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Chéri(e) je t'aime, chéri(e) je t'adore

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259 commentaires affichés.

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lolo (5050)
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Mummy

La femme est transportée sur le lieu de sacrifice
On l'a enroulée dans une bande de tissu
Serrée et raide comme une momie.
Le visage est découvert ou pas
Les yeux regardent ou pas
Le regard des hommes
Qui visent

A même le sol un trou creusé
On l'introduit dedans
On rebouche on tasse la terre
Jusqu'à la taille ou jusqu'au cou
La femme est érigé

Cinq ou six mètres autour
Un cercle de justice
Un homme se baisse
Petit tas de pierres
Il vise



A chaque pierre le corps oscille
Quelques secondes après
Lentement
Un homme se baisse

Mâchoire œil cerveau
Brisures
Au sommet du monticule
La tâche rouge se répand



Un homme se baisse



Une pierre
Un homme



Mon amour
Mercredi 17 février à 19h21
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ça m'a pris aux tripes

Les mots, vos mots sont forts...
C'est triste, atrocement triste.
Mercredi 17 février à 20h50
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garbure (630)
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r lolo
C'est lapidaire.
Mercredi 17 février à 23h14
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MARDUK bleached bones, opportun. Les premiers couplets :::
Loving the dead
A torso, a hand or a severed head
The cemetery girls don't say no to their fate
When their bodies gets too rotten
Their skeletons do great

Lurking in the shadows with you on my mind
I'm engulfed by your beauty:
I'm a man who's gone blind
Watching you move so graceful this night
I'm going to catch you how I long for this fight
Smelling your hair as I'm working my knife
I adore how you scream when I take your life

How I love your pale white skin
And the emptiness in your lifeless eyes
And how I love the warmth within
Like the blood that sprayed
When you stopped your cries

Your naked corpse is as beautiful
As the dawn when it comes with the first sunray
But it was your peeled bleached bones
That really took my breath away
Mardi 16 février à 17h06
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humility (696)
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...
Comme c’est bien de faire l’amour
Mille et un désirs inavoués
Qui s’exécutent dans la pénombre
Tendrement au lever du jour
Sur le mur, jouant dans l’ombre
Le spectacle de nos corps mêlés
Que s’éternisent ces fragments
Que le temps si vite va consumer
Que le feu de nos passions va si vite dévorer
Que la vie, si vite, va enfouir
Laissant place à d’autres instants de plaisirs
Qui de même se conjugueront au passé
Dans l’abîme infini de nos mémoires fatiguées.
Depuis des siècles, nous nous aimons
Depuis si longtemps, nous nous déchirons
Mais dans ta chambre, sur ce mur blanc
Nos ombres se conjuguent encor’ au présent
Faisant pâlir le ciel de l’aube.
Au creux de l’aurore
Mon Amour je t’aime encore.
Lundi 15 février à 15h38
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Propos emprunt d’une certaine poésie ( quand même )
En ce jour de la Saint Claude, mes pensées vont à ces femmes à qui, malheureusement, personne n’a souhaité, hier, une bonne Saint Valentin.

Qu’elles se rassurent, aujourd’hui elles ont la possibilité de se rattraper à l’oral.



Euh .... Pardon !


Lundi 15 février à 12h59
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corto (95)
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Bravo!
Je me régale! m'en ferais bien une petite tiens...
Mercredi 17 février à 20h32
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Dîner St Valentin
"Le menu que je préfère, c'est la chair de votre cou !
Tout le restant m'indiffère,
J'ai rendez-vous avec vous..."

Brassens...
Dimanche 14 février à 23h11
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à voltairienne -vampirisme poétique
bien vérifier la taille des canines du prétendant avant d'accepter d'aller dîner quand même, si elles débordent sur la lèvre inférieure, mieux vaut prétexter un emploi du temps déjà trop chargé! ;-)
Lundi 15 février à 06h25
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A eleuthère
MDR))) !

Je n'avais pas pensé aux canines..Quelle imprudence !!

Bonne journée..
Lundi 15 février à 07h38
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Fais attention aux vampires!!!!


