique froide, comme pour glacer la réalité subjective. Je suis ému, j'aime, donc je vais trouver beau, fort, intelligent, logique. Spinoza et Freud qui trinquent là haut, bras dessus, bras dessous ?
Samedi 13 février à 09h13
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geolab (235)
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L'émotion ?
Rentré d'Afrique, passé par Milan pour le travail. Visite express, juste le temps d'un saut au château immense, au cœur de la ville, derrière le Duomo, il y a un morceau de pierre blanche, tout en bas, du marbre de carrare en train d'être sculptée, de la main de Michelangelo, ça s'appelle "la Pieta Rondonini" (qui porte qui là dans cette représentation sculptée ?) pas terminée, le sculpteur est mort avant la fin, mais on dirait qu'il est là en train de travailler, on entend presque les coups de burin... Emotion pure. Il y avait deux français autour qui discutaient psychanalyse, l'un disant à l'autre (je résume): "Mais c'est quoi ce truc, ce nombrilisme infernal, cette façon de se regarder en permanence l'intérieur, y en a marre, ces individus qui ne pensent qu'à leur petit moi, moi, moi...?"
Et l'autre de répondre: "Justement, il s'agit de passer par là, ce stade nombriliste pour justement se libérer en quelque sorte de tout ce poids, ces entraves, et s'ouvrir enfin au monde, à l'autre. Justement..." Pouvoir vivre l'émotion pure ?
Jeudi 18 février à 07h34
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lolo (5050)
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A tous

Cette pratique à laquelle je devrait réfléchir, c'est sans doute une façon (qu'on me reproche souvent) de ne pas accepter l'autre "comme il est".
Je ne peux pas m'empêcher de "voir" quelque chose en lui qui ne se manifeste apparemment pas (à mes yeux) et qui, toujours à mes yeux, le fait souffrir.
Alors ma "façon" la plus familière est de le faire "réagir", c'est à mon sens d'une part ce qui me correspond le mieux, d'autre part ce dont j'ai le plus l'habitude, donc j'imagine dans un sens ce que je "sais faire" le mieux, à partir de douceur, de patience et d'humour au départ, quelquefois d'impatience et d'énervement à la fin. Alors on me dit que je fous la "pression" aux gens... mais des fois, ça marche aussi, ça m'est arrivé d'avoir des résultats étonnants, oui étonnants...
Maintenant il est clair que ça convient à un type de personne particulier et beaucoup moins bien pour d'autres...
Je suis capable d'essayer d'autres stratégies comme la diplomatie par exemple (c'est amusant), mais je trouve ça extrêmement compliqué à mettre en œuvre...

J'entends dire ça et là qu'il faut accepter les autres comme ils sont. Je conçois bien qu'il y a quelque chose de vrai là-dedans mais que j'ai du mal à comprendre (interpréter?) autrement cela que comme une histoire de respect... et le respect, je l'ai.
Ailleurs sans doute, mais à un endroit très précis (que j'ai d'ailleurs déjà développé sur ce forum).
Alors accepter leur part de bêtise, d'insuffisance, de lâcheté sans rien faire? Je m'en sens incapable. Et si je conçois la mienne, elle ne me plaît pas plus que la leur. Quand on fait la biographie élogieuse d'un type connu, on dit généralement qu'il était "aussi exigeant avec les autres qu'avec lui-même", ben j'espère qu'on dira ça de moi.
Ça ne m'empêche pas d'y réfléchir.

Quand je dégage Tiphon en touche, je ne juge pas le bonhomme, ça fait pas partie de mes habitudes, je botte en touche une façon qu'il a de ne pas respecter l'autre, ou bien de ne pas connaître l'endroit du respect.
La première formulation peut semble cassante et la deuxième prétentieuse aux yeux de certains, je m'en tape. Ma définition a déjà été donnée et est à disposition et je l'applique!
De mon côté, je pense que c'est un jeune mec qu'à pas encore bien été confronté à deux ou trois choses dans la vie et qui s'illusionne sur l'image qu'il a de lui. Grave à dire? Grave à entendre?
Jeune je l'aurais mal pris, ouais j'ai été orgueilleux c'est sûr. Je le suis plus.
Il m'en reste une trace, et pour pas le blesser, je préfère actionner la pseudo-colère ou provoc ou insulte parce qu'à moi, ça m'aurait fait moins mal à une époque que de m'entendre dire que j'avais la grosse tête du fait de mon jeune âge... c'est comme ça!

Un jour, je me suis par exemple aperçu qu'il y a des gens à qui on peut dire sans les blesser de "se servir un peu de leur tête"... j'ai été très étonné qu'ils ne prennent pas ça comme une insulte terrible... comme quoi, la psychologie passe d'abord par soi-même...

Je me fous de ce qu'on dira quand je serai mort, parce que j'ai trop souffert de ce qu'on a dit de moi vivant... et maintenant je me tape comme de l'an quarante de l'image qu'on peut avoir de moi... ce qui permet bien des libertés que je n'hésite pas à utiliser dans ces forums comme dans la vie.
La limite c'est juste le respect. Quand un type vient à me manquer de respect, il sombre dans mon indifférence la plus totale, il n'existe plus. Je m'en fous donc complètement.
Évidemment les choses changent quand l'affectif rentre en jeu. Là je peux devenir fou... (et j'en connais d'autres...)

Pour l'interprétation – d'abord et en toute immodestie, je pense que j'ai une assez bonne vision de la nature des hommes, suffisamment stabilisée aussi pour me permettre d'écrire ce genre de chose en me foutant des réactions inévitables...
Ensuite, on est dans un forum... on a donc une vision très partielle voire parcellaire du type en face.
Apolyne par exemple est venu me tomber dessus comme un chien alors qu'on n'avait pratiquement jamais discuté ensemble auparavant, je l'ai envoyé se faire foutre... elle est revenue de la même façon sur Psychologie, je lui ai répondu très différemment. Pourquoi? Parce que il y a des choses que je "vois" en elle et qui me plaisent bien (merde, je voulais pas le dire), malgré son animosité habituelle envers moi... et aussi quelque chose que je vois qu'elle ne voit pas en moi et qui la fera changer d'avis, quoiqu'elle dise... c'est comme ça.
Même si ça doit être après ma mort ou la sienne...

Quelque chose en rapport avec une espèce de fil conducteur dont j'ai déjà parlé... Une valeur? Pas forcément, ou peut-être n'ai-je pas trop envie de m'aventurer dans ces endroits parce que j'ai pas envie de mettre des frontières entre ce qui serait un mec bien d'un crétin. Je ne vois pas la méchanceté mais que la connerie. Je pense que les idiots ne savent pas faire l'amour... fin de citation.

Pour les liens – encore une fois ça dépend de ce qu'on vient chercher dans un forum. Par exemple mes motivations sont très différentes sur "Afghanistan" ou sur la "Burqa" que sur "Dolto" ou "Psycho".
Quant à la motivation profonde, vous me permettrez de me la garder.
Mais en tous cas je viens pas pour "faire du lien" ou des amis, c'est complètement en dehors de mes perspectives depuis le début.
Le forum me donne de la matière à réflexion, j'en profite et j'y suis aussi accro, un peu trop, j'adore ça (réfléchir).
Mais le but (et non pas la motivation donc) reste une vieille idée de "réfléchir" ensemble... réfléchir à plusieurs... comme une correspondance épistolaire des temps anciens où le sujet portait à lui seul les motivations de la réponse.
J'en suis un peu pour me frais et en reste passablement frustré, mais ça, c'est aussi une vieille histoire.
Exprime, éclaircir sa pensée, oui non bof... tant mieux si elle s'aiguise un peu par moment, si quelque posts par ci par là me procurent un réel sentiment d'achèvement, mais j'ai pas besoin de l'autre pour ça, si ce n'est "qu'il" peut aider, ça peut "marcher", des fois... bon ben tant mieux alors...

Je voulais dire, transmettre oui l'identification à la pensée... je ne m'arrêterai pas. Et en discuter aussi, essayer de faire avancer ça avec d'autres, confronter et multiplier les territoires d'expériences et de réflexion... Pour l'instant, c'est "no way"...
Dommage.
Échanger non.
Tu me montres ton expérience, je te montre la mienne, on en discute "un petit peu"... bof. On est seul pour réfléchir, l'expérience tentée ayant raté jusqu'à présent. C'est la seule qui m'intéresse. Je me tape de savoir qui est Mac, Ragondin, Copepe ou Lolo, les hommes sont tous les mêmes. Ce qu'ils créent, avec ou sans mots, est infiniment plus intéressant... ou peut l'être.
Des liens?
Sans doute, sûrement... mais pas de l'ordre de l'affect.
On verra bien...
L'amour est une magie sur lequel j'ai assez peu de prétention.
Réfléchir est beaucoup plus intéressant.

... et je crois que je vais m'arrêter juste à cet endroit.

Jeudi 21 janvier à 16h29
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Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
Un peu en vrac…
Comme je le ressens, je le pense et comme d’habitude assez spontanée dans ma réflexion.

Jeune? Non, parlons de vécu, d’enfance et de façon d’aborder l’avenir.
J’ai toujours vu en vous une certaine perspicacité aussi de la maladresse parfois, mais vous vous en êtes expliqué et défendu avec beaucoup de cohérence. Cela me permet d’inclure mieux certaines de vos réactions.
Cela me parait de temps à autres un peu disproportionné mais je comprend cette quête de l’essentiel, de n’avoir pas de temps à perdre.
J’accepte cela avec mon mari qui depuis plusieurs années ne s’encombre plus des bonnes manières et compagnie. Je le trouve souvent brutal et anticonformiste. Je ne lui en veux pas car à être toujours dans le rapport social pour être gentil, c’est con, il a raison!
Moi, je ne sais pas encore le faire ; sans doute par manque de maturité, le refus de l’affront, rester aimable et courtoise…Fatiguant tout ça ! Je comprends la révolte et le fait de rester soi-même que ça plaise ou non.

Depuis mon arrivée sur les forums vous avez toujours su trouver les mots, eu l’écoute, me faire raisonner, me questionner. Vous m’avez largement ménagé mais vous le savez je ne suis pas si fragile…
Je ne comprends pas toujours ce que l’on vous reproche ainsi que pour d’autres car je ne vous vois pas comme cela. En aucun cas dans le jugement, ni le complot comme certains aiment à le croire.
Nous avons toujours tendance au jugement hâtif, à l’interprétation d’un mot, d’une incompréhension de part et d’autre et cela peut « dégénérer » trop rapidement ; je le déplore fortement.

Sur forum, les gens se permettent souvent un manque de courtoisie élémentaire.
Je suis une femme n’appréciant pas la méchanceté et surtout n’aimant pas le conflit.
C’est pourquoi je trouve que quelque fois que c’est de l’opposition gratuite ou en tout cas du délayage d’idées.
De part ma vie, mon ressenti, je préfère ne pas m’encombrer de ce type de rapport car tout simplement, ils me font du mal, même à lire d’ailleurs.
Effectivement, si nous ne nous connaissons pas, j’ai pour beaucoup une affection sincère.
Je me suis livrée à cœur ouvert et je pense que les gens ont aimé cela en moi : certains peuvent prendre cela pour de l’impudeur…tant pis.

Lolo, je vous trouve très fin et perspicace. Je ne vois pas en vous un manipulateur ou je ne sais quoi d’autre encore. Je ne suis pas adeptes des faux procès et des faux semblant.

On ne vient pas sur Dolto comme ailleurs et j’y vois souvent mon analyse un peu limitée ou en tout cas difficile à retranscrire avec mes propres incertitudes et faiblesses morales.
Les thèmes abordés nous forcent à l’introspection, avancer, aller plus loin dans l’analyse si on le souhaite.
Jaime tous vous lire, pour vos différences, vos exigences, vos points de vues cela créer l’échange et le débat.
Je me fais ma propre opinion et pardonne certaines dérives.
En tout cas vous êtes avec d’autres un soutien alors ne changer pas, moi ça me va.

Personne n’est parfait, il faut juste voir le meilleur en chacun d’entre nous.
Jeudi 21 janvier à 22h42
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copepe (3112)
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Joli texte de Lolo et belle réponse de Entre2
J'ai pris beaucoup de plaisir à vous lire. Merci.
Vendredi 22 janvier à 15h02
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Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
Super Nanny n'est plus
Et vous ?...

Hein ?!


Béru - nan ! c'est important je trouve
Mercredi 20 janvier à 14h38
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Beru
Ben... moi je suis, aux dernières nouvelles, à moins qu'on m'ait caché un truc... même si cela ne garantit pas le fait que je pense, contrairement à ce que disait Descartes...
Un p'tit verre de Noilly Prat, pour fêter cette bonne nouvelle ?
Mercredi 20 janvier à 21h42
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Si tôt le matin ?...
Et pis si ça se trouve y vont nous la béatifier, je vais attendre encore un peu ce que vont nous commettre ces imbéciles histoire d'être encore plusse féroce que tout ça et tout.

Vous me réserver la bouteille ?

Merci c'est gentil.


Béru - j'arrive pas à mettre la main sur le nom du faux interviewer... et vous ?

Jeudi 21 janvier à 09h28
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commode (974)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
Une question
de la plus importance m'est posée par mon ami le reporter intrépide Gordon Scott, dont les récits pour faire éclater au grand jour la vérité, parfois au péril de sa vie, ont fait sa gloire auprès des libénautes.
Comme Gordon est très timide, il m'a demandé de poster sa question, que voici :
"je suis tombé amoureux de Arlette Chabot depuis jeudi soir, est ce normal ?
J'ai fait le même rêve depuis deux nuits : je suis en babygro, une tétine dans la bouche et une télécommande à la main.
Je regarde la télévision et j'attends mon programme préféré : les visiteurs du mercredi. On m'a promis la venue en direct de Super Jaimie, toute nue .
Et puis la nouvelle tombe : super Jaimie ne viendra pas.
Je suis très déçu, je recrache ma tétine, je fous un grand coup de pied dans la commode et le vase préféré de ma maman tombe et se brise sur ma tête.
Et puis Arlette Chabot en personne arrive sur l'écran, accompagnée de Gérard Majax, et elle annonce aux nenfants qu'elle est désolée et qu'en remplacement de Super Jaimie à poil, elle va faire un tour de magie avec Gérard Majax qui va lui enlever sa culotte en direct sans la toucher.
A ce moment là, très excité et en sueur, je me réveille.
C'est grave, docteur ?"
Ca m'en a tout l'air, mon pauvre Gordon.
Samedi 16 janvier à 20h47
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claudius (9864)
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Cher Commode
Un peu olé olé les récits aujourd'hui.



Z'adore !...
Samedi 16 janvier à 20h52
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commode (974)
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Oui, cher Claudius,
car le monde est plein de polissons...
Bien à vous.
Samedi 16 janvier à 21h05
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Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
Cher Commode,
après consultation des autorités compétentes, c'est-à-dire moi-même et mon ouistiti Gérard Holtz, nous avons décidé de faire passer en priorité le cas de votre ami Gordon auprès de la Commission de Réflexion sur la Réflexion. Mais comme elle se réunit tous les lundis soir dans une cave à Saint-Emilion, je ne peux vous donner pour l’instant que quelques éléments succins, et forcément subjectifs, que le récit de Gordon a provoqué chez nous. Tout d’abord, le seul nom d’Arlette Chabot à provoqué chez mon ami un immense bouleversement intérieur, qui s’est immédiatement concrétisé par un frottage frénétique de son pénis contre mon tibia, que j’ai immédiatement interprété comme le signe indubitable d’une prédisposition au romantisme qui est l’une des raisons pour laquelle c’est lui que j’ai choisi dans l’animalerie en bas de chez moi. Ça et le fait qu’il connaît par cœur les paroles de la La Peña Baïona, qui est l’hymne de l’Aviron Bayonnais, mon équipe favorite comme tout le monde le sait ici, mais ce n’est pas le sujet… C’est au moment précis où Gégé (il accepte que je l’appelle ainsi, ce qui prouve sa reconnaissance) atteint les sommets extatiques du romantisme qu’il tombe en syncope, et il faut alors se dépêcher pour recueillir les prophétiques pensées qu’il murmure inconsciemment, les yeux révulsés. « Glouf », a-t-il alors prononcé, mais trois de suite à cinq secondes d’intervalle. Ne parlant pas très bien le ouistiti, en tout cas moins bien que le phacochère, je l’avoue, j’ai pris mon dictionnaire pour comprendre ce qu’il avait voulu dire.
« Glouf » trois fois de suite à cinq secondes d’intervalle voulant dire «je reprendrais bien du tapioca», j’en ai évidemment conclu que votre ami Gordon était l’objet d’une fixation bilatérale, mais non rétro-active, de son complexe d’Œdipe sur Arlette Chabot, qui le pousse à des pratiques onanistes avec la télécommande de son téléviseur. Se sentant coupable, il s’auto-punit alors en se faisant tomber le vase maternelle sur la tête, puis, énervé par cette situation, il décide de se venger sur son géniteur, représenté par la Commode, pardon, la commode, en lui foutant des coups de pied dedans. Enfin, c’est ce que dit le dictionnaire, étant de mon côté complètement ignare sur ce sujet. En attendant une analyse plus profonde que délivrera la Commission, qui devrait à mon avis confirmer la thèse de Gégé (il en a toujours été ainsi), ce dernier, à son réveil, a également prononcé ce mot étrange : «pfouifff…», ce que le dictionnaire traduit par «il faut absolument que je récupère la petite culotte d’Arlette Chabot». Si vous pouviez demander à votre ami Gordon de repérer, lors de son prochain rêve, à quel endroit Gérard Majax conserve ce bout de tissu après l’avoir magiquement fait disparaitre, Gégé vous en serait très reconnaissant. Merci d’avance, et à bientôt.
Samedi 16 janvier à 22h04
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commode (974)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
Cher ami,
merci pour Gordon.
Enfin une réponse claire et précise à ses questions qui le tourmentaient tant.
Je suis ravi de constater que vous maîtrisez le langage ouistiti comme d'autres celui du blaireau.
Enfin une explication limpide sur la parcours, au sein de notre inconscient, d'un rêve, et l'interprétation que l'on peut en faire.
Gordon se sent mieux mais vient de m'avouer qu'il avait quelque crainte à aller se coucher.

