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3994 commentaires affichés.

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elge (683)
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Essayons !
Je regarderai mon "score" demain matin ...

Best picture : "Avatar" (sinon, ce serait, pour moi, louper le coche)
Best actor in a leading role : Morgan Freeman (sinon à quoi ça sert de faire Mandela ?)
Best actress in a leading role : Helen Mirren ? (sinon ça sert à quoi de bien viellir ?)
Best actor in a supporting role : Christoph Waltz (sinon y sont aveugles !)
Best actress in a supporting role : Maggie Gyllenhaal (vivent les Gyllenhaal ! :-)
Best animated feature film : Up! (sinon rien)
Best Director : je suis prêt à parier que Cameron ne l'aura pas ... Bigelow ou Tarentino ?
Best Foerign Language Film : A prophet (sinon j'fais un malheur !)

Dimanche 07 mars à 22h58
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Majeur Démineurs ?
Avatar/Démineurs aux Oscaars ? Le tour est un peu joué. En revanche, j'aime bien le coup de gueule du producteur de démineurs quant à défendre son film " indé "( c'est beaucoup dire quand même, il y a quand même du matos ) . Je ne sais plus qui le fait exploser ( comme un navet plastifié ) sur les " réactions " aux oscars.
J'ai vu Démineurs, au début cela soûle : et hop une mission, et hop un autre lieu, et rehop une autre mission, etc... Et puis, les acteurs ne sont pas sympathiques et ont de drôles de tronches ( ils se ressemblent en bon militaires, coupe à zéro ).
Et, puis, quand même, il y a autre chose ( il faut chasser ces expéditions explosives ) et creuser, comme les artificiers, afin de désamorcer la bombe. Il y a cette lenteur, ces gens aux balcons, ce pays ruiné, abasourdi, ce temps qui ne passe pas dans le désert, lourd, de plomb, ce peuple encore meurtri... OUi Démineurs est un film réussi en cela, il nous fait partager ce temps, ces temps qui n'en sont pas, entre rocailles, ferrailles, rouilles, et passants qui ne font que passer : oui, on aimerait bien les aider.

ps : Non, non pas un film style jeu video ( quoique cet aspect peut être intéressant aussi ) , un film sur les militaires sur les militaires, en Irack. Un film qui nous fait aimer les civils et ces pays trop vite oubliés, à la vitesse qu'ils ont été sur-médiatisés.

ps : pour ma part, je verrais bien, A Serious man, - feeling quoi, et bien que je ne l'ai pas vu. Mais Démineurs, oui, beaucoup plus.
Dimanche 07 mars à 21h09
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elge (683)
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ça pourrait être pire !!
L'oscar pourrait être donné à "Precious" !
Ce film me rend malade...
Le thème, le script, les images, tout est vulgaire, déprimant, sensationalisant, ambigu... Peut-être j'ai quelque-chose qui ne va pas bien chez moi, mais je ne vois pas de différence entre ça et 'la ferme des dépravités en Afrique" !... en tout cas, c'est la première fois de ma vie que je pars avant la fin d'un film !!!
Dimanche 07 mars à 22h35
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joanb (108)
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The Ghost-Writer
De nouveau, une île. Et aussi, un phare, mais beaucoup moins important que l’autre (Scorsese) C’est le nouveau film de Polanski. Un régal.
Comme je ne voudrais faire une nouvelle gaffe (shuuut Island !), alors je ne raconte pas de quoi parle cette histoire.
Simplement dire que la mise en scène est superbe, du début avec les premières plans d’ouverture jusqu’au très beau générique finale avec du fond blanc. Mention spéciale à la maîtrise d’espace et des personnages dans toutes les séquences de « la maison ».
On est a nouveau avec ce goût de thriller années 40-50, avec un protagoniste que pourrait faire partie d’un Hitchcock (Ainsi comme l’idée du GPS !) Mais aussi j’ai pensé au « Locataire » de Polanski et cette tendance a devenir l’autre… (Je n’en dis plus).
Politiquement va très loin et cette quête de la face occulte d’un pouvoir (concret et d’aujourd’hui) me rappelle la satire « In the loop », même si celle-ci n’a rien a voir avec The Ghost Writer.
C’est étonnant le fait que ce film soit réalisé jusque avant des dernières événement que le réalisateur est en train de vivre. Une prémonition ? Sa vision de la politique américaine ne va pas beaucoup l’aider.
En plus tout le film est pleine d’un humour très fin, parfois base sur un simple geste, parfois dans l’intelligence du dialogue a la Wilder, parfois dans un mouvement chorégraphique a la Tati.
Mc Gregor est très bien dans ce personnage dual : con/malin, lâche/courageux, séducteur/minable. Comme rarement on voit au cinéma, il joue aussi avec de petits gestes corporels et il incarne parfaitement le petit homme dans le Palais des Dieux.
Pour moi, c’est le deuxième grand film de cette année. L’autre c’était Tetro.

Dimanche 07 mars à 16h47
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Ca le fait !
Cul de sac, Le premier Polanski se passait aussi sur une ïle. A trois, à l'étroit.
Là, je vais essayer de le voir.
Dimanche 07 mars à 20h58
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elge (683)
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« C’est toi John Wayne ? Ou c’est moi ? » : « Full Metal Jacket”, ou l’incertaine identité
Dans « Full Metal Jacket », Kubrick explore encore une fois le thème de la confusion idéologique, qui conduit inexorablement à cette « identité incertaine ».