Aux pompeurs d'énergie... Total à côté c'est des amateurs...!
Lundi 15 février à 08h09
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Jam
si ça vient de ton hotmail, tu peux tout à fait garder ta fiche, ton avatar et tout, ... mais changer juste que l'adresse. Tu en crées une autre pour la remplacer.
Si tu me reçois sur orange, si tu veux je t'explique .
Lundi 15 février à 19h20
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a rayondelune
Tiens, ça fonctionne sur libé !!mais mon hotmail, je fais tout un détour pour accéder aux messages..Merci !
Lundi 15 février à 20h15
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J'ai craqué ma dernière allumette. Avez vous du feu?
S'enflammer et soupirer telle une saucisse Jeanne d'Arc dans la poêle à souffrire, thank you, jamais sans l'extincteur...

Demain on s'aime plus? C'est déjà fini l'amour?
Dimanche 14 février à 22h40
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A carole
Ben apparemment..: il y a la f^te des mères, pères, amoureux..la semaine de la bonté, et de je ne sais quoi...Tu citais Lordon ds un post (excellent, ses livres), là c'st la financiarisation des sentiments...
Dimanche 14 février à 23h01
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C'est la fin (anciarisation) de tout!!!
L'amour et l'eau fraîche c'est mal vu....!
Lundi 15 février à 08h07
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à carolspleeni -soif d'être # soif d'avoir & quintescence
"l'amour et l'eau fraiche" ça coupe ni la faim ni la soif...
Avant -très longtemps avant dans le temps- on aimait à en mourir, maintenant on aime pourrir et la valeur des sentiments se jauge au prix de ce que l'on offre ou reçoit.
La "crise" va, par essence, remettre du bon sens chez ceux dont les sens frémissaient plus au son des espèces investies qu'à l'espèce des sentiments ressentis...!
Lundi 15 février à 12h15
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Eleuthère, je suis folle de colère à cause de l'attaque du conseiller de Sarko contre Alain Garrigou,
Il lui demande 100 000 euros de dommages et intérêts car Garrigou a osé émettre une opinion sur l'affaire des sondages Opinion Ways....


Là je pète tous mes plombs....


Lundi 15 février à 12h20
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à carolespleeni -La Petite Sirène 2: Retour à la mer
Sais plus, mais elle a grillé la dernière en rêvant de retourner à l'océan...
Lundi 15 février à 12h23
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Chez Wanda et ses sirènes,
"Oh Oh... Vertiges de l'amour"... Et on chante tous ensemble!!!!!


Mille baisers à Bashung!!!!
Lundi 15 février à 15h26
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Les folles zaventures de Rayon de Lune, le jour de la St Valentin....
Ce dimanche est un peu spécial : nous sommes la St Valentin, la fête de ceux qui s'aiment.
Ce matin, Rayon se prépare : tout à l'heure elle va découvrir son Valentin... En effet, ces jours derniers, par 3 fois il lui avait envoyé un message.
Tout d'abord dans sa boite à lettres ... " Ma postière préférée, je t'attendrai dimanche, dans le jardin public ".
Puis une carte laissée à la collègue de travail qui avait transmis ... " Chère Rayon de Lune, malgré vos idées saugrenues, j'ai hâte de vous voir. A dimanche " ...
Et enfin un SMS (mais comment diable avait-il eu son téléphone ?) " Jte kif grave. Dimanche. Banc public. Lol. "... ???
Voilà bien assez d'éléments pour activer les méninges de notre Rayon, toute la semaine durant. Qui, quoi, donc, où, comment, pourquoi ?

C'est donc avec un peu d'excitation dans l'air, que Rayon saute dans robe emplie de petites fleurs, traverse un nuage de Guerlain, et met du vernis sur le bout de ses doigts de pied pour en faire de petits coquillages.
Un trait de noir sur les yeux ... une touche de rose sur les lèvres... et la voilà fin prête. Aussitôt les sandales attachées, la porte a déjà claqué ; elle est dehors.
Comme il est étrange parfois, de sentir son coeur si présent, alors que la plupart du temps on en oublie sa simple existence... Et là en l'occurrence, il frétille, remue la queue et jappe au fond de sa poitrine.
Le jardin public n'est pas loin. En chemin, elle pique quelques pâquerettes dans ses cheveux et invite courtoisement un rouge-gorge à venir se poser sur son épaule.
- " C'est pour me réconforter " , lui explique-t-elle.
- " Et ce sera plus joli " lui siffle-t-il en se posant délicatement tout près du lobe de son oreille.