Il a peur de rêver de la culotte d'Arlette qui lui tomberait sur la figure du haut d'une commode et resterait collée sur son nez.
Gordon va dormir avec un ourson en peluche Teddy Bear cette nuit, pour se sentir en sécurité.
S'il rêve de gérard Majax , il prêtera attention à l'endroit où celui cache la petite culotte et vous le dira.
Merci encore et bonne nuit.
Samedi 16 janvier à 23h58
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Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
Très cher,
dites-lui qu’il n’a rien à craindre de ses rêves : je viens de consulter l’Observatoire d’Astrologie de Jaipur, en Inde, et pour plus de sécurité l’Association Internationale de la Numérologie pour Dyslexiques : selon ces deux honorables institutions, dans le rêve de votre ami Gordon, Arlette Chabot n’a que peu de possibilités d’action une fois sa culotte enlevée : elle peut, au pire, s’avancer lascivement devant Gordon en le suppliant de lui cuisiner un plat de lentilles aux lardons (peu probable, selon les scientifiques consultés), l’inviter à se dénuder lui-même pour faire avec elle une partie de curling (possibilité médiane : 34,7% de chance qu’elle se réalise), mais le plus probable étant que le rêve s’interrompe à chaque fois à ce moment là, le temps étant venu de rendre l’antenne pour l’émission politico-culturelle animée par Roger Hanin, «Du couscous à l’Elysée». C’est là où votre ami Gordon court le plus de risque, dans son rêve, selon les spécialistes. Ils lui préconisent de passer alors, et très vite car une fois embarqué dans cette émission on ne peut plus la lâcher, de passer sur la Une, où les présences sympathiques de Philippe Lucas et Benjamin Castaldi lui permettront de finir sereinement sa nuit. Voilà, je vous tiens au courant si j’ai plus de renseignements sur ce cas délicat que représente le rêve de Gordon.
Dimanche 17 janvier à 11h13
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commode (974)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
Heureux
de vous retrouver en pleine forme, cher unforgiven.
Et merci d'avoir ainsi proposé votre aide à Gordon en en appelant aux plus éminentes autorités mondiales en psychologie.
Dimanche 17 janvier à 17h53
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yaka (2156)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
Wonderwoman
cette émission a été Chabotté !
Samedi 16 janvier à 23h39
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tiphon (541)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
Pour vous, Commode
Avons appelé Brigitte Lahaie sur les ondes spécialement pour lui exposer le cas très délicat, effectivement, de votre ami Gordon.
Je résume ci-dessous ses chaudes recommandations et ses amoureuses questions :
1/ Se poser la question de savoir pourquoi la vue d’Arlette Chabot fait cet effet à votre ami. Elle dit qu’il y en a de plus belles et de plus sexy…
2/ Se demander trois fois pourquoi faut-il aller chercher un mec prestidigitateur aux mains agiles pour agir sur la personne en question SANS la toucher ?
3/ Essayer de changer de chaine si la tension est trop forte, et regarder d’autres émissions à défaut de la vraie vie, par exemple, « questions pour un champion » ou bien « où ai-je mis mon pot à moutarde ? »
4/ Essayer, au bout du compte, de se la vraie question : est-ce que AC ne serait pas un mec ?
Voilà, je ne suis pas sûr d’avoir tout compris, je m’en excuse comme dirait un singe qui s’accaparait la dernière banane de l’arbre au nez et à la barbe de sa compagne, mais j’espère que ça va aller mieux pour votre ami (trop ?) timide, avec tout ça. Et n’oubliez pas, de lui recommander de mettre une cuillère à soupe du bon sirop du Dr. Fr. dans son grand verre d’eau dont le nom en latin a été traduit par « l’inconscient-n’a-pas-de-négatif ». Çà ne peut pas lui faire de mal.
Dimanche 17 janvier à 09h39
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commode (974)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
Tiphon
Merci de votre aide.
Gordon comprend l'ampleur de la tâche qui l'attend.
Bonne journée.
Dimanche 17 janvier à 11h18
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macadam (326)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
Hello le soleil brille?
Quelques journées en Italie, travail, loisir, accompagné, seul. Je me pose une question depuis longtemps, très longtemps, sans avoir une bonne réponse satisfaisante: pourquoi est-ce mieux d'être avec quelqu'un, d'être ensemble, et si difficile parfois aussi de vivre à deux, trois, quatre..., et réciproquement. J'aime bien la solitude, souvent, parfois, mais pas tout le temps. Je ne sais pas vraiment répondre à cela.
Mardi 12 janvier à 13h48
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tiphon (541)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
Hello Macadam...
...je me souviens d’une émission TV avec Brigitte Lahaie (je crois que ça s’écrit comme ça), « chez » Mireille Dumas. Elle disait qu’elle vivait avec son « compagnon » d’une façon intéressante : deux appartements différents, deux vies séparées, et des rencontres comme ça, à l’occasion, le WE, je ne sais plus… mais pas de « vie commune » permanente. Bon, je sais, c’est pas trop philosophique ce truc, mais bon, ça pourrait aider à la discussion. Être ensemble, tout le temps, le matin, le soir, la nuit, tous les jours, je me demande si c’est pas un truc un peu (genre) meurtrier… Ensemble, donc, je dirais, quelques fois, de façon choisie, impromptue. Je ne sais pas… Pas toujours, en tout cas. Pas tout le temps.
Mardi 12 janvier à 22h24
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macadam (326)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
Tiphon
Brigitte Lahaie, mouais, pourquoi pas? Mais bon, Tiphon, vous ne répondez pas à la question. Qui serait, autrement formulée, pourquoi avons-nous besoin de l’autre, et besoin de solitude aussi, et que ni l’un ni l’autre ne marche vraiment ?
Dès la naissance, besoin de la mère, du père. Pendant longtemps, puis des amis, des éducateurs, longtemps. On n’apprend que très rarement aussi à vivre seul, à être autonome vraiment. Pas facile. On passe de la mère à l’amie, à l’amoureuse, et la solitude qui est là, tapie dans l’ombre, on passe à coté longtemps, on se distrait. Distraction de soi, de l’inconscient aussi, bien sûr, jusqu’au moment où ça fait un peu mal, ou que ça fait tache, alors on ouvre des portes, on longe des couloirs, on entrevoit de solutions pas faciles, mais il faut y aller, sinon...
L'autre impossible ? Et soi impossible à vivre?
Mardi 12 janvier à 23h44
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tiphon (541)
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Macadam, c'est vrai...
Je ne réponds pas à la question? Mais je n'ai pas de réponse à cette question là. Vous parlez de la mère et du père, comme symptomatique de l'obligation de l'autre dès la naissance. Quand on compare par exemple avec le petit cheval qui vient au monde et qui est capable de se mettre debout tout seul, dès la première heure, on mesure le temps qu'il faut à un petit d'homme comme on dit pour acquérir un semblant d'autonomie. Autonomie physique, psychologique, économique, etc... Combien ? 20, 30... 50 ans? La vie alors est peut-être l'acquisition l'apprentissage de cette autonomie? Et non pas de la solitude. Et alors que la rencontre puisse devenir non pas nécessaire, mais "amoureuse", cad non vitale, et que la séparation à tout moment devienne possible et non dramatique, non déchirante. Alors quoi?
Mercredi 13 janvier à 06h44
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La semaine du champignon à Rungis (à macadam)
Dis Oui-Oui, tu veux pas retourner en Italie, faire un tour avec ta grosse Smoby et avec tous tes copains : Zim, Mirou, Potiron, Sournois et Finaud...

http://www.youtube.com/watch?v=EdtoACmhMz4&feature=related

Et ce projet de secte, ça avance ?
Mardi 12 janvier à 23h18
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copepe (3112)
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Des questions comme je les aime (à Tiphon et Macadam)
Moi, vivre à deux, ensemble, tout le temps, avec Brigitte Lahaie, la réponse est évidente... Enfin !
Mercredi 13 janvier à 01h10
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tiphon (541)
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Tout le temps, Copepe ?...
... Vous en êtes sûr ? Vous devriez essayer, je suis pas sûr que vous pourriez. Mais bon, sait-on jamais. Et faudrait que vous puissiez... essayer, ce dont je ne doute pas une seule seconde, mais en attendant vous confirmez en tout cas l'orthographe de son nom, voilà une belle contribution. Bonne année en tout cas... dans les bras de tous vos fantasmes les plus beaux.
Mercredi 13 janvier à 06h35
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copepe (3112)
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A Tiphon
Merci de vos voeux ! Bonne année à vous aussi, et du coup, à Macadam, aussi, pour Teddy, c'est déjà fait par ailleurs...

Et je vous confirme bien l'orthographe de Brigitte, qui vient de m'être confirmée à l'occasion de la publication des bans...
Mercredi 13 janvier à 13h15
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tiphon (541)
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Copepe, donc
...vous passeriez toute votre vie avec Brigitte Lahaie, du matin au soir, tous les jours, pendant des années et des années? Et des années... Elles est là la question de Macadam, Copepe ! Moi je me dis que j'aurais bien aimé être balloté tout petit comme ces bébés africains sur le dos de leur mère, corps contre corps, chaleur, toucher, aller au marché, discuter avec les copines du village, passer devant, derrière de nouveau, peau contre peau, me remplir de ça, jusqu'au trop plein, me gaver encore. Et m'en aller un jour, plein d'amour, prêt à conquérir le monde, sans avoir besoin de m'attacher, sans nécessité, juste par amour ou par plaisir... sur les grands chemins. Je crois que j'aurais aimé.
Jeudi 14 janvier à 17h36
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copepe (3112)
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A Tiphon
"Moi je me dis que j'aurais bien aimé être balloté tout petit comme ces bébés africains sur le dos de leur mère"

C'est une belle variante du complexe d'Oedipe que vous nous proposez là !...
Jeudi 14 janvier à 19h08
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Copepe
Je vais faire un peu de psychologie à trois balles, Copepe, et vous m’excuserez si mes propos n’atteignent pas les profonds sommets d’un forum voisin dédiée à cette discipline : quel est l’intérêt pour vous, à titre personnel, à venir épisodiquement ici alors que vous répétez ouvertement que vous considérez la psychanalyse comme de la charlatanerie, s’apparentant d’assez près à la scientologie, et surtout considérez que les intervenants qui y discutent sont plus proches dans leur comportement du pitbull que de l’être humain, comme vous l’écriviez récemment ? Si l’intérêt pour vous est ni intellectuel, ni humain en terme de relation avec les autres, de quel ordre est-il ? Je me suis longtemps refusé à penser que le bénéfice pour vous était du même ordre que pour Teddy de Montréal, à savoir s’amuser, bien planqué du haut de son balcon, à crachouiller sur les gens qui passent dans la rue, mais je finis par m’interroger, pour être franc… Si vous pouviez m’éclairer…

Ps : je me permets aussi une autre question : j’ai vu, dans le fil instauré par Commode il y a quelques jours sur «Prière d’insérer», que vous interrogiez la modération sur les raisons qui lui ont fait supprimer son post, qui m’était gentiment (et dans des termes certainement trop élogieux) adressé. En dehors du fait que j’ai ensuite apprécié avec suavité les réponses des membres du très vertueux Club de «ceux qui s’indignent qu’on parle d’eux alors qu’ils n’ont pas les moyens de répondre» (et stupéfaction passée, ce fut pour moi grand moment de rigolade, je vous l’assure), je me suis posé la question suivante, que je vous adresse également: est-ce la modération qu’il faut questionner pour avoir des explications, ou bien un petit peu de psychologie appliquée de base ne serait-elle pas suffisante pour avoir un début de réponse ? A une question qui serait d’ailleurs plus de savoir qui (mais surtout pourquoi) a préalablement cliqué sur le post de Commode, que de comprendre les raisons du modérateur à ensuite envoyer le post en question au cimetière des commentaires.
Même si je dois vous avouer que ce genre de problématique ne m’intéresse guère et que je n’ai aucun goût pour les débats sur comment faire remonter les fils dans l’ordre qui convient le mieux aux libénautes, ou déterminer combien de clics il faut pour effacer un message ou expulser un libénaute ou encore comment constituer des dossiers pour Fatal Facteur, je me demandais si vous aviez un avis là-dessus, sous cet angle là assez terre-à-terre de la psychologie humaine... ?
Voilà mes questions de début d’année, Copepe, et j’en profite pour vous la souhaiter joyeuse et ouverte.
Samedi 16 janvier à 13h37
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commode (974)
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Cher Unforgiven,
Permettez moi, en votre qualité d'éminent libénaute à la prose si élégante et d'ami, tout comme moi, du blaireau Youki, de vous apporter une précision au sujet du post vous concernant qui a disparu.
Je me suis en effet inquiété de la disparition de mon ami Ragondinfou que je suis heureux de voir renaitre.
Quant à la disparition de ce post, elle est liée à une vague de disparition concernant tous mes posts, quel qu'en soit en le sujet, de dimanche dernier, vague de désintégration qui a atteint d'autres libénautes.
Fatal facteur n'avait pas le sens de l'humour ce jour là...
Bien à vous.
commode.
Samedi 16 janvier à 16h17
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lolo (5050)
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Bien cher Commode
Je vous sée gré d'avoir répondu aux insinuations éthyliques de Max me concernant.
Je ne lui en veux pas, passé une certaine heure, ce garçon par ailleurs charmant n'est plus fréquentable... question d'habitude.

Il va donc de soi qu'à aucun moment je n'ai cherché à faire disparaître aucun de vos posts.
Mais ça va mieux en le disant...
Dimanche 17 janvier à 00h17
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commode (974)
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Bonjour Lolo,
Je n'ai jamais eu aucun doute quant à l'origine de la disparition (qui m'avait été annoncée par MP) de tous mes posts de dimanche dernier, et notamment donc celui concernant ragondinfou.
Je n'ai donc pas eu le moindre doute concernant le fait que vous, qui vous étiez d'ailleurs étonné de ces volatilisations, n'y étiez strictement pour rien.

Bonne journée.
Dimanche 17 janvier à 11h15
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Psychanalyse et Almanach Vermot (à unforgiven)
""pour Teddy de Montréal, à savoir s’amuser, bien planqué du haut de son balcon, à crachouiller sur les gens qui passent dans la rue,""

Pardon unforgive, mais c'est vous qui ouvrez les hostilités, comment voulez-vous que l'on ne réponde pas à votre grandes diatribes delphiques qui mêlent au ridicule le ton pompeux de la leçon de chose.

Quand un bateleur monte sur une caisse, en pleine rue, pour haranguer le chaland quant à cette grande somme théologico-analytique qu'il nous livre telle la manne providentielle, comprenez qu'on a un peu envie de s'amuser quand même, c'est humain.