Dans la première partie du film, il le fait en montrant avec acuité le processus pendant lequel la personnalité de jeunes recrues est détruite pour être (re)construite en « machines à tuer ».
On voit Kubrick fasciné par ces systèmes soi-disant parfaits qui finissent toujours par s’emballer. Quand « Grosse Baleine » (V.D’Onofrio) tue son (re)créateur, le Sgt Hartman (incroyable L.Ermey !) devenant l’exemple « d’école» de machine à tuer, on peut même imaginer qu’il rend, peut-être, heureux le Sgt Hartman ?!

Beaucoup ont critiqué la deuxième partie du film, dont la narration semble se détériorer en une série de scènes, plus ou moins connectées entre elles, montrant « Guignol » (Matthew Modine), littéralement, errer sans but certain. La longue et intense séquence de confrontation avec le « sniper » est elle-même déclenchée par hasard, parce que l’escouade s’est trompée de chemin.
Tout se passe comme si Kubrick avait perdu la foi dans la narration, celle qui (dé)montre/(dé)monte une progression morale à l’histoire.
C’est que la morale est bien médiocre. Si l’ambition d’Hartman était sans ambigüité, le dessein de « Guignol » reste vague, ambigu, immature.
Sur le casque de « Guignol », la mention « Born to Kill » est innocemment tracée à côté du symbole de la paix.
Il justifie cela de manière maladroite : « ça exprime la dualité de l’homme ! Thème Jungien ! ». En réalité, son problème, c’est de (re)trouver son identité.
On ne connait rien de « Guignol », hors son pseudo.
Quand il balance, goguenard : « C’est toi John Wayne ? Ou c’est moi ? », est-ce également une plaisanterie cynique ? ou un cri de doute ? Faut-il un héros à l’histoire ? Faut-il être un héros ?

Kubrick, dans son travail de démontage des « mécanismes parfaits », nous amène constamment au point où l’individu, transformé en outil au service d’un pouvoir se débat avec son identité confuse.
On retrouve cela dans : « 2001… », « Orange Mécanique », « Shining »…
Dans « Full Metal Jacket », c’est la sensibilité même de « Guignol », et ses propres doutes qui, finalement, vont faire de lui le tueur qu’il répugnait/hésitait à être.

A la fin, il dira : « Je suis vivant, et je n’ai pas peur ! », comme écho aux derniers mots d’Alex dans « Orange… » : « Je suis guéri et tout va bien ! »
Dimanche 07 mars à 13h43
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N'est-ce pas trop tard ?
Pour descendre ces films ? les Star Wars ?

À part noter que les uns et les autres de science-fictionnistes se sont mutuellement inspiré, à part noter que question design y a deux, trois trucs intéressant, à part noter que c'est effectivement un fait de société... y a pas vraiment de quoi pour la question culte de la semaine.
Comme ça...

Bref, casse pas trois pattes à un canard, pire, m'a cassé les pieds. C'est looooong, c'est convenu, c'est figé dans des stéréotypes à deux francs six sous ! bref, c'est infiniment chiant. La zizique en ritournelle avec vaguement quelques modulations, les mêmes phrases à longueur de film ("que la force soit t'avec tâ !", "la farce du côté obscur", tin ! tin !), une vraie drogue pour camés qui demandent leurs doses !

Mais si ça plait aux gosses... j'ai pas tendance à trouver que ce soit une si bonne excuse que ça moi.


Béru - pffffff..., développer l'esprit critique de ma Gosse, impératif
(bon, on fait quoi avec les pieds ? non ! on ne réfléchi pas avec !)
Vendredi 05 mars à 06h42
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Je te comprends, je te suis
Je hais Star Wars, leurs peluches, leurs fringues, ces peaux rasées de près et ces barbes taillées au couteau, leurs perruques à la Ken poudrées comme celles dune Barbie, dans un décor imberbe et hautain ou pètent les étincelles et les jets de comètes, bref, de la poudre à perlimpinpin pour les grands ados d'hier devenus ceux de demain.
Vendredi 05 mars à 08h00
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Bon je n'aime pas les péplums non plus
Star wars : péplum de l'espace...