Voilà le square ...
Il est désert. Seule une grande et très belle femme, dénudée jusqu'à la taille, tient en ses bras un soldat qui ne bouge pas ... Certainement la mère Patrie sur son socle de pierre.
Un chêne effeuillé, un sapin tout piqué... Que faire ? Rayon aperçoit un banc, dans une flaque de soleil. A peine s'y est-elle installée, qu'une bande de crocus sort de terre pour mieux regarder.
Elle attend. Elle ne bouge plus. Son coeur qui frétillait se calme, s'apaise, se pose. Alors son esprit s'échappe, s'évade, s'envole... et le rouge-gorge avec elle.
Quand va-t-il arriver ? Comment va-t-il arriver ? à pied ? en bus ? (non, il y a grève ! )
Aura-t-il revêtu ses plus beaux atours ? adopté une tenue décontractée ? Ou bien juste en costume de feuille de vigne ?
Va-t-il sourire ou avoir l'air sérieux ?
...

Tout à coup le temps s'arrête et tout se fige. Le coeur de rayon se met à l'arrêt : queue tendue et patte levée, immobile. L'esprit regagne ses pénates, dare-dare. Tout sonne l'alarme ... un bruit de pas dans l'allée gravillonnée, là, juste derrière Rayon assise sur son banc.
- " Mon dieu, c'est lui..."
Même les crocus tendent leurs tiges pour tout voir.


....... à suivre ,

Fa
Dimanche 14 février à 21h31
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commode (974)
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Chic !
J'adore les histoires à épisodes. En voilà une bien enlevée.
Vite, la suite !
Dimanche 14 février à 21h45
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Les dingues zaventures...suite
Rayon de Lune se lève, telle une automate qui aurait l'air naturel. Vous voyez ...? Non ? ... Moi non plus, remarquez. Mais cela n'a pas d'importance. Bon, on le refait :

Rayon de Lune se lève, se retourne lentement, consciente qu'elle va découvrir, dans la seconde qui suit, le visage de l'être aimé : son prétendant.
Son coeur est en apnée, sa respiration ne bat plus, le rouge-gorge se cache les yeux du bout des ailes ... le demi-tour est fini ... Valentin le bien-aimé ...
Enfer et damnation !! Il n'est pas un, ils sont trois !! Et dans l'ordre alphabétique : Garbure, Martintin et Rasti, tous les trois souriants, la Kronenbourg à la main !!
- " Santa Tortilla ! Qu'ai-je donc fait pour mériter ça ?! "
Il est de ces rares moments où, en l'espace d'un battement de coeur, tout bascule. Les crocus rentrèrent sous terre, le soldat se réjouit d'être déjà mort dans les bras de la Patrie, le coeur de Rayon dérapa en criant Kaï, kaï, kaïe... et le rouge-gorge s'excusa, se rappelant tout à coup qu'il avait laissé quelque chose dans le four.
Garbure, Martintin et Rasti, l'un éructant, l'autre essuyant son nez dans sa manche et le troisième se grattant les noix ..!
Rayon de Lune, sourire figé, levant les yeux au ciel et joignant les mains :
- " Madone, faites un miracles, faites un miracle ! "

... Et c'est alors que le miracle eut lieu ....



à suivre,
Fa
Dimanche 14 février à 21h47
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Vite, vite, la suite!
Je vous souhaite tout le bonheur du monde.
Aujourd'hui est un jour plein d'espérance, n'est-ce pas?
Dimanche 14 février à 22h00
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Le miracle ...
A ce point du récit...le miracle sera ce que chacun en fera... Comme il le verra, ou l'imaginera.
Ainsi, chacun portant sa propre pierre, le miracle peut être collectif. ( mais par pitié, participez et venez me sauver ! Car sans vous, point de salut ! )

Personnellement, j'avais imaginé, pour sortir la pauvre Rayon de ce pétrin, l'arrivée inespérée et sur les chapeaux de roue d'un autobus. L'autobus de l'ethnie Libé+. On y aurait aperçu par les fenêtres, Liber au volant, grave et sérieux, conscient de la responsabilité qui lui incombe... Voltie, dignement debout à l'avant un micro à la main afin de décrire les monuments et les lieux visités ... Zythum, rêvant à ses deux princesses, la rose-dinde au nom d'oiseau et sa collègue inséparable ... Vicens prompt à rire de ses carottes ... Bernie, le regard enamouré devant la photographie de Marie Doudou Félicité ... Elikia et Xavier se relayant tour à tour au téléphone pour y tenir la jambe d'une coco ...
vintage s'énervant sur la banquette, Panama offrant cigare ( non, c'est interdit dans le bus ), et Kaskouil, sur le toit du bus, jouant la mouche du coche ...