D'accord avec-vous, le taulier parmi les bateleurs en tonneau, c'est quand même le copain Geo, une légende dans l'milieux, le Citizen Kane des théories analytiques et assimilées, vous n'avez fait que suivre, ok, mais alors suivez un peu moins dans la veine du grand fatras universelle à la sauce emphatique.

Enfin unforgive, quand même, non mais vous vous relisez tous, de temps en temps, vous voyez un peu le festival auquel on assiste, ce feu d'artifice en plein milieu de l'espace ? Comment résister, c'est tellement drôle.

Pas même la peine de sélectionner une phrase, il n'y a que du premier choix, de l'internationale, de l'intergalactique, exemple : .

""Rigoler comme ces ados boutonneux qui veulent jouer les gros bras dans les cours de récré ? Manque sans doute d'amour, de caresses...? Alors on fait le fier, le cynique, pour cacher sa demande... trop difficile à dire "je t'aime" ou plutôt "aime moi", alors on crache, on rigole?""

Et encore, là, il est dans une petite forme, il n'appelle pas encore aux sphères célestes et aux nuées, loin du niveau qu'on lui a connu.

Et ce bon Mac :

"très longtemps, sans avoir une bonne réponse satisfaisante: pourquoi est-ce mieux d'être avec quelqu'un, d'être ensemble, et si difficile parfois aussi de vivre à deux, trois, quatre..., et réciproquement. J'aime bien la solitude, souvent, parfois, mais pas tout le temps. Je ne sais pas vraiment répondre à cela."

C'est quand même du redoutable, de l'exceptionnel, comment voulez-vous ne pas y aller un peu d'un air de dérision, c'est tellement énorme, et je vous passe les jeux lacaniens à deux balles savamment égrainés dans les posts : ah y a du client niveau jeux de mots... (regardez, je les tentent avec le titre de mon post, j'appâte...).

Mais surtout continuez, ah si, vraiment, et faites vous plaisir, en toge romaine devant votre écran, déclamez en vers si c'est possible...

Amicalement.
Samedi 16 janvier à 18h23
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apolyne (249)
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HolaTeddy
Passez ce qui vous irrite , sautez les posts qui vous grattent.
Ne nous faites pas le redresseur de torts forumiques. On est tous grand ici, majeurs et vaccinés, c'est pas le portail de recrutement de la sciento, on sait lire et on peut se depatouiller sans sauveur-garant du bon ordre psycho-analytique pour nous avertir de qui est new-machin , qui n'y connait rien, qui delire et qui fait son papy freud à 2 balles du café du commerce.
Ne venez pas me rabaisser l'intelligence , meprenant pour une conne qui ne saurait pas lire et voir venir.
Les gens s'expriment sur un sujet, il y a eu des discussions parfois delirantes, certaines tournant en rond pendant des mois. Certains sont parfois plus empreints de poétique que de psychanalytique, quelques rares courageux parlent vraiment de leur vie. D'autres en connaissent un gros rayon theorique et pratique et /ou professionnel, ne vous en deplaise.
Perso, je ne suis pas gênée, je ne me sens pas en danger que d'autres etalent leur science quant elle est solidement étayée par leur culture et leur savoirs. Si c'est trop fumeux et marqué du sceau de la vaniteuse vanité de nous redecouvrir le fil à couper le beurre, je passe . ( parfois je suis mechante aussi ,mais bon faut pas en faire un systeme...)
Moi j'aimerais qu'on en revienne à Dolto, l'enfance, l'education mais à chaque fois qu' on reflirte avec le sujet il repart aussi vite vers un ailleurs. J'en ai donc conclu 2 choses pour mon info personnelle: les intervenants sont surtout 1 des hommes , 2 n'ont pour la pluspart pas d'enfants. Donc ça n'interesse pas.
Conclusion peut-être /sans doute/ fausse.
Mais bon je ne vais pas brailler toute seule et engueuler tout le monde parce que personne n'a envie qu'on revienne sur la psychanalyse , l'enfance, l'education et tutti quanti dans ce genre.

On n'est pas toujours obliger de passer par le jugement de valeur des autres pour demontrer qu'on est plus fin penseur qu'eux. On peut le faire directement , au vif du sujet.
Lundi 18 janvier à 11h06
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Apolyne
J'ai centralement moi aussi envie d'en revenir à Dolto (ou enfin d'en venir à elle, parce que cela fait longtemps que le sujet de forum a été négligé, pour ne pas dire méprisé), ce que j'ai un tout petit peu essayé de faire il y a quelques jours, avant de relancer un fil que je regrette, faisant resurgir une logique rabâchée et stérile de la discussion (mea culpa).
Mais je ne suis pas sûr que d'avoir, ou pas, des enfants, changent fondamentalement la nature de la discussion. En tout cas moins que d'être un homme ou une femme, à mon sens. Après tout, nous avons tous été des enfants, et ces questions d'attachements, de séparations, d'apprentissages et d'éducations nous concernent tous individuellement. Mais il faut, comme vous dites, y mettre un peu de soi... Mais c'est peut-être ce "un peu de soi", sous l'angle du lien avec son propre passé, qui est parfois soigneusement évité ici... Y compris par moi, parfois. Là ou le fait d'avoir des enfants changent la donne (je n'en ai pas), c'est qu'ils réactualisent à leur manière notre enfance à nous, et l'interrogent là où nous ne l'avons pas suffisamment pensée. Et pour en revenir à Dolto, voici dans quel cadre exactement elle disait que les enfants n’ont que des droits sur les parents (ce qui, au début du forum, a déclenché de vraies discussions, « l’enfant-roi », etc ) :
«Pourquoi est-ce que cela paraît subversif de dire que les parents n’ont aucun droit sur leurs enfants ? A leur égard, ils n’ont que des devoirs, alors que leurs enfants n’ont vis-à-vis d’eux que des droits, jusqu’à leur majorité. Pourquoi est-ce que cela paraît subversif de dire que tout adulte doit accueillir tout être humain dès sa naissance comme il aimerait lui-même être accueilli ? Que tout bébé et enfant doit, par tout adulte, être assisté dans son dénuement physique, son incoordination et impuissance physique, son aphasie, son incontinence, son besoin de soins et de sécurité avec le même respect que cet adulte désirerait s’il était dans la situation de cet enfant.»

Lundi 18 janvier à 11h36
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apolyne (249)
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Dolto au centre
La citation de Dolto est fondamentale dans la naissance d'un enfant.
Si je me permettais de dire que ceux qui n'ont pas d'enfants se sentent moins interpellés par le théme proposé, ce n'est pas parce qu ils seraient plus detachés de la problématique, c'est parce que comme vous le precisez , devenir parent enclenche un phénomene qui nous ramene à notre vécu de l'enfance et donc à nos propres parents.
Mais dans un sens, il ne fait pas que proposer ce phénomene en passant à notre investigation personnelle: nous sommes obliger, contraint de le faire. Et de le faire dans 2 sens en même: inventorier , replacer, repenser l'enfant et les relations familiales dans lequel nous nous sommes construits (de-construit ou a-construits ou encore reconstruit) et inventorier replacer, penser les relations qui s'instaurent avec notre enfant , à la fois de ce que nous sommes et de ce que nous voulons faire.
Que le fait de mettre un enfant au monde est un acte en soit irremediable ( un terme un peu grandiloquent à dessein), sans retour en arriere possible, qui transforme l'individu pour toujours et dont l'ampleur , la responsabilité peuvent reveler des failles et faire surgir un certain nombres de choses qu'on maitrise mal.
J'ai envie de dire que faire naitre un enfant, c'est à la fois faire le deuil de sa propre enfance , enterrer symboliquement ses propres parents. Et parfois s'apercoir que cela n'a pas cette aisance, cette limpidité, cette fluidité à laquelle on avait pu rêver, fantasmer en choisissant de devenir parent.
Pour revenir à la situation de Dolto, dont je suis loin d'avoir lu tous les écrits, il est une chose que je n'oublie jamais: Que dolto commence son metier, sa reflexion en un temps où l'on "dresse" les individus des la naissance et l'exemple le plus parlant en est la mise sur le pot du bébé de 3 mois apres la tétée pour le conditionner à faire à heure fixe dans un soucis totalement compréhensible à une epoque de lange en tissus sans machine à laver à tous les etages de reduire une logistique de l'hygiene monstrueuse . On ne dira jamais assez combien la machine à laver et la couche jetable ont fracassé les conditionnements sur les relations au petit bébé autant que le developpement de la pediatrie. Ceux d'entre nous qui ont été nourrisson avant les années 65, ont connu ce dressage de leur corps des les premiers mois de leur vie. Est ce que ça nous rend differencie pour la suite? Y en at-'il des consequences.? Je suis bien incapable de le dire. Pourtant je suis certaine que cela à des implications dans ce que nous sommes.

Maintenant le droit qu'explique Dolto , je dirais qu'il decroit au fur et à mesure où l'enfant grandit. Car à un moment cet enfant qui devient propre lorsqu'il est prêt à le faire , qui tient seul sa cuillere et part à la decouverte de son environnement , il exprime aussi quelque chose que l'on est surpris de voir apparaitre, si on ne l'avait pas déjà perçu, c'est un caractére, une personnalité, forgée dans ses relations avec nous mais pas seulement.
C'est aussi un heritage de gêne, une personnalité qui existerait même sans moi, même differente. Ce n'est pas 'une feuille blanche où va s'imprimer ce que je donne, ce que j'organise pour lui. Je ne suis pas ce dieu createur de golem qui par mon sens de l'education, mon amour mes soins vont produire cet être parfait intelligent et equilibré bon et noble d'esprit à qui toutes les options de l'existence seront offertes.
De cela aussi il faut pouvoir le deuil lorsqu'on devient parent, mere en particulier au fil des années. Et c'est beaucoup plus complexe à s'imaginer puis à realiser qu'il n'apparait au premier abord.
Bien des méres sont coincés dans cette faille , sans même en avoir conscience et n'arrivent pas à s'en extirper ou cédent sur des plans qui se releveront porteur de plus de compléxicités encore, meconnaissant la place du manque dans la construction de l'enfant incapables qu'elles sont de ne pas satisfaire pleinement totalement et magnifiquement aux desirs de leur petit. Ou confondant les droits absolus du tout petit avec une declinaison de principes educatifs rigides applicables dès la naissance comme source de vertus dans un avenir dans lequel elles se projettent et le projettent déjà.
Les femmes en devenant méres deviennent cinglées à des dégres divers, c'est un principat de base. Il est incontournable. On pourra venir m'expliquer que c'est moi mais pas une généralité, c'est un voile sur la face de la société tout entiere : au lieu de cinglé , on peut dire "monstres" mais cela est . Tout est dans le degres de transmutation opéré par la violence de devenir mére durant les quelques heures de travail d'effacement du col de l'uterus. ( Et alors je dirais que les femmes qui ont du en passer par la cesarienne sous anesthesie genéral, c'est encore pire, elles deviennent mére sans en avoir conscience)Ce degres est variable suivant les individus , leur passé, leur caractere, leur vie, on est d'accord. Un peu de monstruosité ne nuit pas à la qualité de la vie, aux charmes de l'existence.
On se corrige difficilement mais si déjà , on ne faisait pas l'impasse sur cette transformation psychique des femmes à la naissance de leur 1er enfant pendant le temps de la gestation , sous une forme ou une autre simplement en parler tranquillement avec les futurs parturientes, evoquer des petites chose avec le medecin, le gyneco, la sage femme qui vous suit, je me demande si ça n'aurait pas un impact positif sur des generations de gamins .
(La vie est mal faite: on devrait pouvoir faire son 2éme gosse avant son 1er. :-)) )
Dans la relation, le caractere propre à l'enfant prendra des tournures, fonction ce notre vie ensemble, qui s'inclineront dans un sens , un autre differement.
Mais à la base ( à la naissance), l'enfant n'est pas un neutre que l'on pourra programmer plus ou moins en fonction de nos propres principes educatifs , de nos schémas pré-établis.
Et personnellement, les questions qui se posent à moi dans les questions sur Dolto, l'autorité, le parent, l'enfant -roi, les apprentissages sociaux, la transmission familiale de toutes natures, la construction de l'individu, c'est ce noyau d'interaction entre 2 ( 3 avec le pere , 4 ou 5 ou 6 avec la fratrie) personalités qui sont dans un jeu de mirroir permanent ou l'un ( l'adulte) ne doit jamais se perdre et l'autre faire accepter qu'il est une personne identifiée avec une personnalité propre distinct bien que " work in progress", un autre different pas toujours intelligible, et la place du curseur entre la castration identitaire de l'un par l'autre rendu necessaire par l'apprentissage du conditionnement social ( la socialisation) pour pouvoir être ensemble et avec les autres et la lame de fond du desir de l'autre qui veut balayer l'un a être totalement et voracement comblée et satisfait sans que rien ne vienne retardé ou limité son plaisir d'exister dans une liberté d'être hors des contingence sociales qui ne font pas encore sens pour lui.
Je ne sais pas si je suis claire là;mais c'est là que j'attends un peu de rendu de la théorie psychanalytique.
Lundi 18 janvier à 15h26
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Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
Apolyne,
je suis extrêmement "percuté" par votre post, pour plusieurs raisons que je ne suis pas encore capable de toutes distinguer. Je vais prendre le temps de lire encore, puis de le relire et puis, j'espère, de vous répondre à la hauteur, non pas du "savoir psychanalytique" mais de l'investissement personnel que vous y avez mis. Au minimum, il vient définitivement d'effacer les scories et bourbiers forumesques où je traine encore trop souvent. Rien que pour ça, déjà, merci. Et à plus.
Lundi 18 janvier à 15h52
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tiphon (541)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
De mon coté, Apolyne, je pense
qu'il est plus intéressant de revenir à votre post plutôt qu'à ces petites guéguerres (de quoi? de pouvoir ? ce pouvoir dénoncé post après post? ) incontournables entre les humains malgré tout, que l'on aime bien, pourquoi, on le voit partout même dans les pire situations où comme en ce moment à Haïti derrière les élans de solidarité remontent aussi les besoins de reconnaissance et de prises de pouvoir etc.... Donc inhérents, collés, biface, à la nature humaine, la notre, l'amour et la haine (violence)?
Ce qui me touche dans votre cri, c'est la femme et l'enfant, ce truc que nous, hommes, nous ne connaissons pas. J'ai (eu) trois enfants, et à chaque fois, j'ai regardé et suivi (plus ou moins de près) ce truc incroyable qui est la mise au monde d'un petit être, qui a grandit dans le ventre d'une femme. Pas dans le notre... (je me demande si c’est pas ça la raison de tous nos problèmes, nous ne mettons pas au monde des enfants… ???). Cette histoire c'est inimaginable, et j'ai vu surtout monter la chaîne des mères, des femmes, la fille avec sa mère, les "sages femmes", quoi… celles qui savent, qui connaissent…etc.. comme un langage inconnu de nous, comme nous excluant nous, malgré tout, mais obligatoirement. On donne à l'enfant le "nom du père", faut bien qu’il ait quelque chose, le raccrocher à l’enfant d’une façon ou d’une autre… mais c'est bien l'enfant de la mère quand il nait (et avant bien sûr), et ensuite dans les premiers mois. Et le lien continue si longtemps...
Ce lien ! Moi je ne suis intervenu vraiment si l'on peut dire qu'avec la parole.. les mots.. les mots du pères, la "loi" comme on dit. Vous donnez la vie, l'amour etc… nous la loi?

Et puis il y a l'enfant (le premier) qui "fait la mère, et qui "fait" le père, c'est énorme... Le premier enfant est un évènement capital. Déjà le second, ensuite, on est un peu "rodé", on est déjà père, alors la voix est là, on est posé, on fait le grand, le blasé... même si c'est pas vrai...