( Avatar, n'en n'est pas loin, mais chut, je n'ai rien dit )
Vendredi 05 mars à 08h03
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Star Wars d'hier et Avatar d'aujourd'hui .
Les films de ce genre ne sont pas spécialement ma tasse de thé , mais je m'efforce malgré mon peu d'intérêt , de voir la "substantifique moelle" que je peux en tirer tant sur la forme que sur le fond pour me faire ensuite un avis définitif .
Les Star Wars datent de trente ans : à l'époque , ces films faisaient date dans la SF puisqu'ils étaient vraiment novateurs en la matière , et ont eu le succés que l'on connait . Maintenant , si on regarde de plus prés , et trente ans aprés , les répliques , les costumes , les personnages , les décors limite carton-pâte , les coiffures apprétées , le rasage cinq lames , tout çà est tellement décalé par rapport à toutes les nouvelles technologies actuelles et aux possibilités techniques de maintenant que ce genre de film ne supporte pas de comparaison possible avec n'importe quel film de SF mineur d'aujourd'hui .
Avatar est un film qui peut ouvrir une voie à la SF , tant dans sa construction que dans ses prouesses techniques . Mais l'Amérique dans toute sa splendeur (We want you ...) et ses grands discours patriotiques et écolos chers aux réalisateurs qui ont besoin de voir en leur oeuvre un grand Blockbuster , fausse un peu la qualité d'une oeuvre pompée parfois sur certaines idées antérieures , comme tu l'as souligné justement .
Je ne "hais "pas ces films , mais aprés avoir essayé de voir ce qui pouvait en ressortir de bon et de moins bon , je les ai mis définitivement de côté .
Vendredi 05 mars à 13h54
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Home
Merci Brickaberce pour ces bonnes critiques, complètes et agréables à lire. Je ne " hais " point non plus, d'ailleurs je déteste utiliser ce terme ( m'enfin ce matin, j'étais pressé ) , faussé de plus, on va dire que je ne me sens pas concerné. " Je cherche en vain la porte exacte - et exit ( devant sa tv c'est plus facile ) - " pour reprendre Giansbourg, j'aimerais bien aimer, mais voilà, sans émotion et en voyant les grosses ficelles, cela irrite un peu, tout simplement. Je pense que ( les ) Alien a tué Star Wars. Et sans trop de comparaison, si ce n'est le futur ( quoique ce soit plus de l'anticipation que de la science-fiction ) , j'ai pas mal aimé ( moyennement quand même ) , District 9 ( là ce qui irrite, est un peu le procédé reportage/actualités/surleterrain, qui revient sans cesse, mais surtout, une fin faite exprès pour annoncer District 10 !!! - là , franchement les réalisateurs ou producteurs, je ne sias qui s'est battu - ont exagéré !! ) .
Vendredi 05 mars à 14h16
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Money makers
Bien sûr , Alien et surtout celui de Rydley Scott (1980) , avec l'histoire d'un auto-stoppeur extra-terrestre , polymorphe et cruel , fut une remarquable machine à convaincre . De ses ordinateurs , le cinéaste a tiré des images abstraites superbes , et nous a prouvé qu'il n'avait rien perdu des qualités dont il avait fait preuve dans "Les Duellistes" . Alien fut le plus troublant , le plus angoissant des thrillers futuristes .
Quant à District 9 , le but de la manoeuvre a été de donner une suite logique et donc de remettre le couvert ; pourquoi ? mais pour le business bien sûr : money is money .....
Vendredi 05 mars à 14h45
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joanb (108)
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Le vesseau sifflera trois fois
Allez, courage ! Je mets mon armure anti-rayon laser, mon casque anti-ondes gamma, et mon pistolet galactique et j’avoue : j’aime « Star Wars » de Georges Lucas et « L’Empire contre-attaque » de Irvin Kershner. Les autres épisodes de la saga pas beaucoup, le retour du Jedi était trop plein de peluches. Et la nouvelle trilogie, je n’ai pas accroché ni aux personnages ni a l’histoire.
Pour quel raison j’aime ces deux films (Tellement attaques dans ce forum que je crois qu’il faudra ouvrir un de nouveau appelé StarWarsObsesion) ?
Parce que de petit je voulais être astronaute ? Parce que la SF est un genre que j’aime beaucoup et toujours ? Parce que je trouve encore aujourd’hui les décors de ces deux films superbes? Parce que a force de regarder de films suédois mon cerveau est devenu de la compote ? Parce que je n’ai jamais joué avec des Kent ?
Et le plus grave, docteur, c’est que en les revoyant des années lumières plus tard, j’ai encore trouvé que c’était des bons film avec de bons scénarios.
Pour les gents qu’ils aimeraient cracher sur mon visage (les modères, bien sur !) dire en ma défense que je ne collection les figures, que je ne porte des t-shirts Star wars, que je n’ai pas des objectes dans ce genre là.
Et pour demander pardon et clémence, je profite pour vous recommander quelque film fantastique avec les protagonistes rasées de près :
« Le jour ou la terre s’arrêta » Robert Wise
« La Invasion des profanateurs de sépultures » Don Siegel
« THX 1138 » George Lucas
« Planète Interdite » Fred M. Wilcox
« L’horrible cas du Dr. X » Roger Corman
« L’homme qui rétrécit » Jack Arnold
« Le voyage fantastique » Richard Fleischer

Vendredi 05 mars à 22h22
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Ok joanb je te respecte
Tu défends très bien ( avec talent ) tes films.
Bravo !
Dimanche 07 mars à 20h57
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Ah ! Bâtard !!
Quelle grosse Merde ( pas de suspension ) !

Ces gugusses bleus sont aussi stupides que ce film est prétentieux et prétexte à sortir la magic box dernier cri effets spéciaux.
Bon, je n'irais pas à citer Tarzan ( j'aimais point trop non plus ) , mais là, on a touché le degré zéro de cucuterie . Même les kids ont pas aimé, et puis Cameron, c'est qui Cameron, ça va Cameron ?!
Mercredi 03 mars à 19h39
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elge (683)
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Trop tard, Dod
C'est trop tard pour "descendre" ce film
Et tu l'as vu trop tard
Jeudi 04 mars à 10h07
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Rien n'est trop tard...
Ou alors, on ne critique pas, plus un film, un scénariste, parce qu'une date de péremption serait dépassée ( alors vive Autant-Lara et ne parlons plus d'Invictus ou Torino ? Et je l'ai vu trop tard ?! Ce genre de films se consommerait aussi vite qu'un mac do parce que branché ? ) , ce qui revient à dire qu'il faut rester couché.
Je n'ai lu aucun post ici quant à ce film. Je n'avais aucun a priori contre ce film. J'ai lu de bonnes critiques dessus. Mes enfants n'ont pas aimé. Je n'ai pas voulu non plus " descendre " ce film, mais je l'ai trouvé tellement bêtifiant, ( ces regards amoureux entre les héros au nez épaté... ) disons je n'ai pas pu résister, étant surtout très déçu par le design de ces personnages et ces drazgosn volant ( on dirait du Disney ) ... Je ne comprends pas le succès de ce film ( de plus , ils ont piqué à Myiazaki et son " Château dans le ciel " , à l'île flottant de Gorillaz aussi, plus accessoirement ) ... Et ce bleu bilalien ?!... Le retour de Corben, Druillet, des 70 ?
Voilà, c'est sans haine, un constat, c'est tout.