Trouvez-moi un miracle, s'il vous plait, pour me sortir de là !
Dimanche 14 février à 22h02
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A Garbure, Martintin et Rasti ...
J'implore votre pardon ....
Mais en même temps, j'en mourrais d'envie !

N'y voyez aucune malice véritable, mais juste taquinerie, simple mise en boite.
D'(ailleurs, si vous faisiez la même chose à mon sujet, m'imaginant comme le fait Rasti " le cheveu gras, les poches aux genoux et la veste tombante "... ou bien avec " les idées de chiotte " que me prête Martintin dans ses jours de colère ... ou encore en " sale privilégiée de fonctionnaire bobo-gôchô, aux poches remplies de cocktail molotov et de pavés..." comme Garby me voit... et bien ça me ferait rire et je ne râlerais pas, car ce serait tout simplement de bonne guerre.
et si les guerres se faisaient de cette façon ... le monde serait heureux.

J'espère de tout mon coeur que vous ne m'en voudrez pas.

J'embrasse tout le monde

fa.
Dimanche 14 février à 22h10
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kaskouil (211)
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rayondelune
Là je dis bravo... J'aime beaucoup et te souhaite une très bonne nuit...
:-)Pascal
Dimanche 14 février à 22h25
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Arayondelune
"L'amour rend aveugle, le mariage rend la vue..."
Dimanche 14 février à 22h57
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Bon tu as vu : je t'azi installée dignement debout au devant du bus
et c'est toi qui fais la visite guidée pour tout le car !
Dimanche 14 février à 23h01
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A rayon
Oui, j'ai remarqué ! tu donnes le boulot à Liber et à moi !! La prochaine fois tu me mets ds le bus en amuseur public, à faire de l'humour !...Bisous ..Bonne nuit..
Dimanche 14 février à 23h06
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Salut les filles
Juste un petit coucou avant de partir à la clinique.
S'il vous plait,à impériale l'autobus et toutes les femmes en crinoline et les mecs en gibus.
Grand Jacques,si tu nous regardes!
Allez bises à tou(te)s et @+
Lundi 15 février à 09h40
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ROMAN D'UNE VIE DE BOHEME, D'UNE PASSION SOUS LE CIEL DE PARIS...


des espoirs à l' Espoir....
des amours à l'Amour...
Cahier de route...
itinéraires sons et lumières et fracas...


QU'IL EST LOINTAIN LE PORT


Une route forestière de montagne très éloigné de toutes habitations.
Un accident de voiture, loin de tout secours.
Un jeune homme courant, aux abois,
vers de lointains secours.
En courant, il se rappelle toute sa vie passée,en rétrospective.
Pour lui et sa compagne c’est déjà trop tard.
Il ne peut ni remonter les aiguilles du temps,
ni recommencer les actes de sa vie.


Désespérance


Fabien est seul sur l’asphalte mouillé,
toute la nuit, sous la pluie, il a marché.
Il avance, sous les étoiles, le dos courbé,
droit, devant lui, le front baissé.

Fabien hurle dans le vent et la nuit,
le cœur opprimé par le remord qui le poursuit.
Sans se retourner, aux abois, il s’enfuit,
là-haut, dans le ciel, la lune luit

Ce soir toutes les portes sont fermées sur l’espérance
l’âme de Fabien pleure sur la mort et l’absence.

Il a fallu cet accident stupide à ce carrefour,
si loin de la ville et des secours,
et un seul instant d’inattention sur ce maudit parcours,
pour changer la trajectoire et le cours d’une histoire d’amour.

Souviens-toi ! la bruine et la mélancolie
tombait sur les pavés de la place Clichy.
Souviens-toi ! de cette rencontre avec Cathy
c’ était un soir dans les rues de Paris …

Souviens-toi, Fabien, combien la vie était belle,
lorsque Cathy te murmurait encore je t’aime à l’oreille.
Souviens-toi,des baisers fous sous la tonnelle,
des désirs, des élans, des promesses éternelles.

Cathy de nous aimer ne sois jamais lassée,
je t’aime tant : j’en vis ! tu le sens ! tu le sais !

J’aime tant à t’aimer ! c’est si bon vivre ensemble,
et sentir que son cœur, épris, s’approche et tremble
auprès d’un autre cœur, qui lui ressemble.