Et puis après, quand l'enfant vient demander la rencontre, il y a cette vie qui passe, ce regard nouveau, il vient d’où ce regard ? ce truc incroyable, ce bout de ciel infini (je crois que c’est Macadam qui parlait de ciel à propos de rencontre), tout neuf, tout beau... du soleil! Et bien sûr, on se dit que etc... mais le désir, et c'est là que Dolto intervient et que je l'aime cette femme, Dolto dans ses dire, ses façons d'être a promu le désir de l'enfant, capital, nouveauté pour moi, ce désir sacré qui est sa vie à lui ce désir, pour moi qui est de lui permettre de mettre des mots, pas forcément de le vire, mais de le dire. Et de les écouter comme du miel…Voilà, les mots, ces mots que ailleurs je disais qu'il m'avaient ému de les entendre dans la bouche d'une mère au fin fond d'un pays chaud et dit "pauvre" vers Noël dernier.
Ces mots, qui lorsqu’ils sont trop tus, il faudra un jour aller les chercher, et essayer de les retrouver, de les dire à quelqu'un... pour avancer, se mettre debout... la mère, son rôle capital pour l'enfant, dès le tout tout début... bien avant le père...
Mardi 19 janvier à 06h35
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apolyne (249)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
Le peu que j'ai appris
" la mère, son rôle capital pour l'enfant, dès le tout tout début... bien avant le père..."

m'incline à penser que le rôle du pére est lui des le tout début capital pour la mére et de facto pour le bien-être du bébé.
Face à la propension quasi hystèrique de la mere à ne faire qu'un avec son bébé, l'immense pouvoir de vie ou de mort qu'elle comprend detenir sur lui ,la sauvagerie de l'anxiéte créée par la mise au monde d'un être vivant puisque lui donnant la vie on lui donne aussi sa mort , donc sa tentation naturelle à vouloir refondre en elle ce petit être pour le sauver , le proteger de tout, heureusement que le pere est là, concervant un peu plus de maitrise et de sang froid, ce qui ne diminue en rien la force de son amour pour son enfant et exerce un coin qui empêche justement l'hermeticité de la symbiose qui se crée au tout premier moment entre la mere et l'enfant.
Heureusement que les peres rappellent leurs femmes à leur rôle d'amante , les reconnectent sur l'exterieur et même s'imposent pour demontrer leur legitimité à s'occuper tout aussi bien qu'elles d'un tout petit petit bébé, parce que lorsqu'ils echouent pour une raison ou autre, je vous dit pas la cata qui s'installe pour le petit choupinet.
Mardi 19 janvier à 10h05
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tiphon (541)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
Vous avez raison
mille fois. Me remonte, c'est vrai, l'injonction d'un pédopsy qui disait, en résumé: "le rôle du père c'est de s'occuper de la mère". Effectivement. Reste ce truc que vous avez, immense, et que nous n'aurons jamais. Bien sûr! D'avoir le pouvoir d'engendrer dans la chair, de mettre au monde autrement que par des mots... Et qui pourrait être à la source de pas mal de choses bizarres dans la relation entre les deux. L'art? La création? Et les guerres aussi? Je ne sais pas...
Mardi 19 janvier à 12h44
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dromois (688)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
J'ai tué le père "mater"
Merci Apolyne.
J’élève 4 enfants. Moi aussi, plus le temps passe, plus je sens bien que le truc du père, c’est de rendre sa femme heureuse. C’est sa force, sa légitimité. Arroser la plante. Non c’est pas régressif.
Je suis (ou j’ai été -je ne sais plus) un papa poule. Nourricier, calin, pleurant les premiers jours de crèche, donnant des leçons aux nounous, massages quotidiens, obsession des rythmes…
De l’extérieur c’est magnifique parce que ça révèle un père aimant, soucieux. Mais avec le temps, je me suis rendu compte que l’essentiel était sans doute ailleurs, que mon coté « mater » c’était du bonus (sans doute motivé par une fierté narcissique d’être un père chouette) mais qu’il s’agissait d’abord d’être le tiers qui rend sa mère heureuse ou pas ou moyen.
L’enfant aide le papa à devenir père ? Ouais peut-être… Moi je me suis surtout servi de mon premier enfant pour devenir un petit homme. C’est ça que j’ai foutu en elle. Mon omniprésence qui, en fin de compte, ne servait que moi. Le baby blues de la maman m’ayant offert un boulevard. Ma gamine, je l’ai bourré de tout ce que j’avais manqué (l’analogie sexualisée n’est pas innocente, je me suis offert un phallus sur son dos si je peux dire…)
J’ai bouffé l’espace de mon enfant pour me « grandir » moi-même. Ma fille était mon trophée. Je paradais.

Oui le père doit s'occuper de sa femme et c'est aussi celui qui prend l’enfant et l’emmène à l’extérieur, qui l’emmène voir l’endroit où il a grandi, qui joue avec lui, et qui lui gueule dessus.
Je suis devenu un Jean Gabin en puissance, j’ai viré les 3 mecs et leurs couffins qui logeaient pas très loin de mon phallus défaillant.
Faut dire qu’entre temps j’ai fais mon analyse… Et puis c’est venu « naturellement » avec. Je crois.

Cette évidence que la mère donne la mort avec la vie m’avait échappé. Oui, en plus elles se coltinent ça les pauvres. Responsables de tout ça. Leur toute-puissance dévorante -avec l’absence réelle ou symbolique mais grandissante du père- s’enracine certainement dans ce trop.
Cette responsabilité, même le meilleur des pères ne la connaitra jamais (est-ce que toutes les mères la vivent ainsi d’ailleurs ? ...). Sa responsabilité, le père a plus à la construire. On lui pardonnera assez facilement de s’être un peu trompé d’ailleurs. Par contre, la mère…
Aux assises, un infanticide n’aura jamais la même sanction selon qu’il soit commis par le père ou par la mère.
Et pour que mon intervention finisse sur un questionnement : que peut-on faire pour que les mères soient moins bouffeuses de couilles ?
Jeudi 21 janvier à 22h16
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Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
Bouleversant la mise au monde…
Beaucoup de femmes peuvent être « castratrices » dans leur rôle de mère.
Pas de place pour le père, le géniteur, la graine…c’est pas lui qu’a fait le boulot!
Certaines femmes ne laissent pas de place et l’homme. Et eux, n’osent ou ne souhaitent pas s’imposer : par maladresse, par confort?

Retrouver le couple pour être de bons parents. Partager des valeurs et grandir ensemble. S’inscrire dans cette famille en construction.
Difficile car nous enfantons, nous sublimons, nous fantasmons ce bébé de l’amour.
Présence du père ou non…

Pour ne parler que de mon expérience, pour mon époux cela était assez abstrait et je dirai même qu’il a vécu cette grossesse de façon assez détachée.
Une enfance difficile, enfin plein de paramètres incontrôlés et incontrôlables.

Et puis, une grande claque à l’accouchement…
Le mot est faible d’ailleurs tellement cette naissance l’a bouleversé.
Gros, gros Baby Blues à la naissance pour de multiples raisons.
Mon époux c’est senti extrêmement démuni et a énormément culpabilisé sur son rôle post accouchement. Il ne savait plus comment faire pour rattraper le temps perdu. Il a fait son maximum et n’a eu que des regrets de cette période utérine.
Mais dès que notre enfant a été sur cette terre, elle a été sa force, sa raison de vivre, et cela a encore renforcé l’amour qu’il me portait. Nous étions 3 : une moitié de lui, de moi.

Je lui ai laissé sa place et n’ayant pas pu allaiter longtemps (quelques jours à peine et pas le sujet a développer) ; bref, le 1er biberon et bien c’est lui qui l’a donné. Il en a pleuré de joie, le bonheur de voir son enfant manger « grâce « à lui.
Moment fabuleux de communion, de plaisir offert à mon mari…indescriptible!
Jeudi 21 janvier à 23h45
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luki (145)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
ah bon
"que peut-on faire pour que les mères soient moins bouffeuses de couilles ?"
Voilà un questionnement qui ressemble drôlement à un jugement. ;)
Vous parlez de votre mère là ou de votre femme ?
Perso pour en revenir à cette violence qu'on s'impose entre humains. On voit bien que naturellement chez tous les mammifères Madame Mère est seule avec ses petits jusqu'au sevrage définitif. On a maintenant bien mis à jour les changements hormonaux qui font qu'elle éprouve une grande satisfaction à s'en occuper ( de bonnes décharges d'ocytocine provoquées par l'allaitement qui lui font oublier tout désir sexuel), qu'elle peut se montrer terriblement agressive; etc...D'ailleurs Monsieur Père peut parfois comme chez les tigres tuer les petits afin de récupérer l'avantage des faveurs de sa tigresse.
Notre culture impose la séparation rapide ou du moins strictement planifiée de la mère et de l'enfant, au bénéfice du couple, et de la réalisation de la mère, et bien sûr de l'apprentissage des bonnes manières par l'enfant. Une vieille histoire où chacun bouffe les "couilles" de l'autre pour son bien.
Vendredi 22 janvier à 00h49
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dromois (688)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
A Luki qui dégaine sans doute plus vite que son hombre...
De voir des bouffeuses de couilles de partout, on va dire que c’est une question qui porte en-elle-même un constat personnel.
Sinon eeeuuhhhh, ma mère oui. Ma femme, moins. Faut dire qu’avec ma douce, c’est pas moi le premier visé ;-)
Ce qu'on dit vient bien de quelquepart de soi hein !...
En plus je suis assistant social, alors le milieu voyez ce que je veux dire. Pour finir, je suis assez sidéré par l'omniprésente absence des pères (oxymore dédicacé à Copepe qui adore ça) des enfants accompagnés à mon centre.
Et puis ne vous jetez pas sur ma question comme une mère sur ces choses-là. J’aime bien les initiatrices mais je reste jeune et impressionnable.
Cette violence inhérente à la nature humaine qui vous tient à cœur, c’est pour moi la même qui pousse la mère à être phallique (bouffeuse de couilles) avec plus ou moins d’intensité.
Vous admettez par ailleurs que le père se pose (ou est posé comme) rival par rapport à la mère/femme convoitée, qu’il porte en lui cette animalité et qu’il lui vient parfois l’envie de supprimer (disons occulter activement ;-)) sa progéniture… Il parait que l’inverse aussi si j’en croix une baderne autrichienne largement pré-ocytocine.
En revanche, je pense qu’une mère est d’autant plus phallique que son homme est absent de tout. C’était ça que je voulais dire derrière ma trivialité de bon aloi.
Christiane Olivier (« les enfants de Jocaste ») avançait également l’idée que le machisme et le caractère phallique des mères étaient une réponse de l’un à l’autre, comme si l’homme disait : « toi avec tout ce que t’a voulu me bouffer quand j’étais petit, je suis pas près de te donner une once de pouvoir dans mon monde de mec ».

Vendredi 22 janvier à 14h00
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copepe (3112)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
A Dromois
"(oxymore dédicacé à Copepe qui adore ça)"

On m'appelle ? Bon, j'ai pas grand chose à dire sur le sujet, vous savez bien. Mais comme je suis venu, autant essayer de sortir un truc genre "qui pose son bonhomme", avant de partir. Alors voilà, la dernière phrase de votre post, me fait penser à "qui sème le vent récolte la tempête", à prendre dans le sens collectif, dans le cas présent, semeurs et récolteurs n'étant pas individuellement les mêmes. Accessoirement, osons poser la question : "comment mettre un terme à cette spirale de la violence ?".

Tiens et encore ceci en remontant votre post sur la mère casse-couille et le père absent. Plus généralement, ça voudrait pas dire, que la nature a horreur (du vide, ça on savait déjà) mais, en l'occurence de l'absence d'autorité. Et que si, moi, je prends pas la décision, quelqu'un d'autre la prendra à ma place. Ce qui soit dit en passant, jette une pierre dans le jardin des anarchistes. Mais ceci est peut-être une autre histoire...
Vendredi 22 janvier à 15h14
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luki (145)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
question de modèles
bien vu Dromois, j'apportais juste avec délicatesse mon menhir au moulin. Votre questionnement m’avait fait rire, mais je voulais revenir sur le postulat d’Apolyne de la mère hystérique, que je trouvais enraciné dans une problématique machiste que vous avez su exposer avec une sincérité simple et brute. ;)
Je signalais qu'on s'imposait des lignes de conduite contre-nature et source de conflits créés.
J'aurais pu continuer en signalant que la mécanisation des soins nourriciers et le confort moderne ont effacé les rôles naturels et qu'on peut tout aussi bien être un papa-maman (du type oie ou pinguouin), qu'une mère à couilles, et tout autre cas de figure qu'on voudra bien inventer. A terme on devrait avoir des hommes enceints et aussi des procréations totalement artificielles. Ce qui fait que de toutes façons la modélisation psychanalytique commence à avoir du plomb dans l'aile ou du moins besoin d'une sérieuse rénovation à l'épreuve du réel il me semble.
Après tout le modèle de la famille nucléaire sous un jour idyllique petit bourgeois date seulement de la Révolution.
J'aurais pu aussi évoquer les solutions historiques qui avaient été apportées au problème de la mère casse-couilles comme la polygamie qui permait aux femelles parturientes de se consacrer à leur rejetons tandis que d'autres se consacrent aux joies érotiques. On retrouve ce type de fonctionnement chez les cervidés, les éléphants et la plupart des espèces de singes je crois. L'inconvénient du système est que seuls les mâles dominants ont une vie sexuelle. Les autres restent célibataires et ne peuvent qu’espérer un petit coup en douce durant un moment d’inattention.
Mon intention était donc de remarquer que notre modèle culturel : maman s'éclate durant sa grossesse, papa est heureux de partager les soins du BB, maman reprend le plus vite possible sa vie de femme et sa carrière, BB est socialisé le plus vite possible et sevré au bout de 3 mois maxi avant que de devenir un gros névrosé, BB reste à la maison bien après sa puberté, etc...était un modèle culturel et donc inscrit dans le temps.
Après oui, je conviens que le Papa (modèle idéal garanti) est là pour reconnecter Maman au réel, et inscrire la famille (modèle idéal aussi) dans la réalité sociale. Mais la mère hystérique ivre d’un pouvoir de vie et de mort sur l’enfant, ça me paraît une projection virile et d’ordre culturel à laquelle je n’adhère pas.
D’ailleurs les femmes les plus hystériques que je connaisse sont plutôt celles qui n’ont pas eu d’enfants et qui approchent de la quarantaine.
Au surplus en la matière il me paraît difficile de globaliser, je ne pense pas qu’il existe un seul modèle. D’autant comme dit au début que les rôles parentaux se distribuent aujourd’hui de façon très variée, et que toute généralisation repose sur un modèle idéal et traditionnel de famille et de parents in abstracto.
A titre d’exemple, j’ai été étonnée dernièrement, pour avoir côtoyé pas mal de jeunes pères issus de familles monoparentales et élevés par leur seule mère ; de les voir très concernés pas leur rôle et très actifs auprès de leurs jeunes enfants, tout en étant très anxieux de ne pas savoir le remplir ce rôle, n’ayant pas eu de modèle « vivant ».
Vendredi 22 janvier à 22h26
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geolab (235)
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à Apolyne
Votre post parle enfin du sujet, Apolyne, c'est bien et très émouvant de vous lire. Un enfant, j’ai eu un enfant (quand je dis « j’ai » disons plutôt ma compagne a mis au monde) pour grandir devenir père, de mon coté si je puis intervenir, je n’ai pas connu mon père mort il y a longtemps dans un accident d’avion il était pilote, et quand mon fils est né j’ai crié « papa ». Je m’en souviendrai toute ma vie. Qui est le père, qui est le fils ? Moi à ce moment là je ne savais plus très bien.
Un vrai tremblement de terre, de la tectonique humaine une naissance !
Les « plaques » qui bougent, je travaille sur ça, la terre qui bouge un peu, allons-nous pouvoir connaître le jour et l’heure, un jour de ces tremblements de terre ? Difficile je ne sais pas si je verrai ça, moi peut-être mon fils…Mais ce qui me frappe, c’est cette façon qu'a l'homme de vivre sur « un volcan », en sachant tout en ne sachant pas, sans vouloir savoir, partout où le risque est connu, énorme, anticipable, en Italie notamment, en Haïti bien sûr, et dans bien des endroits où des villes croissent comme des champignons et puis cette effectivement difficulté qu’ont les hommes à travailler ensemble comme ça hors d’un système de type « armée », sans chef sans organisation organisée à l’avance. On imagine une organisation type ONU qui prendrait les choses en main dès le premier jour, avec une équipe « dormante » qui viendrait aux commandes, des spécialistes. Je ne sais pas.
Lors du dernier naufrage d’un grand pétrolier au large des cotes atlantiques, il y a quelques années, les responsables espagnols avaient tout fait pour écarte le navire en perdition le plus loin possible des cotes pour éviter sans doute des polluer, je ne sais pas. Ce qui fut une erreur incroyable, plus on est loin des cotes, plus les fonds marins sont profonds, et plus il est ensuite difficile d’intervenir dessus pour stopper la pollution qui s’est faite sentir jusqu’en Bretagne ensuite et dont les travaux de colmatage ont couté des millions d’E, sans compter les dégâts sur le faune, et sur les plages.
Un groupe européen d’experts aurait pu prendre les commandes et gérer la crise au mieux c'est-à-dire tirer au contraire l’épave vers la cote et circoncire au mieux les dégâts qui auraient été indemnisés bien sûr par l’ensemble de l’UE. Possible ?
Alors l’enfant qui vient au monde c’est aussi ça, apprendre petit à petit à connaître, à se lier avec l’autre, mais effectivement via la mère essentielle. Essentielle mère. Ce lien originel qui va construire le lien avec l’(autre en général, lien avec le monde, et avec lui-même. Connaître soi, les autres, le monde, pour que ça se passe un peu moins mal. Que ça fasse moins de cri ?
Tous ces cris qui crissent des malentendus, des malinterprétations du discours de l'autre, des mots dits non compris ? Apprendre l'autre point de vue, l'autre regard ? Ne pas croire à sa propre vérité...
Mardi 19 janvier à 23h35
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lolo (5050)
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Cher Unforgiven

En un mot comme en cent, je vous manque, Max.