ps : et je te réponds sans colère non plus. bien à toi.
Jeudi 04 mars à 14h47
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D’accord avec toi : mieux vaut tard que jamais
"Je n'ai lu aucun post ici quant à ce film", dis-tu. Quel manque d’attention, Dod ! On a parlé que de ça il y a environ deux mois. Elge disant que c’est un film remarquable ! fondateur ! qu’il fera date dans l’histoire du cinéma ! D’autres disant que c’est un super navet ! Je trouve pour ma part que c’est un bon divertissement comme savent en faire les Américains, techniquement très bien réalisé, mais le fond est plutôt débile, je suis d’accord sur ce point avec toi.
Jeudi 04 mars à 15h20
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elge (683)
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Des détails à propos de ce que je voulais dire
"Trop tard pour le descendre" = c'est comme pour les "Ch'ti", au bout d'un moment, ce n'est plus un film, c'est un "fait de société", devenu totalement incritiquable (c'est-à-dire qu'on ne peut plus critiquer sereinement).

"Trop tard pour le voir" = c'est comme pour "Titanic", si te le vois au début de son exploitation tu es forcément vierge et prêt à d'enthousiasmer sans arrière pensée... si ru le vois aprés 2 mois d'exploitation et les millions de $ annoncés au journal de TF1, là, forcément t'es moins candide...

Je rebondis sur "Shutter Island" qui, je crois, t'as bien plu.
A force d'entendre et de lire : i"l y a un rebondissement final du tonnerre de zeus"... il me semble bien que je l'imagine ce rebondissement final, maintenant... et même si je me trompe, j'ai, du coup, beaucoup moins envie de voir le film !
Jeudi 04 mars à 15h32
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Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
Ou bien c’est trop tôt pour en parler sereinement ?
Dans 10 ou 20 ans, lorsque l’aspect techniquement novateur sera dépassé, que restera-t-il de ce film ?
Jeudi 04 mars à 15h50
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elge (683)
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Bonne question !
Que reste-t-il de "Naissance d'une nation" ?
du "Chanteur de Jazz" ?
de "Becky Sharp" ?

... leur traces...
- dans tous les autres films qui ont suivi le film de Griffith
- dans tous les films parlant qui ont suivi le film de Crosland
- dans les films en couleur qui ont suivi le film de Mamoulian

Jeudi 04 mars à 16h35
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Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
Tu vois, je n'étais pas particulièrement entouthiaste...
vu que cépajuste vient de me rappeler que je n'avais pas lu ton billet ( bon je viens un peu moins aussi ) et je m'en excuse ( je vais aller le lire par ailleurs) .... Bon,iil est vrai que tu es sensible à la 3d et que je l'ai vu en " normal ". Mais bon, je ne sais plus quoi en dire...
Quant à Shutter, un " petit grand film ", un super Scorsese à part - comme quoi, il peut tout essayer - comme j'avais dit et comme l'a repris le Monde ( lol ! je me mets pas en avant, là ;-D) je pense ( super critique, bien mieux que celle, lapidaire, de Libé ) . il faut le voir comme ces films des 40/50, peu connus, et que tu dois adorer et où il y a tous les ingrédients ( aventure, espionnage, suspens, action, mysthique - même des lieux et des éléments ) ... Il manque un terme, et je ne l'ai pas dit - je en sais qui l'a fait icic - autrement, tu sais tout. En revanche, je suis extrêmement déçu que des personnes aient pu l'aimer et/ou le voir que pour la chute , où l'on pourrait croire à un procédé.
Je me demande si ce n'est pas le lieu qui donne le titre au film qui exerce cette magie. Noire.
Encore, depuis , Les Infiltrés, j'ai adopté Di Caprio ( qui a pompé sur Bourne/Damon évidemment ) héros malade ...
Jeudi 04 mars à 15h58
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lyzan (48)
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A Single Man, de Tom Ford ..
Superbe film. Tout en finesse et élégance.. Restitution fidèle des années 60. Interprétation magistrale de Colin Firth, tout en retenue.
La photo est très belle, avec un jeu subtil sur les couleurs (tantôt "franches" : la "vraie vie", tantôt grisâtres : la "morne" vie subie) ..
Histoire émouvante, sans pathos ni mélo. La musique est en phase avec le déroulement..
Aucune réserve. Pour moi, une totale réussite !
Mardi 02 mars à 12h19
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Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
Merci !
Vancouver a totalement éclipsé Star Wars, c'est bien.

Hier revu La Petite (Pretty Baby) de Louis Malle, j'adore ce film ! je l'adore ! Excellent reportage après d'ailleurs.

Le film de l'année 2009, le mien en tout cas, à savoir Le Prophète a été récompensé. C'est un film qui va m'être affectivement très... fort, je dirais. Très, très fort.