Oui, je t’aime Cathy plus fort que l’espérance,
tu es mon seul amour, mon unique chance.
Vivre sans toi c’est vivre sans abondance,
car ma seule peur, vois-tu, c’est ton absence.

Nous vivions notre bohème sous les toits de Paris,
sans argent, sans travail, la tête pleine de rêveries.

Que de projets sans suite et sans lendemain,
rêves d’infini prenez nous par la main…
Conduisez nous vers des horizons lointains,
vers une autre vie, un autre regain.

A vivre d’amour et d’eau fraîche, sans argent…
tout le monde le sait, cela ne dure qu’un temps.
La facilité, la peur de quitter Cathy ne serait-ce qu’un instant,
a engendrer un dessein fou, un volcan, un carcan.

Où vas-tu Fabien avec cette arme dans ta poche ?
vers quel néant ? vers quel joug ? vers quel rush ?

Non, Fabien, n’entre pas dans cette bijouterie,
pour y voler les joyaux, l’or, l’argenterie.
Ne vise pas, avec ce pistolet, le vendeur ahuri.
avant qu’il soit trop tard arrête ta folie.

Cathy attends avec anxiété et lassitude
le retour de Fabien, la fin de l’incertitude.
Fabien, en courant, ouvre violemment la portière de la voiture
déjà l’automobile roule, à tombeau ouvert, dans le clair-obscur.

La route se déroule et s’étire vers l’infini,
comme un long ruban sous un ciel de pluie.
Le vent souffle et pousse des hurlements
au loin les nuages semblent apporter un châtiment.



PAROLIER37
Dimanche 14 février à 21h10
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Chanson d'amour pour la St Valentin
Ne me cuite pas !

Ne me cuite pas / Il faut se plier /
Tout peut se plier / T'es bourrée déjà
Se plier souvent / ça fait mal au cul /
Et puis quand t'as bu / Tu sais plus comment
Supplier les heures / Qui tuaient ton foie /
A coups de vodka / Le fond du shaker
Ne me cuite pas Ne me cuite pas Ne me cuite pas Ne me cuite pas

Moi je t'offrirai / Des pintes de whisky /
Venues de pays / Où on n'en boit pas
Je brasserai la bière / Jusqu'après ma mort /
Pour qu'tu m'dises « encore / un dernier p'tit verre »
Je ferai un chouchen / Où l'alcool sera roi /
Où l'alcool sera loi / Où tu seras pleine
Ne me cuite pas Ne me cuite pas Ne me cuite pas Ne me cuite pas

Ne me cuite pas / Je bégayerai /
Des rots insensés / Que tu comprendras
Je te vomirai / De ces renards-là /
Qu'on voit bien deux fois / A force de loucher
Je te servirai / L'outre de ce roi /
Ivre mort d'n'avoir pas / Pu te pochtronner
Ne me cuite pas Ne me cuite pas Ne me cuite pas Ne me cuite pas

On a bu souvent / Des liqueurs de feu /
Des verres trop grands / D'apéro joyeux
Il est paraît-il / Des dijo sacrés /
Donnant plus de pets / Qu'un cassoulet vil
Et quand vient le temps / Pour qu'la soif aboie /
Le rouge et le blanc / N'éclaboussent-ils pas
Ne me cuite pas Ne me cuite pas Ne me cuite pas Ne me cuite pas

Ne me cuite pas / Je ne vais plus licher /
Je ne vais plus laper / Je ronflerai-là /
A t'encourager / Vider et servir /
Et à écluser / Gueuler puis barrir
Laisse-moi te servir / Le champagne en nombre /
Bon nombre de tes vins / Tu sombres et c'est bien
mais...
Ne me cuite pas Ne me cuite pas Ne me cuite pas Ne me cuite pas...
Dimanche 14 février à 18h50
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kaskouil (211)
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Vivent les chocolats Mon Chéri...
et la société Interfloras... Ça c'est fait...
Bientôt la fête des pères, des mères et des grands mères...
Les Grands pères.. jamais....
C'est fou ce que l'on peut faire pour le commerce...
Dimanche 14 février à 18h38
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Je ne sais pas. Je ne suis pas sûre.
Ne peut-on fêter quelqu'un, un souvenir, un évènement, n'importe,...sans que ce soit un gouffre à pognon ??

C'est peut-être surtout parce que les gens manquent d'imagination, alors ils filent à la boutique du coin, par obligation ....