Rassurez-vous, je ne suis pas loin et vous lis toujours avec le même intérêt mi-affectif, mi-sociologique.
Mais vous m'excuserez de faire bref, c'est un vœu...

Transmettez le bonjour et la bonne année pour moi à Dromois.

PS: Désolé de vous voir vous coltiner Teddybear, mais c'est évidemment votre karma... j'ai eu le mien, comme vous le savez... encore que je partage pour une fois certaines de ses analyses en ce qui concerne qui-vous-savez, qui-vous-savez et qui-vous-savez.
Bonne année donc.

NB: J'ai une véritable bombe philosophique en préparation sur "Psy" (le vrai), modérez votre impatience, ça va venir...

Samedi 16 janvier à 18h47
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Slam Session par Lolo
J'vous sens chaud bouillant pour une session spéciale : un truc à nous livrer sur les nuées et les hautes sphères de l'inconscient ?

Pourriez commencer par un Ô Ô Ô, âme du monde... un truc dans l'genre...

Bon allez, a + lolo

C'te fine équipe...
Samedi 16 janvier à 18h58
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lolo (5050)
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à Teddybear
T'excites pas nounours, c'est du deuxième degré, faut être psychologue pour comprendre.
Samedi 16 janvier à 19h08
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tiphon (541)
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Teddy, Lolo ! Y a pas...
.. on est gaté ce jour, Macadam avait raison: le soleil brille!! Quelles envolées! Bravo les mecs, on avance à grand pas dans le bonheur et le grandiose! Encore encore ! Et Lolo qui nous prépare un post "philosophique"! Non? C'est pas vrai? Vite vite, je me lêche les babines, si c'est aussi bon que du montreal, ça risque d'atteindre les sommêts encore inviolés! Vite vite Lolo, je n'en peux plus!
Samedi 16 janvier à 19h26
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tiphon (541)
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Quand je pense qu'il a écrit ...
... le tedof quelques (au jugé) 70 lignes de texte pour ne rien dire du tout. Je suis d'accord avec Unforgiven, 70 lignes sur "Dolto", pour ne rien dire, c'est très très douteux. Mais il se fout de la psy.. et des psy.. Ah bon! D'accord, là on comprend tout!
Samedi 16 janvier à 19h32
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à tiphon
J'suis généreux dans la déconne Tiph...

Moi aussi j'attends la suite, une grande déclaration de geo, dès après réception des tables de la loi, là-haut, sur la montagne...

Ô Ô Ô

J'le sens fin prêt pour psychanalyser Dieu le geo...

Ô douceur, Ô main tendu vers le ciel, Ô saint miel des abeilles ; joie du matin, bonds des petits lapins, sur le frais gazon alpin, après une biture à la Jenlain... quelque chose comme ça, mais laissons-le, il se prépare... il est dans les starting block le copain...
Samedi 16 janvier à 19h51
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lolo (5050)
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Tsss Teddybear
Les "starting-blacks" nounours, Geo est un grand voyageur, une sorte de Rambo (Rimbaud?) des temps modernes...
Dimanche 17 janvier à 00h01
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Tiphon
Vous pouvez déjà avoir en avant première quelques extraits sur le forum psychologie : il nous y explique la grande question "de la vision de sa vision" (sic), ce socle incontournable de la psyché humaine depuis le début de l'humanité, et que nous n'avons pas su comprendre ici, occupés que nous étions à ronger nos os de pitbulls et à nous gratter le nombril. Un succès d'enfer, les chiffres d'entrée d'Avatar risquent d'être dépassés.
Samedi 16 janvier à 19h35
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lolo (5050)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
Max, Drom, Tiphon, Geo et Mac
Vous êtes 5 les gars... et y'a plus de lolo à téter.

Bah... reste Brigitte Lahaie, les hooligans et la désespérance métaphysique de la difficulté à communiquer...

Ca devrait vous tenir tranquilles un moment, niveau neurones...

Sinon, Geophon prépare un sonnet à la gloire de Ségolène, paraît-il, un autre grand moment...

Bien à vous, cher Max, vous êtes bien entouré...
Samedi 16 janvier à 23h53
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Monsieur,
Il me semblait pourtant vous avoir fait clairement comprendre que je ne désirais plus correspondre avec un certain type de personnages : ceux qui font des dossiers sur des libénautes pour les transmettre à Fatal Facteur, qui appuient sur «signaler à la modération» pour faire disparaître des posts, qui utilisent des éléments envoyés par messagerie privée pour les dévoiler publiquement, qui insultent les autres, etc. Les petits rois de la gâchette à la foire du trône mais qui pleurnichent hypocritement parce que le monde est peuplé de méchants cow-boys… En résumé : des pervers malades aux pensées toxiques, et vous êtes pour moi l’adjudant-chef de ce peloton. Je réitère ma demande : passez votre chemin me concernant. Et au passage, si vos petits camarades de caserne me lisent, ce post est également pour eux.
Samedi 16 janvier à 18h59
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lolo (5050)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
T'inquiètes pas Max

Il m'excite pas beaucoup ton forum plein de Brigitte Lahaie...

Pis les mecs qu'écrivent par MS le contraire de ce qu'ils disent sur le forum non plus. Dommage, moi je t'aimais bien, mais le travail sur l'inconscient, c'est pas ton fort...

Pour finir, les mecs que je signale, je le fait sans me cacher, ma puce, et les insultes, je les déguise pas en harcèlement pour me planquer de la modé (ça c'est pas pour toi mais tes petits copains qui se la pètent, les Géophon and c°).

Bien reçu?

Over!



Samedi 16 janvier à 19h16
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tiphon (541)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
Ah bon?
"Il m'excite pas beaucoup ton forum plein de Brigitte Lahaie"

1/ L'inconscient n'a pas de négatif, surtout pour une affirmation qui ne répond à aucune question

2/ Ce n'est le forum de personne

3/ Toutes ces "Brigitte Lahaie" que vous (ne) voyez...

C'est du Dolto, ici, Lolo, attention à la marche.
Samedi 16 janvier à 19h46
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lolo (5050)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
Salut Geophon

1) Ça va les chevilles?
2) Sinon rien de neuf?
3) Toujours Ségolâtre?

Bon, tant "pis".
Pis : La fellation, en tant qu' expert reconnu es Brigitte Lahaie tu n'es pas sans l'ignorer, étant un désir de "pis" (= le sein de la mère, et non 3,14116) selon le bon docteur, le pis de la vache donnant lui-même le lolo maternel dont tu es si friand.

Allez, fait ton rotodolto, ça ira mieux...


Over!
Samedi 16 janvier à 23h45
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lolo (5050)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
Et puis
disons que je voulais vérifier... ce que tu m'as dit par MP, que tu voulais plus correspondre avec moi...

... des fois que tu dises le contraire ici... on peut rêver...
Samedi 16 janvier à 19h25
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copepe (3112)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
A Unforgiven
Merci pour vos voeux de bonne année. Et, ne me souvenant plus si j'avais adressé des voeux de bonne année à Ragondin.2009, je me permets de le faire pour Unforgiven.2010. Bonne année donc !

La question fastoche pour commencer : la disparition d'un post de Commode sur le forum des vaccins de la grippe A. Face à de dangereux dingues qui y préconisent de soigner le cancer par la fièvre ou l'autoguérison, je me permets tout d'abord, de vous dire que le forum Dolto, à côté, est d'une haute rigueur morale et intellectuelle. Le post de Commode avait trait à la vie et l'oeuvre de Sainte Hiildegarde. Nous fumes nombreux à en regretter la disparition. Et à demander des explications au seul représentant de la modération que nous avons identifier, à savoir Fatal. Car pour que la justice soit réelle, encore faut-il qu'elle soit juste. Je crois, contrairement à vous, que cela n'a rien à voir avec la psychologie de libénautes, mais tout avec le fonctionnement de la modération. Modération dont vous pouvez effectivement vous soucier comme de votre première chemise, même si c'est son laxisme sous contrôle (des libénautes eux-mêmes faut-il le rappeler) qui nous permet à tous de nous exprimer ici avec une grande liberté... Je vois par ailleurs que Commode a répondu sur le sujet, donc je m'arrêterai là.

Deuxième question : pourquoi venir ici ? Tout d'abord deux éclaircissements. Le premier sur le parallèle entre psychanalyse et scientologie. Il ne me semble pas avoir dit cela, "ou alors c'était y'a lontemps, ou bien j'ai oublié". Mon nanalogie à moi, c'est avec l'homéopathie. C'est quand même plus glorieux, avouez-le. Même si le succès de ces deux disciplines n'offre que peu de distinctions avec l'effet placebo. Le deuxième sur les pitbulls : je veux espérer que vous aviez pris cet échange avec Lolo pour ce qu'il était réellement, à savoir une aimable et gentille plaisanterie. Dans le cas contraire, je me permets d'ajouter à mes voeux pour 2010 à votre endroit, le souhait que vous retrouviez votre humour naturel, qui a enchanté nos différents échanges... Et maintenant, la question qui tue : pourquoi venir ici ? La réponse, vous vous en doutez, est multiple. Assurément, pour des raisons intellectuelles. Quelques uns des plus brillants esprits de ces forums font régulièrement des apparations ici. Certes, certains d'entre eux ont le tort d'être aussi des promoteurs assidus de la psychanalyse, mais après tout nul n'est parfait. Ensuite, vous me connaissez, il me semble nécessaire, dans tout débat, que l'avocat de la partie adverse (je n'ai pas dit diable, notez bien) puisse s'exprimer et faire valoir un point de vue différent, et particulièrement quand il s'agit de promouvoir des techniques de soins sur lequelles une partie de la communauté scientifique est dubitative... Et enfin, pour avoir le plaisir de discuter, sur le ton le plus approprié qui soit, de choses légères ou hélas plus graves... Bref, on ne saurait donc, que ce soit pour d'obscures ou d'évidentes raisons, chercher à "sanctuariser" le présent forum... Il faudra vous y faire, Unforgiven, vous devrez, une année de plus, cotoyer des gens qui ne sont pas totalement de votre avis, et, et ceci constituera mon dernier souhait, puissiez-vous trouver la force de les supporter !...
Lundi 18 janvier à 16h55
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Copepe
Et bien votre réponse me plaît, cher Copepe, même si je n'y trouve pas toute la rigueur scientifique que vous aimez tant opposer à la psychanalyse, voire même que j'y trouve quelques interprétations personnelles qui relèvent soit du malentendu, soit de la mauvaise foi, mais je dois dire que celle-ci, lorsqu'elle vient de vous, m'est tout à fait acceptable (enfin, soyons honnête, pas toujours...:)).

Deux choses alors, pour lever des malentendus : la première est que j'estime (psy ou pas psy), que l'on est en partie responsable de ses mots et de la façon dont on les utilise. Pitbull (ou son acquiescement, plutôt) m'avait déçu de votre part, énervé pour tout dire, car la deuxième chose, il faut être un peu honnête, est que la façon dont ici les "pro-psy" (on dira ainsi les choses pour résumer), sur un forum consacré plus ou moins à la psy (et non à sa gloire, mais à la question psy en tant que telle, avec ses contradicteurs), ont conversé avec ceux qui, d'une part n'étaient pas d'accord, ou d'autre part s'en foutaient comme de l'an 3000, fut jusqu'à présent assez ouverte, à mon sens. Au point de consacrer plusieurs mois et de nombreux posts à des questions qui avaient autant à faire avec Dolto que la recette de la quiche lorraine avec l'avenir de la Poste (puisque je vois que vous y participez activement). Et on peut pas dire qu'on en a pas mangée, de la quiche lorraine, sur ce forum, et encore moins qu'on ne l'a pas ouvertement et sincèrement questionnée, cette recette... Il n'y a pas de pitbulls sur ce forum, et je sais que vous le savez, il n'y a pas de sectes, de bandes, de persécutions, de harcèlements, il n'y a pas de "belle salope"... A un moment donné, il faut comprendre que les mots, les pensées et les comportements blessent.

Alors la contradiction sur la psy, je m'y fais très bien, et même je l'appelle assez de mes vœux, n'aimant pas trop le consensus mou. Je ne pense pas que quiconque ici, Macadam, Tiphon, Geolab, Dromois, Apolyne et d'autres (et moi, j'allai oublier), viennent ici pour converser uniquement avec ceux qui se prosternent devant S. Freud, pas plus qu'ils ne manigancent l'éjection de ceux qui pensent ainsi (et comment le pourraient-ils, d'ailleurs ?). On vient plutôt pour dire ce que l'on pense de l'apport d'une pensée particulière sous l'angle des rapports humains. Le dernier post d'Apolyne indique à mon sens ce que devrait être la noblesse d'une discussion sur ces sujets (et les enjeux d'une telle discussion), que l'on soit pour ou contre Dolto ou Sigismund. Cela n'empêche ni l'ironie, ni la blague, ni les diversions sur ces thèmes, ni les contradictions. Mais implique juste un peu de noblesse humaine au regard des enjeux. C'est là, et uniquement, que j'ai personnellement construit mon sanctuaire, Copepe. Vous y êtes évidemment toujours bienvenu.


Lundi 18 janvier à 17h47
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lolo (5050)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
Il y eut
"harcèlement" !
Lundi 18 janvier à 21h02
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lolo (5050)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
et
"bandes" !
Lundi 18 janvier à 21h03
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lolo (5050)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
Et bien entendu, les insinuations permanentes
et perverses, dont la dernière en date, sur ce fil même, signée par vous-même, concernant la disparition d'un post de Commode:

"est-ce la modération qu’il faut questionner pour avoir des explications, ou bien un petit peu de psychologie appliquée de base ne serait-elle pas suffisante pour avoir un début de réponse ? A une question qui serait d’ailleurs plus de savoir qui (mais surtout pourquoi) a préalablement cliqué sur le post de Commode, etc..."

Où Commode et moi-même vous ont CLAIREMENT répondu !

Bien reçu?

Over !




Lundi 18 janvier à 21h11
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Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
post-scriptum
Et à la réflexion, venir dire que certains ici "sanctuarisent" le forum, alors que sur celui sur l'Afghanistan, vous et vos amis avaient tout fait pour expulser les réopenistes pour vous annexer le droit de parole sur cette question, c'est soit effarant de malhonnêteté, soit consternant de manque de lucidité. Nous ici on appuie pas sur le bouton "signaler à la modération" lorsqu'on estime que quelqu'un est hors sujet... C'est là où la mauvaise foi commence assez à me courir sur le haricot, Copepe.
Bien à vous cependant.
Lundi 18 janvier à 23h45
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lolo (5050)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
C'est pas une question de "s'annexer" quoi que ce soit, Unfor
C'est que ces mecs ont posté 1500 fois (oui!) toujours EXACTEMENT la même chose à deux pendant des mois.
Sans rapport avec le thème proposé...

Sans JAMAIS répondre à une seule question ni lire sérieusement un seul commentaire.
Feuilletez un coup le forum, vous verrez par vous-même...
Mardi 19 janvier à 01h03
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copepe (3112)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
A Unforgiven
Rassurez-vous, Unforgiven, la malhonnêteté intellectuelle n'est pas mon fort. Mais il faut rappeler que la tolérance a des limites (il y a des maisons pour ça) et la désinformation réopéniste (mille fois hors sujet d'ailleurs sur le forum dont vous parlez) ou l'exercice illégal de la médecine, ou les insultes racistes n'ont pas vraiment leur place sur ces forums... Vous ne voulez pas faire le ménage, libre à vous, mais souffrez que d'autres le fasse à votre place...