Béru - émotions
Lundi 01 mars à 20h24
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commode (1104)
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Vu pour la première fois,
La Petite. Beau film, c'est vrai, mais avec une étrange atmosphère cependant qui l'habite, enfin qui réside en lui, devrais-je dire.
Les images sont belles, les acteurs - et notamment Brooke Shields dont ce fut le premier et dernier grand rôle - sont excellents, l'histoire originale et forte et la mise en scène soignée, comme les décors.
On y apprend par ailleurs que la superbe Susan Sarandon a des seins somptueux et que Antonio Fargas, le Huggy de Starsky et Hutch, est bon acteur et joue du piano (enfin je crois que c'est lui qui joue - du piano).
Bien à vous.
Lundi 01 mars à 22h43
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Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
La Petite
Où la chronique de Storyville par son quartier rouge, le cœur battant de toute ville.

Chronique qui ne prend pas parti pour ou contre la prostitution, qui se contente (et c'est énorme !) de décrire le plus exactement possible (photographiquement dirais-je) la vie des michetons, des putes et des excentriques de la Nouvelle-Orléans. Le tout avec une musique juste superbe.

Puis après une certaine tolérance pour ces bordels où vient juste de naître le jazz et sa réputation sulfureuse, le retour de l'ordre moral, de l'hypocrisie, parfaitement incarné par cette mère qui épousera l'ordre bourgeois pour se ranger et qui, au final, casse cette histoire d'amour, certes incongrue mais réelle, entre Papa et Violet...

Où, si l'on est curieux, on a aussi un bout de l'histoire de la photographie qui eu pour "mission" de tout inventorier lors du développement fulgurant de ses débuts, ce qui passa aussi par le nu pornographique... et donc de l'histoire d'Ernest J. Bellocq, photographe de son état. À ce titre, chaque plan du film est une petite merveille de composition. Et moi, cela me rappelle étrangement Lewis Caroll et ses jeunes modèles dont Alice Liddell. Mais sans doute je m'égare...

Quand je disais que j'adorais ce film !


Béru - "ce monde cruel est un bordel où naissent des petits enfants"
Mardi 02 mars à 07h24
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M'ouais, j'aime pas trop...
En revanche je vends l'affiche originale ( j'avais été séduit, ado ) ... Qui veut ?
Mercredi 03 mars à 19h35
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Audiard et la Reine Isabelle
Cette cérémonie des Césars a couronné tout ce qui s'est fait de mieux en cette année 2009 ; un film coup de poing multirécompensé ( réalisateur , meilleur acteur et en même temps meilleur espoir , une première , et meilleur second rôle .....)
Quant à Isabelle Adjani , elle mérite encore une fois son César . Elle est pour moi une véritable Star : ce mot qui est mis maintenant à toutes les sauces pour désigner n'importe quel acteur ou actrice , mais qui prend tout son sens lorsqu'il s'agit d'elle . Les autres nominées sont certes excellentes
mais elle est la seule , dans ses choix de projets et son talent , à être au-dessus . Isabelle Huppert est une de celles qui pourrait soutenir la comparaison , mais il y a chez nous un fabuleux vivier d'actrices et d'acteurs qui deviendrons d'authentiques Stars .
Dimanche 28 février à 17h04
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Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
Pour ma part, this morning...
Voilà ce que je répondais ce matin, en vrac et spontanément à celles et ceux qui ont critiqué Un Prophète, allant même à parler " d' Arabe de service " et de " voyoucratie ". Ceci n 'est pas du trolling stones, peut-être un peu de paresse, juste un copié/collé : je pense avoir tout dit ou presque quant à la soirée d'hier.

" Méfiez-vous des gens qui se lèvent tôt, ils persifflent déjà derrière votre dos...

Que des snobinards pantouflards, imbus de leur personne et de mauvaises foi qui réagissent ici ( ont-ils vu le film ? ) . Même une Evelyne qui parle de " l'arabe se service " ( et vous, vous êtes la potiche - j'aurais pu dire raciste - de ces lieux ? ) et d'une éventuelle Maffia Corse qui peuplerait nos prisons continentales ?! Hé, il ne faut pas se tromper d'île, et la France n'est pas les US du siècle dernier avec sa vraie Maffia Sicilienne ( ce que l'on - les Corses et certaines critiques - reproche justement à Audiard, d'avoir trouvé une communauté qui pourrait rivaliser avec la mafia transposé à l'Américaine ). Et puis vous oublier les Africains chère dame de Poitiers ?
J'en ai même lu un ou une, disant le plus mauvais film de " M. " ( sic ) Audiard !!! Encore un qui en est resté aux Tontons flingueurs, usés jusqu'à la corne !!
Et Scorsese, vous en pensez quoi ? Il faisait jouer son " rital " de service " et n'est-ce pas la " voyoutocratie " - ej vous reprends - qui triomphait. J'imagine chère Evelyne - et d'autres - qu'après votre douche matinale ( j'ai encore les coui... sales au moment où je vous parle ) , votre brunch et votre pomponnage de pomponette pour aller déjeuner chez les parents du dimanche du coin ( n'oubliez pas les gâteux ) , vous avez regardé ces Césars de M... bien au chaud dans votre canapé et bien sûr préféré ces nullissimes blagues ou sketches potaches ( en petit/grand comité ) entre deux prix. Matez aussi " la robe de service ". Merci pour la Journée de la Jupe et le récompense pour I. Adjani, S. Signoret de fin de carrière, terrible, émouvante et qui a pactisé avec Diams.
Bon, revenons au meilleur film Français depuis des lustres, parce qu'en plus il n'est pas Français, il peut rivaliser avec l'International. Ne crachons pas dans la soupe et ne boudons pas notre plaisir comme disent les ploucs des jts.