Peut-être aussi que les gens ne se demandent plus "" Comment puis-je faire plaisir ..?" Ils ne cherchent plus, ne se creusent plus la tête, et se tournent donc vers la facilité.

Il y a des êtres qui aiment les fêtes, les anniversaires et tout ça... parce que ça leur permet d'espérer, ou de rêver, qu'un jour aussi peut-être on leur souhaitera leur fête ou leur anniversaire.
Lundi 15 février à 16h04
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kaskouil (211)
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rayon
Tu es une grande sentimentale.... :-)
Lundi 15 février à 17h58
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deplume (6514)
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hello
Une p'tite dernière pour la route...

Quand on n'a que l'amour
A s'offrir en partage
Au jour du grand voyage
Qu'est notre grand amour

Quand on n'a que l'amour
Mon amour toi et moi
Pour qu'éclatent de joie
Chaque heure et chaque jour

Quand on n'a que l'amour
Pour vivre nos promesses
Sans nulle autre richesse
Que d'y croire toujours

Quand on n'a que l'amour
Pour meubler de merveilles
Et couvrir de soleil
La laideur des faubourgs

Quand on n'a que l'amour
Pour unique raison
Pour unique chanson
Et unique secours

Quand on n'a que l'amour
Pour habiller matin
Pauvres et malandrins
De manteaux de velours

Quand on n'a que l'amour
A offrir en prière
Pour les maux de la terre
En simple troubadour

Quand on n'a que l'amour
A offrir à ceux-là
Dont l'unique combat
Est de chercher le jour

Quand on n'a que l'amour
Pour tracer un chemin
Et forcer le destin
A chaque carrefour

Quand on n'a que l'amour
Pour parler aux canons
Et rien qu'une chanson
Pour convaincre un tambour

Alors sans avoir rien
Que la force d'aimer
Nous aurons dans nos mains,
Amis le monde entier


AAAhh le grand Jacques
Dimanche 14 février à 18h22
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Je vous conseille également :
La chanson des vieux amants.
« O mon amour
Mon doux mon tendre mon merveilleux amour
De l’aube claire jusqu’à la fin du jour
Je t’aime encore tu sais je t’aime »

Souvent, les larmes me viennent rien qu'à l'évocation de ces mots...
Brel, j'adore. C'était un grand homme, un homme vrai...
Dimanche 14 février à 21h41
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deplume (6514)
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entredeuxmers
La chanson des vieux amants...oui je l'avais oubliée. C'est le genre de chanson qui effectivement amène parfois une émotion incontrôlée.
Bonne journée
Bernard
Lundi 15 février à 05h59
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hector (5858)
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Version italienne
Remarquablement traduite par Franco Battiato, en 1999, sur l'album "Fleurs", il en existe une dizaine de versions.

www.youtube.com/watch?v=eKhluLkpvH0


La Canzone Dei Vecchi Amanti

Certo ci fu qualche tempesta
anni d'amore alla follia.
Mille volte tu dicesti basta
mille volte io me ne andai via.
Ed ogni mobile ricorda
in questa stanza senza culla
i lampi dei vecchi contrasti
non c'era più una cosa giusta
avevi perso il tuo calore
ed io la febbre di conquista.

Mio amore mio dolce meraviglioso amore
dall'alba chiara finché il giorno muore
ti amo ancora sai ti amo.

So tutto delle tue magie
e tu della mia intimità
sapevo delle tue bugie
tu delle mie tristi viltà.
So che hai avuto degli amanti
bisogna pur passare il tempo
bisogna pur che il corpo esulti
ma c'é voluto del talento
per riuscire ad invecchiare senza diventare adulti.

Mio amore mio dolce mio meraviglioso amore
dall'alba chiara finché il giorno muore
ti amo ancora sai ti amo.

Il tempo passa e ci scoraggia
tormenti sulla nostra via
ma dimmi c'é peggior insidia
che amarsi con monotonia.
Adesso piangi molto dopo
io mi dispero con ritardo
non abbiamo più misteri
si lascia meno fare al caso
scendiamo a patti con la terra
però é la stessa dolce guerra.