PS : je vous sens bien remonté, Unfor, du mal à digérer le pitbull ? En tout cas, bien chaud pour les prochains débats... Chouette !
Mardi 19 janvier à 01h13
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Copepe
La désinformation réopéniste ne me parait pas plus sujette à interdiction sur les forums que la désinformation sur la psychanalyse (en particulier lorsque cette dernière est fondée sur une ignorance fondamentale du sujet et doublée d’une affirmation de son désintérêt pour elle). Les gens qui prônent de manger des radis aux orties pour guérir le cancer ont également le droit de venir le dire sur des forums consacrés à la santé. Idem pour ceux qui pensent que la burqa c’est bien pour les femmes. Jean Marie Le Pen viendrait sur le forum Dolto pour dire que la psychanalyse ce n’est qu’une histoire juive vouée à l’extinction, je n’appuierais pas sur le bouton modérateur. Soit je discute, soit je lance un autre fil, soit je me tais, soit je quitte le forum.
Ce que je voulais dire, Copepe, c’est qu’il y a d’abord nécessité de faire le ménage chez soi, ou un peu de tri au minimum, avant d’expliquer aux autres que c’est le bordel chez eux. Et sur ces questions de déterminer qui «sanctuarisent» les forums, qui forment des bandes pour exclure les autres, je me sens très, très serein. C’est un vieux truc qui avait été repéré bien avant que la psychanalyse le conceptualise : on appelle cela la projection sur l’autre des défauts que l’on pense avoir soi-même et qui nous dérangent. Lorsque ce sont des qualités, on appelle cela un transfert positif, et ils sont aussi les bienvenus sur ce forum de la part des autres…

PS : pour alléger la discussion, et puisque vous me questionnez sur mon état de forme actuel, voici à peu près où il en est :

http://ibuzzyou.com/nolans-cheddar-pub-souris-en-forme.html
Mardi 19 janvier à 10h01
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copepe (3112)
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A Unforgiven
Ah ! Unforgiven, je vous retrouve, enfin, je retrouve vos bons vieux thèmes sur le doigt et la lune !... D'abord se regarder soi avant toute choses !... Et puis surtout ne rien faire, même si vous observez devant vous des comportements hors la loi. Petite question : si vous voyez une vieille dame se faire agresser dans la rue, que faites-vous ?

1. s'interroger sur le moi profond de la dame qui ose prendre des risques en sortant, à son âge, seule dans la rue ?
2. vous demander, si vous ne cherchez pas à régler des comptes avec votre mère, soit en l'aidant, soit en ne faisant rien ?
3. détourner le regard et passer votre chemin, tout ceci ne regardant ni votre moi, ni votre surmoi et encore moins votre ça ?...

Je me permets donc de vous rappeler que l'antémitisme est un délit, que l'exercice illégal de la médecine est un délit, que les thèses reopénistes sous-entendent en règle générale xénophobie (haine des américains) voire antisémitisme... Que le trollage est interdit par la charte... Etc... Si vous voulez avoir le plaisir de surfer ici ou là, sans cotoyer des immondices en permanence, plutôt que de vous interroger sur la motivation des forumeurs qui en appellent à la modé (dans le droit fil de la charte), vous pourriez avoir un peu plus de respect pour ces valeureux éboueurs qui se lèvent à 5h du mat, pour faire un boulot qui vous dégoute, pendant que vous êtes bien au chaud sous votre couette...
Mardi 19 janvier à 11h31
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Copepe,
vous devriez solliciter un peu l’esprit rationnel et scientifique dont vous vous prévalez pour critiquer les autres. Il vous permettra de distinguer entre réalité et vie des forums, petite dame qui se fait réellement agresser dans la rue et paranoïa de certains qui se sentent agressés dès qu’on n’est pas d’accord avec eux. Dans le forum santé, on «n’exerce» pas la médecine, on en parle. Je suis un peu inquiet concernant votre état mental si vous ne voyez pas la différence.
Que je sache, les gens qui pensent qu’il faut rouvrir l’enquête sur le 11/09/01 ont le droit de le dire, ils passent même parfois à la télé, je vous signale. Idem, jusqu’à présent, pour ceux qui préconisent le port de la burqa pour leur fille ou leur femme (ce qui me révulse, mais je ne vois pas une seule raison valable pour les interdire d’expliquer pourquoi). Lorsque Cyrilphotos se fait interdire à vie des forums, alors qu’il ne faisait juste qu’exprimer ses opinions (que je ne partage absolument pas), je trouve ça lamentable. Et je trouve lamentables ceux qui ont participé à son exclusion. Il «trollait» le forum psychologie ? Mais Copepe, si on virait tous ceux qui viennent sur un forum et qui ne parlent pas du thème qui lui est dédié, vous vous rendez compte que vous et quelques autres (et moi également, assez régulièrement) n’auraient pas tenus une semaine sur celui de Dolto ? Ce même «fil» entre nous, en ce moment, c’est du trollage sur le forum Dolto, Copepe, rien de plus. Alors qui doit décider qui est un troll acceptable pour la communauté et qui est un troll inacceptable qui doit dégager du circuit de la discussion ? Vous ? Moi ? Ça serait pour le moins prétentieux, vous ne trouvez pas ? Et ça donne à mon sens quelques arguments pour s’interroger sur les véritables raisons qui poussent à appuyer sur le bouton «modé»…
Je vais être donc plus direct : ce que vous comparez au nettoyage matinal des éboueurs s’apparente bien plus à mon sens à du patrouillage nocturne des comités de défense pour la sécurité des habitants (je vous épargne par sympathie le terme de milice). Et au mieux à du gardiennage d’immeuble (et on les connaît ceux qui s’estiment être en partie «les gardiens» d’un forum et qui se plaignent que celui-ci est verrouillé par les gardiens du savoir…). Vous pouvez toujours les parer de la valeureuse toge des défenseurs matinaux de la liberté et de la petite dame qui se fait agresser, moi ça me fait rigoler. C’est du pipeautage absolu, de l’hypocrisie à son summum. Et surtout ça m’attriste, pour être franc…
Mardi 19 janvier à 12h49
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copepe (3112)
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A Unforgiven
Houla, Unforgiven, vous m'avez gardé un chien de votre chienne, on dirait ! Moi, j'ai dit pitbull ? Mais non voyons !... La ressemblance de vos écrits avec votre pseudo (impitoyable, sans pardon) devient, à chaque fois, plus forte et plus troublante...

Faut-il faire à nouveau un cours sur la modération a posteriori sur Libé ? Faut-il à nouveau vous rappeler le contenu de la charte ? Faut-il vous rappeler que si nous pouvons deviser en quasi-totale liberté, ici ou là, c'est parce que nous n'avons plus de modération a priori ? Faut-il vous rappeler que la contrepartie de cette liberté est d'accepter le fonctionnement de la charte qui définit parfaitement contenus illicites et trollage ? Faut-il vous rappeler que nous sommes nombreux ici à ne pas vouloir le retour à la modération a priori ? Faut-il vous rappeler que c'est déjà une raison suffisante pour signaler les contenus suspects ou illicites ?... Faut-il vous rappeler aussi que c'est toujours la modération qui a le dernier mot ?...

Les propos racistes ne vous choquent pas ? L'exercice illégal de la médecine, ça vous en touche une sans bouger l'autre ? Par contre, l'hypocrisie supposée de vos contemporains, houlala, pas bien, caca... Faudra peut-être revoir vos priorités morales, un de ces jours, enfin c'est vous qui voyez ! Je ne vous oblige à rien ! Moi, je me contente de juger les écrits, pas les pensées...
Mardi 19 janvier à 14h55
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Copepe
Je vous réponds en fin d'après-midi par MP, pour ne pas troller ce forum, et risquer ainsi de nous faire éjecter par les dingos de la gâchette que vous semblez tant admirer.
Mardi 19 janvier à 15h14
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copepe (3112)
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A Unfor
Vous ne risquez rien, le forum "Dolto" est 100 % free "dingo de la gachette" !... Et en plus, nous sommes pile-poil dans le sujet : les enfantillages et la psychologie de la repression , chère à Dolto. Alors franchement, où est le problème ?...
Mardi 19 janvier à 15h24
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Et bien soit...
D'abord Mea culpa, Copepe, je viens de vérifier, vous n’avez pas acquiescé à la remarque du dénommé Lolo sur le fait qu’on était des pitbulls, mais vous avez dit ceci (le 7 janvier) : «Ouais, mais pas sûr qu'ils laissent entrer les pitbulls chez Dolto, ils ont déjà du mal avec les humains, alors les chiens !...»
Ça relativise effectivement, mais me laisse tout autant rêveur quant à votre jugement sur les capacités d’accueil des uns (nous, donc) aux paroles des autres… Faut-il que de mon côté je vous rappelle, et sans vous faire un cours, que pendant des mois nous avons été quelques uns à nous pencher longuement, patiemment, sur la pensée très personnalisée de quelqu’un qui d’entrée se déclarait ignare sur le sujet de la psychanalyse, puis affirmait rapidement s’en foutre royalement, pour enfin juger définitivement cette pratique comme relevant de l’exercice l’abus de pouvoir psychique. Des mois et des mois, Copepe, où le seul fait de suggérer que sur ces questions d’identifications, eh bien d’autres que le grand Gourou Autosatisfait qui nous servait son plat en nous demandant de l’avaler sans regarder dedans, avaient émis quelques hypothèses et construit quelques théories, de suggérer donc juste cela déclenchait son vomi insultant et méprisant envers nous. Des mois et des mois sans un seul clic sur le bouton modé pour dire qu’on était hors sujet Dolto, et que certains avait été nommément insultés, à plusieurs reprises, à vouloir rappeler qu’on était sur le forum Dolto, et non sur un blog contrôlé par cet individu… Je ne vous ai pas beaucoup entendu rappeler les grands principes de la charte, à ce moment là, Copepe. Je ne les ai pas beaucoup vues poindre à l’horizon, vos grandes priorités morales à vous pour conserver à ce forum la dignité de fonctionnement que vous vous efforcez de faire respecter sur les autres. Voire même vous avez été totalement transparent, pour vous dire le fond de ma pensée. Macadam se fait traiter de «belle salope» alors qu’il ne faisait juste que rappeler ce qu’il pensait, à savoir le rôle de l’inconscient chez l’homme ? J’entends encore le bruit du vent dans l’arbre de vos indignations, Copepe… Molly se fait dévoiler ses messages privés en public pour alimenter, en faveur de son destinataire, les luttes intestines que ce dernier entretenait sur le forum ? Pas un mot. Ragondinfou se voit menacé de la même manœuvre ? Que dalle, juste une relance ironique, quelques jours suivants, pour évoquer le mal que nous avons ici à accueillir les humains, et donc à fortiori les pitbulls… Mais par contre toujours suave dans le style, je dois l’avouer. Non pas que je vous en veuille vraiment, (c’est à moi que j’en veux principalement, de m’être naïvement aventuré à correspondre par ce biais-là avec cette personne là), après tout cela ne vous regardait pas, mais épargnez-moi vos leçons de priorités morales, s’il vous plaît. Et à l’occasion, faites-moi savoir ce que vous trouvez d’autre dans les écrits que les pensées de ceux qui les ont produits. Je suis assez curieux.

PS : vous me posez la question de savoir si les propos racistes ne me choquent pas. Je vais vous répondre rapidement : il se trouve que, pendant quelques années et pour quelques peccadilles seulement (pas de quoi se payer un chalet un Gstaad, à vrai dire même pas mon budget cigarettes par mois), j’ai collaboré avec un organisme qui combat les discriminations raciales. Dans la vraie vie, Copepe, sur le terrain, les commerces, les entreprises qui embauchent, les facultés qui inscrivent. Pas dans un lieu virtuel de paroles qu’est un forum. Un minuscule petit apport de ma part, mais un énorme effort de la part de ceux qui étaient engagés dans cette lutte pour parler avec ceux qui les faisaient subir aux autres, ces discriminations, pour écouter, comprendre, pour déplacer les enjeux, pour transformer les réalités. Je n’ai de leçons à recevoir que de ces gens-là, sur ces questions là.
Je vais maintenant consacrer mon énergie à répondre au post d’Apolyne.
Mardi 19 janvier à 16h54
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lolo (5050)
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Salut Max

Je vous ai traité de "pitbull", vous m'aviez auparavant traité "d'immonde petite merde style collabo"... à chacun son style. Je passe sur le "vomi insultant" mis sur le compte de votre état de colère semi-permanent. On dira que j'en ai plus rien à foutre...
J'ai employé deux ou trois fois des insultes en prenant mes responsabilités vis-à-vis de la charte, d'autres ici ont préféré le harcèlement incessant et les sous-entendus nauséabonds, comme celui d'avoir dénoncé Commode pour un post anodin que vous venez de proférer à mon encontre... une vieille coutume sur ce forum semblerait-il.

Alors votre façon de "révisionner" l'histoire... je trouve surtout ça triste de la part d'un type attachant comme vous... très très con en fait et je le dis avec affection et respect quoi que vous pensiez de cette formulation à priori "insultante". Vous êtes psychologiquement un sympathique idiot... et certainement un type bien.
C'est navrant de se foutre sur la gueule entre "types biens", comme si il n'y avait pas assez de cons pour ça... mais votre identification à la pensée atteint le niveau 6 sur l'échelle de Lolo... zone rouge, gaffe !

J'ai le même sentiment de trahison vis-à-vis de vous (et de Dromois), Unforgiven, je n'écrirai plus sur ce forum sauf si on me met sur la sellette comme en ce moment. Tiphon et Geolab m'en ont dégoûté. Je préfère monologuer sur Psychologie tant qu'ils seront là. Je pense être CLAIR...

Ceci dit, je trouve navrant que vous n'arriviez pas à faire la part des choses en ce qui me concerne. C'est vrai que quand le harcèlement touche "l'autre", on ne s'en rend pas forcément compte, relisez les oeuvres complètes de Tiphon, quelquefois de Mac, et la réaction de Géolab après mon éviction, jamais je ne me serais permis des trucs comme ça, quoi que vous en pensiez...

Vous voyez bien comment vous montez vite sur vos grands chevaux quand il s'agit de vous... en trois posts avec Copepe qui n'est pas renommé pour être une terreur d'agressivité sur ces forums... quand ça VOUS concerne, c'est plus facile à voir, c'est tout ce que je voulais dire...

Ceci dit, je m'en fous bien sûr, un peu...
Mardi 19 janvier à 18h13
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tiphon (541)
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Et si Lolo, si vous preniez juste une seconde
rien qu’une seule, et vous vous demandiez comme ça, sous l’ombre d’un très (très) léger doute, si vous vous posiez la question, mais comme un éclair, pas longtemps, et vous vous disiez que peut-être tous ces posts ces derniers mois qui vous ont été adressés par Dromois, Macadam, Geolab, Ragondinfou (et ses pseudos de l’époque), Nondupes, Apolyne, et d’autres aussi, et moi donc, si tous ces posts qui vous interrogeaient longuement sur le sens de ce que vous écriviez, s'ils s’intéressaient vraiment à ce que vous disiez, à ce que vous essayiez de (nous) dire, vraiment, réellement? Et si, une toute petite seconde il pouvait vous venir un soupçon de doute que les étiquettes dont vous nous affubliez dans votre colère interprétative des intentions que vous pensiez lire dans ces posts questionnant, et si vous pouviez penser une toute petite seconde, donc, que ces qualificatifs n’étaient juste que des façons de vous construire un autre monde (fantasmatique), un monde à vous dans lequel vous vous baladez ainsi plus facilement en pistolero de carnaval, et que cette soit disant bande "ennemie" n'était que le fruit de vos fantasmes et ne correspondait à aucune réalité réelle, mais juste une interprétation personnelle des mots écrits, des mots alignés, qui ont un sens pour celui qui écrit (une cohérence) et un autre aussi pour celui qui lit (une autre cohérence qui peut être différente).. ? Et si vous vous vous étiez trompé, un tout petit peu, juste un milliardième de seconde, en interprétant par exemple, ce post que j’ai écrit le 12 novembre dernier lorsque vous aviez pris « du recul » et qu’il me semblait intéressant de discuter ensemble justement de l’idée que vous nous soumettiez depuis des semaines, et des mois et que nous avions du mal à comprendre complètement. (copie du mail en question, comme exemple : « A Copepe, Dromois, Ragondinfou, Macadam et les autres qui sauraient...A l’occasion de cette matinée calme, serait-il possible d'essayer de résumer la thèse qu'essaie de nous expliquer (inculquer?) depuis des lustres notre Lolo national (entre deux colères pour soit disant non écoute)?
A ceux qui ont compris, je leur serais reconnaissant de bien vouloir reformuler l'idée essentielle, en termes simples, compréhensibles... Merci d'avance. »
En tout cas, moi, je peux vous dire, si vous prenez cette seconde là, je peux vous dire que ma véritable motivation était réellement d’essayer de comprendre, et je peux vous dire, aussi, que ce que j’ai lu dans les posts des autres nommés ci-dessus pendant cette période, je les ai toujours considérés, de mon point de vue en les lisant, comme emprunts de l’intention également de vouloir comprendre, et non pas de vous agresser, vous, votre personne ou je ne sais qui d’autre. Merci Lolo, pour cette seconde d’attention. Il ne tient qu’à vous d’en avoir d’autres, ce que tout le monde souhaite ici, je pense (mais je ne peux pas parler pour les autres, à eux-mêmes de le dire s’ils le souhaitent).
Juste une seconde...
Mercredi 20 janvier à 07h35
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lolo (5050)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
Cette seconde de réflexion prise:

C'est pas dans la teneur de vos multiples réponses que quiconque aurait pu déceler l'ombre d'une curiosité pour ce que j'essayais de dire... vous n'avez fait que me conseiller de plutôt me regarder en face ou de m'étendre sur un divan en guise de marque d'intérêt.
... et dès que ce post initial du 12 novembre que vous mentionnez fut envoyé (actuellement en page 10), vous n'avez fait ensuite que réfuter ou chercher à tourner en ridicule toute velléité de discussion. Vos échanges avec Mimie11 en sont témoins.