D'abord, il n' y a pas " d'arabe de service " , ni d'Arabe tout court. Un mec sympa, une " bonne gueule ", un super acteur, et un bon film, avec encore des acteurs qui du simple figurant au second rôle remettent à leur place le cinéma des belles années : un film c'est aussi les autres personnages, avec diversité ,et caractère et non deux héros qui se causent, se roulent une pelle ( ou pas ) puis se quittent, etc...
Je n'ai pas vu ce film comme un film sur l'univers carcéral, ce sont eux, vous qui le dites, j'ai vu un excellent polar et film noir avec du suspens, un décor, un jeu d'acteurs ( encore !!! ) , une lumière et une photo hors pair. OUi, Merci Jacques et à toute la bande de m'avoir fait goûter, voire croquer à pleine dents, cette année 2009, morose, grise, froide, et bourrée de vaccins, merci de m'avoir fait m'évader de notre prison en me passant les clés de la vôtre !!! "

Merci !
Dimanche 28 février à 20h49
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Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profil
++++++
Je plussoie à tout ce que tu viens de nous dire : c'est Le Film de cette année dans lequel tous les acteurs , des personnages principaux aux dernier des figurants ( comme l'a précisé Audiard dans ses remerciements ), ont porté un scénario de la meilleure façon qu'il soit .
J'ai entendu quelques réflexions au sujet de l'origine du personnage principal qui venaient plus d'un populisme franchouillard et ignorant de la chose cinématographique que d'un cinéphilisme avéré dont l'oeil critique s'attache plus à la qualité d'un scénario et aux talents des acteurs quels qu'ils soient .
Il n'y a que des films avec des personnages et celui-ci est le plus important de cette année ....////
J'avais oublié dans mon précédent post de mentionner l'excellent et vibrant hommage qu'a fait Luchini à la mémoire d'Eric Rhomer .
Lundi 01 mars à 08h49
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arturop (357)
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A DODCOQUELICOT
" Merci de m'avoir fait m'évader de notre prison en me passant les clés de la vôtre" écriviez-vous hier soir en terminant votre post sur le film d'Audiard (que je n'ai pas vu et que vous m'avez donné envie de voir!). Je vous cite pour rebondir sur votre réponse à ma playlist.
"Ouille...c'est pointu"... oui et non! et plutôt non car c'est avant tout un choix sensuel aussi paradoxal que cela puisse paraître. Les musiques que je cite m'ont amené à des moments bien précis à "m'évader de ma prison". Plutôt celles-ci que d'autres!
J'ai vu ainsi l'opéra "Einstein on the beach" de Philip Glass à Avignon en 1976! Cinq heures d'envoutement sur une musique répétitive et minimaliste magnifiée alors par la mise en scène de Bob Wilson. Au bout d'une heure, plus de la moitié de la salle était partie, mais, déjà, dès les premières minutes, j'avais -senti- que le musicien me "passait ses clefs". Je n'avais plus alors l'envie de les perdre... C'était ainsi!
Aussi "Le Marteau sans maître" de Pierre Boulez jouant René Char:
" SADE, L'AMOUR ENFIN SAUVE DE LA BOUE DU CIEL, CET HERITAGE SUFFIRA AUX HOMMES CONTRE LA FAMINE"...
Le dernier dans ma liste, mais le premier! Don Giovanni de Mozart! Mozart et Da Ponte...Mozart saisit le canevas du librettiste et fait -aboutir- la légende!
La sophistication technologique dans la musique même a eu très vite son revers dans l'inévitable entropie. C'est ainsi qu'à propos de Mozart et Da Ponte, Pierre Jean Jouve écrivait:
"Heureux esprits de ces grands âges , dont le don était si prodigieux, qu'ils n'avaient qu'à le laisser agir pour que la matière en fût transformée" ( Le Don Juan de Mozart)
Coltrane/Expression... Souffle éperdu sans fin... Et vibrations du silence! Corea...
Les voix entremêlées de Laborintus jusqu'au cri! Alors..."Soleil cou coupé" ( Apollinaire)
La liste n'est pas close...
Merci encore pour votre beau texte sur Audiard.
Lundi 01 mars à 23h17
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artur,... frimeur impardonnable!

En ce deux centième anniversaire de Chopin, oublier de le citer est une erreur grave. Pire, l'avoir négligé par manque de culture ou d'incapacité à l'apprécier serait une faute impardonnable.
Mais le summum de l'horreur est l'absence de Bach dans votre répertoire. N'avez vous jamais entendu ce dicton énoncé par tous les musiciens: y'a Bach et les autres..

Vous me décevez artur...Qu'est ce qu'on va faire de vous mon pov artur!...

:-(

Mercredi 03 mars à 21h01
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arturop (357)
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Cher Frank
Au lieu de me morigéner sans cesse, lisez donc le commentaire que j'avais adressé à Joachim le 22 janvier. Je n'ai nullement négligé Chopin, pas plus notre bon Pie XII! Joachim m'a remercié, lui!!!
Quant à Bach, j'ai toujours sous la main "les suites pour violoncelle"qui m'arrachent maints frissons d'extase! J'ai dit que ma liste n'est pas close et je suis indifférent aux barrières idéologiques en musique...D'ailleurs, je consulte régulièrement l'excellente histoire de la musique de Rebatet, par ailleurs un salaud antisémite comme Céline...
Bonne nuit, douce nuit
Arturo
Mercredi 03 mars à 21h43
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artur,... good boy!

Je le savais que vous n'étiez pas si mauvais!

Mea culpa! Mea maxima culpa!!