Mon amour
mon doux, mon tendre, mon merveilleux amour
de l'aube claire jusqu'à la fin du jour
je t'aime encore, tu sais, je t'ame.
Lundi 15 février à 11h16
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deplume (6514)
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hector
Merveilleux
Merci
Bernard
Lundi 15 février à 11h19
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Un Britol pour vous Bristol.
Bien que je sois à peut prét certain qu'elle ne lira jamais mes déclarations d'amour, j'en écris encore une, on ne sait jamais ! Vous avez à Libération beaucoup d'amis.
Et pour ceux qui aurait le sourire en coin ou le rire gras, ... allez vous faire...
Bristol Palin, je vous aime, je désire vous épouser, j'aimerais offrir les quelques années dans la force de l'âge, qu'il me reste à 45 ans.
Un jour, j'ai cliqué sur une page internet et une photo de vous est apparu... alors je recherche depuis à peut prét tout ce qui vous concerne sur internet.
Celà pourrait vous parraitre incohérant qu'un homme vous aime sans que nous nous connaissions réellement, vous partagez peu de mes idées ou de mes convictions sans doute, nous ne parlons pas avec la méme culture, nous avons 25 ans de différence, mais je vous ai reggardé et écouté en video lors d'une de vos interviews et je sais que vous me faite vibrer de mes lévres à la plus sensible partie mon corp.
Alors que des états, des agences, ou qui que ce soit imagineraient pour je ne sais quelle raison d'états que je ne serais pas idéal, cela m'indifére ainsi que les risques potentiels.
Seul votre désir et l'avis de votre famille compteraient pour moi. S'il y était un jour nésséssaire de passer à la question devant votre maman Sarah et votre pére...
je m'y soumettrais volontier et sans aucun doute avec beaucoup de bonheur et d'intimidation.
Mais vous pourriez venir passer une année en France, j'ai un logement possible petit mais trés correcte en provence et avec des possibilités logitique proche.
Vous pourriez apprendre le Français et moi l'Américain, je vous expliquerai la France, sa culture, vous la ferrait visiter et comprendre un peu ainsi que l'europe et bien plus de chose sur la vie... j'aime les enfants et serait heureux de vous aider à élever le votre.
Rien ne devrait être impossible en Amour !
Eric
Dimanche 14 février à 16h37
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Toi et moi - Paul Géraldy
Tu demandes pourquoi je reste sans rien dire ?
C'est que voici le grand moment,
l'heure des yeux et du sourire,
le soir, et que ce soir je t'aime infiniment !
Serre-moi contre toi. J'ai besoin de caresses.
Si tu savais tout ce qui monte en moi, ce soir,
d'ambition, d'orgueil, de désir, de tendresse, et de bonté !...
Mais non, tu ne peux pas savoir !...
Baisse un peu l'abat-jour, veux-tu ? Nous serons mieux.
C'est dans l'ombre que les coeurs causent,
et l'on voit beaucoup mieux les yeux
quand on voit un peu moins les choses.
Ce soir je t'aime trop pour te parler d'amour.
Serre-moi contre ta poitrine!
Je voudrais que ce soit mon tour d'être celui que l'on câline...
Baisse encore un peu l'abat-jour.
Là. Ne parlons plus. Soyons sages.
Et ne bougeons pas. C'est si bon
tes mains tièdes sur mon visage!...
Mais qu'est-ce encor ? Que nous veut-on ?
Ah! c'est le café qu'on apporte !
Eh bien, posez ça là, voyons !
Faites vite!... Et fermez la porte !
Qu'est-ce que je te disais donc ?
Nous prenons ce café... maintenant ? Tu préfères ?
C'est vrai : toi, tu l'aimes très chaud.
Veux-tu que je te serve? Attends! Laisse-moi faire.
Il est fort, aujourd'hui. Du sucre? Un seul morceau?
C'est assez? Veux-tu que je goûte?
Là! Voici votre tasse, amour...
Mais qu'il fait sombre. On n'y voit goutte.
Lève donc un peu l'abat-jour.
Dimanche 14 février à 16h19
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claudius (9866)
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Message codé...

Ze t'aime...

.
Dimanche 14 février à 13h57
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Doit y en avoir un paquet ....


.... sur le Forum, qui ont envie de te répondre "Moi Zaussi"! Si si ....

Voyou, va !

Bisous claudius.

Dimanche 14 février à 14h04
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deplume (6514)
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claudius
Nous aussi on t'aime claudius
coincoin
Dimanche 14 février à 14h20
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commode (974)
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Cher Claudius,
Mon ami Willis O'Brian me demande si c'est à ma voisine Mauricette que vous destinez ce billet doux. Attention : l'Irlandais est très jaloux.
Dimanche 14 février à 14h41
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