D'ailleurs, après un début de commentaire où vous dites encourager à ce qu'il peut y avoir d'intelligent dans le fait de douter, vous ne faites que recommencer votre éternel dénigrement, comme à votre habitude, je cite:
"... vous construire un autre monde (fantasmatique), un monde à vous dans lequel vous vous baladez ainsi plus facilement en pistolero de carnaval".

Ce qui m'encourage à citer aussi votre unique intervention en début de forum "Psycho", au beau milieu d'une discussion sur l'impuissance de la polémique et le partage de territoires sémantiques ouverts et créatifs, afin de restituer toute la saveur du doute ainsi que la curiosité qui vous anime:
"Le beau Lolo - C'est beau ça lolo, on dirait du "dolto" ... au début. Après ça se gate, comme j'ai pu en lire quelques passages. Remplacement de l'harmonika, par le fusil a lunette ou la kalachnikof ? Pfffffff.... On fait le beau, on attire, et on fait la mante r. Pfffff. Vas y lolo, monte ce nouveau col, mais je crains que tu y trouve la même herbe tout là haut. La même, lolo. Je crains"

Participation ô combien édifiante qui me pousse à vous répondre, à vous comme à d'autres, que cette proposition de participer à ce forum ne m'intéresse pas/plus.
Dromois voir Max s'il revient à la raison restent bienvenus dans le forum Psychologie où la reprise de dialogue actuellement avec Ormuzd montre que je n'ai pas de rancune.

La limite avec moi, c'est quand on se fout de ma gueule... c'est ainsi.
Et vous l'avez allègrement franchie.

Mercredi 20 janvier à 10h03
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tiphon (541)
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Une seconde, Lolo
juste une toute petite seconde... de doute... une minuscule suffit parfois. Comme un air de pipeau que l'on entendrait au loin et que l'on croyait nous parler de la pluie.. et puis non, on s'était encore trompé... c'est du soleil qui vient. Juste une petite différence, le bord d'un pli aux comissures d'une lèvre, qui dit l'inverse, qui dégoupille la bombe fantasmée... Juste une seconde...
Mercredi 20 janvier à 22h04
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lolo (5050)
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toi
cause toujours...
Mercredi 20 janvier à 22h15
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tiphon (541)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
Alors bonne route, Lolo
on vous la sent déjà plus légère qu’il y a quelques mois, ce qui n’est pas rien, restent encore, dommage, ce pot de colle, ces papiers pleins de slogans dans la besace, et aussi cette échelle bien lourde que vous persistez à trimballer pour monter sur vos grands chevaux de certitude… Mais on ne sait jamais, le doute, quelques fois, il suffit d’une minuscule seconde…
Jeudi 21 janvier à 06h11
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Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
.
Il y a des trahisons que je trouve supportables. Ce sont celles qui s’effectuent pour le bénéfice de celui qui les commet sans volonté de salir ou de manipuler celui qui est en victime. Un peu comme dans ce qu’on appelle certaines «trahisons» conjugales : l’autre va quelqu’un d’autre par pur désir de rencontre, et est obligé d’oublier en partie le mal que cela peut faire chez l’autre pour accomplir son désir. Je trouve ça acceptable, dans une certaine mesure. En tout cas c’est la vie, lorsque cela arrive… Les deux que vous avez commises à mon égard se placent exactement à l’opposé. Dans la crapulerie la plus pure : vous avez utilisé un moment de confiance que je vous accordais, non seulement à des fins personnelles de pouvoir sur le forum, mais avec la volonté déclarée de m’avilir (ce qui faisait d’ailleurs partie, je l’ai compris un peu après, des fins personnelles que vous recherchiez à réaliser). Qui plus est en travestissant mes propos.
La seconde était encore plus perverse, abjecte et vile : vous l’avez placée sous la modalité de la menace et du chantage. Le flic ou le délateur n’est jamais loin, chez vous, je l’ai trop souvent oublié… Je vous rassure toutefois : je n’avais pas l’investissement personnel à votre égard que je décris un peu plus haut dans la relation conjugale. Mais je n’en ai aucune non plus aujourd’hui sur le plan de la sympathie ou du respect, vous concernant. C'est ainsi, et vous allez très bien vous y faire, j'en suis persuadé.
Mercredi 20 janvier à 21h00
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lolo (5050)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
Non Unforgiven, pas ça...
Vous êtes complètement malade, Unforgiven, de me prêter ce genre de délire... franchement.
Il faudrait vraiment que je sois un très très sale con pour essayer d'avilir comme vous dites quiconque sur ces forums... et que je sois drôlement malin pour ne pas m'être "coupé" avant...
"Boudiou" comme dirait Dromois, j'ai posté 4000 messages, lisez l'Afghanistan ou même la Burqa, vous verrez bien comment je vois les choses... ou même ce que je crois voir de moi voyant les choses si vous y tenez (...)
Je suis un mec simple, Unforgiven, assez intelligent mais simple, ma maladie m'a donné du temps pour réfléchir à pas mal de choses auxquelles je n'aurais peut-être pas eu l'intelligence d'accéder sans elle. C'est comme ça que je vois les choses et admettez que pour le serial-killer imbu de pouvoir que vous imaginez de moi, c'est une drôle de réflexion, non?
J'ai une histoire qui m'est personnelle et pas facile à vivre, riche et douloureuse... ça fait peut-être de moi des facettes qu'on peut prendre comme multiples mais pas pour autant et très loin de là l'espèce de monstre que vous semblez avoir imaginé (j'ignore comment d'ailleurs).
Je suis tout sauf un mec tordu.
Je peux certes m'énerver très vite (et cette même maladie y contribue), avec un certain ton cassant dont je ne me rends pas vraiment compte mais dont j'ai des échos autour de moi, mais je m'adresse sur ces forums au contenu des pensées sans trop prendre de précaution pour les gens qui sont derrière (c'est vrai), mais mon agressivité n'est jamais personnalisée.
Mais il y a au moins une chose que vous ne pouvez pas ne pas comprendre et reconnaître, c'est la part de colère qui est en moi toujours un peu à fleur de peau, parce qu'elle est exactement la même que la vôtre.
Et cela devrait être riche d'enseignement pour vous...

Je pense que nous avons ou avons eu peut-être le même type de blessure, Unforgiven, même si ce pronostic reste très intuitif en ce qui vous concerne. Je crois comprendre très bien ce que vous ressentez pour l'avoir vécu dans la douleur et le vivre encore quelquefois...
J'ai dans mon cas mis ça sur le compte de la connerie indifférente des hommes et non sur le dos de quelqu'un, surtout quelqu'un qui, croyez-le, reste terrifié par la dose d'indifférence dont sont capables nos congénères...

Lolo
Mercredi 20 janvier à 22h08
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Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
lolo
J’enlève de mon post les adjectifs qui vous blessent. Mais reste une pratique à laquelle vous devriez réfléchir, qui permettent toutes les interprétations possibles. Ce qui m’a toujours, et en fait uniquement intéressé, dans ce forum, c’est la question de l’interprétation de la vie. Il n’y a rien d’autre que ça, et lorsque j’en aurai fini avec l’existence (moi, vous, tout le monde), ne resteront que ces traces là de moi (et de vous, de tout le monde) : il a, comme il a pu, interprété le monde où il a vécu, ainsi. Il a fait vivre ainsi les liens qu’il avait noués avec lui et les autres. Et rien d’autre, absolument rien d’autre, je vous le garantis. Vous devriez être plus attentif à ceux que vous nouez ici, et pas qu’avec moi, essayer de les préserver un peu mieux, de les améliorer. C’est ce à quoi la psychologie s’attelle, généralement, et la psychanalyse également.
Mercredi 20 janvier à 22h28
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macadam (326)
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Soleil?
Si je peux apporter mon point de vue, Lolo, Tiphon, Unforgiven, je dirais que Lolo a raison, bien sûr, mais de son point de vue, quand il interprète (comme nous le faisons tous) le propos des autres, de nous de vous, de lui aussi, ce qui en apparaît à travers ce qui est écrit, mais de son point de vue, mais il s’agit de savoir si cela correspond de près ou de loin avec un ersatz de vérité, c'est-à-dire de la réalité du sens qui essaie de s'exprimer derrière les mots. Ah les mots ! Un bel exemple dans ces histoires de tentative de liens (j’ai bien aimé Unforgiven ce que vous en dites des liens, de ce qui resterait après la mort) de la difficulté à se comprendre à travers les seuls mots. On croit comprendre ce que veut dire l’autre. On croit, on a déjà du mal à essayer de se comprendre soi. Alors justement, ne serait-ce pas un lieu où il serait possible d’exprimer, juste comme ça, pour formuler, éclaircir sa pensée, son idée, sans trop savoir ce que l’autre en comprend… Ne pas être trop exigent (sinon la violence risque d’accompagner la révolte et la déception), juste demander un lieu de « parole » (par écrit) pour parler, pour dire, essayer de (se) comprendre ? Commencer comme ça ? Une énergie passe, un autre rebondit dessus, avec, et chacun éclaircit un peu la connaissance de soi ? Et que le lien, ce truc « immortel » selon Unforgiven ( je pense qu’il a raison) et que ce lien serait ce lieu où l’autre pourrait dire, être respecté, reconnu, mais pas forcément « compris » pas complètement en tout cas. Le lieu d’un possible échange, réciproquement, une dialectique.
Jeudi 21 janvier à 08h45
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copepe (3112)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
A Unforgiven
Je vous trouve plus amusant quand vous êtes drôle, Unforgiven.

Que répondre à votre long post fait de mauvais souvenirs et de petites rancoeurs ? Que, peut-être, vous jetiez vite aux orties votre pseudo actuel ? Même si je vous avoue que j'ai du mal avec les schizophrènes avataresques... Allez, je me fais violence... Kraakk ! Voilà, c'est fait ! Je vous en propose un, tout beau tout neuf, pour votre prochaine métempsychose : Forgiveness...
Mardi 19 janvier à 18h56
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Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
Copepe
deux choses pour en finir avec cette histoire, de mon côté en tout cas : vous ne pouvez pas faire savoir que vous trouvez que les gens ici ne sont pas trop dans l’humain, et vous étonnez, en venant ensuite converser avec eux, qu’ils vous questionnent là-dessus. Ma manière est parfois certes un peu virulente, mais c’est aussi parce que j’avais trouvé la réflexion très brutale, également. Vous parliez de l’humanité des gens, Copepe, pas de leurs talents culinaires… Pensez-y, la prochaine fois, sauf évidemment si vous vous sentez confirmé dans votre sentiment. Auquel cas… Au passage, je regrette juste, et ça uniquement, l’amalgame volontaire que j’en en partie opéré sur vous avec quelqu’un d’autre.

La deuxième chose, sur la question «modé» : il est peut-être inévitable que ce bouton existe en bas de la page. Je ne suis pas idéaliste au point de penser que le monde peut fonctionner sans régulation. Mais il faut bien comprendre ce que cela veut dire aussi : cela met entre les mains de tout le monde, moi compris, un pistolet taser qu’il suffit d’actionner deux fois pour faire disparaître ce qui nous gêne (enfin, une fois plus une autre avec l’aide d’un ami, par exemple…). Bien à l’abri derrière son écran, sans danger, sans nécessité d’avoir du courage en soi, contrairement à ce que se racontent certains… On peut se bricoler une morale à très bon compte, derrière son écran, on peut en sauver un paquet, de petites dames agressées dans la rue, et défendre beaucoup de libertés en danger… Certes, y’a pas morts d’homme dans l’histoire, on est dans le virtuel. Mais le virtuel d’aujourd’hui n’est souvent que notre réalité de demain. C’est en quoi il n’est pas mauvais de l’interroger, de temps en temps. Et en regardant un peu la nature de ce qui disparaît parfois dans les forums, et même de plus en plus souvent, je trouve que ces interrogations mériteraient d’être abordées. Et puis il est normal qu’on interroge la moralité de ceux qui estiment qu’ils doivent faire la loi et appliquer le règlement dans un espace particulier, aussi virtuel soit-il. Cela se passe pour tous les législateurs de tous les endroits dit «civilisés» du monde. Je n’ai aucun doute à votre sujet, Copepe, mais je ne retire pas un mot (je me suis d’ailleurs assez modéré moi-même en les écrivant) concernant qui, pour moi, avait eu un vrai problème avec les humains sur ce forum, et où étaient les vices et les vertus en la matière. Salutations.
Mercredi 20 janvier à 20h54
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Ps
moi aussi, comme vous, je préfère la drôlerie et la légèreté... Je suis plus à l'aise et ouvert dans cet état d'esprit là, comme tout le monde. Mais, Copepe, on est tout de même sur un forum où sont censées se discuter des trucs pas très rigolos concernant le psychisme humain. Y'aurait pas de psychanalystes s'il n'y avait pas de gens qui souffraient de ce qui se passait dans leur tête. Je sais ce que vous allez dire, ça serait un monde formidable, sans psychanalystes.... ok, ok... Et je partage totalement votre avis, mais pas sur le versant disparitions de la psychanalyse, mais sur celui de la disparition de la souffrance psychique. En attendant... et bien, on va faire avec ces réalités... En essayant de conserver et d'améliorer la nature des liens que l'homme entretient avec lui-même, et donc avec les autres, même si cela doit contredire les dernières découvertes scientifiques.
Mercredi 20 janvier à 21h39
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copepe (3112)
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Prévisions météo : timides éclaircies (à Unfor)
A la vue du mini-drame (tragédie ?) qui vous secoue depuis quelques temps, il me semble qu'une explication de ma part est nécessaire. Vous vouliez de l'humain, vous allez en avoir...

Retour début janvier. La place Dolto était déserte. Pas un Ragondin à l'horizon. Sais même plus si on s'est fait la bise pour la nouvelle année. Petite blague innocente (une ch'tite provoc quoi !) avec Lolo pour ranimer la flamme, sans succès. Concomitamment, Commode : "Qu'est mon ami Ragondin devenu ?". "En pleine métempsychose", réponds-je, la voix mal assurée. L'inquiétude nous gagne, puis l'angoisse...
....
....
- mais où t-étais passé, bordel ??
- oh, moi, j'étais juste descendu chercher des clopes, ah, puis tiens, me suis acheté un beau costume, c'est une nouvelle marque, "Unforgiven", ça me va bien hein ?...
- ... !?!?

Vous voyez où je veux en venir Ragondin (fait ch... votre nouveau pseudo) ? Pas la peine d'un long discours, hein ? La trahison ! Ah, ça c'est sûr, Monsieur fait le joli coeur, en parlant de trahison supportable et autres fadaises. Avez-vous pensé une seule seconde, Ragondin, à l'épouse qui reste à la maison, l'épouse blessée, l'épouse meurtrie, mais qui reste digne dans la douleur ?... Cette trahison-là, c'est la plus dure des trahisons, c'est l'abandon, l'abandon sans nouvelles...