;-)
Mercredi 03 mars à 23h07
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OUi, arturop...
n'est pas seulement un good boy mais aussi a clever boy. Merci à lui.
Vendredi 05 mars à 19h52
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Une exécution ordinaire
Vu ce film hier soir. Et découvert un auteur.
Pour son premier film, Marc Dugain fait fort. Il y a, "sous" ce film, un roman du même Dugrain que je lirai. Il est l'auteur du scénario du très réussi film de Dupeyron "La chambre des officiers" il y a une douz

Cette fiction (avec ses terribles et somptueux dialogues) sur la liaison non sexuelle entre une jeune femme médecin et le presque mourant Joseph Staline est proprement scotchante.
André Dussollier fait presque peur par son talent de mimétisme et de justesse.
Seul bémol, la couleur "maronasse" qui fatigue la vision et n'apporte rien (au contraire) à cette magistrale narration.
Mercredi 24 février à 19h06
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douz, etc.
Sorry pour le clic malencontreux qui me coupa le sifflet !
Une douzaine d'années auparavant... tc.
Mercredi 24 février à 20h20
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J'ai vu Shutter Island
La semaine dernière, je ne vous dirai pas comment et on s'en fout.
Au départ, on se dit : " merde, chapeau mou et tête à claques ( Di Caprio, nouvel acteur fétiche de Scorsese et un peu jeune cependant pour jouer les flics à la De Niro ) , police d'après-guerre, prohibition, le bateau( on pense à J. Huston ) , L'île Noire ( comme dans Tintin ) , Hitchcock aussi, ses premiers, Blake and Mortimer, bref l' ultra-classique du flic ou voyageur et sans famille mais avec foi et loi, est de retour !

Et puis, on se laisse prendre, on oublie le " donnez-nous notre blockbuster quotidien" , notre énième polar copié sur écran noir, forcément mieux que celui d'hier et moins bien que celui de demain... L'ambiance est glauque et rejoint les films expérimentaux et/ou fantastiques d'avant-guerre cette fois, Lang au hasard : ces toubibs terribles, ces fous nus, enterrés dans la misère des cachots, cette île, ce phare, symbole de rédemption - chère à MS - et de départ, ces " choses " qui ont dû exister, qui existent peut-être encore, la mort, la vermine, l'homme au plus vil de sa forme ( sic ) ...
Je ne vous dirai pas la faim, à pleurer. Scorsese est toujours un grand et crée avec hier ce qui sera demain. Scorsese, je t'aime, merci de nous faire ( re ) découvrir ces cauchemars qui nourrissaient nos nuits d'enfant, merci de toujours croire au Cinéma et de nous le faire partager, nous l'offrir même.
Mardi 23 février à 21h15
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mi-flic, mi-critique
Les Inrocks encensent Shutter, Libé le descend. Qui a raison , qui a tort ? Les deux mon capitaine.
Vendredi 26 février à 10h34
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joanb (108)
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L'île du Dr. Scorsese
Moi j’ai aimé, mais...
Mon problème c’est que à un réalisateur comme Scorsese je lui demande toujours plus que aux autres (il nous a mal habitues !) et celui-ci, je pense que c’est une œuvre mineur dans sa filmographie.
J’ai été captive du début. Le bateau qui surgit de ce « no man’s land » (no man's water ?) blanc comme l’amnésie. Aussi cette arrive dans l’île et cette travelling vertigineux de l’entré à l’hôpital psychiatrique. La présentation des personnages nous rappelle un certain cinéma noir américain des années 40, les éléments du décor avec son phare, ses falaises, le pavillon mystérieux et interdit, nous renvoient à un cinéma ancien de suspense psychologique (La maison du docteur Edward ou Suspicion de Hitchcock). Et un plus, tout raconté avec une grande maîtrise du rythme cinématographique. Difficilement de ne pas être prit !
Si vous n’avez pas vu le film mieux de vous arrêtez ici !!
Mais j’ai un problème avec ce genre de scénarios. C'est-à-dire, quand on est embarqué pendant plus d’une heure dans une série de conflits dramatiques et que la résolution finale est basée sur un état de rêve, d’hallucination ou de paranoïa du protagoniste. Je me sens toujours un peu arnaqué et le film se dégonfle devant moi. Je me dis que le scénariste peut faire n’importe quoi car à la fin du trajet tout va être que un rêve.
Bien sur, il n’y a pas que ça ! Et on ne peut pas comparer ce film a d’autres comme L’escalier de Jacob (j’avais détesté !) ou a The Game (Fincher avais déjà utilisé un procédé semblant pour Fight Club) ou le scénariste triche sans honte.
J’ai lu que la critique du libe (je ne suis pas très passionné par les critiques cinéma des inrock !) et je la trouve très pauvre. Je n’ai rien à foutre du régime du Di Caprio ! J’imagine qu’il est fâché par le jeu des comédiens car ils arrivent à bouger plus d’une sourcille et pour un critique moderne c’est trop.
Lundi 01 mars à 18h05
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What's Up Doc ?
Lu le bouquin : Shutter Island n'est pas le plus beau Lehane, mais il contient des passages bouleversants dans son final. On fouille l'humain dans ce qu'il y a de plus douloureux et inacceptable. La forme est nouvelle, épouse le thriller et c'est l'infini complexité des personnages qui impose l'interrogation, la stupeur et la détresse. La tension n'est pas narrative, elle naît des troubles, des ressentis.
Je verrai le Scorcese Jeudi ; j'essaierai de voir si un parallèle est possible car l'adaptation semblait casse-gueule . On en reparle .
Lundi 01 mars à 18h27
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Joanb
Une chose est sûre, on ne peut raconter ce film ( ce que disait Libé - critique moyenne effectivement ) : là, je ne dirai pas où, mais en parlantdu psychisme de ... , tu as dévoilé sur 2 phrases toute l'intrigue - et la fin même !
J'ai adoré pourquoi, parce que j'adore ( cela me rappelle mon enfance quand je me perdais dans un Hergé ou une Blake - un peu moins ) ces intrigues où meurtre/phare maudit/ île maléfique et océan déchaîné... J'ai trouvé un côté Huston dans ce film, un de ses " petits films " - comme je préfère également toute la magie sombre des premiers Hitch ) dont on l'a affublé alors qu'il reste pour moi ( ce n'est pas Clint qui me contredira ) le plus grand. Un film malade comme on dit, même pas? Tarentino l'aurait fait, on aurait applaudi.
Lundi 01 mars à 18h40
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Shut Island
Qu’importe si le twist final se devine au bout de 50 pages, l’œuvre de Dennis Lehane restait passionnante par sa vertigineuse structure labyrinthique. Tout logiquement le film est du même acabit. Laeta Kalogridis se borne à une transcription fidèle et facile du livre en se contentant de quelques ajustements pour appuyer certains détails (par exemple l’ambiguïté de la conclusion est rendu beaucoup plus palpable). Pas vraiment une critique cela dit, la forte base narrative offerte par Lehane ne réclamant finalement guère d’amélioration.