Pensez-y la prochaine fois, réfléchissez bien au mal que vous faites autour de vous et, par pitié, ne revenez pas à la maison en tapant sur femme et enfants pour tenter, maladroitement, de faire oublier vos escapades...
Jeudi 21 janvier à 13h09
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apolyne (249)
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Bizarre, bizarre..
votre enchainement entre passer sa vie avec une ex star du porno français trés bien concervée et le mode de portage des bébés africains...
Sinon sur cette thématique, selon des sources proches, cette méthode qui fait si fort fantasmer le parent urbain occidental a comme toute chose son revert: il semblerait que lorsque le "sevrage " de ce portage fusionnel intervient, sans ménagement parce que la coutume et l'âge l'impliquent, le petit enfant le vive plutôt dans la douleur et les grincements de dents que dans la joie de decouvrir l'emancipation et la liberté.
Un peu comme un trauma auxquel rien ne l'avait franchement préparé .
Jeudi 14 janvier à 19h22
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lolo (5050)
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0paline
Vous avez dit "bizarre, bizarre", c'est bizarre.
Vous êtes exclue du forum, retournez à la case "départ" sans prendre les 20.000 francs.

Bonne année doucette, tiens j'y pense: cadeau.
Savez-vous que les bébés africains comme indiens sont en général massés tous les jours par leurs mamans, ce pendant des mois voire des années?

Oedipe or not Oedipe?

Tiens, et en plus, je relance le forum gratos, je suis bon, très bon, trop bon...

Dimanche 17 janvier à 00h10
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Tiphon
tout d'abord, je suis ex Ragondinfou, pour apaiser les éventuels délires toxiques de certains. Mais plus important, voici ce que disait Dolto sur ce que vous évoquez. Elle parle du désir et du besoin, faisant une différence fondamentale entre les deux. Besoin serait la nécessité de satisfaire les fonctions vitales (manger, essentiellement), désir étant la demande que ces besoins soient assurés par la mère seule :

" (chez le nourrisson) : au départ, il a désirs et besoins mêlés, et c'est peu à peu que les besoins se discriminent des désirs. C'est de cette dialectique des besoins non frustrés, associés à des désirs temporisés (désirs pas toujours satisfaits, qui structurent un être humain), aiguillonnant les sens de l'enfant par la joie de la retrouvaille de qui les satisfait dans richesse de nuances sensorielles à découvrir et à nommer. La sécurité existentielle de chaque enfant dépend de cette heureuse croissance au contact de sa mère (et de son père), mais pas seulement. (...) Tout enfant, si jeune soit-il, doit être initié à la tension de ses désirs, qui donne valeur aux retrouvailles, dans l'apaisement de ses besoins, indépendamment de celui de ses désirs".

Et un plus loin : "C'est très tôt, dès la naissance, que l'enfant devrait fréquenter, avec sa mère, la société des adultes et des enfants, au delà du cercle étroit de sa famille nucléaire".
Jeudi 14 janvier à 23h27
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geolab (235)
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Salut Unforgiven, Tiphon, Macadam, salut Apolyne, Copepe...
Cette histoire d'enfant "dans le dos" (dans Dolto?) me touche aussi. J'ai lu des trucs de psysocioethnologues qui travaillaient là dessus.
Ils disaient à ce que j'en ai retenu genre que les nourrissons semblaient s'accomoder très bien du "portage" sur le dos, mouvement de roulis du à la marche et environnement bruyant qui ne les empêche pas de dormir, contact de la peau, permanence de l'odeur maternelle avec effet "anxyolitique" ?
Conception autrede la relation mère-enfant, propre à la culture africaine. Il leur semble que les enfants portés apparaissent étonnants de vitalité et de résistance compte tenu des conditions locales d'hygiène. Le portage semblerait stimuler le développement psychomoteur de l'enfant africain qui serait plus rapide que celui de l'enfant européen ou asiatique...
Ils parlaient aussi de la fonction sociale du portage. Mis à la hauteur des adultes, l'enfant participe au quotidien de la mère, fait l'apprentissage de l'esprit communautaire.
Sur le plan affectif également, l'effet semble positif. La mère met sur son dos l'enfant qui pleure et qui, bercé, se calme et s'endort (avec toujours un adulte à proximité qui assure aussi sa protection). On dit que le dos d'une mère africaine est l'équivalent du lit de l'enfant européen...
Alors Tiphon, le dos de la mère ou B. Lahaie?
Vendredi 15 janvier à 07h43
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Salut Geolab,


ça me semble très vrai, ce que vous dites, cette histoire de mise à hauteur de l’adulte et de contact rapproché avec la mère, sa peau, son odeur. Mais ce que dit Apolyne m’interroge également, et va assez dans le sens de ce que vise Dolto dans les extraits cités plus haut : quid de la séparation ? Comment l’enfant collé au corps de la mère va-t-il se séparer, comment va-t-on l’aider à la faire, avec quels mots, quelles pensées ? Jusqu’à quel point la fusion sensorielle avec le corps de la mère est-il bénéfique, et quand devient-elle néfaste pour le développement de l’enfant ? Dolto, elle, est plutôt pour une mise à distance assez rapide, ou en tout cas pour un apprentissage «ordonné», comme elle dit, de la séparation, pour éviter que l’enfant, prolongement du corps de sa mère à sa naissance, ne subisse trop les effets pathogènes que celle-ci peut aussi lui transmettre, sans le savoir («le corps comme langage du non-dit», dixit Dolto). J’ai beaucoup aimé l’histoire que racontait Tiphon il y a quelques jours, sur cette mère qui racontait à son nourrisson qu’elle portait sur le dos tout ce qu’elle faisait et projetait de faire, ses désirs, ses projets. Il me semble qu’il y a plus de raisons d’avoir des regrets de ne pas avoir eu ça que ceux de ne pas avoir été porté sur le dos de sa mère.
Vendredi 15 janvier à 09h05
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Bonjour geolab
Alors cette thérapie, ça avance, les médecins sont confiants ?

ps : bonne année
Vendredi 15 janvier à 20h20
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au Tonton flingueur
Acte manqué ? Vous avez cliqué sur mon post pour vous adresser à Geolab. Donc je réponds, mais pas à sa place : et bien bonne année à vous aussi, et en particulier qu'elle vous permette de découvrir que le seul ricanement comme mode d'intervention sur ce forum est assez limité, en fait, et ne peut recevoir en réponses que les ricanements des autres... C'est assez dommage, car je lis sur d'autres forums que vous vous donnez parfois la peine de développer vos pensées en dehors de toute raillerie sur les autres, et c'est assez souvent assez fin... Alors quoi ? Quid de Dolto, quid de la psychanalyse, quid de la pensée sur ce versant là de l'humain, de votre côté ? Je parle pas de l'expérience personnelle du divan, on s'en tape et vous vous tapez de la mienne ou celle de Géolab ou d'autres. Mais en quoi ça change un peu le regard sur la vie, selon vous, et modifie notre rapport aux autres ?
Enfin, je dis ça, et puis faites-en ce que vous voulez, après tout...
Vendredi 15 janvier à 21h00
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à unforgiven
Je viens ici effectivement pour rigoler, et je me marre bien, au milieux de tout ces diafoirus de la psy.

Nos échanges nourris, ma pauvre Molly, sur ces mêmes sujets, n'ont fait que confirmer le désespérant de cet étonnant péremptoire qui persiste au milieux de vos approximations sans cesse polies par d'impériales maladresses de raisonnement et qui surnagent sur cette masse énorme de vos ignorances revendiquées.

Vous êtes très drôles sur ce forum, vraiment très drôles, c'est un spectacle permanent, et on ne parle plus de tri mais quadrissotins qui bêlent ici en choeur, un ravissement unforgiven... des gourous new age tous les 3 posts, le bonheur...
Vendredi 15 janvier à 21h25
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.
Mon petit lapin pathétique, vous auriez passé que deux minutes de vérité sur vous-même sur un divan, ce qui n’est probablement pas le cas, vous auriez compris que ce que vous appelez la rigueur du raisonnement n’est souvent juste que le travestissement d’une bonne névrose, et la vôtre sent à dix kilomètres à la ronde : emperlousée d’un style de petit maître prétentieux. En fait elle ne sent pas, elle schlingue. J’ai assez perdu de temps avec vous. Passez votre chemin.
Vendredi 15 janvier à 21h42
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à unforgiven
2 minutes ?

8 ans ! C'est pour cela que votre vocabulaire précieux (ou technique parfois) sur la psy et ce faux savoir (qui doit impressionner les lycéens) qui sent le café du commerce me font rire...

C'est postérieurement à cette expérience là que je donne mon sentiment sur vos grandes phrases et votre ton (vous et vos copains new age) de sérieux sur ce sujet... alors je ris, oui, je me marre, mais tellement...

Je ne disqualifie évidemment pas la psychanalyse, ou même la psy en général - il faut tout de même faire le tri, y a pas que du bon...- , loin de là, mais je disqualifie en revanche les faux prophètes et les professeurs de soupe.

;-)
Vendredi 15 janvier à 21h55
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.
Je m’en tape de vos gluantes pensées sur la psychanalyse et sur les intervenants de ce forum. Continuez à vous astiquer la stylistique comme il vous convient. C’est votre compagne la plus fidèle, c'est elle qui vous permet de confondre temps et vérité.
Vendredi 15 janvier à 22h06
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Ben voilà...(à unforgiven)
... encore drôle, je dirais même rigolo...

Encore bravo, et merci à vous de participer... et n'hésitez pas à poster encore...
Vendredi 15 janvier à 22h09
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Au Grand Teddy

Oh purée, je viens de la lire que maintenant, celle-là !

«Je ne disqualifie évidemment pas la psychanalyse, ou même la psy en général - il faut tout de même faire le tri, y a pas que du bon...»

Merci, merci beaucoup pour cet apport décisif, enfin une pensée maitrisée et structurée sur ce forum. Elle ne pouvait venir que de vous… Avant de me taire devant tant de profondeur, j’ai une question à vous poser : ma marchande de légume m’ayant dit récemment à peu près la même chose, «Y’a pas que du bon dans les féculents, mon bon monsieur, faut savoir faire le tri», faut-il que j’en déduise qu’elle a elle aussi passé huit ans sur un divan ?
Bon, j’espère que vous allez continuer à alimenter ce forum de manière aussi décisive et personnelle, nous sommes quelques uns ici à attendre votre prochaine conférence avec impatience. On est en haut à gauche dans l’amphithéâtre, et je vous ferai un petit signe amical mais révérencieux pour vous dire qu’on vous suit avec attention.

Dimanche 17 janvier à 12h58
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A Unforgiven, Géolab, Apolyne, Tiphon, Copepe et les autres
Est-ce peut être pour cela que les enfants africains ont le sens du rythme inné?
Ma fille a été pendant un long moment ce que l’on appelle un bébé kangourou. C’était une façon très efficace de la rassurer et comme par magie ses pleurs s’arrêtaient.
Une osmose parfaite entre la mère et l’enfant ; cela ne veut pas dire que par la suite elle n’a pas acquit ce fameux esprit d’indépendance. Par la force des choses nous avons été obligés de la confier très tôt aux grands-parents entre autres.
Le dialogue a toujours été mon maître mot pour sa compréhension, son adaptation et quel n’est pas mon bonheur lorsque bien préparée, elle me fait un grand coucou par la fenêtre de la voiture alors qu’elle sait que notre séparation va être longue…
Tout simplement l’aider à devenir adulte!
Vendredi 15 janvier à 20h32
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geolab (235)
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Entredeuxmers et Unforgiven
Portage , paroles ? Je dirais les deux, tout est bon pour l'enfant, les mots qui disent, les caresses, les peaux qui se touchent. Et les mots évitent alors sans doute les séparations difficiles mais nécessaires. C'est le but même. Des enfants remplis d'amour, d'attentions, de paroles aimantes compréhensives, et le monde serait moins rempli de "rigolos" qui rigolent soit disant... si fort qu'on ne les entend pas dire grand chose. Rigoler comme ces ados boutonneux qui veulent jouer les gros bras dans les cours de récré ? Manque sans doute d'amour, de caresses...? Alors on fait le fier, le cynique, pour cacher sa demande... trop difficile à dire "je t'aime" ou plutôt "aime moi", alors on crache, on rigole?
Vendredi 15 janvier à 23h02
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La cuvée 2010 et la tournée du patron (à géo)
Geo, entre nous, vous en tenez une bonne la non ? J'peux pas croire que vous êtes à jeun ; touchez-vous le nez avec le pousse en pliant la jambe gauche sur le genoux droit pour voir...

Geo, faut freiner l'liquide sur 2010, faut décoller moins souvent, passé 40 balais y a des perturbations dans l'ciel au-dessus 10 000 mètres, c'est statistique...



Samedi 16 janvier à 00h23
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lolo (5050)
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Moi aussi Entredeux
J'ai le sens du rythme...
Je sais même faire des claquettes.

Clac - clac-clac - clataclac

Pas mal hein!
Dimanche 17 janvier à 00h26
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dromois (688)
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Con promis, avec elle et quand je veux
Le meilleur compromis dans cette insupportable double-incomplétude (soi tout seul toujours là, soit avec l'autre toujours là), c'est Brigitte en DVD.

L'autre est souvent meilleur dans notre fantasme.
Etre seul, seul... seul et deux à la fois.

Bonne année à Apolyne, Unforgiven, Copepe, Geolab, Macadam, Tiphon, et Teddydemonréel. Et Brigitte.
Vendredi 15 janvier à 23h00
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tiphon (541)
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à Dromois et Copepe
Brigitte en DVD? Mais Brigitte L. , ce qui m'intéresse (vraiment) c'est la solution qu'elle a choisi pour vivre en couple, et qu'elle racontait à Mireille (c'était pour répondre à Macadam), à savoir chacun sa vie, séparément, deux maisons, et des rencontres le WE, chez l'un ou chez l'autre. pas de rencontres de nécessité, mais choisies. Pour ma part je trouve ce truc là très intéressant, même si ça demande des moyens matériels que tout le monde n'a pas.... et cela résout en partie la double question: avec l'autre tout le temps ? Seul tout le temps ?
Mais Copepe au seul nom de Brigitte Lahaie est parti en fantasmes et a glissé tête à queue sur (l'interrogation de) Macadam...
Bonne question? Bonne année en tout cas, Dromois !
Samedi 16 janvier à 04h26
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macadam (326)
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Tiphon, Apolyne
Drôle effectivement qu'en parlant de solitude, de l'autre qui nous échappe, avec qui on se quitte souvent, y revient, et requitte, avec qui on ne peut vivre sans, ni avec, drôle qu'on en soit arrivé à Brigitte Lahaie! Se faire "balloter" par elle, lui parler sur RMC ? La regarder, la voir sur DVD en fausses couleurs ? Voir quoi? Y a-t-il quelque chose à voir avec elle? Avec une autre ? Avec la femme, la mère, la sœur, la maitresse, la fille, la grand mère...? Histoires d'amours sans fin, impossible depuis la première ? Je me demande si Dromois ne va pas me dire que cette impossible rencontre, cette insatisfaction ("I can't get no...!") ne serait pas l'énergie qui nous ferait avancer, chercher encore et toujours ?
Samedi 16 janvier à 15h37
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geolab (235)
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Sur le dos de BL?
Le fantasme ultime, Macadam, ce regret dont parle Tiphon, ces paroles non dites, je suis d'accord avec Unforginven, ce doit être quelque chose comme ce petit enfant qui parle avec elle, sur son dos, portée par elle, avec sa mère, sorte de BL resplendissante, blonde, brune, des longs cheveux, un parfum de vanille, avec des mots cool, de compréhension totale, un monde où personne ne pourrait venir nous dire autre chose que de l'amour. Et alors c'est bien sûr la solitude qui suit, cette image n'est qu'un fantasme, un mirage dans un désert infini. Alors l'autre que l'on cherche, que je rencontre, je me dis que c'est le bon, et puis non, alors avec, et puis sans... Mais quand même, chaque rencontre peut-être un morceau de ça, de ce fantasme. Comme une idée de. Et que c'est pas rien.
Dimanche 17 janvier à 07h32
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lolo (5050)
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Bonne année Dromois
Rien d'autre à dire.
Dimanche 17 janvier à 00h20
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copepe (3112)
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A Dromois
Bonne année à vous aussi Dromois ! Et vive Brigitte en 3D !...
Lundi 18 janvier à 16h22
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