J’en attendais beaucoup plus de la part de Martin Scorsese et de sa mise en scène, surtout après avoir vu la bande annonce où le bonhomme semblait avoir parfaitement compris comment traduire graphiquement la folie de son personnage. En soit, je suis un peu déçu par le résultat final. On sent pourtant le talent de chacun à l’ouvrage. Cadrages brillants, découpages intelligents pour traduire l’idée d’une logique incohérente, jeux de photographies stylisées, décors splendides, musique oppressante et quelques faux-raccords propres au travail de Scorcese... Je trouve une bonne partie des qualités que j’étais venu rechercher. Cependant , l’image s’avère tellement propre et lisse qu’elle donne souvent la fausse impression que le produit n'est pas du petit Martin . C’est un peu problématique parce que cette artificialité (qui aurait donner du cachet au film au même titre que les perfectibles effets spéciaux) ne coupait pas le travail sensoriel recherché. Légère frustration donc même si je reste convaincu de la réussite du film qui se laisse regarder pour l'histoire et le jeu des acteurs ( Di Caprio grandiose mais qui n'a peut-être pas le physique du rôle ) .



Vendredi 05 mars à 08h52
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J'avais lu la BD de De Metter (chez Casterm...)

De Metter et Lehanne 'vid'ment. Pas vu le film ni lu le bouquin mais arrrggglllll déjà la BD...

Lirais bien le bouquin maint'nant... Ou bien j'attends de voir le film ?

Qu'z'en pensez ?
Vendredi 05 mars à 14h27
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hedayat (2176)
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Le bouquin
est génial (et pour une fois le mot n'est pas galvaudé).

Donc, je serais de vous...
Vendredi 05 mars à 14h50
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Metter, Je l'ai parcouru hier( à brick. et Toum' )
Pas trop mon style de dessin.
Je pense qu'il faut y aller sans se dire " c'est le dernier Scorsese ". Ca me rappelle un peu ce courant à la Caro ( Le buinker de la denrière rafale ) ou ces films " cheap " c'est cela qui m'a plu ( style, le héros, crapahaute de bas en haut d'une falaise dantesque, sans le moindre effort) . j'ai beaucoup pensé aux premiers Huston et à d'autres moins connus ( c'est d'ailleurs mieux réussi que Public ennemies dans le style " reconstitution " , héla, toujours aussi clean, comme le signale Bircakaberce. )
Donc, en gros, ...hem.. à toi de voir !
Vendredi 05 mars à 14h54
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Dyslexie ?
Moi , c'est plûtot brikaberce !
Vendredi 05 mars à 17h45
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Shutter movie
L'adaptation ne trahissant pas trop le livre , autant voir le film et le revoir une seconde fois ....
Vendredi 05 mars à 14h55
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Merci les copains ;-)

Avec ça me v'là bien avancé... MdR.

Bon je vais faire plus simple : Le premier que je trouve je le vois ou je le lis...

Vu que d'après vous le film ne trahit pas trop (souvent ça gâche un bon film quand on s'attend trop à "voir" le livre c'est à dire le film qu'on s'était fait en le lisant... Tiens Dune aurait été pas mal, mais pour les afficionados des bouquins...) en fait je fais comme je peux (pas près d'arriver ici le film.)

Finalement si. Avancé.

Merki.
Vendredi 05 mars à 15h15
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@ toutmenerve
J´ai pas lu, mais j´ai vu.

J´ai aimé. Du presque Kafka. Vous savez là où la folie
est l´alibi parfait : "On n´écoute jamais ce qu´ont à dire les fous".

Le début... un mauvais polar, puis un thriller psychologique, et puis
la révélation des gouffres de l´âme humaine.
Et tout au long du film l´oppression de la musique dans ce climat
d´inquiétante étrangeté.
Vendredi 05 mars à 18h42
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fabuliste
vous connaissez kafka vous?
je vous imagine plutot en admirateure de le pen.
Dimanche 07 mars à 12h35
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